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Le stagiaire des Césars

Césars 2016 - 1 -

 

 

 

La nuit des Césars 2016 : Si lors de l’hommage aux disparus, on a parfois connaissance de quelques décès oubliés (Alexis Nitzer, Claudine Collas…), il est difficile de reconnaître Guy Piérauld sur la photo légendée… Elle est visiblement empruntée à « PurePeople » et inversée ! Gaffe ? Oui car c’est Francis Joffo ! de l’art de faire des recherches sur google image… Après le stagiaire de BFM, le stagiaire des Césars ?

 

 

Commencez la séance sans nous !

DR

Si les bonnes résolutions se font en janvier, nous sommes en mars, les temps sont certes difficiles comme le chantait Léo Ferré. Nous avons donc 9 mois pour en avoir des mauvaises. L’incivilité et les petites agressions sont très tendances en ce moment. Voici des trucs et astuces pour pourrir la vision d’un film aux cinéphiles, voire cinéphages si cas pathologiques. Ils se croient à la messe pour communier, n’aiment pas la vie c’est normal ils vont au cinéma, contrairement à ce que disait François Truffaut. C’est une proie facile pour se défouler, et ricaner en attendant le retour de Godzilla…

I l y a l’arme imparable : le pop-corn… « Cass-toi pop’corn ! » titre très justement Adrien Gombeaud dans son éditorial du Positif de ce mois. C’est certes la solution de facilité, mais pourquoi s’en priver… Ce n’est pas très bon et le rapport qualité-prix n’est pas fameux, mais il y a beaucoup d’avantages. L’odeur d’abord qui est proche de celle de l’urine de chat n’est pas à négliger. Il faut ensuite acquérir une certaine technique de l’empoignement de ce maïs calciné, qui en matière de décibels peut s’avérer efficace. Essayez aussi de lui joindre une boisson, que vous poserez par terre, et livrez vous à un numéro proche de celui de Linda Blair dans l’exorciste, c’est imparable. Evidemment n’en mangez pas lors d’un film de Paul Greengrass, vos voisins seront trop préoccupés à ne pas vomir, suite aux mouvements de caméras, pour être agacé par votre baffrage. Visez plutôt un film du type de ceux réalisés par Jacques Rivette. D’autres confiseries peuvent convenir, tout est une histoire de doigté… Evitez de faire tomber la totalité de votre popcorn par terre – vous pouvez cependant opter pour l’option de tout cochonner – car le cinéphage aura son petit moment de jouissance…

Soyez footeux, filez des coups de pied avec entrain dans le siège avant. Mettez le spectateur devant vous sur le mode vibromasseur et amusez-vous à le voir se retourner. Regardez ailleurs sur le mode impassible ou dans le vague le temps qu’il localise l’agresseur. S’il proteste n’hésitez pas à l’engueuler, en disant qu’il n’y pas de quoi se plaindre, il sera ainsi déstabilisé. Pour toute remarque, menacez et n’hésitez pas à montrer un poignet vengeur.

Pensez « salon »… Faites un effort et visualisez votre habitation. Vous vous conduisez ainsi comme devant votre télé et comme si vous étiez chez vous. Commentez allégrement le film… Montrez par exemple votre sens de l’observation en disant « ah, elle ouvre une porte » ou le « coup de vieux » pour un acteur, marche aussi pour les adeptes du scalpel. Jacassez, ignorez les « chuts », continuez durant tout le film. Vous pouvez opter soit pour le mode « murmureur » – atrocement gênant -, ou carrément gueuleur… N’hésitez pas à insulter les personnes qui vous font une remarque qui lâchement ne vous répondrons que par un « trop aimable » plaintif. S’il y a déjà un emmerdeur, ne vous dissuadez pas, soyez mimétique cela fera un effet stéréo à votre entourage du meilleur effet. Soyez un peu cuistre, en décortiquant une adaptation cinématographique, histoