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BASES DE DONNÉES ET SITES DE RÉFÉRENCES

Je vous propose une nouvelle mise à jour, revue, actualisée et corrigée, de la base de liens de ce blog, consacrés aux sites de cinéma. Pour voir la totalité des liens visitez la rubrique « Base de Liens ». Toutes les suggestions sont bienvenues. On jettera cependant un voile pudique sur certains sites , très bien référencés, et dont l’éthique n’est pas la qualité première…

THE ACTORS COMPENDIUM : Impressionnante base de données de photos et de captures d’écran, – en anglais.

ACTRICES DE FRANCE : Brillante base de données concernant les comédiennes françaises : filmos, TV, carrières, photos, revues de presse. Très documenté.

L’@IDE-MÉMOIRE : Version web de l’encyclopédie du même nom, consacrée aux comédiens de l’histoire du cinéma français – 4 volumes parus -. C’est aussi le nom de la structure à but non lucratif créée par Armel de Lorme à partir d’un fonds d’archives diverses, afin de valoriser auprès des professionnels et partenaires institutionnels le parcours d’artistes en activité et faire en sorte que d’autres (retirés ou décédés) ne tombent pas trop rapidement dans l’oubli. Ce site Web est consacré à cet ouvrage et propose des chroniques, des critiques, des portraits et hommages…

ALL-MOVIE GUIDE : Base de données cinéma. – en anglais

AMERICAN FILM INSTITUTE  (AFI) : Coordination des institutions concernées par l’image animée en tant qu’art. Collections, conservation, expositions, enseignement, extraits de films à charger, etc. – en anglais.

AFRHC : Site de l’association de chercheurs, présidée par Jean Gili. Consultation des sommaires de la revue 1895, catalogue des éditions, liste importante de thèses sur le cinéma (achevées ou en cours), liens nombreux.  Le  » petit musée  » permet de découvrir quelques document très rares. photos tirées de films rares sur le réseau. Hélas en maintenance, depuis quelques mois. 

ALLOCINE : Site d’actualité du cinéma, pour tout savoir sur Jean-Baptiste Maunier…

ALL-MOVIE GUIDE : en anglais, informations et divertissement.

ALYON : Archives d’affiches de film.

AMERICAN FILM INSTITUTE  (AFI) / Base de données centralisant des informations sur les archives de films – en anglais – Conservation, expositions, enseignement, extraits de films à charger,  etc… 

ANICA : Source d’informations, en italien,  sur le cinéma italien et une base de données de tout le cinéma italien depuis 1930

ANIMATION WORLD NETWORK : Site consacré à l’animation. – en anglais

ASIAN DB : Site en anglais consacré au cinéma asiatique – Cinéma coréeen et japonais notamment -.

AU BON TICKET : Sympathique base de données du cinéma international. [Site en reconstruction]

THE AUSTRIAN FILM INSTITUTE : Panorama du cinéma autrichien.

BAM / PFA : PACIFIC FILM ARCHIVE, University of California, Berkeley, USA, comprend une base de données.

BDFF : Base de données des films, français. Une excellente initiative reprenant les archives de revues concernant les films, dramatiques et téléfilms. – en français.

BIG CARTOON DATABASE : Base de données sur le cinéma d’animation. – en anglais

CINEFILES – en anglais.

BFI : Base de données du British Film Institute recouvrant la production britannique. – en anglais.

BIFI : Activités de la BiFi, catalogue – en français et en anglais : Site institutionnel et sobre, propose le catalogue des documents consultables sur place. Contient une excellente base de données, cliquer sur « Ciné-Sources », reprenant notamment les travaux des dictionnaires de Raymond Chirat sur le cinéma français (mais hélas aussi les erreurs) et des « Saisons cinématographiques ».

BIOSTARS : Biographies de « stars » internationales, – en français.

BOLLYWOOD : Base de données sur le cinéma indien, en anglais.

BRITISH FILM CATALOGUE : Catalogue de films anglais, en anglais.

BRITISHPATHE : Archives filmiques, en anglais sur le cinéma anglais de 1896 à 1970.

CALINDEX : L’inspensable site des index des revues de cinéma, très précieux.

CANADIAN FILM ENCYCLOPEDIA : Base de données du cinéma canadien, en anglais.

CATALOGUE DE FILMS POUR LES BIBLIOTHEQUES PUBLIQUES : 1 700 films documentaires diffusés par la Direction du livre et de la lecture pour le prêt et la consultation à titre gratuit dans les bibliothèques publiques.

CESKO SLOVENKA FILMOVA DATABAZE : Base de données du cinéma en République Tchèque et en Slovaquie. – en tchèque

LE CINEMA DOCUMENTAIRE AU CANADA :  De « Nanook » à l’Oumigmag, exposition virtuelle : documentaristes, affiches, appareils & étapes de production, catégories de documentaires, maisons de production, festivals & prix, sujets & personnages, télévision & vidéo.

CINECITTA : Portail en italien sur Cinecittà.

CINECLAP : Site très original et riche en informations, captures d’écrans, hommages, documents divers.

CINÉFEUILLES : Le site des salles obscures pour spectateurs éclairés.

CINÉFICHE : Base de données de films-  23738 fiches à ce jour -, riche en informations.

CINÉFICHES : Version web d’un pionnier Jean-Claude Fischer et de sa base de données « 35 Cinoche », bien avant l’existence d’IMDB sur le « Minitel », riches en informations diverses.

CINEFIL : Base de données de 30 000 films avec entrées multiples : année, acteur, genre, réalisateur – en français.

CINEGRAF : Association allemande pour la recherche sur le  sur l’histoire et l’actualité du cinéma allemand. Notices biographiques et filmographiques concernant les cinéastes de langue allemande, rétrospectives, liens et informations diverses. – essentiellement en allemand.

CINEMABRASIL : Portail en portugais, sur le cinéma brésilien.

CINÉMACLASSIC : Site français sur l’âge d’or du cinéma hollywoodien.

CINEMA CINEMA : Site italien, excellente base de liens.

CINÉMA ITALIEN : Base de données des films italiens (distributeurs, ayants droits), du festival d’Annecy.

CINEMAMEXICANO  : Base de données sur le cinéma mexicain.    

CINEMATOGRAFO : Portail, en italien sur le cinéma italien, comprend une excellente base de données : BANCA DATI DEL CINEMA.

CINEMATOGRAPHERS : Encyclopédie érudite des chefs opérateurs, – en anglais

CINENACIONAL : Panorama du cinéma argentin, en espagnol, élaboré par l’Institut national argentin.

CINÉMACLASSIC : site consacré à l’âge d’Hollywood, en français.

CINEMA TREASURES : Site consacré à la vie des salles de cinéma américaines. – en anglais

CINÉPASSION : Base de données et documents sur le cinéma mondial. – en français

CINÉREVUES : Informations sur le cinéma des années 30.

CINERGIE : La revue et l’annuaire du cinéma en communauté française de Belgique. Toutes les infos sur le cinéma et l’audiovisuel belges de la revue du Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles et Indispensable site de documentation et de base de données sur le cinéma belge.

CINÉSTUDIES : Revue sur l’histoire du cinéma, documents et dossiers, – en français.

CINÉ 3 MONDES : Le Groupe Des Trois Mondes, composé d‘une association et d’une médiathèque, a pour but la promotion et la diffusion de l’œuvre cinématographique du « Sud » : Asie, Afrique et Amérique Latine. Il recense la production de ces pays, la documente, et est également à l’origine d’une revue trimestrielle, « Images Nord/Sud ». Comprend une base de données – en français.

CINOCHE : Encyclopédie contemporaine du cinéma.

CITÉ-CINEMAS  Site amoureux consacré au septième art, – en français.

CLAP NOIR :  Panorama en français du cinéma africain.

CNRS AUDIOVISUEL : Plus de 1 000 films scientifiques, documentaires, reportages, images d’archives et d’actualité de la recherche.

DANISH FILM INSTITUT : Portail et base de données sur le cinéma danois.

DEUTSCHEN FILMHAUS : Base de données, en allemand du cinéma allemand.

DEUTSCHER TONFILM : site d’informations sur le cinéma allemand.

DIAN YING : Chinese Movie Database, portail du cinéma chinois, an anglais et en chinois.

DISTRITOS CINÉ CLASICO : Site consacré au cinéma classique, – en espagnol.

DOC GRAND ÉCRAN : Tout sur le documentaire sur grand écran.

DOUBLAGE, VOUS AVEZ DIT DOUBLAGE ? : Consacré au doublage: présentation, base de données de comédiens, liens.

DOSSIERS CINÉMA ET COMPAGNIE : Dossiers complets sur le cinéma, et les adaptations cinématographiques de romans, – en français.

DVDCLASSIK : Analyse de DVDs, classiques en tous genres et raretés, dossiers complets. Une indispensable mine d’infos.

EBOLLY : Base de données des acteurs du cinéma indien, – en anglais.

ECCENTRIC CINEMA : Site en anglais sur les excentriques du cinéma américain, – en anglais.

ÉCRAN NOIR : Le plus ancien des e-zines français consacré au cinéma.    

ENCINEMATHÈQUE : Site de Christian Grenier sur le premier cinquantenaire du cinéma. Acteurs, réalisateurs, techniciens, films, affiches, revues, archives cinématographiques, photographies : Beaucoup de documents très rares ! Indispensable.

ENCYCLO CINE : L’un des meilleurs sites en français, présente la liste des films sortis en salle en France depuis le début du cinéma parlant, beaucoup d’informations, une référence !

ENCYCLOPEDIA ASIAN STAR : Dictionnaire des artistes du cinéma asiatique, – en anglais, chinois et japonais.

ERREURS DE FILMS : Tout sur les erreurs et les incohérences dans les films.

FFA : Portail du cinéma, – en allemand. 

LES FICHES DU CINÉMA : Site de cette association, fondée en 1934, proposant et analysant les films sortis en France, soit plus de 25 000 proposés, – en français.

FILMBUG : Base de données consacrée aux personnalités du cinéma, – en anglais.

FILM FONDS : Portail du cinéma néerlandais.

FILM FUND LUXEMBOURG : Portail de la production du Luxembourg.

FILM VON A-Z : Base de données de films, en allemand.

FOOTAGE : La plus grande banque d’images animées du web destinée aux professionnels de l’audiovisuel, – en anglais.

FOREIGN FILMS : Site américain, en anglais sur les films étrangers – traduire par non américains -.

FRENCH SOUNDTRACKS : par le créateur de l’ex-blog Chants éthérés : Forum très riche sur les compositeurs de films français.

GARZANDA : Sur le cinéma français 1930/1950.

LA GAZETTE DU DOUBLAGE : Brillant site consacré au doublage.

LES GENS DU CINÉMA : Ce site encyclopédique sur les personnalités du cinéma vient de l’initiative du Belge André Siscot, décédé en 2018, auteur du livre « Les gens du cinéma » aux Éditions Memor Cinéma. C’est une base de données très riche. On y retrouve des biographies, filmographies, et les corrections des véritables états civils. Pour l’anecdote, on attribue souvent le véritable nom de Ludmilla Tcherina à Laurent Terzieff, erreur à la vie dure suite à un malencontreux recopieur. On retrouve aussi des documents et des affiches rares. Thierry Caillier prend le relais. Une référence.!

GERMAN-HOLLYWOOD : Site sur les personnalités du cinéma allemand à Hollywood, – en anglais.

I GRANDI DIZIONARI FARINOTTI : Base de données en italien.

GREAT CHARACTER ACTORS : Dictionnaire des seconds couteaux anglos-saxons. Une mine d’informations mais ne semble plus avoir de mises à jour.

GREEK FILM CENTRE : Portail du cinéma grec.

HERONNIERE : Site très complet sur le cinéma français. 

HHF : Présentation, biographie de réalisateurs, histoire de la DEFA et des studios de Babelsberg, liste des revues conservées, articles de presse – en allemand.

HKMANIA : La passion du cinéma Asiatique, – en français.

HONG KONG CINEMA : Site consacré au cinéma de Hong Kong, comprend un excellent dictionnaire des acteurs, – en anglais.

HONG KONG MOVIE DATA BASE : Base de données du cinéma de Hong Kong, – en anglais et en chinois.

ICAM : Portail en portugais sur le cinéma portugais.

IFTN : Base de données concernant le cinéma irlandais, en anglais.

IL ÉTAIT UNE FOIS LE CINÉMA : La passion du cinéma, chroniques et mémoires, site très riche en informations diverses – en français.

LES INDÉPENDANTS DU PREMIER SIÈCLE : Un site consacré aux auteurs et producteurs indépendants français des origines aux années soixante par l’association du même nom – en français. Hélas il ne semble plus y avoir de mises à jour.

INTERNET MOVIE DATABASE  : La plus ancienne et la plus indispensablebase de données du Web sur le cinéma – en  anglais ou version française – comportant des titres français – : FRENCH IMDB et internationaux AKAS.IMDB.

IRISH FILM BOARD : Portail du cinéma irlandais.

KINOGESCHICHTE : Naissance du cinéma en Autriche. En français et en allemand.

KINOK : Entretiens, chroniques DVD et analyse de films, – en français.

KINOTV : Base de données ciné-TV, en allemand.

LIEUX DE TOURNAGE CINÉMATOGRAPHIQUE : Base d’informations sur les lieux de tournage de films. – en français

MAGYA NEMZETTI FILMARCHIVUM : Site de la cinémathèque hongroise.

LA MAISON DU DOCUMENTAIRE : 800 documents francophones.

MCU : Site consacré au cinéma du ministère de la culture espagnol. Contient une excellente base de données : Base de datos de películas. 

1000 FILMS : Base des sites officiels de films

MONSIEUR CINÉMA : Le cancre du web français. Mise en ligne des célèbres fiches papiers de « Monsieur Cinéma », les brillants techniciens maîtrisant un peu mieux la vertu du copier-coller [Control C/Control V], il y a moins de bugs à déplorer désormais. A noter que les auteurs de ces fiches ne sont toujours pas cités et ne reçoivent rien pour ce travail ainsi exposé.

MOVIE COVERS : Affiches de films francophones.

MOVIE GUIDE : Base de données du cinéma de Nouvelle-Zélande, en anglais.

NETHERLANDS CINEMA HISTORY : Site consacré au cinéma du Pays-Bas. – en anglais et en néerlandais

NORSK FILM DATABASE : Base de données du cinéma norvègien.

NOOSFERE : Site sur toutes les sphères de l’imaginaire, en français.

OBJECTIF CINÉMA : Portail sur l’actualité, l’histoire est les coulisses des films, – en français.

OFFICE NATIONAL DU FILM CANADIEN – ONF : Base de données de 9 000 titres – en français et anglais. Site très complet, d’une institution fondée par le cinéaste John Grierson pour être « l’oeil du canada ».

PATHÉ ARCHIVES :  Historique et base de données – en français et en anglais.

POLISH FILM DATABASE : Base de données sur les films polonais – en polonais et en anglais.

PROBERT ENCYCLOPEDIA : Dictionnaire du cinéma, – en anglais. 

QUELLEN ZUR FILMGESCHICHTE : Base de données d’environ 23 000 films distribués en Allemagne de 1912 à 1920, établie par Herbert Birett – essentiellement en allemand.

RASP : Base de films – en français et en anglais.

LE RAYON VERT : « Raconter l’histoire de ce qui hante la perception : histoires de visions ».

RETOUR A YUMA : Site superbement rédigé de Jean-Louis Sauger. Un regard singulier sur les seconds couteaux du cinéma américain et le cinéma de quartier.

REVUES DE CINÉMA : Tout sur les revues, magazines, livres et fanzines, consacrés au cinéma. –  en français.

ROLAND COLLECTION OF FILMS & VIDEOS ON ART : 600 films sur l’art, depuis la préhistoire à nos jours.

ROTTEN TOMATOES : Base de données et revues de presse, en anglais.

R.S. DOUBLAGE : Site consacré aux comédiens qui font de la postsynchronisation, – en français.

SEEING STARS : Guide utile pour suivre l’actualité à Hollywood, – en anglais.

STEVEN SPIELBERG JEWISH FILM ARCHIVE : Hebrew University of Jerusalem, Israël, présentation, projets spéciaux, publications, posters et catalogue avec accès Telnet – en anglais.

SWEDISH FILM INSTITUTE : Base de données du cinéma suédois.

SWISSFILMS : Centre du cinéma suisse / Swiss Film – Catalogue en français.

THÉATRE ON LINE : Excellente source d’informations en français sur le théâtre.

THELIN : Insdispensable trombinoscope du cinéma.

TODAY STARS : Base de données sur les enfants acteurs en France.

UCLA FILM AND TELEVISION ARCHIVE : Bases de données Melvyl et Orion 2 – en anglais : La plus grande cinémathèque universitaire du monde. Activités, accès aux enseignements et chercheurs, enseignement – en anglais.

UNIFRANCE : La mission d’Unifrance est de promouvoir le cinéma français dans le monde. Sur le site web, on trouvera des actualités, des calendriers d’événements et une base de données sur les films français.

VINTAGE FILM HOME PAGE : Base de données consacrée au 9,5 mm – en anglais, comprend FILMS 9,5 MM : Catalogues en ligne du groupe Films 9,5 MM. 

WAR MOVIE DATABASE : en Anglais, base de données sur les films concernant la seconde guerre mondiale.

WESTERN DÉCRYPTÉ : La plus importante base de données française sur le genre avec des centaines de westerns référencés et critiqués – en français.

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Jacques Martin

Annonce de la mort de Jacques Martin, le 14 septembre dernier, à Biarritz. Évidemment il est important de rendre hommage à cet homme cultivé, qui pariait sur l’intelligence du spectateur, respect totalement perdu de vue – Patrick Le Lay est passé par là -. Il débute à la télévision en 1961 avec « Dimanche en France » sur Télé Strasbourg. Il avait bousculé avec Jean Yanne, la télévision du début des années 60, notamment avec « Un égale 3 » en 1964. Le sketch désormais célèbre de Napoléon transformé en champion cycliste, qu’ils jouaient avec Paul Mercey et Lawrence Riesner, sonna le glas de cette émission. Cette même année il escalade la façade de « Radio Luxembourg ». En 1969, il co-anime avec Danièle Gilbert – qu’il surnomme la « Grande Duduche » -, « Midi-Magazine ». En 1975, il connaît un énorme succès public sur TF1 avec « Le petit rapporteur », resté culte depuis. En 1977, il passe de TF1 à France 2, anime « Bon dimanche » jusqu’en 1978, présente « L’école des fans » – si souvent parodiée -, « Thé dansant »,  « Si j’ai bonne mémoire » (1983), « Le monde est à vous » (1987), etc… L’arrêt assez brutal de « Sous vos applaudissements » en 1998, suite à ses problèmes de santé – il fut remplacé par Jean-Claude Brialy -, semble l’avoir fortement meurtri. Ce surdoué dans la drôlerie, capable d’écrire une chanson sur un coin de table « Et vlan, passe-moi l’éponge »,  d’interpréter des opérettes, variait les plaisirs et était un découvreur de talents (Pierre Bonte, Piem, Virginie Lemoine, Laurent Gerra et même Julien Courbet). Louons Laurent Ruquier, de lui avoir rendu hommage, à l’instar de l’annonce de la mort d’Anne-Marie Carrière, dans une télévision rapidement et ingrate. Le cinéma emploie parfois son tempérament comme acteur. Il figure l’animateur de radio trottoir dans « L’amour avec des si » (Claude Lelouch, 1963) – il le retrouvera l’année suivante avec « La femme spectacle » -, le compagnon de beuverie bavard de Jean-Claude Brialy dans « Comment épouser un premier ministre » (Michel Boisrond, 1964), un chanteur lyrique dans « Qui êtes-vous Polly Maggoo ? » (William Klein, 1965), un garde mobile constamment assommé dans « Monsieur le Président-directeur-général » (Jean Girault, 1966), un vendeur dans « Érotissimo » (Gérard Pirès, 1968), l’ami de Claude Berri qui le convainc de transformer sa libraire en sex-shop dans « Sex-shop » (Claude Berri, 1972), et un patron de boîte de nuit qui emploie Romy Schneider dans « La passante du sans-souci » (Jacques Rouffio, 1981). Il trouve même un rôle de premier plan dans le téléfilm « Le rescapé de Tikeroa » (Jean L’Hôte, 1981), où il est un gendarme français qui veut faire preuve d’autorité dans un archipel de Tahiti en 1939, au début de la seconde guerre mondiale. Il joue même son propre rôle dans « Les cinq dernières minutes », épisode « Les feux de la rampe » (Daniel Losset, 1995), dans un épisode ou le commissaire Massard – Pierre Santini – enquête sur l’assassinat d’une danseuse lors d’un enregistrement de l’émission du dimanche au Théâtre de l’Empire. Mais la vraie curiosité de son parcours cinématographique, reste son seul film comme réalisateur « Na ! » qu’il écrit, interprète et met en musique. C’est grâce à Christophe Bier que j’ai vu cet incunable, paru en VHS chez « Film à film », resté invisible de nombreuses années à la télévision, d’ailleurs. Il mérite que l’on s’y arrête un peu, ironie du sort j’avais crée une ébauche de fiche du film sur « Wikipédia » après l’avoir fait sur IMDB avant l’annonce de sa mort. Le film réalisé en 1972, n’avait pas fait recettes, Jacques Martin déclarait parfois devoir continuer à faire de la télévision pour payer ses dettes. Le film contemporain de « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » de son ami Jean Yanne, fait preuve du même mauvais esprit, même s’il est moins mordant, narre les mésaventures de personnes âgées en révolte contre la Sécurité Sociale.

Affiche de « Na ! » source « Les gens du cinéma »

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Michel Serrault

Dans « Le bénévole »

Annonce de la mort de Michel Serrault, le 29 juillet dernier. L’équipe des « Gens du cinéma » nous précise qu’il est mort à Vasouy, dans le « Calvados », d’une polychondrite atrophiante, une maladie rare, qui expliquait le nez cassé du comédien ces dernières années. Ce grand comédien, avait une gamme de jeu particulièrement impressionnante. Aussi bien à l’aise dans la comédie – il adulait les clowns de Grock aux Fratellini – que dans l’ambivalence, Michel Audiard aimait à dire de lui : « Serrault, quand il vous regarde, on ne sait jamais s’il fixe un bouton sur le nez ou s’il va froidement vous tirer une balle dans la tête ». (1) C’était un comédien soucieux de son travail, avec une forte personnalité à l’instar de l’anecdote de sa manière de faire craquer les coutures, d’un costume trop serré sur les essayages de film de Claude Sautet, « Nelly et Monsieur Arnaud ». Il témoignait sur son travail ainsi : « …Quand un metteur en scène veut me rencontrer, je lui demande d’abord pourquoi venez-vous me chercher ? N’y a-t-il pas quelqu’un à Paris de plus qualifié que moi pour jouer ce rôle ? Il a quelqu’un qui est bien, l’avez-vous vu dans… ? En général cela agace. Si on me dit « Ne vous inquiétez pas, je m’occupe de tout », je réponds : « Alors vous n’avez pas besoin de moi ». Je ne veux pas être coauteur, mais je veux avoir le droit en tant qu’acteur de mettre simplement une petite couche de couleur… » (2). Son caractère était réputé difficile de par sa grande exigence : « …Mais j’ai des problèmes quand je rencontre des metteurs en scènes qui n’ont aucun univers. Parce que je ne sais pas où je mets le pied. Et le spectateur non plus ne saura pas où il les met ». (2) Il rentre à 16 ans au centre du spectacle, rue blanche à Paris. Il est refusé au conservatoire. Il reste trois ans à la rue blanche au « Théâtre de la comédie française ». Il fait une rencontre prépondérante avec le comédien Jean Le Goff – il saluait avec ferveur sa mémoire dans le documentaire « Michel Serrault, le portrait », diffusé cette année -, qui détecte ses qualités de comédiens et lui fait profiter de sa culture. En 1946, il fait connaissance de son presque homonyme Jean-Marie Serreau, comédien et directeur de troupe avec lequel il fait sa première tournée en Allemagne. Il continue à participer à des spectacles dans le cadre de son service militaire à Dijon dans l’aviation. A son retour il participe au second spectacle de Robert Dhéry, il fera d’ailleurs avec la troupe des Branquignols, son premier film en 1954 « Ah ! les belles bacchantes », dans un petit rôle de trompettiste – l’une de ses grandes passions – ,… film interdit au moins de 16 ans en raison de la présence de quelques danseuses légères. Il retrouvera Dhéry en 1961, en clochard loufoque dans « La belle américaine ». Il commence des numéros dans des cafés-théâtres comme « La tomate » dont les directeurs étaient Robert Rocca et Jacques Grello, lieu où Henri-Georges Clouzot le remarque et lui confie le rôle d’un pion pas très sympathique dans « Les diaboliques ». C’est en 1952, qu’il fait une rencontre décisive avec Jean Poiret, le 11 janvier 1953, ce duo comique débute dans le cabaret « Chez Gilles » avec le sketche culte « Le retour de Jerry Scott ». Cet humour nonsensique fait très vite merveille, le cinéma se les arrache, il faut les voir en duo de policiers plus prompt à s’échanger des adresses de restaurant que de résoudre une enquête sur un trafiquant de drogue dans « Cette sacrée gamine » (1956), par exemple. Consécration Sacha Guitry les remarque à la télévision dans « 36 chandelles » et décide de confier à ces débutants des rôles prévus pour Guitry lui même et Michel Simon, avec le très acerbe « Assassins et voleurs » (1956). Ils sont formidables dans ces personnages amoraux. En 1958 il épouse Junita Saint-Peyron, dite Nita, qui fut parfois sa partenaire. Le couple aura deux filles, Caroline, qui mourra tragiquement en 1977, à l’âge de 19 ans dans un accident de voiture et Nathalie, comédienne et réalisatrice de courts-métrages – « Faciles » (1998), « Saturday night frayeur » (2002) -. Il transcende très vite au cinéma son emploi de français moyen. Il participe à une belle série de « nanars », il disait en parlant de ces films, qu’il faisait alors ces gammes : « …Certains de mes films n’ont jamais vu le jour. « Le petit monstre » de Jean-Paul Sassy par exemple, produit par un marchand de bretelles, est sans doute resté dans les tiroirs de sa boutique… » (1) Mais ces comédies restent absolument réjouissantes, voire jubilatoires, de par la complicité visible des comédiens formés à la dure école du cabaret, avec des complices, comme Darry Cowl, Francis Blanche ou Louis de Funès – il faut le voir franchouilliser à outrance avec ce dernier dans « Nous irons à Deauville » – . En 1963, il trouve l’un de ses meilleurs rôles d’alors avec « Carambolages » où il composait un jubilatoire policier borné nostalgique de la gestapo. Le dialogue est signé Michel Audiard, et il reste l’un de ses interprètes les plus admirables, cette rencontre augurera quelques un de ses beaux rôles dans les années 80, « …il m’avait aimé dès le début pour ce que j’allais devenir » (3). En 1966, il excelle en policier malgré lui dans l’un des plus grands films de Jean-Pierre Mocky, « Les compagnons de la marguerite » (4). Mocky trouve en lui un de ses plus grands interprètes lui confiant des rôles inquiétants, le député « respectable » dont l’image est ternie par les frasques de son frère dans « Un linceul n’a pas de poche » (1974), l’assassin tourmenté dans « L’ibis rouge » (1975), un entrepreneur véreux dans « Le roi des bricoleurs » (1976), l’insupportable supporter vindicatif dans « A mort l’arbitre » (1983), l’enquêteur muet des assurances dans « Le miraculé » (1986), où il retrouve son compère Jean Poire. Serrault suit Mocky dans sa folie, ne résistant pas à se transformer, à aller très loin dans l’absurde. Il lui restera fidèle du maire manipulateur au physique de gargouille dans « Ville à vendre » (1991), du pique-assiette déguisé en écossais dans « Bonsoir » (1992), le mafioso toqué dans « Le furet » (2002), au commissaire ambigu dans « Grabuge ! », jusqu’à « Le bénévole » en 2005. Les premiers rôles dramatiques arrivent dans les années 70, comme celui du maître chanteur pince sans rire dans « La main à couper » où il terrorise avec cynisme Léa Massari, il montre à nouveau la subtilité de son jeu. Pierre Tchernia son ami de toujours lui offre l’occasion d’exprimer son génie avec son increvable « Viager » en 1971, où il excelle dans la composition, d’un homme trouvant le goût à la vie en passant de 60 ans à 100 ans. Il faut aussi citer l’excellent « La gueule de l’autre » (1979) – adaptation de la pièce « Opération Lagrelèche », l’une des création du comédien, où il retrouve Jean Poiret, et où il est formidable dans un double rôle. On le retrouve en employé timoré d’une entreprise de sécurité dans « Bonjour l’angoisse » (1987). Pour la télévision Tchernia, lui propose quelques excellentes adaptations de l’œuvre de Marcel Aymé. En 1972, il intègre le bestiaire de Jean Yanne cinéaste, pour une joyeuse galerie de français moyens, qui vont parfois jusqu’à la traitrise comme dans « Tout le monde il est beau… ». En 1973 il crée avec Jean Poiret, la célèbre pièce « La cage aux folles », qui malgré quelques polémiques au départ, connaît un énorme succès. Curieusement, il n’existe que quelques extraits filmés, on peut déplorer qu’il n’existe pas une captation de cette pièce. Il rencontre enfin un metteur en scène conforme à la singularité de ses interprétations avec Bertrand Blier, avec l’archétypal voisin encombrant dans « Préparez vos mouchoirs » (1977). Il est remarquable dans la scène d’introduction de « Buffet froid » (1979) en quidam assassiné – il faut l’entendre comparer mourir… à un robinet qui se vide. Sa courte prestation non créditée instille un climat unique au reste du film, montrant tout le désarroi du monde en très peu de scènes. Il ne retrouvera Blier qu’en 1999 , avec « Les acteurs », à noter que le cinéaste le « soigne » particulièrement en soulignant sa mauvaise humeur permanente qu’il oppose avec le bon caractère de Jean-Paul Belmondo, ou ses habitudes à vouloir toujours rester au devant de la scène (5). Le comédien se prête allégrement à ce réjouissant jeu de massacre.

Dans « Le naïf aux 40 enfants »

Ce n’est qu’en 1978, qu’un film est adapté de « La cage aux folles », réalisé avec brio par Édouard Molinaro, Ugo Tognazzi – qui refusa de jouer en français -, remplaçant Jean Poiret en raison d’une co-production avec l’Italie. Le film connaît deux suites, Serrault montrera derrière la loufoquerie de son personnage, une grande humanité et une grande sensibilité, il recevra d’ailleurs le César du meilleur acteur, ce qui est assez rare pour un rôle dit comique. Il gagne en Italie le David Donatello 1979, du meilleur acteur. Fort du succès de « La cage aux folles », il y tourne « Le coucou », avec Tomas Milian, où il joue le rôle d’un coiffeur hétérosexuel obligé de jouer les « Zaza Napoli » pour fidéliser la clientèle. Au début des années 80, Federico Fellini l’envisage pour tourner dans « E la nave va », rôle tenu finalement par Freddie Jones. Toujours en Italie, il tournera un Risi mineur « Dagobert » (1984) – à noter que ce grand croyant s’amuse, à l’instar du film « Le libertin » (1999), avec les travers de la religion -., et avec Luigi Comencini avec « Joyeux Noël, bonne année » (1989), qui le couple avec Virna Lisi. En 1978 il fait une rencontre déterminante avec Christian de Chalonge qui lui donnera un étonnant contre-emploi en austère directeur d’une banque dans « L’argent des autres » (1978). Pour ce réalisateur, il sera le commanditaire trouble de Jacques Perrin dans « Les quarantièmes rugissants » (1981) , il composera un inquiétant docteur Petiot, tout en rajoutant une dose assez inédite de farce et de fantastique dans l’un de ses meilleurs rôles dans le film éponyme (1990), en 1996, il reprendra le rôle de Sacha Guitry pour « Le comédien » (1996), film osant aller jusqu’à un côté expérimental, et en début d’année il fut un admirable Harpagon dans « L’avare » pour France 3, téléfilm qui ne fut pourtant que quatrième des audiences – allez vous plaindre que la qualité déserte le service public après ça… Avec « L’associé » (1979) , il trouve l’un de ses meilleurs rôles, malgré la fade réalisation de René Gainville, avec le rôle d’un homme s’inventant un associé, seul moyen pour lui de faire valoir son sens des affaires. Claude Chabrol l’emploie en chapelier fou dans « Les fantômes du chapelier » (1982), le laissant aller dans l’outrance pour l’une des meilleurs adaptations de l’œuvre de Simenon. Il y est extraordinaire face à Charles Aznavour composant un tailleur le suivant comme son ombre. Il ne retrouvera Chabrol que pour « Rien ne va plus » (1997) où il compose avec Isabelle Huppert un croquignolet couple d’escrocs prêts à toutes les extravagances. Claude Miller, le pousse à aller dans l’opacité de l’âme humaine avec « Garde à vue » (1981) en le faisant incarner un notaire se qualifiant de médiocre soupçonné de meurtre et de pédophilie  et en détective poursuivant le fantôme de sa fille dans « Mortelle randonnée » (1982). Ces films bénéficient du brio de des dialogues  « dernière manière » de Michel Audiard, qui retrouve en Serrault un formidable interprète avec « On ne meurt que deux fois » de Jacques Deray, une des meilleures composition de l’acteur en policier désabusé. Le comédien continue à varier les univers en passant de l’austère M. Arnaud dans « Nelly et Monsieur Arnaud » – le mimétisme avec son réalisateur Claude Sautet est absolument remarquable -, ex homme de loi et affairiste louche, au picaresque film « Le bonheur est dans le pré » en père de famille ballotté par les événements et phagocyté par un copain encombrant joué par Eddy Mitchell. On pouvait espérer avec sa composition de peintre dans « Artemésia » pour Agnès Merlet, qu’il participe à des œuvres de jeunes metteurs en scènes. Il le fit finalement assez peu, même si sa prestation de tueur froid dans le très bon « Assassin(s) » de Mathieu Kassovitz, le fait participer à un de ses meilleurs films. Il le défendit d’ailleurs avec énergie contre quelques polémiques à Cannes, comme une proposition. Si on le cantonne assez souvent dans des rôles de grands-pères grognons ces dernières années, lui qui fut un formidable Paul Léautaud dans « Comédie d’amour » (1989). Il excelle toujours pourtant, en paysan désabusé face à Mathilde Seigner, dans « Une hirondelle fait le printemps », en paisible retraité paisible dont la morne vie bascule avec l’arrivée d’une petite fille dans « Le papillon », le villageois ardennais qui refuse de fuir l’invasion allemande dans « Les enfants du pays », et qui ne sait que faire de l’arrivée de tirailleurs africains, ou le docteur résistant « père tranquille » dans « Monsieur Léon » téléfilm diffusé sur TF1. Il est particulièrement remarquable dans le mésestimé « Mode de Marty » (1999), en grand malade claquemuré dans le silence, il arrive avec ce rôle muet – il ne s’exprime qu’en voix off – et quasi paralysé à incarner la détresse d’un homme en fin de vie. Dans un « coeur oublié », il incarne à la télévision un brillant Fontenelle (1965-1757), écrivain doté d’un brillant esprit découvrant l’amour sur le tard. En définitive il faudrait commenter toute sa filmographie, car il ajoute toujours à la moindre de ses compositions, un talent jamais dementi.


Pour finir par une touche plus personnelle, je garderai un excellent souvenir de sa venue à Bordeaux lors de l’avant-première du film de Christian Carion, « Le bonheur est dans le pré ». Il avait fait un numéro remarquable sur la scène – quelques esprits chagrins trouvaient qu’il en faisait trop -. J’ai eu la chance d’avoir un début très plaisant de conversation avec lui, il était très accessible, avant de me faire neutraliser avec la dernière énergie avec une virago bordelaise qui souhaitait l’entretenir également en s’improvisant véhicule d’auto-tamponneuse. Le comédien m’avait fait l’impression de tenir à son public.

Nota : (1)     « Michel Serrault par Jean-Jacques Jelot-Blanc », collection « Têtes d’affiches » (Éditions Pac, 1985). (2)     « Sautet par Sautet », de N.T. Bihn & Dominique Rabourdin (Éditions La Martinière, 2005). (3)     « Positif N°358 », décembre 1990. (4) La première rencontre avec Jean-Pierre Mocky, semble bien dater de 1966, et non de 1962 avec « Les vierges » – j’avais retiré ce titre en complétant sa filmographie sur sa fiche « Wikipédia », un internaute l’a rajouté en évoquant la page 178 de son livre « Vous avez dit Serrault ? », où le comédien raconte qu’il avait accepté de faire de la figuration en accompagnant Jean Poiret. Si Jean-Jacques Jelot-Blanc parle bien, dans son livre de 1985, de la participation de Michel Serrault en tant que figurant dans ce film, il précise pourtant que l’intéressé n’en gardait aucun souvenir. On ne le retrouve d’ailleurs ni  dans la version câblée et ni dans celle du DVD désormais disponible chez « Pathé ». (5) Le comédien aimait à occuper l’écran, à l’instar de l’anecdote racontée par Féodor Atkine dans le bonus du DVD de « Ville à vendre » de Mocky. En dehors de toutes les règles que peuvent imposer une script, Serrault réussissait à tourner autour de l’axe de la caméra. Il arrivait de la sorte, à se retrouver à la fois dans le champ et dans le contrechamp !

Filmographie : 1954   Ah ! les belles bacchantes (Jean Loubignac) – Les diaboliques (Henri-Georges Clouzot) – 1955  Cette sacrée gamine (Michel Boisrond) – 1956  La vie est belle (Roger Pierre & Jean-Marc Thibault) – La terreur des dames (Jean Boyer) – Assassins et voleurs (Sacha Guitry) – Adorables démons (Maurice Cloche) – 1957  Le naïf aux quarantes enfants (Philippe Agostini) – 1957  Le naïf aux quarante enfants (Philippe Agostini) –  Ça aussi c’est Paris (Maurice Cloche, CM) – Clara et les méchants (Raoul André) – 1958  Porte océane (Ado Kyrou, CM) – Nina (Jean Boyer) – Oh ! Qué mambo (John Berry) – Musée Grévin (Jacques Demy, CM) – Messieurs les ronds de cuir (Henri Diamant-Berger) – 1959  Vous n’avez rien à déclarer ? (Clément Duhour) – 1960  La Française et l’amour [épisode : « Le divorce »] (Christian-Jaque) – Candide ou l’optimisme du XXème siècle (Norbert Carbonnaux) – Ma femme est une panthère (Raymond Bailly) – 1961  La belle américaine (Robert Dhéry & Pierre Tchernia) – La gamberge (Norbert Carbonnaux) – 1962  Le repos du guerrier (Roger Vadim) – Nous irons à Deauville (Francis Rigaud) – Les quatre vérités [épisode « Le corbeau et le renard »] (Hervé Bromberger) – Un clair de lune à Maubeauge (Jean Chérasse) – Clémentine chérie (Pierre Chevalier) – Comment réussir en amour (Michel Boisrond) – 1963  L’inconnue dans la cité (Claude Guillemot, CM) – Carambolages (Marcel Bluwal) – Comment trouvez-vous ma sœur ? (Michel Bosirond) – Bébert et l’omnibus (Yves Robert) – Des pissenlits par la racine (Georges Lautner) – Les durs à cuire ou comment supprimer son prochain sans perdre l’appétit (Jack Pinoteau) – 1964  La chasse à l’homme (Édouard Molinaro) – Jaloux comme un tigre (Darry Cowl & Maurice Delbez) – Le petit monstre (Jean-Paul Sassy & Georges Mathiot, inédit) – La bonne occase (Michel Drach) – Moi et les hommes de quarante ans (Jacques Poitrenaud) – Les combinards (Jean-Claude Roy) – Cent briques et des tuiles (Pierre Grimblat) – 1965  La tête du client (Jack Poitreaud) – Le lit à deux places [épisode « Le monsieur de passage »] (François Dupont-Midy) – Le caïd de Champignol (Jean Bastia) – Quand passent les faisans (Édouard Molinaro) – Bon week-end / Les enquiquineurs (Roland Quignon) – Les baratineurs (Francis Rigaud) – 1966  Le roi de cœur (Philippe de Broca) – Du mou dans la gâchette (Louis Grospierre) – Les compagnons de la marguerite (Jean-Pierre Mocky) – 1967  Le grand bidule (Raoul André) – Le fou du Labo 4 (Jacques Besnard) – A tout casser (John Berry) – Ces messieurs de la famille (Raoul André) – 1969  Un merveilleux parfum d’oseille (Renaldo Bassi) – Appelez-moi Mathilde (Pierre Mondy) – Qu’est-ce qui fait courir les crocodiles ? (Jacques Poitrenaud) – Ces messieurs de la gâchette (Raoul André) – 1970  La liberté en croupe (Édouard Molinaro) – Le cri du cormoran, le soir au dessus des jonques (Michel Audiard) – 1971  Le viager (Pierre Tchernia) – 1972  Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (Jean Yanne) – Un meutre est un meutre (Étienne Périer) – La belle affaire (Jacques Besnard) – Moi, y’en a vouloir des sous (Jean Yanne) – 1973  Le grand bazar (Claude Zidi) – Les gaspards (Pierre Tchernia) – Les Chinois à Paris (Jean Yanne) – La gueule de l’emploi (Jacques Rouland) – La main à couper (Étienne Périer) – 1974  Un linceul n’a pas de poches (Jean-Pierre Mocky) – C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule (Jacques Besnard) – 1975  L’ibis rouge (Jean-Pierre Mocky) – Opération Lady Marlène (Robert Lamoureux) – La situation est grave mais pas désespérée (Jacques Besnard) – 1976  Le roi des bricoleurs (Jean-Pierre Mocky) – 1977  Préparez vos mouchoirs (Bertrand Blier) – 1978  L’agent des autres (Christian de Chalonge) – La cage aux folles (Édouard Molinaro) – L’esprit de famille (Jean-Pierre Blanc) – 1979  L’associé (René Gainville) – La gueule de l’autre (Pierre Tchernia) – Buffet froid (Bertrand Blier) – Il lupo e l’agnello (Le coucou) (Francesco Massaro) – 1980  Pile ou face (Robert Enrico) – La cage aux folles 2 (Édouard Molinaro) – Malevil (Christian de Chalonge) – 1981  Garde à vue (Claude Miller) – Les 40e rugissants (Christian de Chalonge) – Nestor Burma, détective de choc (Jean-Luc Miesch) – 1982  Les fantômes du chapelier (Claude Chabrol) – Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (Jean Yanne) – Mortelle randonnée (Claude Miller) – 1983  Le bon plaisir (Francis Girod) – À mort l’arbitre (Jean-Pierre Mocky) – 1984  Dagobert (Le bon roi Dagobert) (Dino Risi) – Liberté, égalité, choucroute (Jean Yanne) – Les rois du gag (Claude Zidi) – 1985  On ne meurt que deux fois (Jacques Deray) – La cage aux folles 3, « elles » se marient (Georges Lautner) – Mon beau-frère a tué ma soeur (Jacques Rouffio) – 1986  Le miraculé (Jean-Pierre Mocky) – 1987  Ennemis intimes (Denis Amar) – En toute innocence (Alain Jessua) – Bonjour l’angoisse (Pierre Tchernia) – 1988  Ne réveillez pas un flic qui dort (José Pinheiro) – 1989  Comédie d’amour (Jean-Pierre Rawson) – Buon natale… buon anno (Joyeux Noël, bonne année) (Luigi Comencini) – Docteur Petiot (Christian de Chalonge, + producteur délégué) – 1990  La vieille qui marchait dans la mer (Laurent Heynemann) – 1991  Ville à vendre (Jean-Pierre Mocky) – Room service (Georges Lautner) – 1992  Vieille canaille (Gérard Jourd’hui) – Bonsoir (Jean-Pierre Mocky) – 1995 Nelly et Monsieur Arnaud (Claude Sautet) – Le bonheur est dans le pré (Étienne Chatiliez) – Beaumarchais, l’insolent (Édouard Molinaro) – 1996  Assassin(s) (Mathieu Kassovitz) – Artemisia (Agnès Merlet) – Rien ne va plus (Claude Chabrol) – Le comédien (Christian de Chalonge) – 1998  Article premier (Mathieu Kassovitz, CM) – Le monde de Marty (Denis Bardiau) – Les enfants du marais (Jean Becker) – 1999  Le libertin (Gabriel Aghion) – Les acteurs (Bertrand Blier) – 2000  Belphégor, le fantôme du Louvre (Jean-Paul Salomé) – Une hirondelle a fait le printemps (Christian Carion) – Vajont (La folie des hommes) ((Renzo Martinelli) – 2002  Le furet (Jean-Pierre Mocky) – Le papillon (Philippe Muyl) – Vingt-quatre heures d’une vie d’une femme (Laurent Bouhnick) – 2003  Albert est méchant (Hervé Palud) –  Ne quittez pas ! (Arthur Joffé, voix seulement) –  2004  Grabuge! (Jean-Pierre Mocky) – 2005  Joyeux Noël (Christian Carion) – Les enfants du pays (Pierre Javaux) – Le bénévole (Jean-Pierre Mocky) – Antonio Vivaldi, un prince à Venise (Jean-Louis Guillermou) – 2006  Pars vite et reviens tard (Régis Wargnier).

Divers : 2004 : Participation aux « nouveaux refus » proposées en bonus du DVD du film de Laurent Baffie : « Les clefs de bagnole ».

 

Télévision : 1954  Ce qu’a vu le vent d’est (Marcel L’ Herbier) – 1955  Knock ou le triomphe de la médecine (Marcel Cravenne) – 1956  Mon bébé (Marcel Cravenne) – Sur un air de cabaret (Alexandre Tarta, divertissement, CM) – 1957  L’habit vert (Marcel Cravenne) – Un ami d’autrefois : Alphonse Allais (André Hugues, divertissement) – 1957  Un ami d’autrefois : Rip (André Hugues, divertissement) – 1958  Monsieur Badin (François Chatel, CM) – Télé variétés (François Chatel, divertissement) – 1959  Ceux de 1900 (Jean-Paul Carrère, divertissement) – L’Anglais tel qu’on le parle (Marcelle Cravenne) – La malle volante (Marcel Cravenne) – 1961  On purge bébé (Marcel Bluwal) – 1964  Les fables de la fontaine : Le loup et les chiens – 1966  Quand épousez-vous ma femme (Jean Dauriac, sous réserves) – 1967  Monsieur Badin (François Chatel, CM) – Au théâtre ce soir : Pour avoir Adrienne (Pierre Sabbagh) – Cette nuit-là à Bethléem (André Fey, sous réserves) – 1968  Le bourgeois gentilhomme (Pierre Badel) – 1972  Aujourd’hui à Paris (Pierre Tchernia) – 1977 Les folies d’Offenbach (Michel Boisrond) – Le passe-muraille (Pierre Tchernia) – 1978  La grâce (Pierre Tchernia) – 1982  Le voyageur imprudent (Pierre Tchernia, cameo) – 1991  L’huissier (Pierre Tchernia) – Héloïse (Pierre Tchernia) – 1992  Le secret du petit milliard (Pierre Tchernia) – 1995  Tel est Serrault (Jean-Luc Prévost, documentaire) – 2000  Un coeur oublié (Philippe Monnier) – 2003  L’affaire Dominici (Pierre Boutron) – Épreuves d’artistes (Gilles Jacob & Samuel Faure, documentaire, images d’archives tournées au Festival en 1997) – 2004  Michel Serrault, le portrait (Gérard Jourd’hui, documentaire) – 2006  Mocky circus (Emmanuel Barnault, documentaire) – Monsieur Léon (Pierre Boutron) – L’avare (Christian de Chalonge).


©   Le coin du cinéphage

LE COIN DES DICTIONNAIRES

La vision dans la librairie du dictionnaire des acteurs de Christian Dureau, dernière version, avec toujours les mêmes erreurs, et celle de Jean Tulard dans l’émission chez « F.O.G. » dans son numéro habituel de fanatique bonapartiste… face à Nicolas S., me donne l’envie de vous resservir le premier texte de mon ancien blog. Il est toujours d’actualité concernant la reprise parfois abusive de certains textes. Il est vrai les infos vont et viennent, vous avez parfois la surprise de les retrouver ailleurs, je cite il est vrai nombre d’articles de journaux, mais dans un but d’information, au moins en citant mes sources et dans un blog, donc non lucratif par excellence. Il m’arrive parfois de retrouver mes infos ailleurs, une fois sur « Wikipédia « concernant François Berléand, mais son équipe est soucieuse du droit et a supprimé cet emprunt. Reste que « Wikipédia », à l’instar d’IMDB, est source de trouvailles – il y a des infos inédites sur des seconds rôles français, grâce à un internaute je connais enfin René Hell, spécialisé dans les vieillards chenus -. Voilà que je me retrouve depuis mi-décembre à compléter aussi certaines notules, je vais finir « bredin » à continuer ainsi en plus du blog et d’IMDB – quoi que le blog en ce moment je sèche un peu vous pouvez le constater, ma source aux platitudes se tarissant un tantinet…-. Mais prenons exemple d’une société qui met en ligne un site sur « Le cinéma français », que je ne vous citerai pas et qui ne trouve rien de mieux que de piquer des infos à droite à gauche, dans le style comment créer un site sans se fatiguer. Des infos, par exemple, de mes amis Yvan Foucart, pour son « dictionnaire des disparus du cinéma français » et des photos inédites de Philippe Schroeder, participant activement au site d’André Siscot « Les gens du cinéma »  – voir les explications dans sa rubrique « News » -, se retrouvent sans vergogne intégralement reprises par quelques fumistes, qui citent juste « Ces textes sont issus de la collection des fiches de « Les gens du cinéma », sans même un triste lien ! Une pratique déloyale, indigne et désobligeante pour le travail d’autrui, alors que le propriétaire du site trouvé dans le « Whois », base des noms de domaine de l’AFNIC, est une société qui a son petit chiffre d’affaires assez croquignolet. Un site entièrement constitué « d’emprunts divers », rentabilisation optimale des touches « Control » + « C » et « Control » + « V ». Les bénévoles et autres passionnés ont donc du souci à se faire, les vautours sont là !

Trois dictionnaires du cinéma : (texte déjà paru le 25 mars 2005, dans la précédente version de ce blog)

– Dictionnaire international des acteurs du cinéma de Christian Dureau (Editions La Mascare France, 2004) »seul dictionnaire du cinéma entièrement consacré aux acteurs et actrices du monde entier », …ou plutôt auto-proclamé comme tel par Christian Dureau. Certes il y a des corrections depuis la précédente édition qui fourmillait d’erreurs, avec une préférence pour « La semaine savate » au lieu de « La semaine sainte » (Wojtek Pszoniak) erreur corrigée depuis, suite à un mail à la maison d’édition. Mais cette édition est tout aussi décevante, en premier lieu le pillage sans vergogne des fiches de « Monsieur Cinéma » (James Whitmore, Robert Loggia, Jacques Marin, Olivier Hussenot, etc… » ) ou de la rubrique de « Ciné-Revue » :  « Les immortels du Cinéma » (Bella Darvi, Michel Etcheverry, Jean Rougerie, etc…) bien sûr sans les citer, procédé particulièrement odieux, mais avec des circonstances largement atténuantes pour « Ciné Revue », pour les deux derniers noms Daniel de Belie ayant recopié littéralement les articles de « La lettre des comédiens », revue de Jean-Jacques Jouve, hélas disparue depuis. La boucle est bouclée, ironie du sort que de voler un voleur. Second lieu la notion « filmographie complète » et « principaux films » disparaissent au profit d’une « filmographie » belle manière de palier aux manques pour lecteurs hâtifs. Les filmos sont visiblement l’oeuvre d’un fumiste. Prenons un seul exemple la filmo de François Berléand on retrouve inévitablement les films de son presque homonyme François Berland – de « La galette des rois » à « Je préfère qu’on reste amis », des films jamais tournés par Berléand – « Je t’aime je t’adore », « Arsène Lupin » -, et un film cité deux fois – « Je suis votre homme » – etc… Mais le pire est encore à venir André Siscot et Yvan Foucart (deux modèles de rigueur, tordant le cou à des erreurs récurrentes , comme l’exemple de Laurent Terzieff auquel on attribuait souvent le véritable nom de Ludmilla Tcherina, par la faute d’un recopieur maladroit, erreur à la vie dure et enfin rectifiée ) ont communiqué leurs recherches d’états civils (un travail colossal) bénévolement au désinvolte sieur Dureau, qui en a pris certaines en considération et d’autres pas (Bourvil, par exemple) jetant ainsi un discrédit sur les travaux d’André Siscot, en laissant des erreurs perdurer, ce qui montre bien le côté dilettante du personnage.

Le dictionnaire des acteurs par Jean Tulard

Jean Tulard, … de l’institut

« Les Charlots sont à l’original ce qu’un joueur de tennis non classé de Romorantin est à Connors ou Mac Enroe » Tel est le style du sieur Tulard (… de l’Institut) dans son « dictionnaire du cinéma – les acteurs », . Premier temps (1984-1996) : Un style à l’emporte-pièce, une misogynie certaine (« boudins » ou autres « Teutonnes », sur de nombreuses fiches), des omissions à la pelle (qui n’a pas annoté les premières versions sur les marges?), de vagues filmos bien qu’annoncées complètes, erreurs sur les prénoms (Maurice! Dalio), confusions entre les personnes (Jill Clayburgh avec Jill Ireland, résultat Jill Clayburgh joua l’agonie de Jill Ireland dans un téléfilm, en plus il donne des idées aux producteurs !), Hélène Surgère se retrouve avec des films de Marthe Villalonga ! (« Inspecteur La Bavure »/ »Nous irons tous au paradis »/ »Trois hommes et un couffin ») les deux fiches se faisant suite dans un numéro de feu « La Revue du cinéma ».
Pour les seconds rôles aucun ajout sur les titres recopiés dans l’excellent « Dictionnaire du cinéma et de la télévision » de Maurice Bessy et Jean-Louis Chardans (dernière édition en 1966), exemple pour Robert Dalban aucun film après 1963 (même pas les célèbres « Tontons flingueurs », toujours absent de la version 2004 !) sous le fallacieux prétexte « que la plupart des films deviennent de plus en plus médiocres »! Et le Tulard (…de l’Institut !) faisait le beau chez Pivot, comme la référence des dictionnaires. Bref Bérézina, nougat et chocolat comme chantait Sophie Marceau, certains cinéphiles nommait ce dictionnaire le « Nulard », son dictionnaire des réalisateurs étant cependant plus honorable. Second temps l’arrivée d’un certain Gregory Alexandre (1999-20??), Malgré la persistance de l’ancienne formule, (« Le vicomte règle ses comptes » réalisé par Godard ! pour la filmo de Jean Yanne), l’apport de Gregory Alexandre rédacteur sur « Ciné-Live » est considérable (500 000 signes au bas mot pour l’édition 2001). La part belle est laissée aux seconds couteaux. Cinéphile passionné, je retrouve aussi son nom dans la liste de fin d’année des « fourmis » complétant le site IMDB (ouf , je ne suis pas le seul grand malade !) Grégory Alexandre nous offrant enfin un ouvrage plus digne. Il méritait des encouragements. Hélas, la septième version 2004, semble sonner le glas de sa collaboration avec Jean Tulard (…de l’Institut). Toujours pas de relecture en aval (pour les anciennes fiches, « Eugènie Grandet » réalisé par Balzac ! (filmo d’Alida Valli), « White Fang (Croc Blanc) » deviennent « White » réalisé par Fang ! (John Carradine), et des vagues mises à jour ici ou là, et pas systématiquement. Il y a peu de compléments, telle une fiche sur François Chaumette, ignorant superbement les années 60 à 90. Bref, une réédition « light », Jean Tulard (…de l’Institut) semblant avoir repris les rennes seul, hélas… Si vous avez la version 2001 de ce dictionnaire évitez de vous faire avoir, en achetant la réédition 2004.
– Que certains livres trouvent un éditeur laisse perplexe tel « Le dictionnaire des grands acteurs de séries télévisées » de Jacques Foucart, qui se contente pour le plus gros de recopier les apparitions TV du site IMDB (c’est flagrant pour les Français). Certes l’effort était louable mais ce listing est paresseux, il n’y a pas de photos, malgré la présence de seconds couteaux, aucun texte, aucun effort, aucun réalisateur. L’originalité du site d’IMDB est que de nombreuses précisions proviennent directement des internautes. Pour prendre l’exemple de ma pomme, il m’arrive de rentrer de nombreuses TV (séries et téléfilms français notamment), venant d’anciens Téléramas, « Ciné Revue » ou de génériques TV (« Antoine Rives », « Le tribunal de l’impossible », « Les cinq dernières minutes »…), histoire de sauvegarder une mémoire collective. Ces infos sont alors disponibles pour tous, tant mieux si un petit malin réussit à publier ces informations. Mais le comique de l’histoire est que l’auteur de ce livre se targue avoir passé… 10 000 heures à rechercher ses informations !. 10 000 heures à recopier IMDB, à ce compte l’achat d’une imprimante s’impose…

Natalie Perey, muse rollienne

Armel de Lorme nous propose son troisième hommage après ceux de Nicole Régnault et  Marie-France : Nathalie Perrey, que les amateurs de Jean Rollin connaissent bien, avec son érudition habituelle. Son indispensable ouvrage « http://www.aide-memoire.org/ » coucourt au prix du Syndicat du Livre de Cinéma. C’est aussi lui qui nous apprend sa mort dans une grande discrétion le 25 mars 2012. A lire son entretien chez Medusa.

NATALIE PERREY PAR ARMEL DE LORME.

Depuis bientôt quarante ans et presque autant de films, le parcours professionnel de Natalie Perrey se confond pour l’essentiel avec celui de Jean Rollin, dont elle est la complice de prédilection plus encore que l’égérie. Tantôt première assistante, tantôt script-girl, tantôt monteuse, tantôt costumière, et parfois les quatre à la fois (1), parfaite incarnation au final du concept d’éminence grise mais préférant de très loin l’expression – moins connotée – de « travailleuse de l’ombre », elle reste paradoxalement, devançant d’une courte tête Brigitte Lahaie, la comédienne que le « cinéaste bis » par excellence a le plus fréquemment utilisée face à la caméra. Les apparitions se suivent et ne se ressemblent pas, qui vont du plan quasi subliminal (Fascination, 1979) aux grands seconds (Les Deux Orphelines vampires, 1995) et troisièmes (La Nuit des Traquées, 1979) rôles, de la silhouette furtive (La Rose de fer, 1972) à la composition de tout premier plan (Lèvres de sang, dont elle est, bien plus que la « tête d’affiche » Annie Brilland, future Annie Belle, la véritable vedette, 1974). Lorsque pour les besoins du scénario, le port de la voilette ou de la cornette dissimule son visage, on peut toujours la reconnaître au seul son de sa voix, à la fois douce et légèrement voilée, évoquant par instants celle de Suzanne Flon. La pureté de ses traits, la grande sérénité qui émanent d’elle la vouent d’emblée aux personnages rassurants, tour à tour gardienne du temple (La Vampire nue, 1969) et religieuse dévouée (Les Deux Orphelines vampires). De temps à autre, en bonne actrice de composition qu’elle est, elle met les mêmes caractéristiques physiques et vocales au service de créatures nettement plus redoutables, interprétées avec la même économie de moyens. Le calme se fait alors trompeur, la voix, chant des Sirènes, le malaise peut s’installer : dès sa première apparition dans Lèvres de sang, on devine les zones d’ombre derrière l’apparente gentillesse qu’elle ne cesse pourtant de manifester tout au long du film. Enfin, jusqu’au moment où, après avoir fait interner (pour son bien) le grand fils adoré qu’elle a élevé toute seule (forcément), elle se met à exhumer les cadavres des cimetières, qu’elle fait ensuite brûler sur de grands bûchers. Sans se départir un instant de son doux sourire. De tels dons pour la composition peuvent sembler inattendus de la part d’une actrice dont l’activité s’est à ce jour quasiment limitée à la série B et qu’en définitive, la profession connaît et reconnaît davantage comme technicienne que comme comédienne. C’est oublier (mais peu le savent) qu’après s’être initialement destinée à la danse, elle a fait ses classes, il y a près d’un demi-siècle, chez Raymond Girard, et que seule la limite d’âge l’a empêchée – de même que son exact contemporain Guy Delorme – de suivre ses petits camarades de cours (Belmondo, Marielle, Rochefort, Michel Beaune, Pierre Vernier, Françoise Fabian et Annie Girardot) sur les bancs du Conservatoire. Faute d’avoir pu suivre la voie royale, elle n’a cessé, depuis, de travailler au coup de cœur, une rencontre en amenant une autre et l’amitié faisant le reste. C’est R.J. Chauffard, ex-créateur de Huis clos (dans le rôle du garçon d’étage) et anar authentique, qui lui a présenté Mocky, Rollin et Lapoujade – l’auteur et metteur en scène de ce Sourire vertical aujourd’hui invisible qui reste, de son propre aveu, son plus beau titre de gloire cinématographique (« J’ai adoré, j’adore toujours tourner avec Jean, je suis ravie de récupérer au débotté le personnage de la Nuit des Horloges initialement prévu pour Bernadette Lafont (2), mais si je ne devais garder qu’un rôle parmi les quelques-uns qu’il m’ait été donné d’interpréter, ce serait celui de Mère Jeanne des Anges du Sourire… et pas un autre »). C’est par Rollin, pourtant, qu’elle fait la connaissance, plus tard, de Michel Patient (« il a fait débuter ma fille à l’écran ») (3) et de Pierre Unia… L’amitié toujours, qu’elle pratique avec autant d’intensité que d’autres font l’amour. Des moments privilégiés sans cesse renouvelés (« après le Lapoujade, il y a eu ce film avec Jean-Louis Jorge, Mélodrame, une parodie seventies de l’âge d’or hollywoodien, Maud Molyneux qui ne voulait que moi pour lui épiler les sourcils, la fête de fin de tournage dans l’atelier de mon compagnon d’alors, Jean-Noël Delamarre, et les « filles » du film, transgenre dans la plupart des cas et ravies d’être traitées en femmes à part entière… pour une fois – je te parle de ce qui était encore la France de Giscard… »). Prise en flagrant délit de passéisme, Natalie Perrey ? Voire… Dès que l’on creuse un peu, le film le plus important est toujours celui en cours (« Nous reprenons le Rollin fin novembre, le plan de travail est réduit de moitié, mais au moins, ça va se faire »), le projet le plus excitant encore à venir (« l’Afrique du Nord en décembre/janvier, une coproduction franco-marocaine sur la mort de Pasolini vécue du point de vue d’un de ses amants maghrébins qui a passé des années à attendre son retour, l’histoire est superbe »).  Si l’on se prend à regretter in fine que Doillon ne l’ait employée que le temps d’un court métrage (On ne se dit pas tout entre époux, 1970), que Mocky ne l’ait jamais utilisée autrement que comme script, que Lapoujade, après lui avoir confié son rôle de cinéma le plus important à ce jour, ait disparu avant d’avoir pu la refaire travailler, si on se plaît volontiers à imaginer le parti qu’auraient pu tirer de sa sensibilité, de son sens aigu de la nuance, de sa voix de fumeuse –plus troublante encore que celle de Jeanne Moreau – et de l’imperceptible poésie émanant de toute sa personne un Biette, un Guy Gilles, un Demy, il y a toujours un moment où l’on réalise qu’il n’est rien de plus vain que les regrets de cinéphiles. De regrets, Natalie Perrey n’en a pas : comme les sages du temps jadis, il a bien longtemps qu’elle a compris que seuls comptent l’instant présent et le futur proche. La fille de militaire de carrière qui transportait, à treize ans, des messages de la Résistance dans les anglaises de sa poupée… et dans les siennes (« c’était formidable, j’en paraissais dix, je pouvais faire passer tout et n’importe quoi au nez à la barbe des Allemands »), l’adolescente de province qui faisait la « quatrième au bridge » lors des visites hebdomadaires du général de Gaulle à ses parents, la passionaria des mythiques (et antigaullistes s’il en fût) États Généraux du Cinéma de 1968, la monteuse fidèle et acharnée qui travaillait de nuit à la mise en forme des premiers essais cinématographiques de F.J. Ossang (« Mon seul vrai bon élève durant l’année où j’ai enseigné le montage à l’IDHEC. Il faut absolument que quelqu’un se décide à ressortir des placards l’Affaire des Divisions Morituri et le Trésor des îles Chiennes, tu sais, c’est tellement rare, la véritable subversion au cinéma… ») ont fait place à une jeune vieille dame de 77 ans, aussi à l’aise dans ses cheveux gris que dans ses rides (« On s’en fout des marques de l’âge, moi, ma crème, ce sont mes familles de cœur et de travail, mes cinq enfants et mes neuf petits-enfants, les virées nocturnes dans Paris, à pied de préférence, les coups de rouge entre copains et les brunes sans filtre »). N’en déplaise aux bien-pensants de tout poil, c’est peut-être derrière ce credo a priori très politiquement incorrect (« aimer, boire, fumer… et, surtout, bosser tant qu’on est en état de pouvoir le faire ») que réside, in fine, le secret de son éternelle jeunesse… ADL

1.        Elle est alors souvent créditée sous le nom de Nathalie Perrey.

2.        Commencé en août/septembre 2004, La Nuit des Horloges se veut le testament cinématographique (rien n’empêchant de fait l’ajout de codicilles tardifs) de Jean Rollin , l’affiche mêlant habilement comédiens fétiches du cinéaste (Natalie Perrey, Jean-Loup Philippe), « revenants » (le cinéaste expérimental Maurice Lemaître, absent des écrans depuis La Vampire nue en 1969) et nouvelles venues (Ovidie, marilynmansonienne)… ou presque (Sabine Lenoël, beauté diaphane déjà repérée dans La Fiancée de Dracula et actrice impérativement à suivre).

3.        Natalie Perrey est la mère de la comédienne de théâtre (et de caractère) Cyrille Gaudin, révélée à la toute fin des années 80 lors de reprises sur les planches de deux pièces de Jean Cocteau respectivement mises en scène par Jean Marais (Bacchus, Théâtre des Bouffes-Parisiens) et Nicolas Briançon (Les Chevaliers de la Table Ronde, en tournée). Ayant depuis poursuivi ses activités scéniques sous la direction de Claude Régy (Le Criminel, Chutes) et Jean-Paul Lucet (Le Pain dur, Le Roi Pêcheur), elle s’est est en outre illustrée dans une poignée de longs métrages (Jeans Tonic, Michel Patient, 1983 ; La Fracture du myocarde, Jacques Fansten, 1990), avant d’interpréter, sous le nom de Cyrille Isté, le rôle-titre de La Fiancée de Dracula (Jean Rollin, 1999).

Photo © Jean-François Caudière

FILMOGRAPHIE (COMÉDIENNE SEULEMENT) : 1969 : La Débauche ou les Amours buissonnières (Jean-François Davy). La Vampire nue (Jean Rollin). 1970 : On ne se dit pas tout entre époux (Jacques Doillon, CM). 1971 : Le Seuil du vide (Jean-François Davy). Le Sourire vertical (Robert Lapoujade). 1972 : La Rose de fer (Jean Rollin). 1974 : Lèvres de sang (Jean Rollin). 1976 : Le Fou de mai (Philippe Defrance). 1979 : Fascination (Jean Rollin). La Nuit des Traquées (Jean Rollin). Le Piège à cons (Jean-Pierre Mocky). 1980 : Les Échappées/Fugues mineures/Les Paumées du petit matin (Jean Rollin). 1981 : Agathe et Martha (Reine Pirau/Pierre Unia). 1983 : Baby Cat (Pierre Unia). Jeans Tonic (Michel Patient). 1989 : Perdues dans New York/Lost in New York (Jean Rollin). 1995 : Les Deux Orphelines vampires (Jean Rollin). 1999 : La Fiancée de Dracula (Jean Rollin). 2003  : Retrouvailles (Reza Serkanian, CM). 2004 : Quelque Chose de mal (Namir Abdel Messeeh, CM). 2006 : La Nuit des Horloges (Jean Rollin).

DIVERS :  1970: Le Frisson du vampire (Jean Rollin, assistante de production). 1971: Requiem pour un vampire/Vierges et Vampires (Jean Rollin, scripte). Le Seuil du vide (Jean-François Davy, script et costumes). 1973: Q (Le Gros Lot) (Jean-François Davy, supervision du script). 1974 : Bacchanales sexuelles/Tout le monde il en a deux (Michael Gentle/Jean Rollin, scénariste). 1975: Candice Candy (Renaud Pieri/pierre Unia, script). 1976: Jouissances (Frédérid Lansac/Claude Mulot, supervision du script). Le Roi des bricoleurs (Jean-Pierre Mocky, assistante réal., script, montage). 1979: Le Piège à cons (Jean-Pierre Mocky, script). 1980: Les Echappées/Fugues mineures/Les Paumées du petit matin (Jean Rollin, script). 1981 : Agathe et Martha (Reine Pirau/ Pierre Unia, supervision du script). 1983: Baby Cat (Pierre Unia, script). 1985 : L’Affaire des Divisions Morituri (François- Jacques Ossang, supervision du montage). 1989 : Le Trésor des îles Chiennes (François-Jacques Ossang, montage). 1991: Hammam (Florence Miailhe, montage). La Plage des enfants perdus (Jillali Ferhati, montage). 1992: Coyote (Richard Ciupka, montage). Jonathan (François-Xavier Lecauchois, montage). 1995: Schéhérazade (Florence Miailhe, CM d’animation, montage). 1998: Adieu forain/Bye-bye Souirty (Daoud Aoulad-Syad, montage). 1999: Banco (Patrick Bossard, CM). La Fiancée de Dracula (Jean Rollin, script et costumes). 2000: Au premier dimanche d’août (Florence Miailhe, CM d’animation, montage). Ma sexualité de A à X (Brigitte Lahaie, supervision du script). 2001: Le Miroir du fou (Narjiss Najjar, montage et supervision du script). Le Septième Ciel (Narjiss Najjar, CM, montage et supervision du script). 2003: Julie Meyer (Anne Huet, CM, supervision du script). 2006: La Nuit des Horloges (Jean Rollin, script, costumes + supervision du tournage).

LE FILS DE L’HOMME INVISIBLE

 « Je m’appelle François Berléand, j’ai presque onze ans et je ne prends pas la parole sans y avoir été invité par un adulte. Je mange de tout, même si je n’ai pas une grande passion pour les carottes bouillies, les endives ou les épinards. Mais ce que je déteste par-dessus tout, c’est le chou-fleur. Sinon, je ne pose pas spécialement de problèmes. Dans ma chambre, j’ai un piano, un Teppaz, un bureau et une grande armoire en teck. Je suis AB négatif, ce qui est déjà très rare, et je suis le fils de l’Homme invisible… ». C’est la quatrième de couverture évocatrice de ce « L’homme invisible » premier livre de François Berléand. Je racontais ici que je l’avais rencontré, à l’occasion de l’avant-première des « âmes câlines ». C’est au milieu de la quasi-totalité de la famille du cinéaste du film Thomas Bardinet, que j’ai entendu la première fois raconter son enfance. Avec un grand humour il l’avait évoqué avec ses troubles, mais on comprenait une réelle détresse cachée devant une pudeur remarquable. C’est un psychiatre de son école, qui l’a sauvé, en démontant les petits mécanismes de sa petite folie, et en lui proposant la lecture de la « Côte sauvage » de Jean-René Huguenin, qui s’est révélé une bouée de sauvetage pour lui. Pour digresser un peu, ça m’a toujours impressionné que cet auteur, tragiquement disparu le 22 septembre 1962, à l’âge de 26 ans d’un accident de la route, a au moins fortement marqué les esprits de deux personnes… Pour ma part c’est son journal qui m’avait tiré d’une mélancolie assez noire. Reste à savoir si son œuvre inachevé – il n’a écrit que deux livres -, a eu une influence dans la vie d’autres personnes. J’ai retrouvé dans ce récit très poignant, « Le fils de l’homme invisible », souvent annoncé, le ton et l’esprit de François Berléand. S’il aime à se qualifier de cynique, il est vrai qu’il a un humour assez vachard, voire ravageur, c’est aussi un homme d’une grande humanité. Il y a beaucoup d’espoir dans son histoire « borderline ». Il y montre combien l’enfance peut-être difficile et interminable pour certaines personnes. Même s’il est entouré de l’amour de sa famille russe. Si chez elle les effusions sont rares, les sentiments véritables ne doivent pas être exprimer. Le petit François souffre de solitude et d’être gaucher contrarié. Selon sa grand-mère, sa main représente celle du diable. Il faut donc passer par l’épreuve de se contraindre à devenir droitier. C’est est une épreuve terrible pour lui,  surtout qu’il est en plus, « un peu dyslexique, dyscalculique ». Il explique sans ambages les ravages de la méthode globale pour l’apprentissage de la lecture, il a dû réapprendre à lire en 6ème.  Un jour son père, qui a un peu abusé avec des amis de la famille de la vodka, lui assène un tonitruant « Toi, de toute façon, tu es le fils de l’homme invisible ! » . Et comme selon le proverbe, « Un coup de langue est pire qu’un coup de lance », cette phrase aura pour l’enfant de 11 ans, nous sommes en 1963, une répercussion terrible. La lecture récente du « Sans famille » d’Hector Malot, aidant,, l’auteur la prend parfaitement au pied de la lettre. Il y a une description ludique – l’idée des miroirs truqués, ou les plans d’actions rêvés que permet l’invisibilité -, mais derrière cette évocation, il y a un traumatisme touchant. Une grande solitude enferme l’enfant, il ne peut dire à personne son handicap fantastique, il va essayer de trouver des petits arrangements avec sa souffrance. Il doit tenter à un moment hélas trop tardif d’en avertir sa grand-mère paternelle, une « Babuschka » aimante et humaine. L’enfant esseulé va penser que l’amour de ses parents s’exprime en fait, en achetant ses amis, car il pense qu’il ne peut intéresser personne, ou s’inventer un compagnon imaginaire, le chien d’un de ses amis, devenu lui aussi invisible. 

 

L’amour et les effusions d’une mère, un père assez absent et un grand frère, avec lequel il n’a pas trop de sympathie – pour la petite histoire c’est lui qui a pris la photo en couverture du livre, ne le sauveront pas, le petit François s’inventant un monde. C’est une sorte de dérision qui le sauve comme l’idée d’un jeu avec le « Jaquadi » pour affronter un médecin très dur qui tente de lui faire des tests sans humanité. En effet, en se déshabillant complètement en salle de classe – il n’était que torse-nu dans la réalité, l’auteur affirmant que tout est vrai à 2-3 % près -. Si l’enfant inquiète son entourage, il n’y aura pas une grande écoute cependant. Le cinéma va être aussi pour lui, une porte de sortie, en volant un peu d’argent à sa mère, de sa « main du diable », il va se réfugier dans les salles obscures, pour découvrir le classique « Noblesse oblige » ou « Le Kid de Cincinatti ». L’obsession d’invisibilité s’atténuant un peu, une autre conversation familiale, avec toujours les mêmes amis de la famille, l’évocation de quelques ancêtres venant de Mongolie, il s’invente alors une trisomie, car un de ses camarades l’avait traité de mongolien. Autre épreuve l’humiliante méthode « Ramain », d’une grande rudesse pour jeunes à acquérir une structuration mentale. Le principe de cette méthode était de réunir tous les enfants à problèmes de son lycée, en l’occurrence « Sainte Barbe », en les convoquant à n’importe quel moment. C’était une véritable épée de Damoclès, la psychologue, malgré son physique avenant se montrant impitoyable avec le premier de ses patiens, un bègue, tétanisé par sa méthode. François traverse une des périodes les plus tragiques de son existence, il se raccroche sur un autre adolescent qui semble « normal » par rapport aux autres, mais la consolation des d’une courte durée. Difficile de parler du livre, sans le déflorer un peu, il faut vous en laisser la saveur de la découverte. Loin d’être le livre habituel d’un « people », « Le fils de l’homme invisible » rayonne d’une belle humanité, en retrouvant le langage enfantin puis adolescent. C’est l’une des histoires, les plus prenants sur le monde de l’enfance, à la fois terrible et plein de promesse. On ressort de la lecture de ce livre, très ému, en entrant dans l’intime souffrance d’un enfant, dans une époque pas très compréhensible. J’en profite pour réitérer à François Berléand l’indéfectible estime que j’ai pour l’homme et pour l’artiste, c’est un grand monsieur. Il va voir en moi, dans un esprit de dérision, un vil flagorneur, mais tant pis, car il saura finalement, par sa sensibilité que je suis sincère. 

A lire l’excellent chronique de Mandor : François Berléand, un homme très visible.

 

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Anicée Alvina

Après le décès tragique de la comédienne Adrienne Shelly – interprète des films de Hal Hartley – dans des conditions tragiques, à l’âge de 40 ans, le 1 novembre, l’AFP nous apprend sans trop de précisions la mort prématurée d’Anicée Alvina, à l’âge de 53 ans. Elle est morte à Paris ce 11 novembre, m’informe Yvan Foucart, et non à Boncourt en Eure et Loir, lieu où elle s’était mariée en 1984, et de ses obsèques. Elle ne tournait que très peu ces dernières années, mais on l’avait vu chez Gérard Blain, dernièrement pour deux films âpres « Jusqu’au bout de la nuit » et « Ainsi soit-il ». La revoir un instant, il y a peu, dans un bref rôle dans la série « Éloïse Rome », réveillait bien des souvenirs chez le trentenaire en phase terminale. Son personnage était d’ailleurs assez fantomatique, elle surgissait du néant dans une VHS sur un écran de télévision, apportant un dénouement à l’enquête policière. De son vrai nom Anicée Shahmanesh, était né le 28 janvier 1953, à Boulogne-Billancourt,  Hauts de Seine, d’une mère française et d’un père d’origine perse. Après des cours au conservatoire d’art dramatique de Saint Germain en Laye, en 1969, elle s’impose rapidement sur les  écrans. Très belle et d’une grande sensualité, elle devient une icône érotique du cinéma des années 70, provoquant bien des émois chez les spectateurs. Elle posa d’ailleurs avec naturel dans la revue « Lui » en 1980. Dans « Le rempart des béguines », d’après le roman de Françoise Mallet-Jorris, elle joue Hélène, une adolescente troublée par la maîtresse de son père, jouée par Nicole Courcel. Elle fera l’apprentissage de la cruauté. Si elle débute comme une adolescente innocente dans deux films de Lewis Gilbert, les cinéastes, – comme Alain Robbe-Grillet pour deux films -,  vont utiliser son charme, voyant en elle une once de perversité. Elle trouble Michael Lonsdale dans « Les grands sentiments font les bons gueuletons », alors qu’elle s’apprête à se marier avec Jean-Jacques Moreau. Elle finit par connaître une grande popularité avec un  feuilleton « Les quatre cents coups de Virginie » en 1979. Elle se révèle douée pour la comédie, avec son partenaire Yves-Marie Maurin, imposant un personnage pétulant. Au début des années 80, elle délaisse les plateaux, pour se consacrer à la chanson. Elle avait enregistré avec le groupe « Ici Paris », trois 45 tours « Image à définir » (1982), « Maman, je ne veux plus aller à l’école » (1983) et « Si tu m’aimais encore » (1986). Elle était dernièrement en préparation d’un album. Avec elle disparaît, un érotisme et une liberté qui soufflait dans le cinéma français des années 70. A lire l’hommage du site Persianmirror.

Filmographie , établie avec Armel de Lorme : 1969  Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas… mais elle cause (Michel Audiard) – 1970  Tout à la plume, rien au pinceau / And my name is Marcel Gotlib (Patrice Leconte, CM) – Friends (Deux enfants qui s’aiment) (Lewis Gilbert) – 1970  Les grands sentiments font les bons gueuletons (Michel Berny) – 1972  Le rempart des Béguines (Guy Casaril) – 1973  Glissements progressifs du plaisir (Alain Robbe-Grillet) – Paul and Michelle (Paul et Michelle) (Lewis Gilbert) – 1974  Une femme fatale (Jacques Doniol-Valcroze) – Isabelle devant le désir (Jean-Pierre Berckmans) – Le jeu avec le feu (Alain Robbe-Grillet) – 1975  Pauvre Sonia (repris comme l’un des sketches du long-métrage « Histoires abominables ») (Dominique Maillet, CM) – L’affiche rouge (Frank Cassenti) – L’arriviste (Samy Pavel, film belge inédit en France) – 1976  Le trouble fesses (Raoul Foulon) – Anima persa (Ames perdues) (Dino Risi) – 1977  El terrorista (Victor Winner [=Víctor Alcazar]) – L’honorable société (Anielle Weinberger) –  La barricade du point du jour (René Richon) – 1978  One, Two, Two : 122, rue de Provence (Christian Gion) – Un second souffle (Gérard Blain) – 1980  Yume, yume no ato (Rêve après rêve) (Kenzo Takada, inédit en France) – 1994  Jusqu’au bout de la nuit (Gérard Blain) – 1999  Ainsi soit-il (Gérard Blain) – 2001  The truth about Charlie (La vérité sur Charlie) (Jonathan Demme, rôle coupé au montage) – 2005  Charell (Mikhaël Hers, MM). Télévision : 1971  François Malgorn, séminariste ou celui qui n’était pas appelé (Yves-André Hubert) – Christa (Yves Ciampi) – Shéhérazade (Pierre Badel) – 1972  La godille (Rémy Grumbach) – 1979  Les 400 coups de Virginie (Bernard Queysanne) – 1982  Diane Lanster (Bernard Queysanne) – 2003  Les enquêtes d’Éloïse Rome : Les feux de l’enfer (Christophe Douchand) – 2004  L’hétaïre (Pierre Antonetti). 

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Commentaires ancien support : 

Adieu Anicée

J’avais tourné comme doublure du partenaire de Anicée en camargue en 1970 dans le film Friends de Lewis Gilbert, sur une musique de Elton John.
Nous nous étions revu ensuite, puis perdu de vue, Je suis très triste d’apprendre sa disparition,
So Long ma belle

Jean-Louis

Posté par jean-Louis, 18 novembre 2006 à 08:59

C’est l’hécatombe en ce moment! Tu vas avoir du boulot en retard avec la mort de Francis Girod et de Robert Altman!

Posté par Dr Orlof, 21 novembre 2006 à 21:06

Adieu Virginie !

je vi ens d’apprendre que tu nous a quitté… tu berças mon enfance avec tes 400 coups …Repose en paix ma belle …Adieu ma virginie …

Posté par h.isabelle, 27 novembre 2006 à 15:15

TRISTESSE

Dire que je suis triste… C’est peu de choses. Je viens d’apprendre en cherchant des infos sur internet le décès le 11 d’Anicée. Je l’avais remarqué, dans un premier temps, dans les films de Robbe-Grillet (Grissements progressif du plaisir et aussi le jeu avec le feu). Elle n’à pas eu la carrière qu’elle méritait (peut-être parce qu’elle le voulait ainsi). Pas beaucoup d’échos à la télé (Aucun ?). Personne ne s’est souvenu de virginie. Tu n’aurai pas du nous faire, surtout si jeune, un 401° coup.
Avec un immense chagrin, je te dis Adieu.
Daniel

Posté par Daniel, 29 novembre 2006 à 19:22

souvenir

Je t’ai connu Anicé Schahmanechee au lycée de Pontoise, nous étions en classe ensemble et déjà tu rayonnais. Nous t’admirions déjà ! Je ne t’ai jamais revue autre part que dans tes films mais tu étais toujours là. Je ne t’oublierai jamais.

Posté par patton79, 30 novembre 2006 à 21:09

anicée alvina

j’ai connue l’actrice a la télé quand elle jouait
dans les 400 coups de virginie.j’ai adorée ce feuilleton , plein de fraicheur et de gaitée.je suis triste d’apprendre sa mort.
 

 

Posté par vanille, 01 décembre 2006 à 22:32

Very sad to hear this news

I was shocked and saddened to hear the news of Anicee’s death. The role of Michelle that she created in « Friends » and « Paul and Michelle » in the early 70’s had a very big emotional impact on me in my formative years. Unfortunately none of her other works have ever been available in the United States. My thoughts go out to her family.

Posté par Jim Chambers, 05 décembre 2006 à 00:02

merci pour anicée

Bonjour je suis le mari d’Anicée et je dois vous dire combien les enfants et moi sommes touchés par tous ces témoignages d’amour pour Anicée que nous lisons sur le net. En ce qui concerne sa filmographie a été oublié un film de Pierre Antonetti qu’elle a tourné en 2004, qui s’appelle « l’hétaïre » et qui devrait passer sur FR3.
Merci à vous tous

Posté par jbg, 16 décembre 2006 à 19:27

Anicée pour toujours

je n’ai pas connu pour de vrai Anicée Alvina mais je me souviens de cette excellente actrice dans « les 400 coups de Virginie » l’une des meilleures séries françaises des années 70. Je pense que c’est une artiste qui vivait pour ses passions et non pas pour la célébrité souvent éphémère. En cela, je l’admire et lui dis au revoir et non adieu car ses films sont là pour la rendre éternelle.

Posté par Serge Bouquet, 21 décembre 2006 à 10:40

( English ) Article sur la vie et les films de Anicée (Alvina) Shahmanesh

J’ai appris comme tout le monde la disparition de Anicée Shahmanesh. Il se trouve que j’avais publié un article sur sa vie et sa filmographie cet été et j’ai appris par le biais d’une de ces amis d’enfance que cet article était un bel hommage. Il se trouve que comme Anicée je suis de culture et de naissance mixte. De père Iranien et de Mère Française. Je pense avoir décerner chez elle à la fois une grande joie et une grande désespoire. Elle aurais mérité une carrière aussi prestigieuse que Deneuve, Bardot ou Adjani, mais elle n’a pas pu où n’a pas su montrer d’autres facettes de son talent. Elle n’a rien renié de sa vie et de sa filmographie, mais je pense que ce metier et l’époque où elle a été la plus demandée etait dominé par des réalisateurs peu scrupuleux et peut-etre meme sans talents comme Alain Robbe Grillet qui l’a figé définitivement dans des roles trop ingrats en tout cas pour le cinéfil que je suis.
Anicée avait la beauté de ces Belles Persanes qu’on voit sur les miniatures en Iran.
Dommage qu’elle nous a quitté trop tôt !

Voici en tout cas mon article. J’espère que ces amis et sa famille l’appreciront.

http://www.persianmirror.com/community/writers/DariusKadivar/2006/AniceeShahnamesh.cfm

Cordialement,
Darius KADIVAR
Paris FRANCE
 

 

Posté par Darius, 21 décembre 2006 à 19:54

MIchelle

C’était l’ année 1971. Au Brésil, en Amazonie, moi et plus au moins deux dizaines de jeunes amis , nous étions complètement dominés par la douceur de FRIENDS.
Michelle Letour. La musique de Elton John. Michelle Letour. Michelle Letour. Tout ce que nous voulions être, à vingt ans. L’entier rêve d’ innocence.
Anicée est, vraiment, le meilleur souvenir de notre jeunesse.

Pendant toutes ces années , j’ ai cherché, en vain, la version VHS ou DVD de FRIENDS E PAUL AND MICHELLE. Inutilement.

A son mari et a ses enfants, mon sincère douleur. Croyez moi: aujourd’ hui, j’ ai pleuré par Anicée Alvina.

Posté par Ieda Pierluca, 26 décembre 2006 à 21:46

Adieu Anicée

Incroyable ! J’apprends seulement aujourd’hui la disparition d’Anicée Alvina ! L’adolescent que j’étais dans les années 70 a sérieusement fantasmé sur elle. Et, évidemment, je ne peux oublier son personnage fantasque de Virginie Lecharme (et comment !) dans la fameuse série TV.
J’avais lu précédemment l’article de Darius Kadivar (voir ci-dessus) et je l’avais particulièrement apprécié.
Adieu Anicée…

Posté par Marc Lacroix, 02 janvier 2007 à 19:11

Hommages

Beaucoup d’émotions autour du décès d’Alvina, des très proches aux cinéphiles. Le petit but de ce blog est de rendre des hommages aux artistes dans la mesure de mes moyens. Beaucoup disparaissent dans un relatif silence comme Jean Paqui/Le chevalier d’Orgeix, Andrée Champeaux ou Nicolas Vogel, signalé par Yvan Foucart pour les « Gens du cinéma ». Je me retrouve parfois en passeur d’autres internautes touchés également par la mort d’artistes. Jean-Pierre Lavoignat avait parlait des internautes autour de la mort d’Anicée Alvina avec beaucoup de justesse dans le dernier numéro de « Studio ». Le web permet ainsi de perpétuer le souvenir avec chaleur, ce qui est rassurant finalement. Merci pour vos commentaires tous très précieux.

Posté par Coinducinephage, 05 janvier 2007 à 09:34

Anicée Alvina, très bons souvenirs

Moi aussi je me souviens bien de cette série TV et, ado que j’étais, je fantasmais aussi sur la très jolie Anicée. La série était amusante et divertissante. Mais cela fait longtemps. Ce serait bien de la revoir en son hommage. Je regrette sa disparition que je viens de découvrir sur le net.

Posté par Sam, 07 janvier 2007 à 22:38

Bouleversée

J’ai vu pour la première fois Anicée dans « Les 400 coups de Virginie ».J’étais une jeune ado.Elle était si belle, si lumineuse si..bondissante.Je viens de taper « Anicée Alvina » pour savoir ce qu’elle fait, ce qu’elle devient.Et je vois qu’elle est décédée.Choquée.Je suis bouleversée.

Posté par Fawzia, 13 janvier 2007 à 03:18

Simplement Belle

Apprendre ,par hasard, la perte d’un être qu’on a croisé tout autant par hasard, est une bien étrange nouvelle.
Belle a en crever dans tes films,l’ado s’en souvient encore, émouvante aussi dans des rôles difficiles…
Et puis ce jour où j’ai eu la chance de te voir en vrai en compagnie d’une amie commune, j’étais fier que tu me fasses la bise devant des copains qui te reconnaissaient.
Tu étais simplement … Belle.
Il y a un ange de plus dans le ciel, et aujourd’hui je le sais.
http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=201444&pid=3170939

Posté par liberte_84, 17 janvier 2007 à 15:06

Coupez!

Depuis un peu plus d’un an que je t’avais retrouvée, je « vivais » avec toi, par le biais du personnage que tu m’inspirais pour ce long-métrage que tu ne liras jamais. Il était sur le bureau de mon ordinateur, inachevé, lorsque j’ai navigué sur la toile à la recherche d’une image de toi, et me suis effondrée en comprenant que ce que j’y lisais n’était pas une erreur, que oui, tu ne répondrais jamais à mes mails, que non, tu ne te faufilerais jamais entre les voitures pour rejoindre ton amoureux – Jacques Bonnaffé pour ce film là – quand je dirais « Action! » , et que non, je ne te verrais plus jamais faire semblant de jouer du violon en me reconnaissant. Je vais retourner à Chaillot et j’aurai beau chercher dans la foule, je ne t’y trouverais pas cette fois. Et nous ne comparerons pas les ravages du temps sur nos visages et sur nos corps. Et tu sera plus forte que moi pour les neurones évidemment. Pour la beauté, tu étais plus forte que toutes et pour l’humour et pour le courage de choisir de vivre pleinement tous tes désirs: ces enfants, cette musique, cette écriture qui te taraudait, et cette envie de film, de l’autre côté.
Peut-être tout cela est-il faux, et peut-être ne sommes nous, pauvres endeuillés que tu fais de nous, que les simples personnages que tu filmes en plongée depuis ton fauteuil de metteur en scène là-haut dans les nuages. Amuse toi bien de nous voir si tristes, et attends nous : On finira bien par se noyer dans nos larmes…

Posté par alexandrine, 23 janvier 2007 à 01:00

Virginie,

Une comédienne dont le parcours fût aussi anachronique que sa beauté et son charme étaient envoûtants, sa joie de vivre si perceptible ! Nous garderons cette image heureuse de ses éclats de rire dans un coin de notre mémoire et ce jusqu’à la fin de nos jour en gardant cet espoir secret d’un jour la revoir !!

Posté par Phil91170, 30 janvier 2007 à 00:43

anicée alvina

Je viens d’apprendre le décé de cette femme, j’ai bien du mal a y croire.
J’étais dans la meme classe que sa deuxieme fille a l’ecole primaire du petit village ou elle habitait. Je me souviens avoir été chez elle lorsque j’était amie avec sa fille.
Toutes mes condoleances à sa famille.

Posté par melissa, 31 janvier 2007 à 22:59

Juste quelques mots

La médiatisation est t elle forcement le signe d’un talent ?
Personnellement je ne crois pas.
Ce qui est certain c’est que le talent est rare et qu’anicee l’avait.
Aujourd’hui si je parle de mediatisation la premiere chose qui vient à l’esprit c’est campagne presidentielle.
On t’il vraiment du talent tous ces exités ?
Cette actrice m’a donnée donnée la peche dans « les 400 coups de virginie »
Je pense que ce role lui ressemblait.
La seule chose qui est certaine c’est que la reconnaissant des medias pour son talent moi je dis « peut mieux faire »
J’ai envoyé un petit mail sur le site de TF1 pour leurs raffraichir la mémoire.
Qui sais, peut etre qu’ils feront un geste.
Les 400 coups de virginie en redif ca remonterait peut etre le moral des francais
Avec tristesse.
PF

 

Posté par patrick, 07 février 2007 à 19:16

Grande tristesse

Je viens d’apprendre le décès d’Anicée par une collègue de bureau. La grande tristesse qui m’envahit est proportionnelle au grand trou dans le coeur que cela me laisse.
A quand des DVD de ses films? Nous ne les revoyons que trop rarement à la télé, alors pourquoi ne faisons nous pas une pétition pour que les télés nous passent à nouveau ses magnifiques prestations.
Je t’aimais beaucoup Anicée, tu me manques fort.

Posté par Arnaud, 08 février 2007 à 13:07

Adieu Anicèe

Bonjour , En venant sur le net,j’aurai certainement préféré apprendre aujourd’hui une autre nouvelle que la disparition de Anicèe Alvina. Je ne savais pas qu’elle était gravement malade et je suis sincèrement très attristé. D’autant plus que j’ai presque le même âge qu’elle, puis-ce que je suis de Mai 1954.Je me souviens bien sur des films de Anicèe que j’ai pu voir tout au début des annèes 70 , notamment, Paul et Michèle ,deux enfants qui s’aiment ( dont je possède d’ailleurs toujours le 33 tour de la musique du film qui avait été composèe par Elton John ), le rempart des Béguines et aussi quelques épisodes des 400 coups de Virginie. Nous savons tous parfaitement que le destin pour chacun d’entre nous est traçé à l’avance, mais la vie est quelque fois certainement trop in-juste. Ce n’est certainement pas normal de partir à cet âge la . Je ne peux que d’avoir une pensèe à sa famille ainsi qu’à ses proches . En ce qui me concerne, une chose que je sais, c’est que le souvenir de cette très ravissante et talentueuse comédienne, restera toujours en moi. Jean- Yves M. ND DE GRAVENCHON

Posté par Jean – Yves, 08 février 2007 à 14:02

ok pour la petition !

Une pétition pourquoi pas !!
Après tout, la TV doit être à l’écoute de son public et non l’inverse (enfin si, le public doit aussi écouter la TV sinon je ne vois pas l’intérêt d’allumer).
Ecouter au sens au sens exister, aucune allusion contre les sourds, surtout pas.
Cet humour c’est pour toi ANICEE et pour ceux qui t’aiment).
Bombardez les sites TV de votre amour pour ANICEE et surtout celui de TF1 !!
L’audimat c’est bien pour les marchants de saucisson et surtout pour les annonceurs.
Je ne suis ni marchant de saucissons ni annonceur alors…
Notez que je n’ai rien contre les marchants de saucisson, ceci est ce qu’on appel un exemple.
Ca aurait pu être les croquettes pour chats, pas de bol c’est tombé sur le cochon.
Je suis juste un être sensible qui aime avec passion comme devait aimer notre très chère ANICEE.
ANICEE NOUS T’AIMONT A L’INFINI.
PF

 

Posté par patrick, 08 février 2007 à 19:50

coucou à tous les passionnés de la vie
Anicee est partie en novembre et decembre a etait une equatombe.
anne marie carriere (elle en avait de l’humour)
claude Jade (bien tros jeune pour partir 58 ans)
l’abbe pierre (un homme au service des hommes)
l’ami noiret (memorable dans alexandre le bien heureux)
Triste periode.
La vie vient reprendre ce qu elle a donnée mais defois le train de la vie prend des racourcis.
ps: le correcteur d’orthographe n’est pas aussi terrible que ca sur le net.
changer le mot machand et mettre un t alors que je l’avais mis avec un d. il y a comme un probleme.

pensées affectives.

Posté par patrick, 09 février 2007 à 01:12

A bientôt, tu étais un rayon de soleil
Ta tendresse me manquera
a bientôt

Posté par anonyme, 16 février 2007 à 03:33

tristesse…..

je suis de marseille , j’ai appris le deces d’anicéé alvina , et je suis d’une tristesse non dissumilé…..
je me souvient de son charme fou …. de sa sensualité …et comme on dit dans le sud « elle avais du chien » ce qui veut dire qu’elle ne laissais personne insensible et bien entendu moi compris…..
je suis de tout coeur avec sa famille et vous souhaite plein de courage….
 

 

Posté par ludovic513, 18 février 2007 à 02:18

Anicée mon Amie

Il m’a fallu du temps pour écrire ce petit message….
Tu es dans mon coeur pour l’éternité, je pense à toi tous les jours , je pense à nos projets « souvent tellement irréalisables rocambolesques et fantasques » auxquels nous reflechissions chaque été sur notre plage !! Nous en rigolions des heures durant.
Je te vois au travers les enfants et de ton mari. Quand nous sommes ensemble j’ai toujours l’impression que tu vas surgir d’un moment à l’autre, imprévisible, drôle, belle.
Un ange auquel je rêve si souvent.
Tu resteras toujours prêt de moi.
Pascale

Posté par Pascale, 23 février 2007 à 16:48

Pour Anicée

Hier soir, la première image de la cérémonie des césars fut une liste de noms. Infiniment longue.
J’y répérai aussitôt le nom d’Anicée Alvina et compris très vite la tragique raison de sa présence dans cette liste.
Je voulais lui faire une petit salut d’adieu de là où je suis et lui dire que je n’avais jamais oublié son nom et les 400 coups qu’elle imprima à mes rêves d’adolescente. Le talent ne meurt pas. Il y a fort à parier qu’elle éclaire un autre ciel et qu’elle y a trouvé un joli rôle. Pascaline.

Posté par Pascaline, 25 février 2007 à 09:52

peine

je viens de voir le generique des cesars et la disparition d’Anicee me fait beaucoup de peine.Peine qui me ramene trente ans en arriere lorsque je l avait croise dans un restaurant.J’ avais été subjugué par sa beauté . Condoleances à toute sa famille.

Posté par ALAIN, 25 février 2007 à 16:02

Immensément triste

Quelle tristesse m’a saisi hier quand j’ai découvert la liste des disparus, affichée en ouverture de la nuit des Césars ! Je suis trentenaire. Anicée est un rayon de soleil parmi les plus précieux qui dominent mes souvenirs d’enfance. Anicée, pour moi, c’était avant tout Virginie. Un feuilleton qui a fait notre joie à moi et à mon frère, aujourd’hui disparu lui aussi. Un feuilleton dont la musique du générique a le pouvoir de me donner la pêche en quelques secondes. Si bien que je ne peux m’empêcher de l’écouter régulièrement (www.coucoucircus.org). Tu nous a quittés, Anicée, mais tu continues de vivre et de rayonner dans bien des mémoires.

Posté par Did, 25 février 2007 à 18:10

trente ans avant…

… les années 7o, je suis étudiante… L’Accin à Reims est un de ces cinémas d’alors où l’on peut entrer n’importe quand… je tombe alors sur un film : Glissements progressifs.. qui me trouble et m’enchante… je reste la séance d’après, pour voir le début… et puis la suivante..;et la suivante encore. Et j’ai une pensée émue et tendre pour la jeune fille d’alors, dont je n’avais jamais oublié le nom, et qui est partie aujourd’hui. Adieu…

Posté par nikole, 26 février 2007 à 10:14

Un monsieur est rentre aujourd hui dans ma boutique en me disant que je ressemble tres fort a Anicee Alvina j ai 32 ans je ne la connaissais pas mais en decouvrant vos temoignages et notre ressemblance j ai tres envie de voir ses films et j ai une pensee pour tous ceux qui l aimaient…
Stephanie de Marseille

Posté par Stephanie, 22 mars 2007 à 20:24

Anicee. You will be in my heart and in my dreams forever. I think I will always be the little boy that learned the word love with your films, and a deep dear part of me has departed with you.

Posté par Lazaro, 07 avril 2007 à 23:24

Adieu Anicée

Anicée Alvina, peu importe l’usage qu’en faisait les réalisateurs de ses rôles, incarnait la pureté même.
Oui, certes – le Ciel a un ange de plus.
L’ange Anicée.
Adieu – et à bientôt.

 

Posté par Luciano, 27 avril 2007 à 23:51

Sadness

Anicée will always be remembered by those of us who were fascinated by her role in Friends, a film that has remained in our hearts and our minds throughout these years. I will never forget beautiful « Michelle ». Unfortunately, other than Paul and Michelle, her other films were not known so well in my country (Mexico)
Regards to all Anicée fans who I’m sure are as sad as I am

Posté par Connery, 16 mai 2007 à 00:19

La Belle Camarguaise

Chère Anicée,
Il m’a fallu attendre plus de 30 années pour te retrouver une soirée, grâce à mon ami G.P., chez des amis dans le sud de Paris, avec ton mari.
Quelle charmante soirée : tous ces souvenirs que nous avons égrénés du film « Paul et Michel ». En nous quittant : promesse de nous revoir chez toi, à la campagne, et rencontrer tes enfants. Quelques mois plus tard : le drame ! La nouvelle de ta disparition à la T.V. Quel choc ! alors que nous n’avions pas pu nous retrouver …
Tu étais une toute jeune comédienne lorsque tu étais arrivée sur le film de Lewis Gilbert, aux Saintes Marie de la Mer. On nous avait prévenu de faire attention à toi et de te protéger. Nous avons vu arriver une ravissante jeune fille, espiègle, pleine d’humour et de charme. En ce qui me concerne cela a été mon plus beau long métrage. Participer au tournage de cette belle histoire : deux adolescents, vivants seuls au milieu de cette Camargue sauvage. Quelle charmante histoire. Le film suivant « Deux enfants qui s’aiment », où nous avions tourné une scène à Raphaël, près d’Arles. Toi, Sean Bury (je viens de me rappeler de son nom) et « votre » petite fille, marchant ensemble à travers un champs de blé : un vrai tableau de Renoir ! Quel plaisir de vous regarder. Je n’ai jamais rien oublié de cette belle époque.
Je suis heureux d’avoir pu trouver ce site, car j’ai beaucoup regretté de ne pas avoir pu présenter mes condoléances à ta famille.
Chère Anicée,
Là où tu es, je suis sûr que tu protèges ta petite famille. Sache que je n’ai jamais oublié la « Belle Camarguaise ».
Un de tes premiers fans …
Phillip
Epsom. Surrey. UK.

Posté par Phillip KENNY, 29 mai 2007 à 11:24

Triste nouvelle

En lisant sur Elton John suis-je tombe par hasard sur cette triste nouvelle… je n’ai connu Anicee qu’a travers « Friends », « Paul and Michelle » et « Diane Lanster »… plutot comme quelqu’un qu’on aurait aime mieux connaitre.
Un beau commentaire de Phillip Kenny…
Adieu…

 

Posté par Vladimir Orlt, 05 juin 2007 à 18:29

IKB

C’est en lisant un bouquin sur Yves Klein que je suis tombé sur une photo d’Anicée. J’ai eu envie d’avoir de ses nouvelles et je suis bien triste d’apprendre sur le net qu’elle a disparu. Finalement, quelle belle association qu’Anicée et l’oeuvre de Klein : rebelle, pure, éclatante, magique. Une étoile filante dans le monde de l’art.

Posté par Manu, 21 juillet 2007 à 13:04

Tellement triste

C’est probablement d’une grande banalité, mais j’avis 14 ans quand le fim « friends » est sorti, et je dois dire qu’il a changé ma vie.
Je me suis souvent demandé pourquoi Anicée n’avait pas eu le parcours que son talent et sa beauté méritaient…
Je suis tellement triste aujourd’hui.
Toutes mes pensées à sa famille, son mari et ses enfants. Elle vit dans mon esprit.
Respectueusement, Philippe
 

 

Posté par Slug, 28 juillet 2007 à 22:13

Jolie prénom

C’est en lisant Nous Deux de ma grand-mère que j’ai appris la mort d’Anicée Alvina. Si jeune c’est triste.
Actuellement enceinte, j’étais à la recherche d’un prénom pour mon bébé qui je l’espère sera une fille. Le prénom d’Anicée m’a semblé évident car si beau comme l’était Anicée dans les 400 coups de Virginie (prénom de ma soeur).
Je présente toutes mes condoléances à sa famille.
Respectueusement. Isabelle
 

 

Posté par isabelle, 24 août 2007 à 14:36

Elle avait la beauté divine de l’insouciance dans « ames perdues » et une cruelle désinvolture dans « Diane Lanster ». Resplendissante et douée, une artiste rare… Elle avait tant marqué l’adolescent que j’étais…que je ne l’ai pas oublié en 1990 lors de la naissance de ma fille. L’appeler Anicée fut un bonheur et le reste.

Posté par michel, 29 août 2007 à 15:38

Mémoire…

Je ne me souvenais pas de son nom, juste de son doux visage, que j’avais vu en 1979 dans « Les 400 Coups de Virginie »… Je n’étais pas au courant de son décès, je n’en ai rien su.
En août dernier, un rêve m’a « rapporté » son visage, et en réflechissant un peu, le lendemain, son nom m’est revenu comme le goût de la madeleine qui était là, tout prêt, et qu’on avait au fond jamais oublié. J’ai recherché sur internet, et j’ai découvert la triste nouvelle… J’ai trouvé le DVD des 400 coups que je regarde avec plaisir.
Affection pour ses enfants, son mari, sa famille. Malgré de rares passages sur les écrans et un talent injustement utilisé, elle a le pouvoir de continuer à marquer sa présence à mon esprit.
Elle est vivante.

Posté par Bernard L, 01 septembre 2007 à 09:31

super moment !!

j’ai appris le décès D’Anicée Alvina, je me souvient avec plaisir de la serie les 400 coup de virginie, tout ses gags, courant sur les champs Elysée avec son parapluie multicolore et se tress a la bo derek, elle etais si drole et jolie aussi, cette serie a marquer mon enfance, tu est parti trop tot, mais tu restera pour moi un super souvenir.
adieu, virginie !!

Posté par titeuf, 08 septembre 2007 à 17:06

Tendres souvenirs

À la recherche d’infos sur le film vu à l’âge de 14 ans, je trouve ces informations sur le décès d’Anicée… J’ai vu « Deux enfants qui s’aiment » alors que j’en était à mes premières armes de l’amour, à Jonquière, au Québec. Le film m’est resté, marqué par ce doux visage et cette idylle adolescente. J’ai acheté la trame sonore du film, que j’écoute toujours, en entendant ici et là sa voix, en anglais, qui récite quelques lignes de poésie. « Michelle », je te remercie pour les tendres souvenirs… tu m’a aidé à apprendre à aimer.

Posté par Donald, 12 décembre 2007 à 17:56

Inolvidable

Actriz inolvidable luego de conocerla en el film « Friends », de Lewis Gilbert, con música y letras de Elton John, y en los bellos parajes de la Camarga francesa.
Luego de más de 30 años, en Amazon.com logré conseguir en VHS, ese recordado film.
Descansa en paz, me quedo con tu grato recuerdo.

Posté par Mario ACUÑA Brav, 14 janvier 2008 à 05:41

She is a love concept

I discovered now in 2008 she died. Last sunday I was watching Friends and Paul and Michelle, my favorite films since I was 15 ys old (Today I am 50 years). I never forget Anicée Alvina saying with sweet voice: Paullll….

Posté par Luiz Carlos, 16 janvier 2008 à 04:42

Adieu!

Oh, what a pity. I liked her a lot. I haven’t seen « Friends » but I saw Anicee in a wonderful funny series « 400 coups de Virginie ». They showed it here several years ago. She was so charming. Such a short life for such a beautiful woman. May you repose in peace, Anicee. Thank you for the joy you brought.
— Elena, Russia.

Posté par Elena, 26 janvier 2008 à 22:17

ANICEE FOR EVER!

…Il n’y a rien de plus injuste,de voir disparaitre les gens jeunes!Ayant dix ans de moins que notre amie,nous étions tous amoureux d’elle au bahut ANICEE gamine espiègle et sexy des 7O’s!Je l’avais croisé dans une soirée en 83 et avions échangé une petite conversation fort drôle!ICI PARIS était assez culte à lépoque avec le journal:ROCK ET BD!ANICEE,LIZZIE MERCIER DESCLOUD,JOELLE(d’IL ETAIT UNE FOIS) et tant de gens à Londres qui ont quitté cette terre alors que souvent les carrières en dents de scie font penser que l’on les a oublié.ANICEE était une fulgurence,comme l’aurai dit mon ami SERGE GAINSBOURG,son regard volontaire et rieur,restera le symbole aussi justement de notre jeunesse évanouie,merci d’avoir existé!vraiement,grand message de soutien à ses enfants et son mari,je vous embrasse,ERIC chanteur du groupe anglais:THE LONDON BUSES.(dailymotion:thelondonbuses)une chanson,je pense qu’elle aurai aimé.

Posté par THE LONDON BUSES, 04 février 2008 à 18:34

anicée repose en paix

j,ai acheter le coffret dvd des 400 coups de virginie,que j,ai reçut aujourd huit, j,ai voulus savoir se que devener anicée alvina,est je vient d’aprendre sont décé,je vous avous que je suis boulversé ,gros sur le coeur,triste,je tient à présenté toutes mes condoléances a son maris,ses enfants anci qu’au reste de la familles.anicée nous ne t’oublirons jamais, repose en paix ,que les anges veille sur toi à tous jamais.

Posté par jean claude, 10 mars 2008 à 21:16

message

cher Anicee Alvina
vous etre bon cinema « Friends » et « Paul & Michelle » Je regret vous malade 53 ans. Je etre
triste. vous etre beau. Anicee Alvina en france.
Paris Sncf est gare pour cinema « Paul& Michelle » bon. Jesus speak french aid Anicee Alvina’s Paradis masion. Anicee Alvina volonte voir tere pour france. Je etre esperer Anicee Alvina.

Posté par patrick muhleck, 15 mars 2008 à 01:43

Cérémonie pour une étoile

Je suis le maître de cérémonie qui à accompagné Anicée et sa famille de Paris à Boncourt; trop jeune à l’époque des « 400 coups de Virginie », son Nom de me disait trop rien. Ce n’est qu’à l’ennoncé de l’hommage rendu par son mari que j’ai su qui était Anicée… Moi aussi, j’étais un fan assidu de « Virginie » quand j’avais 13 ans. En 6 années de carrière dans les Pompes Funèbres, je n’ai jamais vu une cérémonie autant personnalisée, faite de chansons, musiques, d’honneurs, de paillettes, mais également d’espoirs et d’amour; grâce à son mari, sa famille, le Maire de Boncourt, les musiciens d’Anicée, les chanteurs et acteurs présents, ses amis. c’était une cérémonie à la hauteur des astres pour une étoile qui s’éteint mais ne disparait pas. Pour Anicée: merci à tous et à mon équipe des Pompes Funèbres.

Posté par Michel, 22 mars 2008 à 00:19

Mes collègues et moi parlions des séries qui ont illuminé notre enfance et j’ai directement répondu « Les 400 Coups de Virginie ». Je viens d’apprendre sa disparition en consultant le net. Je suis sûr que tu illumines l’endroit où tu te trouves maintenant…

Posté par Madness, 08 avril 2008 à 10:41

je redecouvre les DVD des  » 400 coups « . un choc car j’avais 8 ans à la campagne quand je les voyais.
Et aujourd’hui à 35 , je suis comédien monté à la capitale et auteur de comédies. Quelle influence du personnage de Virginie sur ma vie ? A la vision des DVD beaucoup… C’est bouleversant pour moi.
Je vous remercie d’avoir par votre art guidé ma voie, mon envie de faire rire et je vous mets dans mes prières ainsi que toute votre famille.

Merci anicée.

Posté par Mike, 11 avril 2008 à 03:41

je l’ai appelée Anicée

Comme je l’avais espéré dans un précédent message, j’ai eu une petite fille le 20 février 2008 que j’ai appelée Anicée. Et c’est bizzare mais je leur trouve une ressemblance. Tant mieux car Anicée Alvina était une très belle femme. Beaucoup me demande d’où vient ce joli prénom et je leur parle de qui me l’a inspiré.
Merci Anicée Alvina

Posté par isabelle, 09 mai 2008 à 23:36

🙁

c’est nul
je viens d’apprendre ça aujourd’hui
juste un petit mot pour dire, qu’à l’époque des 400 coups, j’avais 10 ans
et que comme tous les gamins de cet age, j’étais amoureux d’elle
de ses yeux
de son sourire
c’est un peu de mes émotions d’enfant qui part
mais les souvenirs ne meurent jamais…
 

 

Posté par Blanc, 09 mai 2008 à 23:55

tristesse…

Une grande tristesse que d’apprendre le passage d’Anicée dans l’au delà. …
J’ai « grandi », moi aussi, avec « Deux enfants qui s’aiment », puis « Paul et Michèle » et enfin « les 400 coups… » puis le reste…
Anicée représentait un idéal féminin tantôt mutine, discrète, troublante et passionnée, pétillante, parfois délurée et tellement charmante!
J’ai, en vain, cherché à me procurer ces films qui ont marqués ma « construction sentimentale »… Un rayon de soleil lorsque j’ai trouvé sur le net la version anglaise de « Friends »… que de souvenirs ! (A quand leur disponibilité en France ???)
Lors d’une de mes nouvelles tentatives de recherches j’ai donc découvert la triste nouvelle. Je m’associe, avec bien du retard, à ses proches dans leurs pensées.
Merci Anicée pour ces instants d’émotions.Je suis certain que tu brilles là où tu es désormais.
« Notre miroir n’étant rien d’autre que l’image renvoyée par le regard des autres… ton image restera donc toujours belle »
Pierre

Posté par pierre, 30 mai 2008 à 13:02

Tristesse…

Ohlala je me souviens « des 400 coups de Virginie », un pur moment de bonheur… Yves.G

Posté par Yves, 03 juin 2008 à 17:20

Pour toi Jean-Bernard et tes enfants.

Bonjour Jean-Bernard, je suis Françoise, du C.A.E. des Mureaux. Tu te rappelles ? C’est Mariéva S. qui m’a appris tout récemment le décès d’Anicée. Je crois savoir quel est ton chagrin. Je suis tellement triste pour toi. Je n’ai pas oublié ta gentillesse pour la naissance de mon fils David. vous avez des enfants ensemble et j’imagine qu’ils ont la grâce de leur maman. Il est passé quelques années à présent. Ma récente conversation m’a poussée à faire cette recherche sur le web et je suis venue sur ce site. Me liras-tu ? C’est une bouteille à la mer… En tout cas je te serre très fort dans mes bras. Je ne connaissais pas Anicée en dehors de la télévision mais tu l’aimais et c’était donc très certainement une BELLE personne.
Toute mon amitié te reste intacte. Françoise

Posté par fleurdacacia, 25 juin 2008 à 16:49

Eternelle Anicée

J’étais en cm1 à l’époque des 400 coups et comme beucoup de gamins à l’époque nous racontions l’épisode à la récrée.
Sacrée Anicée tout le monde t’adore encore.
Bon voyage et comme dit la chanson *nous nous reverons un jour ou l’autre*.

Posté par José, 10 juillet 2008 à 20:40

Anicé de mon coeur

tous d’abord je voudrai dire combien j’ai été peiner et terrassé de douleur je suis un grand fan d’anice j’avai eu le grand bonheur de l’avoir au télephone et de converser avec Anicé sur internet sur aol je lui avai même offert mon disque car je chante en italien et j’avai ecrit une chanson sur la jolie Anicé car Anicé a bercer mon enfance et dieu sait combien je l’ai aimer et je l’aime toujours quand je l’ai eu la premier fois au telephone pour lui dire combien je ladorai j’avai les janbe et le coeur qui battai a mille a l’heure et la dernier fois que je l’avais appler c’etait pour lui dire combien j’etait heureux car j’avais trouver en dvd les 400 coup de virgine elle etait adorable elle avait pris le temps de m’expliquer tous sur son tournage des 400 coup de virginie et l’autre jour j’ai été par hasard sur interne pour savoir l’evolution de ma comedienne de mon coeur et quand j’ai vue marquer cette triste nouvelle j’ai été vraiment peiner javais son numero de telephone personel que j’ai toujour dans mon repertoir de mon portable et je le garde toujour dans le telephone je me rappelle un soir j’etait en train de lui ecrire sur aol ça fesai comme msn et elle me disai juste au moment que l’un de c’est enfant ecoutai mon disque le titre voglio te ces en italien anicé je taime et je t’aimerai toujour merci pour tous le bonheur que tu ma donner tu reste le symbole du cinema et de la beauté feminine et de la gentillesse bises et un gros bisous a toute ça famille Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:19

pour stephanie de marseille

salut stephanie je vie a coter de marseille et si tu veux j’ai la colection en dvd des 400 coup de virginie je peut te les confier pour que tu les regard j’ai beaucoup d’article sur Anice alvina car j’e suis un grand fan et j’ai eu la chance de parler avec Anicé au telephone et par email donc je reste a ta disposition je te donne une adresse mail ou tu peut m’ecrire Jacky1968@caramail.fr
bises Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:30

un souvenir inoubliable au téléphone

je suis vraiment peiner je n’arrive pas a i croire
Anicé si gentille et si douce une personne avec le coeur pleine de gentillesse je reste inpressioner par la gentillesse que Anicé avait car Anicé etait une femme qui etait a l’ecoute je me rapel quand je l’avai eu au telephone la premier fois mon téléphone etait couper et juste quand je vai pour le maitre en marche la j’ai eu vraiment une belle surprise quand j’ai consulter ma messagerie javai eu un message d’anicé qui me disai de la rappler et quand je l’ai rappler j’avai tellement soif de pouvoir tous lui dire et la gentille Anicé a pris le temp de m’ecouter et juste apres lui avoir envoyer mon disque elle ma repondu par mail et le soir elle parlai avec moi sur le salon d’aol car elle etait chez aol comme moi et moi je voulais tous savoir sur sur le tournage et elle me disai en detail ma cher Anicé je te garde dans mon coeur et une grande pensée a ça famille et un grand merci à la soeur d’Anicé car grace à ça Soeur j’ai pu être en contact avec Anicé Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:54

Tres Triste

Avec beaucoup de retard,j’apprend le décès de la belle et douce Anicée …C’est avec la gorge serrée et les larmes aux yeux que j’écris cet hommage a celle que j’ai adoré,admiré et aimé !
Je suis ravi de lire tout ces temoignages ici et j’adresse mes sinceres condoleances a son mari et a ses enfants…Vous avez femme et une maman d’une generosité rare et eternelle . Stephane

Posté par Stephane, 27 août 2008 à 04:40

Anicée por siempre

Con gran tristeza, me he enterado del final de su vida, una hermosa mujer y talentosa actriz, que dejo un legado de ternura y sensualidad en las peliculas « Fiends », y en « Paul y Michelle » dejando una profunda huella en la vida de quienes fuimos sus contemporaneos y vimos esas peliculas. Adios, por siempre Anícée.(Michelle).

Posté par JULIO, 07 septembre 2008 à 19:39

Anicée Forever

With great sadness I had noticed the end of her life, a beautiful woman and talented actress who left us a tender and sensuality legacy in her movies like « Friends » and « Paul and Michelle » leaving a deep feeling in the life of those who were her fans.
Goodbye, forever Anicée (Michelle Latour).
 

 

Posté par JULIO, 08 septembre 2008 à 18:15

Félicité et douce innocence

Aujourd’hui, le 18 septembre 2008, j’apprend ton départ pour un monde meilleur Anicée…
Je suis atristé pour tous ceux que tu as quitté et qui t’aiment.
J’ai eu le bonheur, à l’adolescence, de voir, au Québec d’où je suis natif, les deux films:  » Deux enfants qui s’aiment  » et  » Paul et Michelle  »… et comme le hasard n’existe pas, mon premier grand Amour d’adolescent s’apellelait… Michelle… ainsi le  » Rêve  » s’incarnait dans un film au grand écran…avec une actrice qui, elle, incarnait de façon très naturel, la félécité et la douce innocence de l’Amour…

L’impact positif que tu as eu dans ma vie à ce momnent-là, se fait encore sentir aujourd’hui…car tu auras contribuée, à ta manière, à la personne que je suis devenu.

Ce que l’on a aimé, et surtout ceux que l’on a aimés ici-bas ne meurent jamais…

Puisse le souvenir de l’Être merveilleux que tu as été sur Terre Anicée se perpétue pour l’Éternité…

Au Revoir Anicée, et à bientôt… de l’autre côté du Voile…

Amicalement
Paul
Lévis
Québec, Canada
18 Septembre 2008

Posté par Paul, 19 septembre 2008 à 05:26

Souvenirs immortels

Anicee Alvina est une icone qui me vient directement de mon adolescence, je n’ai pas voulu suivre sa carrière d’après « Deux enfants qui s’aiment » tellement ce film m’a marqué ! J’ai juste survolé « Paul et Michelle », puis j’ai décroché d’Anicée, mais le passé vient de me rattraper, depuis l’annonce de son décés. Je me rends compte désormais qu’on ne fuit pas son passé, depuis je cherche sans aucun succés les DVD de ses films ; je n’ai trouvé que « l’affiche rouge » à la fnac et à Virgin. J’ai été visiter sa tombe à Boncourt.

Posté par Roland, 24 septembre 2008 à 18:55

Tu t’en es allé Anicée…

Pour moi, tu es juste passée de l’autre côté du miroir Anicée, tu n’es pas morte… Sois heureuse de l’autre côté…

Posté par Roland, 24 septembre 2008 à 19:02

Je recherche

Bonjour à tous, j’ai déjà écrit 2 fois sur ce site, j’ai des images d’Anicée Alvina, mais je voudrais bien en avoir une (pas trop petite) de sa dernière année de vie… Merci d’avance.

Posté par Roland, 28 septembre 2008 à 13:11

Anicée

je viens de prendre part sur le net de la mort d’Anicée alvina et c’est pour moi une surprise car je ne le savais pas et je suis triste de l’apprendre car on venait de m’offrir le dvd des 400 coups de virginie et c’est en recherchant des info sur elle que je suis tomber dessus .Les 400 coups avait ete pour moi une serie qui m’avait plus et c’est a partir de cette serie que ma fille porte le doux prenom de virginie .Alors j’ai une pensée pour Anicée et j’espere que ou elle se trouve elle fait encore les 400 coups merci Anicée pour tout et mes penser sont vers toi en ce moment

Posté par jounin, 16 novembre 2008 à 16:55

Cimetière de Boncourt

Bonjour, J’ai consulté dans  » Google  » un article ou il est inscrit :  » Cimetière de France et d’ailleurs, Boncourt 28 « . J’ai donc ouvert cet article qui sert également de forum et j’y ai posté 2 messages. Sa serait sympa, si un proche de la famille de Anicée pouvait m’apporter une réponse. Je pense qu’il comprendra mon interrogation . Merci . Jean-Yves.

Posté par Jean – Yves, 29 décembre 2008 à 15:29

Ma jeunesse

Ma jeunesse est morte avec elle mais elle restera dans ma memoire pour toujours. Merci pour « Friends »

Posté par Jaime, 16 janvier 2009 à 02:14

Emotion

Quelle émotion d’apprendre le départ d’Anicée…
J’ai un souvenir très présent de Friends, avec la belle musique d’Elton John que j’ai d’ailleurs retrouvé sur un site après l’avoir cherché longtemps. Musique qui me renvoie des images lointaines… Ce serait tellement merveilleux de pouvoir retrouver ce film que j’aimerais beaucoup partager avec mes enfants
Merci Anicée

Posté par Cath, 19 janvier 2009 à 15:27

adios amigq

…..La conoci a mis 15 anos…al ver la pelicula « Friends ».Alli ,tambien conoci la musica de Elton John. Desde ese entonces (1972) hasta hoy con mis 52 anos , Anice ha formado parte de mi vida.
Estoy triste con su partida, pues siento que parte de mi vida se va con ella.

Posté par luchinag, 17 février 2009 à 21:14

touché en plein coeur

Je ne connaissais Anicée qu’ au travers de cette série « les 400 coups de virginie ».
Chaque épisode était attendu comme une rencontre d’ amoureux pour laquelle nous frémissons d’ impatience.
J’ étais tombé amoureux de cette belle jeune fille pleine de charme,de caractère et d’ enthousiasme.
C’ est par le net que je viens d’ apprendre sa disparition plus de 2 ans après.
Repose en paix belle princesse j ‘ai une bougie pour toi , elle brillera comme l’ étoile que tu es maintenant.
vincent B.

Posté par Vincent, 22 février 2009 à 12:42

un moment inoubliable

Anicée, c’était il y a 30 ans, je regardais les 400 coups de Virginie, j’étais raide dingue de cette fille, je voulais tellement lui ressembler, je copiais sa façon de s’habiller, ses coiffures.
Moi j’étais tellement triste et seule parce que je venais de perdre ma mère et en même temps je voyais l’énergie de cette fille et ça a dû m’aider quelque part à oublier mon chagrin;
je ne t’oublierai jamais Virginie, il n’y a eu personne à ta hauteur depuis.

Posté par cécile, 04 mars 2009 à 19:37

Partie trop tôt !!!

Repose en paix Alvina…
Toutes mes pensées à tes enfants qui restent sans toi.
Tu nous manques à tous.

Posté par Philippe, 19 mars 2009 à 14:55

une artiste

je me joint à tous ce qui a ètè dit,j’ etait tres jeune pour les 400 coups de virginie et j’ ai de vagues souvenirs, mais en voyant cette photo alvina aluina plus agèe,tous met revenue, c’ etait une vrai artiste comme on en fait plus,tu nous manqueras

Posté par philippe, 18 avril 2009 à 14:46

anicée

je viens de revoir Anicée dans Eloise Rome,puis j’ai cherché sur le net des informations sur elle,et là,j’apprend qu’elle est décédée.Je suis consternée,rien à la radio ni à la télé!!!
J’ai regardé les 400 coups de virginie quand j’étais jeune et j’en garde un bon souvenir.
Pourquoi ne pas repasser ces épisodes à la télé,ça changerait de toutes ces violences que l’on voit à l’écran.
Une grosse pensée à tous ses proches.

Posté par sousou0631, 26 juin 2009 à 14:42

TRISTE DECOUVERTE

C’est bien tard que j’apprends le décès d’Anicée…Je cherchais à savoir comment revoir ce magnifique téléfilm « Diane Lanster » que j’avais adoré. Bien sur je me souviens aussi des 400 coups de Virginie.
J’ai le souvenir d’une fille lumineuse, élégante, superbe…

Posté par Fanchon31, 01 juillet 2009 à 01:09

Tristesse

Comme beaucoup de ses admirateurs, de ses amis et amies, de ses proches, j’ai été très peiné de la disparition de madame anicee alvina… Il nous restera de cette charmante personne ses sourires, ses rires et sa joie… Ne pleurons pas anicee sans penser du privilège que nous avons eu de l’avoir connue… Il nous reste ses films et ses chansons…
Bises à vous ou que vous soyez
J.P.

Posté par Jean pierre, 28 août 2009 à 16:05

Para ti Anicée

hace 37 años que vives en mi, después de Friends mi vida cambió, no me puedo explicar sin que formes parte de mi y así será hasta el fin de los tiempos. descansa en paz amada mia.

Posté par Miguel Angel, 22 septembre 2009 à 15:41

Tant de recherche pour apprendre que tu n’es plus

J’ai 37 ans et tes 400 coups sont encore là dans ma mémoire.
Anicée Alvina, j’avais oublié…Mais Virginie ne m’a jamais quittée.
Que tu étais belle.
A toutes celles et tous ceux qui étaient fans de Virginie…
…Voici le générique.

 

Posté par totoff, 27 septembre 2009 à 17:53

je pleure…

Aujourd’hui j’ai fait des recherches sur toi Alvina et ta mort me fiche un sacré coup de Blues …J’ai 41 ans et je me souviens de toi comme si cétait hier …A la télé bien sûr : même ma mère ne se souvient pas de toi !
Tu dois charmer les anges eux-mêmes …Pensées et affection…

Posté par riquet à la loup, 25 octobre 2009 à 15:32

le destin a encore frappé

virginie les 400 coups, oui quel plaisir de se souvenir de ces bons moments de gamin avec des séries qui nous donnais un coup de fouet et l’envie de vivre des moments inoubliables.
anicé alvina des yeux pétillants un sourire à faire pâlir plus d’une stars hollywoodienne et ce quelque chose de naturelle qu’elle avait de jouer la comédie. cette nuit les étoile ont parsemé le ciel peux être qu’une d’entre-elle brillait plus que les autres j’aimerai l’appeler anicée.
de la-haut maintenant tu peux protéger les tiens.
bon vent anicée

Posté par philou, 27 octobre 2009 à 09:24

Je suis l’épouse du metteur en scène Guy Casaril avec lequel Anicée avait tourné le Rempart des Béguines; J’étais également sur le tournage. Je vis entre Paris et l’Australie. J’ai été consternée d’apprendre récemment le décès d’Anicée que j’ai adorée. J’aimerais entrer en relation avec vous durant mon séjour à Paris avant de repartir en Australie. Mon mari Guy Casaril est malheureusement décédé en 1996. Je regretterai toute la vie de ne pas avoir repris contact avec Anicée dans les années qui ont suivi le tournage.
Françoise Casaril

Posté par casaril, 31 octobre 2009 à 19:49

Francoise je suis particulièrement honoré de votre
contact.Vous pouvez me joindre sur mon mail a savoir philoubreiz@laposte.net.
philippe

Posté par philou, 03 novembre 2009 à 23:41

D.V.D.

J’ai comme beaucoup d’autres cherché « Deux enfants qui s’aiment »en cassette ou DVD.Il existe une version en Espagne que l’on trouve sur Internet.Le titre est »Algo mas que amigos »il y a une bande son en français.C’est super de retrouver toute la fraicheur d’Anicée.

Posté par André P., 11 novembre 2009 à 11:24

adios

adios, ya son tres aniversarios…
Adios Michelle!!

Posté par luigi, 02 décembre 2009 à 03:34

Anicée

Um dia, há muito atrás, fui apaixonado por você, e viajei à França à sua procura, sem saber bem exatamente por quê o fazia. Como se tivéssemos marcado um encontro na Camargue.
Foi depois de ter visto « Friends » duas ou três vezes em seguida, em um cinema da minha cidade, Niterói.
Adeus, Michelle. Namorada minha. Para sempre.

Posté par Julio Cesar, 19 décembre 2009 à 21:58

IM SAD

WHEN I WAS 12 YEARS MY MOTHER SAW FIENDE,HERE IN MEXICO CITY.IT WAS FORBIDEN FOR PEOPÑE OF MY AGE.I SAW FRIENDS,AND THE SECOND PART 2 MONTHS AGO.I BUY THE DVDS.I FEL IN LOVE WITH ANICEE.SHE WAS A BEAUTY.I NEVER SAW MORE MOVIES FRIM HER.HERE IN MEXICO,SHE WAS NOT VERY FAMOUS.I WAS SHOCKED WHEN I SAW AT INTERNET THAT SHE DIES 3 YEARS AGO.I FEL IN LOVE WITH HER WHEN I SAW HER.IM VERY SAD SHE DIES.SHE WAS AN AMAZING BEAUTY,AND A WONDERFUL ACTRESS.

Posté par oscar, 22 décembre 2009 à 05:28

I FEL IN LOVE WITH ANICEE

I FEL IN LOVE WHEN ANICE WHEN I SAW HER.IM TERRIBLE SAD,I CANT BELIEVE SHE DIES 3 YEARS AGO.SHE WAS A WONDERFUL ACTRESS,A SWEET VOICE,AND A BEAUTY.NOW IM NEAR 50 YEARS OLD,AND I NEVER MARRIED.I SAW SOME PARTS FROM OTHER MOVIES OF HER AT YOU TUBE.SHE WAS A AMAZING ACTRESS,AND I FEL IN LOVE WITH HER WHEN I SAW HER.SINCE I WAS A CHILD I HAVE AN OLD ELTON JOHN RECORD FROM THE MOVIE FRIENDS.I SAW FRIENDS,AND PAUL AND MICHELLE 2 MONTHS AGO.WHEN I SAW THW MOVIE IN MY 61 INCHES TV,I THINK ANICEE IS ALIVE IN FRONT OF ME.

Posté par oscar, 22 décembre 2009 à 05:38

chienne de vie !!!!

c est vraiment nul de la part des chaines de tv de faire sombrer dans l oubli une femme telle que la douce anicée!!! vite rendez lui hommage!!!une chose est sure nous nous ne l oublierons jamais!!!

Posté par fredo 88, 18 avril 2010 à 20:22

Bien dit frédo !

Ben oui pas d’hommage, télé réalité à gogo, jeux télévisés, miroirs aux alouettes audiovisuel… L’abêtissement organisé est dans l’air du temps alors allons brouter l’herbe tendre de la médiocrité.
La société est violente, rien de bien étonnant lorsque la TV scrute en nous les instincts les plus bas.
Si encore ce fut à la Chabrol, même pas…
Petit coucou Anicée, ta fraîcheur est en moi.

Posté par patrick, 11 mai 2010 à 14:07

 

 

Fragments d’un dictionnaire amoureux ; François Berléand

François Berléand dans "Insoupçonnable"

François Berléand dans « Insoupçonnable »

 

« C’est un acteur tellement bon que quoi qu’on écrive, il y a forcément un rôle pour lui … », déclarait le cinéaste Pierre Jolivet à « Studio » lors du tournage du « Frère du guerrier ». Ce prodigieux comédien est de plus spirituel, perfectionniste et modeste, parfois féroce. Il est désormais tout simplement l’un des comédiens majeurs de son temps.

Ce jeudi 8 novembre, marque la parution du livre de souvenirs de François Berléand « Le fils de l’homme invisible« , sur son enfance singulière, dont il a fait souvent l’évocation dans les médias. C’est l’occasion d’actualiser un texte de mon ancien blog. J’avais commencé à le repérer dans « Les mois d’Avril sont meurtriers », peu dupe des directives nationales et philosophant sur l’humanité, prétendant que la chair de l’homme se rapproche du veau !.

Depuis son rôle de praticien hors normes dans « Septième ciel » il ne cesse de surprendre. Je l’ai suivi avec constance, avant de le rencontrer lors de l’avant-première du trop méconnu « les âmes câlines » en présence de Thomas Bardinet. On s’est trouvé des « atomes crochus »  – nous avons été marqués par les deux seul titre de Jean-René Huguenin, mort prématurément, lui par « La côte sauvage », moi par son « journal ». Et de le connaître un peu, n’a rien arrangé à mon admiration. Le succès ne semble pas l’avoir changé – Didier Flamand parlait de sa traversée du miroir, lors d’une émission de radio, il a gardé son humour ravageur et il continue à ne pas avoir de « plan de carrière ».

Attiré par le théâtre, il découvre tardivement qu’il est le petit-fils d’un metteur en scène russe de théatre, Micha Berliand, mort en déportation, et que sa grand-mère était comédienne. Mais personne dans sa famille n’en avait jamais parlé. « J’ai demandé la permission à mon père dedevenir comédien : – Bien, m’a-t-il dit, tu reprends le flambeau. Quel flambeau? Il m’a appris que mon grand-père avait dirigé un théâtre à Odessa, qu’il avait traduit Pirandello en russe et en hébreu » (1). Il suit, en 1973, les cours de Tania Balachova. Elle connaissait son grand-père, et « au détour d’une phrase, a déclaré que si je devais faire carrière un jour ce ne serait pas avant 40 ans… cette phrase m’a longtemps inhibé… » (2).

Puis, il manque de participer à la création du « Splendid », suite à une proposition de Josiane Balasko, pour s’engager dans la troupe de Daniel Benoin, au théâtre Sorano à Vincennes. Ceci, grâce à son meilleur ami de toujours, Hubert Saint-Macary, pour des créations collectives pendant 7 ans. C’est l’occasion pour eux de jouer de grands textes, et pour qui, avec une bonne dose d’autodérision « On a surtout réussi à faire fuir une génération de spectateurs ! » (2). Suit une belle carrière au théâtre avec Antoine Vitez (Hernani), Brigitte Jacques, Stéphan Meldeg, Sophie Loucachevcky etc….

Il commence à tourner des petits rôles : Pour la télévision, on le reconnaît en invité d’une soirée dadaïste dans la saga « Au plaisir de Dieu » (1977) avec Sacha Briquet, et en gendarme dans la série « Messieurs les jurés ». Au cinéma il est un jogger essoufflé aux côtés de David Gabison et Jacques François dans « Elles ne sont pas des anges, nous non plus » (1980).

Il rencontre également Alain Cavalier, pour « Martin et Léa », en 1977, son premier rôle de policier – un soupçonneux, indulgent la première fois -, face à Xavier Saint-Macary. C’est début d’une série, tel en 1982, un inspecteur de la mondaine dans « La Balance » : « Quand on réussit un rôle de flic, on vous demande souvent d’en refaire un autre » (3). En 1980, il retrouve Cavalier, dans le rôle d’un homme qui tente de gruger Jean Rochefort qui recherche sa mère dans une gare dans « Un étrange voyage ».

En 1982, il tourne pour Marc Jolivet, un film à petit budget : « Ôte-toi de mon soleil » où il profite d’une totale liberté de jeu pour expérimenter des techniques différentes, et même de participer au piano à la musique du film. En visualisant le grand nombre de rushes, il étudie la manière de progresser. C’est aussi l’occasion de rencontrer le frère de Marc, Pierre – dont il deviendra l’acteur fétiche pour 8 films -. Ce dernier le dirige avec justesse dans « Strictement personnel » (1984), puis en beau-frère encombrant « Le complexe du kangourou » (1986) et en homosexuel poursuivant Éric Métayer de ses assiduités dans »À l’heure où les grands fauves vont boire » (1992)…

Sa présence sur les plateaux est diffcile pour lui à cette époque : « Au tout début de macarrière, quand j’arrivais sur un tournage, j’avais un trac fou. J’étais mal. Je n’avais qu’une envie : c’est que le studio explose ou que la caméra tombe en panne pour pourvoir repartir… » (3). De ces années de second rôle, François Berléand m’a raconté une anecdote sur « Camille Claudel » (1987-88) dans lequel il tient le rôle d’un médecin de quartier durant les fameuses inondations parisiennes. Son propre fils, alors enfant, se retrouve à jouer avec Isabelle Adjani. Peu impressionné par la star, il lui demande si elle est aussi connue que son père. Isabelle répond «oui» et le fiston rétorque : « Alors, t’es pas connue ! ».

En 1986, l’importance des rôles grandit. Tel l’étrange collectionneur de timbres dans « La femme secrète », de Sébastien Grall, avec lequel il retravaille deux fois. Il progresse dans la hiérarchie en devenant le supérieur désabusé de Jean-Pierre Marielle dans l’excellent « Les mois d’avril sont meurtriers » de Laurent Heymann (qui l’emploiera souvent à la télévision).

Louis Malle, de retour des Etats-Unis, le remarque dans « Madame de Sade » mis en scène par Sophie Loucachevsky (dans le rôle d’une femme) et l’engage pour deux films en lui demandant humblement des renseignements sur le théâtre depuis son absence. Il joue un prêtre, que l’on devine travaillé par quelques pulsions, dans « Au revoir les enfants » (1987). Aussi, le notaire amoureux transi du personnage de Miou-Miou dans « Milou en mai » (1989). C’est l’occation à la troupe de faire quelques blagues à Paulette Dubost, jouant une morte en plein mai 1968.. Pour palier son trac habituel, François Berléand aime faire des farces et des plaisanteries sur les tournages. « Sur les plateaux de cinéma c’est un boute-en-train, intenable potache » (4).

Il se révèle très à l’aise dans la comédie. Notamment: en détective qui passe son temps à dormir dans « Suivez cet avion » (1989) et l’amoureux de Véronique Genest, ne voulant pas trop s’occuper de la fille de cette dernière, mais étant toujours présent dans l’adversité. Il est drôle et touchant en pion amoureuxdu théâtre, comédien en difficulté dans « Tableau d’honneur » (1991),- tournant une improbable publicité et collant un élève qu’il trouve sympathique, uniquement pour gagner un peu plus d’argent -. Les premières bonnes critiques de cinéma arrivent avec ce rôle. Mais la reconnaissance tarde un peu: on le cantonne souvent dans des rôles de policiers et de militaires et la critique semble le redécouvrir sans cesse…

Il personnifie le Général Montholon dans « L’otage de l’Europe » (1988), dirigé par le grand cinéaste polonais Jerzy Kawalerowicz qui dirige en Bulgarie une distribution brillante: Roland Blanche, Vernon Dobtcheff, Didier Flamand etc… avec l’aide d’un interprète. L’authenticité de la reconstitution de la captivité de Napoléon à Saint-Hélène, fait de ce film une œuvre à redécouvrir.

Il sera dirigé par Didier Flamand qu’il retrouve, dans un court-métrage culte « La vis » (1993), en employé d’un grand centre commercial, dont les personnages parle un curieux Espéranto. Il reste disponible chaque année à de jeunes réalisateurs de courts-métrages, qui ne renâclent pas sur les heures supplémentaires. Citons particulièrement « Liste rouge » (2000), avec Marc Citti, où il est brillant en chauffeur de taxi témoin impuissant d’une situation cocasse, et l’astucieux « Toi vieux » (2004), où il joue le personnage plus âgé de Jérémie Rénier, de retour… du futur .

En 1991, il fait une rencontre décisive avec Nicole Garcia dans la pièce « Le partage de midi » de Paul Claudel. Elle le dirigera successivement dans « Place Vendôme » (1997) et « L’adversaire » (2001) : « Elle m’a « relooké » – l’idée de porter la barbe c’est elle – et elle m’atoujours bien conseillé ». Ils seront partenaires en 2003 pour Josée Dayan, pour l’adaptation « Les parents terribles », de Jean Cocteau, avec Jeanne Moreau et Cyrille Thouvenin.

Dans les années 90, il participe à des téléfilms de qualité. Il est, par exemple le traître cauteleux de « Pardaillan », distillant une perfidie réjouissante. On le retrouve cuisinier, suspect idéal dans le pilote de « Crimes en série : Le silence du scarabée » avec Pascal Légitimus, ou le boiteux aigri dans « Le garçon d’orage ». Dans « Victoire ou la douleur des femmes » de Nadine Trintignant, il a un court rôle de médecin juif en fuite, mais il est prodigieux d’humour ravageur – ça manière de dire que les « Allemands ont une dangereuse tendance à se rapprocher ! » -.

Les belles rencontres continuent avec Bertrand Tavernier, en flic peu dupe de la naïveté du personnage de Marie Gillain dans « L’appât » (1994). Aussi en « sublime ganache », militaire borné dans « Le capitaine Conan » (1995). Puis vient Jean-Pierre Améris; avec le maire de village dans « Le bateau de mariage » (1992) et le père impuissant devant la détresse de sa fille dans « Mauvaises fréquentations » (1998). Il tiendra un rôle similaire dans « Vivante » (2001).

Il endosse volontiers des personnages contrastés: les deux jumeaux diamétralement opposés dans le méconnu « Dormez je le veux ! » (1997); ou à nouveau deux flics déjantés dans « La mort du chinois » (1997) et « Le sourire du clown » (1998). Quelle que soit l’importance de la durée de ses rôles, il arrive toujours à faire exister un personnage, tel celui, muet, du dîneur victime d’un quiproquo dans « L’homme idéal » (1996) ou le psy imperturbable de « L’homme de ma vie » (1998).

Dans « Les âmes câlines » DR

Deux films avec Vincent Lindon donnent un coup d’accélérateur à son parcours. Il faut avouer qu’il s’agit de deux superbes compositions : celui du policier tenace mais fragile dans « Fred » (1996) et celui – avec une présence charismatique – du docteur spécialiste de l’hypnose qui guérit la frigidité du personnage de Sandrine Kiberlain, et de manière peu conventionnelle,

dans « Le 7ème ciel » (1997). Ensuite, Catherine Breillat l’engage en directeur d’école séducteur, initiant Caroline Ducey au sado-masochisme dans « Romance » (1999) où il prouve à nouveau son grand talent dans la composition. Trois films qui marquent un tournant important dans son parcours.

Pierre Jolivet lui reste fidèle. Il sera l’avocat associé de Gérard Lanvin dans le remake de « En cas de malheur »: « En plein cœur » (1998). Il retrouve Benoît Jacquot en « protecteur » d’Olivier Martinez dans « L’école de la chair » (1998). Il rencontre Bertrand Blier pour « Les Acteurs » (1999) et se retrouve en homme de la rue – le réalisateur avait hésité de lui confier ce rôle, la notoriété arrivant et la plupart des comédiens jouant leurs propres rôles -, volant Maria Schneider à Pierre Arditi qui part se consoler dans les bras de Jean-Claude Brialy ! Il donne une distance ironique dans son rôle de châtelain étrange dans l’exercice de style « Promenons-nous dans les bois » (1999).

En 2000, il compose un salaud d’anthologie dans « Le prince du Pacifique », en militaire fou furieux, colonialiste et despote. Caricature obligée du film d’action, la moindre de ses apparitions est jubilatoire, mais le film est un échec financier. À noter bien que n’ayant pas encore la cinquantaine, il ne dédaigne pas jouer le thème du vieillissement alors que d’autres comédiens plus âgés l’évitent soigneusement : tel le patient au début de « Comment j’ai tué mon père » (2000), ou le truand usé dans un climat qui se veut « Tarantinesque » dans « HS » (2000).

Pour Pierre Jolivet, il devient un réjouissant assureur escroc dans « Ma petite entreprise », taraudé par ses origines slaves, incapable de voir l’amour que lui porte le personnage de Catherine Mouchet. Il obtient pour ce rôle le César 2000 du meilleur second rôle.

Il devient l’interprète principal de deux films : « La fille de son père » (2000) de Jacques Deschamps, en personnage qui s’invente une paternité – profitant de la démission du vrai père de Natacha Régnier, joué par Frédéric Pierrot -. En 2001, Il est remarquable en peintre bohème et dragueur embarqué dans situations délirantes, dans « Les âmes câlines », une mise en scène loufoque et inventive de Thomas Bardinet. Il tient cette même année, le rôle d’un informaticien génial berné par la belle Delphine Rollin, dans « Une employée modèle », mais le film est assez décevant.

Avec « Stardom » de Gabriel Arcand (1999) et « Casanova » pour la télévision, il re-joue en anglais dans « The transporteur » (2001) de Louis Leterrier (fils de François Leterrier). Il y est un commissaire niçois narquois, face à l’imperturbable Jason Statham et Qui Shu vedette à Hong Kong. Il déclare assumer lui même une cascade… la marche arrière de sa voiture !. Il retrouve son personnage de Tarconi en 2004, pour une suite tournée à Miami où il arrive à tirer son épingle du jeu malgré un semblant de rôle.

En 2002, il est remarquable en abbé souffrant de maux d’estomac dans « Le frère du guerrier ». Une idée récurrente dans la distribution de tous les rôles de François Berléand pour Pierre Jolivet qui se rapproche avec humour avec la B.D. « le combat des chefs » en hommage à « Astérix ». Il y retrouve aussi Vincent Lindon et Guillaume Canet – son partenaire dans « Trait d’union », « Pardaillan », « En plein coeur » et « Narco »- .

Guillaume Canet l’engage dans son premier long métrage « Mon idole ». Un coup d’essai transformé en coup de maître et l’occasion de prouver toute la gamme de son talent. Dans le rôle de Jean-Louis Broustal, en célèbre producteur de télévision, François alterne entre antipathie et bonhomie, en cynique « deus ex machina », fuyant quelques démons. Il y est manipulateur, drôle et pathétique, cyclothymique pouvant passer allègrement du proche au distant, parfois touchant – scène de la photographie de sa mère au milieu d’anonymes -, souvent féroce. Du très grand art et il manque de peu de emporter le César du meilleur acteur en 2003. Il retrouvera son metteur en scène dans « Ne le dis à personne », sorti en 2006, habile adaptation de l’oeuvre d’Harlan Coben, mais hélas pour le rythme du film, quelques scènes d’une guerre des polices avec Brigitte Catillon, et quelques tocs de son personnage doivent disparaître sur la table de montage.

Avec Diane Kruger dans « Mon idole »

Par les hasards du calendrier, de nombreux films sortent avec François Berléand en 2003 et 2004: On le retrouve en victime du destin pathétique dans la comédie noire « En territoire indien ». En escroc spécialiste en faux jetons de casino, et victime de tachycardie après avoir bu le café explosif de Sylvie Testud dans « Filles uniques » – rôle d’une incroyable drôlerie, on en redemande – et en responsable d’un supermarché en mal de paternité dans « Les amateurs ».

En convoyeur déjanté – avec la réplique choc « ça va charcler ! » – à la gâchette facile dans « Le convoyeur ». Sur un mode moins délirant, il est l’irrésistible ancien mari en « panne » de Nathalie Baye dans « Une vie à t’attendre » et le garagiste qui devient héros national pour s’être accusé d’un crime dans une comédie noire de Dominique Deruddere : « Pour le plaisir ».

En pleine canicule 2003, il tourne « Les choristes », film qui devient un véritable phénomène de société. Brillant remake de la « Cage aux rossignols » de Jean Dréville, François Berléand est un directeur d’école autoritaire nommé Rachin, vindicatif et sournois – il s’est inspiré des rôles de Louis De Funès). Il contribue largement avec Gérard Jugnot au succès de ce film (il faut le voir s’énerver dans la scène fameuse du « pion, pion, pion… »-. Succès qui se confirme en DVD et qui vaut à Christophe Baratier une nomination aux Oscars, comme meilleur film étranger.

En parallèle, il poursuit aussi sa carrière théâtrale: dans « L’enfant-do » en 2002, où vieux père de famille, il converse avec un ours en peluche géant. Dans la saison 2003-2004, il est remarquable dans « Café chinois », pièce d’Ira Lewis. Il retrouve son camarade de classe, et partenaire dans « La balance » et « le joueur de violon » (1993) dans la formidable réussite adaptée et mise en scène par Richard Berry (un projet vieux de 10 ans). Dans son rôle de photographe raté et blasé, Berléand excelle en personnage aigri et blessé, face à Berry, touchant en auteur nerveux, vivant mal une situation précaire.

Tourné en 2002, juste après « Mon idole », le film « Je suis votre homme » de Danièle Dubroux, présenté sur le marché du film du festival de Berlin, sort le 25 août 2004 sous le titre d’ »Éros Thérapie ». Il est le mari de Catherine Frot, rendu amnésique – ou feignant de l’être – parce que sa femme vit une relation avec Isabelle Carré. Il se réfugie dans le garage de sa maison familiale et conclut que faire l’amour avec sa femme est une sorte d’inceste ! Il retrouve Jacques François dans son dernier rôle, prodigieux en père dépassé par les évènements. En octobre 2004, sort le subtil « Grand rôle » qui malheureusement ne rencontre pas son public. Il y tient le rôle payant de l’agent zélé et survolté de jeunes comédiens.

 

Dans « Edy » Dans « Narco » sorti en novembre 2004, premier film de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche, il campe à nouveau un personnage cynique. C’est un riche éditeur, manquant de flair, – il refuse de publier Yann Queffélec dans son propre rôle -. Son personnage est décalé et pitoyable. Se prenant pour un nouvel Lenny Bruce, il monte sur scène dans l’ombre d’un talent. Il faut le voir s’engouffrer dans sa somptueuse limousine, content de sa prestation, malgré un « bide » saignant. Il joue également le mari volage mais aimant et fatigué du personnage d’Isabelle Huppert dans « Les sœurs fâchées », et un aventurier blasé, père dupersonnage d’Hélène de Fougerolles dans « Le plus beau jour de ma vie ». Il est irrésistible en rusé fauché, pour faire payer la note d’un restaurant au personnage de Michel Duchaussoy, ou raviver sa flamme avec son ancienne femme jouée par Marisa Berenson. Dans le morne « Quartier V.I.P. », il incarne un financier incarcéré, roublard et manipulateur, instrumentalisant un gardien de prison joué par un minéral Johnny Hallyday. Avec le premier film de Stephan Guérin-Tillié, « Edy » il trouve un de ses meilleurs rôle en assureur à bout de course. Il déclare volontiers que ce film reste son préféré.Il y a une constante chez lui, c’est sa manière d’humaniser ses personnages, même les pires crapules, à l’instar de son pathétique Gilles Triquet, petit chef rigolard et incompétent, dans « Le bureau » pour Canal+ , heureuse adaptation française de la série culte de la BBC, « The office ». Sa prestation de roi prêtre à céder sa fille à quelques princes pour retrouver la fortune dans « Aurore » de Niels Tavernier, et celle du paysan bourru, façon Gabin dernière manière dans « Le passager de l’été » de Florence Moncorgé-Gabin, jubilant comme un gosse en étant un des premiers à avoir son propre tracteur, confirme qu’il apporte toujours une empathie avec ses personnages.  Claude Chabrol l’engage une première fois pour « L’ivresse du pouvoir », en lui offrant un de ses meilleurs rôles en PDG détendant de son piédestal, et payant de sa personne en lieu et place de plusieurs personnalités corrompues. Il vient de terminer son second tournage avec lui, pour « La fille coupée en deux », tourné à Lyon avec Ludivine Sagnier, Benoît Magimel, Mathilda May, Caroline Sihol, Didier Bénureau, Jean-Marie Winling, Hubert Saint-Macary et Édouard Baer.  Pour François Berléand, les projets se bousculent, il est demandé partout et ce n’est que justice. Les honneurs tombent avec la remise le 12 janvier 2006 des insignes de chevalier de la Légion d’Honneur des mains du ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres, mais il garde les pieds sur terre « Je sais que l’on peut tutoyer les étoiles, et malgré tout, redescendre en une seconde… » (5) Il devrait continuer à nous réserver beaucoup de surprises, son « minimum » étant le « maximum » de beaucoup d’autres. Salut l’artiste !Citations :1) (Le Point, avril 2004). 2) (Studio, octobre 1999). 3) (La lettre des comédiens N°15-16). 4) (Marie-Hélène Martin, Libération du 24/08/2004). 5) (Studio, novembre 2005).

   

François Berléand dans « Un territoire indien »

Filmographie : 1977  Martin et Léa (Alain Cavalier) – 1980  Un étrange voyage (Alain Cavalier) – On n’est pas des anges… elles non plus (Michel Lang) – 1981  Les hommes préfèrent les grosses (Jean-Marie Poiré ) – 1982  La balance (Bob Swaim) – Stella (Laurent Heynemann) – Ote-toi de mon soleil (Marc Jolivet) + musique – 1984  Marche à l’ombre (Michel Blanc) – La voix de son maître ou deux jours dans la vie de M. Léon (Patrick Zeyen, CM) –  Signé Charlotte (Caroline Huppert) – Strictement personnel (Pierre Jolivet) – 1985  Le souffleur (Franck Le Witta, inédit) – 1986  Le complexe du kangourou (Pierre Jolivet) – La femme secrète (Sébastien Grall) – Les mois d’avril sont meurtriers (Laurent Heynemann) – 1987  Au revoir les enfants (Louis Malle) – Histoires de familles (Marion Lary, CM) – Poker (Catherine Corsini) – Camille Claudel (Bruno Nuytten) – 1988  Jours de vagues (Alain Tasma, CM) – Jeniec Europy (L’otage de l’Europe) (Jerzy Kawalerowicz) – 1989  Suivez cet avion (Patrice Ambard) – L’orchestre rouge (Jacques Rouffio) – Perdue (Marion Lary, CM) – Un père et passe (Sébastien Grall) – Milou en mai (Louis Malle) – Elle aima, fut aimée et mourut (Serge Lalou, CM) – 1990  Sans rires (Mathieu Amalric, CM) – Copie conforme ou la sœur d’Albert (Jean-Claude Marchant, CM) – 1991  Tableau d’honneur (Charles Némès) – 1992  Le bateau de mariage (Jean-Pierre Améris) – À l’heure où les grands fauves vont boire (Pierre Jolivet) – 1993  La vis (Didier Flamand, CM) – Le joueur de violon (Charles Van Damme) – 1994  3000 scénarios contre un virus : Poisson rouge (Cédric Klapisch, CM) –  Les Milles – Le train de la liberté (Sébastien Grall) – Une belle âme (Éric Besnard, CM) – Chacun pour soi (Stéphane Brisset, CM) –  L’appât (Bertrand Tavernier) – 1995  Fugueuses (Nadine Trintignant) – Capitaine Conan (Bertrand Tavernier) – Un héros très discret (Jacques Audiard) – 1996  Ultima hora (Laurence Meynard, CM) – Gorille, mon ami (Emmanuel Malherbe, CM) – L’homme idéal (Xavier Gélin) – Fred (Pierre Jolivet) – 1997  Place Vendôme (Nicole Garcia) – Dormez, je le veux ! (Irène Jouannet) – La mort du Chinois (Jean-Louis Benoît) – Le pari (Didier Bourdon & Bernard Campan) – C’est déjà Noël (Siegfried, CM) – Bonjour (Bruno Herbulot, CM) – Le septième ciel (Benoît Jacquot) -1998  Mauvaises fréquentations (Jean-Pierre Améris) – Romance / Romance X (Catherine Breillat) – Le plus beau pays du monde (Marcel Bluwal) – L’homme de ma vie (Stéphane Kurc) –  L’école de la chair (Benoît Jacquot) – En plein cœur (Pierre Jolivet) – Tout le monde descend (Laurent Bachet, CM) – Le sourire du clown (Eric Besnard) – Ma petite entreprise (Pierre Jolivet) – Innocent (Costa Natsis) – Coup de lune (Emmanuel Hamon, CM) – 1999  Les acteurs (Bertrand Blier) –  Promenons-nous dans les bois (Lionel Delplanque) – La débandade (Claude Berri) – Une pour toutes (Claude Lelouch) – Trait d’union (Bruno Garcia, CM) – Stop (Rodolphe Marconi, CM) – Stardom / Quinze moments (Denys Arcand) – Six-pack (Alain Berberian) – 2000  Vivante (Sandrine Ray) – Comment j’ai tué mon père (Anne Fontaine) – HS – Hors service (Jean-Paul Lilienfeld) – Le prince du Pacifique (Alain Corneau) – Recrutement (Didier Lauret, CM) – Liste rouge (Jérôme Bonnell, CM) – Pas d’histoires ! : Cyrano (Vincent Lindon, CM) – La fille de son père (Jacques Deschamps) – Parce que notre besoin de consolation (Jacques Fontanel, CM) – 2001  Le transporteur ( The transporter ) (Louis Leterrier & Corey Yuen) – En territoire indien (Lionel Epp) – Requiem(s) (Stéphane Guérin-Tillié, CM) – Grand oral (Yann Moix, CM) – Le frère du guerrier (Marc Jolivet) – Féroce (Gilles de Maistre) – Une employée modèle (Jacques Otmezguine) – Les âmes câlines (Thomas Bardinet) – L’adversaire (Nicole Garcia) – 2002  La mentale (Manuel Boursinhac, non crédité ) –  Remake (Dino Mustafic) –  Langue de cuivre (Aurélien Cabat, CM) – Mon idole (Guillaume Canet) – Je suis votre homme (Danièle Dubroux) –  Filles uniques (Pierre Jolivet) – Les amateurs (Martin Valente) – 2003  Le convoyeur  (Nicolas Boukrief) – La chaîne du froid (Hervé Lavayssière, CM) – Une vie à t’attendre (Thierry Klifa) – Le grand rôle (Steve Suissa) – Pour le plaisir (Dominique Deruddere) – Les choristes (Christophe Barratier) –  Méprise (Éric Le Roux, CM) – Narco (Tristan Arouet & Gilles Lellouche) – 2004  Le plus beau jour de ma vie (Julie Lipinski) – Les sœurs fâchées (Alexandra Leclère) – Toi vieux (Pierre Coré, CM) – Gemo 13 (Stéphane Rybojad, inédit) – Quartier VIP (Laurent Firode) – The transporter 2 (Louis Leterrier & Corey Yuen) – Edy (Stephan Tillié-Guérin) – 2005  L’ivresse du pouvoir (Claude Chabrol) – Le passager de l’été (Florence Moncorgé-Gabin) – Au royaume des cendres (Michaël Massias, CM) – Ne le dis à personne (Guillaume Canet) – Aurore (Nils Tavernier) – Pablo, mon père et moi (Stéphanie Tchou Cotta, CM) – 2006  Je crois que je l’aime (Pierre Jolivet) – Pur week-end (Olivier Doran) – Fragile(s) (Martin Valente) – La fille coupée en deux (Claude Chabrol) – 2007  Cash (Éric Besnard) – 15 ans et demi (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – La différence c’est que c’est pas pareil (Pascal Laethier) – 2008  Transporter 3 (Olivier Megaton) – Le concert (Radu Mihaileanu) – Le siffleur (Philippe Lefebvre) – 2010  Au bistro du coin (Charles Nemes) – Un jour mon père viendra  (Martin Valente) – Escalade (Charlotte Silvera) – Blanche nuit (Fabrice Sébille) – 2011  Une vie de chien (Cyril Ethan Robert, CM) – La vie d’une autre (Sylvie Testud) – Un bonheur n’arrive jamais seul (James Huth) – Dead Man Talking (Patrick Ridremont) – 2012  La stratégie de la poussette (Clément Michel) – Max (Stéphanie Murat) – 12 ans d’âge (Frédéric Proust) – 2013  Palais de justesse (Stéphane de Groodt, CM) – Faim de vie (Jessica-Salomé Grunwald, CM) – 2014  Entre amis (Olivier Baroux) – 2015  Vicky (Denis Imbert) – 2016  C’est tout pour moi (Ludovic Colbeau-Justin). Voxographie : 2012  The Lorax (Le Lorax) (Chris Renaud & Kyle Balda, version française).

Divers : 2004, Participation aux « nouveaux refus » proposés en bonus du DVD du film de Laurent Baffie : « Les clefs de bagnole »

Dans « Le bureau »

Télévision : 1977  Au plaisir de Dieu (Robert Mazoyer) – 1978  Hamlet (Renaud Saint-Pierre, captation) – 1980     La cantatrice chauve (Alexandre Tarta, captation) – 1982  Messieurs les jurés : L’affaire Tromsé (Jean-Marie Coldefy) – Elle voulait faire du cinéma (Caroline Huppert) -1985  Meurtres pour mémoire (Laurent Heynemann) – 1987  Série noire : Main pleine (Laurent Heynemann) – 1989  Ceux de la soif (Laurent Heynemann, inédit) – 1990  La belle anglaise : La course contre la montre (Jacques Besnard) – En un mot / La valise en Karbau (Laurent Heynemann, CM) – Flash, le reporter / Libre comme l’air (Philippe Triboit) – C’est quoi ce petit boulot (Michel Berny) – 1991  Le piège (Serge Moati) – La femme de l’amant (Christopher Frank) – Feu Adrien Muset (Jacques Besnard) – 1992  Le bal (Jean-Louis Benoît) – Papa veut pas que je t’épouse / Mariage express (Patrick Volson) – La place du père (Laurent Heynemann) – 1993  Julie Lescaut : Harcèlements (Caroline Huppert) – Avanti (Jacques Besnard) – Pas si grand que ça ! / Le baby sitter (Bruno Herbulot) – Des héros ordinaires : La porte du ciel (Denys Granier-Deferre) – Entre chien et loups (Caroline Huppert) – Cherche famille désespérément (François Luciani) – 1994  Une page d’amour (Serge Moati) – La fidèle infidèle (Jean-Louis Benoît) – 1995  Madame le consul : Pili, prince des rues (Bertrand Van Effenterre) – Tous les hommes sont menteurs / Transports (Alain Wermus) – Un si joli bouquet (Jean-Claude Sussfeld)  – Madame le consul : Les disparues de la Sierra Madre (Joyce Buñuel) – 1996  Anne Le Guen : Les raisons de la colère (Stéphane Kurc) – Les Cordier, juge et flic : Refaire sa vie (Bruno Herbulot) – Le garçon d’orage (Jérôme Foulon) – Un homme (Robert Mazoyer) – Pardaillan (Édouard Niermans) – La parenthèse (Jean-Louis Benoît) – J’ai rendez-vous avec vous (Laurent Heynemann) – Le juge est une femme : La fille aînée (Pierre Boutron) – 1997  Commandant Nerval : Opération simulacres (Arnaud Sélignac) – Crimes en série / Le profileur : Le silence du scarabée (Patrick Dewolf, pilote) –  Un flic presque parfait (Marc Angelo) –  La grande béké (Alain Maline) – 1998     Victoire ou la douleur des femmes (Nadine Trintignant) – Un morceau de soleil / L’été de mes 16 ans (Dominique Cheminal) – Fleurs de sel (Arnaud Sélignac) – Baby Blues- Le boiteux (Paule Zadjermann) – 1999  Ces forces obscurent qui nous gouvernent (Olivier Doran) – Passeur d’enfant au Portugal (Franck Apprédéris) – 2000  L’héritière (Bernard Rapp) – 2001  Il Giovane Casanova (Le jeune Casanova) (Giacomo Battiato) – 2003  Les parents terribles (Josée Dayan) – 2005/06 Le bureau (Nicolas & Bruno) – 2007  Chez Maupassant : Le petit fût (Claude Chabrol) – Faisons un rêve (Bernard Murat, captation en direct) – 2008  Tailleur pour dames (Bernard Murat, captation en direct) – Le gendre idéal (Arnaud Sélignac) – Batailles (Jean-Michel Ribes, captation) – La vraie vie d’Omar & Fred (Tristan Carné, divertissement) – 2009  L’évasion (Laurence Katrian) – Les associés (Alain Berliner) – L’éloignement (Emmanuel Murat, captation en direct, présentation seulement) – Le pot de colle (Julien Seri) – Le gendre idéal 2 (Arnaud Sélignac) – 2010  Sentiments provisoires (Emmanuel Murat, captation en direct) – Le grand restaurant (Gérard Pullicino, divertissement) – Vieilles canailles (Stéphane Kurc) – Main basse sur une île (Antoine Santana) – 2011  Insoupçonnable (Benoît d’Aubert) – La chartreuse de Parme (Cinzia TH Torrini) –  2011/2012  Le transporteur (Andy Mikita, série) – 2012  Le dindon (Emmanuel Murat, captation en direct) – Zak (Arthur Benzaquen & Denis Thybaud, saison 3) – Crime d’état (Pierre Aknine) – Surveillance (Sébastien Grall) – Au cabinet (Camille Saféris, CM, série) – 2014  La clef des champs (Bertrand Van Effenterre) – Peplum (Philippe Lefebre) – 2015  Dix pour cent : François (Lola Doillon) – La main du mal (Pierre Aknine) – 2016  Du vent dans les branches de Sassafras (Emmanuel Murat, captation en direct). Voxographie TV : 2002  Mission banquise : Le voyage immobile (Emilio Maillé, documentaire, récitant) – 2015  J’parle pas aux cons, ça les instruit (Yves Riou, documentaire, récitant) – 2016  Le crunch toute une histoire (Félicien Taris, documentarire, récitant).

Théâtre  : 1973 à 1980 : une dizaine de spectacles avec Daniel Benoin, dont :  Les corbeaux de Henri Baecque, Théâtre Daniel Sorano, Vincennes / Deutch requiem de Pierre Bourgeade, Théâtre Daniel Sorano, Vincennes / La mandore de Romain Weingarten,  Théâtre Daniel Sorano, Vincennes /  La cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, Comédie de Saint-Etienne /  Cache ta joie de Jean-Patrick Manchette,  Théâtre de Paris / 1982  Aldebert le botaniste de Van Chamisso – Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de Chaillot /  1983   Déshabillage de Jean-Michel Rabeux  – Mise en scène : Jean-Michel Rabeux – Théâtre National de Cergy Pontoise / 1985  Mme de Sade de Mishima –  Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de Chaillot et Athénée / 1986  Les désossés de Sirjacq – Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de Chaillot / 1988  Judas Pilate de Paul Claudel – Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de la Villette – 1990   La dame de chez Maxim’s de Feydeau – Mise en scène : Alain Françon – Théâtre du Huitième à Lyon – 1991 Partage de Midi de Paul Claudel – Mise en scène : Brigitte Jacques – Théâtre de l’Atelier et tournée en France /  L’empire de Michel Deutsch – Mise en scène : Michèle Foucher – Théâtre des Amandiers à Nanterre / 1992  Brûlez tout de Lanford Wilson – Mise en scène : Stephan Meldeg – Théâtre de La Bruyère /  1994-1995  Le retour de Harold Pinter – Mise en scène : Bernard Murat – Théâtre de l’Atelier – Tournée 1999-2000  Biographie : Un jeu de Max Frisch – Mise en scène : Frédéric Bélier-Garcia – Théâtre de Nice, Théâtre de l’Aquarium à Paris, Théâtre de la Commune à Aubervilliers et en tournée /  2002  L’enfant Do, de Jean-Claude Grumberg –   Mise en scène : Jean-Michel Ribes – Théâtre Hébertot / 2003/2004  Café Chinois, d’Ira Lewis – Mise enscène : Richard Berry – Théâtre de la Gaîté Montparnasse, + tournée province 2005 / 2007  L’arbre de joie, de Louis-Michel Colla et David Khayat – Mise en scène de Christophe Lidon / 2008  Batailles, de Jean-Michel Ribes et Roland Topor – Mise en scène : Jean-Michel Ribes (Rond-Point) – 2009  Sentiments provisoires, de Gérald Aubert – Mise en scène : Bernard Murat (Théâtre Edouard VII) – 2011 – 2013 : Quadrille de Sacha Guitry – Mise en scène : Bernard Murat (Théâtre Édouard VII, + tournée) – 2012  Le dindon, de Georges Feydeau : Mise en scène Bernard Murat (Théâtre Édouard VII, + captation) – Bons baisers de Manault, de Manault Deva (Théâtre La Bruyère, lecture) – 2013  ina d’André Roussin – Mise en scène Bernard Murat (Théâtre Édouard VII) – 2014  Deux hommes tout nus de Sébastien Thiéry – Mise en scène Ladislas Chollat, (Théâtre de la Madeleine).  Mise en scène théâtre : 1986  William de Bernard Crombey – Co-mise en scène avec Hubert Saint-Macary – Bataclan  

Nota :   On lui attribue très souvent les films de son presque homonyme François Berland dont la voix est connue (Le « Nicolas » des  « Carnets de Monsieur Manatane » par exemple). Pour la petite histoire, ils sont tout deux au générique du film de Gabriel Arcand « Stardom » sans avoir de scènes communes.    

Bibliographie :   « La lettre des Comédiens » N° 15/16 Décembre-Janvier 1999 : « François Berléand, comédien de notre temps » par Stéphane Copeau et Jean-Jacques Jouve. 

Sur les avatars du plagiat de la contre-façon, lire Dvdrama, un site pas très classe

PAR DISCIPLINE CHRÉTIENNE, IL EST DEMANDÉ DE S’ABSTENIR D’ALLER VOIR LES FILMS COTES 5

Connaissez-vous « Le répertoire général des films », des années 50-60, éditons « Pensée vraie », édités par la « Centrale catholique du cinéma » ? C’est l’ami Christophe Bier, qui m’en avait parlé. L’idée est simple, dresser la liste des films visibles par tous, histoire de chasser les « détails anti-éducatifs » ou des films « qui prônent ouvertement des idées mauvaises et subversives ». Il fallait bien protéger les chères petites têtes blondes d’alors, qui doivent former d’ailleurs, l’élite de notre joyeuse nation. C’est forcément édifiant ! Évidemment quand on voit les films aujourd’hui on ricane ferme, évolution des mœurs oblige ! Il y avait une cote morale, dressée par quelques ecclésiastiques, de la Cote 3, des films visibles par tous, à l’horrible Cote 5 « Par discipline chrétienne, il est demandé de s’abstenir d’aller voir les cotes 5 », qui « attaquent la religion ou qui la rendent méprisable, odieuse et ridicule », et qui en passant « font complaisamment étalage de vices, de crimes ou de dérèglements… ». L’intolérance est parfois visible – le racisme point son nez en passant, confère la note sur « Avec André Gide » . Ce regard effrayé devant les bassesses de ce bas monde ainsi étalées, finit par être assez croquignolet. Elevé par une école catholique, un tantinet plus tard, je retrouve de manière assez caricaturale, la morale rigoriste, complaisamment inquisitrice. Si ces catalogues sont très utiles pour les cinéphiles, « La saison cinématographique » débutant en 1957, c’est aussi un absolu régal à lire. Toute une époque… pas si lointaine…  

Extraits – pris au hasard ! – : tirés du « Répertoire général des films » volume « 1952-1953 » & « 1953-1954 ».  

Adorables créatures (Christian-Jaque, 1952), avec Daniel Gélin, Edwige Feuillère : « …Les auteurs tendant, au travers des histoires d’alcôves, à présenter sur les femmes des considérations fausses, stupides et méprisantes. De nombreuses scènes sensuelles : amoralité et cynisme de tous les personnages ». – Cote 5.

L’affaire Ciceron, Five Fingers (Joseph L. Mankiewicz, 1952), avec James Mason, Danielle Darrieux : « ..Le châtiment final des deux coupables ne rétablit que faiblement la moralité de cette histoire. Mais le caractère historique de l’aventure relatée en atténue la nocivité ». 

Agence matrimoniale (Jean-Paul Le Chanois, 1951), avec Bernard Blier, Michèle Alfa : « … »Les critiques contenues dans ce film sont justifiées ; elles montrent à quel point certaines moeurs habituelles à notre société peuvent avoir sur des individus faibles de caractères de fâcheuses répercussions. Réserves pour remariage après divorce, considéré comme une solution normale ». 

A l’abordage, Against all flags (George Sherman, 1952), avec Errol Flynn, Maureen O’Hara : « …La fille du grand Mogol aime se faire embrasser et la femme corsaire aussi… Tous ces corsaires ne sont pas des enfants de choeur et ça se voit ». 

Alice aux pays des merveilles, Alice in Wonderland (Walt Disney, 1951) : « …Rien à dire du point de vue moral. Le public doit cependant savoir que le caractère abracadabrant et parfois impressionnant de ce film risque de heurter de très jeunes enfants sensibles ». 

Les amants de Bras-Mort (Marcel Pagliero, 1951), avec Frank Villard, Nicole Courcel.  « …L’atmosphère d’union libre et de violence motive de sérieuses réserves morales malgré l’indéniable leçon morale donnée par l’amour du travail et le renoncement final de la jeune fille ». 

L’amour, Madame (Gilles Grangier, 1951), avec Arletty, François Périer : « …Les situations, le dialogue, quelques toilettes légères, telles qu’on en voit sur la Côte d’Azur, appellent des réserves ». 

Au coeur de la casbah (Pierre Cardinal, 1951), avec Viviane Romance, Claude Laydu : « …La compagnie des personnages aussi inquiétants durant une heure et demie risque de faire participer le spectateur à leur univers intérieur, et c’est l’univers du péché, envoûtant et désirable. Une danse de cabaret spécialement suggestive oblige à plus de sévérité encore. » – Côte 5. 

Avec André Gide (Marc Allégret, 1951), avec André Gide, Maurice Garçon : « …Une allusion aux moeurs de Gide, des danseuses nègres à moitié nues, tout cela entraînent certaines réserves ».

L’étrange amazone (Jean Vallée, 1952), avec Madeleine Lebeau, Gérard Landry : « … Il est admis qu’un homme ne peut vivre longtemps sans une maîtresse. Mais ce sont surtout les photos qui sont répréhensibles (Scènes de nudités au bord de l’étang, numéro de strip-eause, chansons, etc…) ». 

Fanfan la Tulipe (Christian-Jaque, 1952), avec Gérard Philipe, Gina Lollobrigida : « …Le dialogue léger et des scènes suggestives obligent à des réserves morales ». 

Le Fauve en liberté, Kiss tomorrow Goodbye (Gordon Douglas, 1950), avec James Cagney, Barbara Payton : « …Ce film baigne dans une ambiance lourde, qui soulève le coeur. Tous les personnages sont des brutes ou des hommes moralement abjects ». 

Le masque de Dimitrios, The mask of Dimitrios  (Jean Negulesco, 1944), avec Peter Lorre, Sidney Greenstreet : « …On montre beaucoup d’indulgence avec plusieurs personnages sans scrupules. Le mal n’est pas assez désapprouvé ». 

Mina de Vanghel (Maurice Clavel, 1953), avec Odile Versois, Alain Cuny : « …Les réserves portent sur l’atmosphère sensuelle de ce film et sur l’attitude de la jeune fille qui n’hésite pas à convoiter un homme marié et à tenter de détruire un ménage uni, pour finir par se suicider. Seul le caractère romantique et artistique de cette oeuvre empêche une cote plus sévère ». 

Mon gosse de père (Léon Mathot, 1952), avec Maurice Teynac, Jean Tissier : « …Le plaisir est considéré comme le bien suprême, la vertu, présentée sous l’aspect d’un puritanisme rigide, est ridiculisée. Les dialogues sont légers, l’attitude de l’aumônier des girls (sic !…) est sujette à caution et la plupart des personnages sont immoraux ». 

La mort d’un commis voyageur, Death of a Salesman (Laslo Benedek, 1951), avec Frederic March, Mildred Dunnock : « …Les éléments qui seraient susceptible d’entraîner des réserves : la liaison du héros, qui est marié, et son suicide – qui est un suicide d’homme détraqué – renforcent dramatiquement un contexte de valeur.

La tournée des Grands-Ducs (André Pellec, 1952), avec Raymond Bussières, Sophie Sel : « …Dialogues vulgaires, situations équivoques et surtout exhibitions indécentes au cours de spectacles de cabarets. – Cote 5.

Un caprice de Carloline Chérie (Jean Devaivre, 1952), avec Martine Carol, Jean-Claude Pascal : « …Malheureusement, les déshabillages renouvelés de Martine Carol et la mentalité d’ingénue-libertine prêtée à son personnage, à quoi il faut ajouter un language dévergondé, font rejeter ce film par tous ceux qui ont un souci de propreté ». – Cote 5.

Victoire sur l’Annapura (Marcel Ichac, 1953, documentaire) : « …Aucune réserve sur le plan moral. Tout au contraire, on ne peut que recommander un tel film, réelle leçon dénergie, relatant un exploit dont la France peut à juste titre s’enorgueillir ».

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Lionel Abelanski

© R.SCHROEDER – source Zelig

L’avant-première bordelaise de « Je préfère qu’on reste amis » du 15/02/2005, à l’UGC-Cité nous avait donné deux belles surprises, l’émotion de voir Annie Girardot nous présenter le film, et celle surprise de la visite de « l’épatant » Lionel Abelanski qui accompagnait la bonne humeur de Olivier Nakache et Éric Toledano. C’était un bonheur de voir sa modestie devant les compliments des spectateurs, de l’entendre parler de l’échec injuste du film de Steve Suissa « Le grand rôle », et de ne rien regretter sur le choix de ses rôles tout en envisageant d’autres perspectives. Ce qui caractérise Lionel, c’est l’énergie, il traversait la salle ce soir là, pour donner le micro aux spectateurs, nous régalant de sa bonne humeur. Puis en octobre 2006, toujours à l’UGC-Cité Bordeaux, il fallait le voir animer et improviser une chorégraphie disco avec Gilles Gaston-Dreyfus, Philippe Duquesne, Jean-Michel Lamy et Georges Gay, faisant même monter sur scènes des spectateurs enthousiasmés, suites aux réactions amusées de la salle. Il est toujours formidable, même si on le cantonne trop souvent dans le rôle du bon copain paumé – tel dans « Un petit jeu sans conséquence » dans lequel il reste digne en se retirant, alors que personne n’est à l’écoute de ses difficultés -. Il tire à chaque fois son épingle du jeu. Son meilleur rôle est peut-être celui de « Shlomo » un idiot céleste dans « Train de vie », qui lui vaut en 1999 d’être nommé aux Césars dans la catégorie du « meilleur espoir masculin ». Il est le copain « lourd » et insistant d’Yvan Attal dans « Ma femme est une actrice » – rôle qu’il tenait déjà dans la version court-métrage « I got a woman » -,  un improbable homme-sandwich et inventeur loufoque dans « Delphine 1, Yvan O », de Dominique Farruggia, policier obsédé par la traque des fumeurs de joints dans le cornichonesque « La beuze », l’assistant acariâtre et « borderline » dans « Mes amis » de Michel Hazanavicius et le voisin de palier serviable de Marie Gillain dans « Tout le plaisir est pour moi » d’Isabelle Broué. Il est à l’aise dans d’autres registres, tel le père odieux du téléfilm « La nourrice » de Renaud Bertrand, falot et manipulable.

Dans « La calvitude »

Mais il suscite toujours la sympathie, et arrive toujours à distiller de l’humour dans toutes les situations, comme dans le court-métrage « La calvitude » (Julien Weill, 2002), comédie dépressive, où un trentenaire abandonné par l’amour de sa vie, se retrouve dans le désarroi le soir de son anniversaire, mais finit par retrouver le goût de la vie quand une jolie caissière lui souhaite un chaleureux anniversaire en voyant sa carte d’identité présentée avec un chèque de paiement. Casanier et pantouflard, il joue le futur mari d’Anne Consigny, dans « Je ne suis pas là pour être aimé ». Neurasténique,  il se laisse dévorer par l’écriture d’un roman, quitter à abandonner son emploi de professeur. Égoïste et peu à l’écoute de celle qui prépare avec lui le mariage, dernière chance de se couple, il reste pantois quand cette dernière lui exprime ses inquiétudes dans le giron des beaux-parents. Il finit, enfin par déclarer enfin son amour lorsqu’il sent qu’elle perd sa joie de vivre mais sans la comprendre finalement. Une individualité fracassante ! En peu de scènes il réussit dans « Je préfère qu’on reste ami » épatant à faire exister son personnage de réprésentant en « bonbonnes d’eau », enfin « casé » rajoutant du désarroi à son meilleur ami campé formidablement par Jean-Paul Rouve. Du jeune marié bondissant, il devient, à la fois drôle et touchant, la victime de sa première crise conjugale. Il a une scène étonnante face à Gérard Depardieu (Enfin retrouvé depuis quelques films) qui le déstabiliste par son analyse de la situation.

Lionel Abelanski dans « Un petit jeu sans conséquence »

Dans « Poltergay », il est aussi drôle qu’émouvant. Le metteur en scène Éric Lavaine lui avait proposé initialement le rôle du bon copain de Clovis Cornillac, joué en fait par Alain Fromager. Soucieux de se renouveller, Lionel Abelanski, prefera tenir le rôle de « salopette », fantôme homosexuel taquin, mais qui se révèle au final très touchant. La scène des retrouvailles de son personnage, qui garde éternellement le physique qu’il avait à l’époque de sa mort avec son vieil amant, joué avec beaucoup d’humanité par Michel Modo, est particulièrement émouvante alors qu’elle pouvait à tout moment sombrer dans le scabreux. On le retrouve dans « Zone libre », premier film de cinéma de Christophe Malavoy, avec Tsilla Chelton et Jean-Paul Roussillon dans un registre plus dramatique. Il trouve également un rôle de premier plan dans « Je déteste les enfants des autres » (Anne Fassio, 2006), mais le film manque d’originalité. On lui doit pourtant de bon moments en père dévoué formant un couple fusionnel avec Valérie Benguigui. Mais la belle harmonie du couple va éclater durant les vacances, alors qu’il est émoustillé par le charme d’une « cagole ». Il campe également un Bernard Franck touchant qui cache une sensibilité derrière un brillant esprit teinté de cynisme dans « Sagan ». Il tire aussi son épingle du jeu, en vieux garçon amoureux de la nature et de Beauvais, sa ville natale, perdu dans la brousse dans « Safari ».  Tout comme dans « Train de vie », on attend un rôle à sa – dé – mesure, son « grand rôle » à lui en fait, il va continuer à nous surprendre.. A sa chaleureuse présence, on ne peut que répondre « Salut l’artiste » !

 

Filmographie : 1988  Romuald et Juliette (Coline Serreau) – 1993  Méprises multiples (Christian Charmetant, CM) – 1995  Douce France (Malik Chibane) – Le futur (Dominique Farrugia, CM) – I like she (Guillaume Moscovitz, CM) – Coup de vice (Patrick Lévy) – Un samedi sur la terre (Diane Bertrand) – Delphine : 1, Yvan : O (Dominique Farrugia) – 1996  Didier  (Alain Chabat) – La femme du cosmonaute (Jacques Monnet) – 1997  I got a woman  (Yvan Attal, CM) – La méthode (Thomas Bégin, CM) – Train de vie (Radu Mihaileanu) – 1998  Le voyage à Paris (Marc-Henri Dufresne) – Les parasites (Philippe de Chauveron) – Formidable (Gilles Cohen, CM) – Trafic d’influence (Dominique Farrugia) – À table ! (Idit Cébula, CM) – Mes amis (Michel Hazanavicius) – 1999  Accidents (Pascal Laëthier, CM) – Nationale 7 (Jean-Pierre Sinapi) – 2000  Ces jours heureux (Olivier Nakache & Éric Toledano, CM) – En attendant (Serge Hazanavicius, CM) – Belphégor, le fantôme du Louvre (Jean-Paul Salomé) – 2001  Ma femme est une actrice (Yvan Attal) – 2002  Varsovie-Paris (Idit Cébula, CM) – La beuze (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – La calvitude (Julien Weill, CM) – Bienvenue au gîte (Claude Duty) – Scotch (Julien Rambaldi, CM) – Spartacus (Virginie Lovisone, CM) – Mais qui a tué Pamela Rose ? (Éric Lartigau) – 2003  Double zéro (Gérard Pirès) – Le grand rôle (Steve Suissa) – Toute une histoire (Jean Rousselot, CM) – Tout le plaisir est pour moi (Isabelle Broué ) – Narco (Tristan Aurouet & Gilles Lellouche) – Alive (Frédéric Berthe) – 2004  Victor (Fabrice Michelin, CM) – Un petit jeu sans conséquence (Bernard Rapp) – Je préfère qu’on reste amis (Éric Toledano & Olivier Nakache) – Cavalcade (Steve Suissa) – Je ne suis pas là pour être aimé (Stéphane Brizé) – 2005  Zone libre (Christophe Malavoy) – Une histoire de pieds (David & Stéphane Foenkinos, CM) – Mes voeux les plus sincères (Arnaud Cassand, CM) – Poltergay (Éric Lavaine) – 2006  Les yeux bandés (Thomas Lilti) – Je déteste les enfants des autres (Anne Fassio) – Atonement (Reviens-moi) (Joe Wright) – 2007  The Jerusalem syndrome (Stéphane Belaïsch & Emmanuel Naccache) – Sagan (Diane Kurys, + version TV) – Le secret de Salomon (David Charhon, CM) – La plus belle fille du monde (Stéphane Couston, CM) – Deux vies plus une… (Idit Cébula, rôle coupé au montage) – Ma fille a quatorze ans (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – 2008  Safari (Olivier Baroux) – Le concert (Radu Mihaileanu) – Kaparah Carpe (Jessica Vaturi Dembo, CM) – 2009  Protéger et servir (Éric Lavaine) – Imogène (Alexandre Charlot & Franck Magnier) – Quartier lointain (Sam Gabarski) – 2010  Son souffle contre mon épaule (Emmanuel About, CM) – Un peu d’écume (Christel Delahaye, CM) – L’art de séduire (Guy Marzaguil) – Mais y va où le monde? (Serge Papagalli) – Beur sur la ville / Capitaine Khalid (Djamel Bensalah) – 2011  Les infidèles [épisode « La bonne conscience »] (Michel Hazanavicius) – Mais qui a re-tué Pamela Rose (Kad Merad & Olivier Baroux) – 2012  La banda Picasso (Fernando Colomo) – De l’autre côté du périph’ (David Charron) – 13 rue Mandar (Idit Cébula) – Boule et Bill (Alexandre Charlot & Franck Magnier) – 2013  Kidon (Emmanuel Nakkachee) – Barbecue (Éric Lavaine) – Les vacances du petit Nicolas (Laurent Tirard).

Télévision : notamment : 1994  En garde à vue (Didier Albert, plusieurs épisodes) -1995  Tango, mambo et cha-cha-cha (Françoise Decaux Thomelet) -1996  Coeur de cible (Laurent Heynemann) – 1997  Combats de femme : harcelée (Nicolas Cuche) – Les marmottes (Jean-Denis Robert) – 2000  Contre la montre (Jean-Pierre Sinapi) – 2003  Le gang des poupées (Philomène Esposito) – Le grand plongeoir (Tristan Carné, variétés) – 2004  La nourrice (Renaud Bertrand) – Maigret chez le docteur (Claude Tonetti) – Le carmargais : Jean-Jean (William Gotesman) – 2005  Riquet (Bertrand Arthuys) – Les femmes d’abord (Peter Kassovitz) – L’homme qui voulait passer à la télé (Amar Arhab & Fabrice Michelin, variétés) – La famille Zappon (Amar Arhab & Fabrice Michelin, variétés) – 2006  Vive la bombe ! (Jean-Pierre Sinapi) – 2007  Nos enfants chéris (Benoît Cohen, saison 2) – 2009  Le grand numéro (Julien Weill) – 2010  Mademoiselle Drot (Christian Faure) – Au bas de l’échelle (Arnaud Mercadier) – 2012 À dix minutes des naturistes (Stéphane Clavier) – 2013  Myster Mocky présente : La curiosité qui tue (Jean-Pierre Mocky, CM) – La faute de l’abbé Viallard (Christian Faure). 

Théâtre : 1988/89 Un mouton à L’entresol, d’Eugène Labiche, mise en scène Gilles Cohen – 1990/91 Le mystère de la chambre jaune, de Gilles Cohen – 1992 Les petits marteaux, de Gilles Cohen – 1993 Le plus heureux des trois, d’Eugène Labiche, mise en scène de Jean-Luc Revol – 1994 Quisaitout et Grobeta, de Coline Serreau, mise en scène Benno Besson – 1998 Germania 3, d’Heiner Müller, mise en scène Jean-Louis Martinelli – 1999/2000 Mariages et conséquences, d’Alan Ayckbourn, mise en scène de Catherine Allary – 2001/2002 Théâtre sans animaux, de Jean-Michel Ribes (+ captation TV) – 2003  Bash, de Neil La Bute, mise en scène de Pierre Laville – 2008  Geronimo, de David Decca, mise en scène Caroline Duffau & Serge Hazanavicius – 2009  Les Insatiables, d’Hanokh Levin, mise en scène Guila Braoudé – 2010  Miam-Miam, de et mis en scène d’Édouard Baer – 2011  La méthode Grönholm, de Jordi Galceran, mise en scène de Thierry Lavat.

Mise à jour du 05/02/2011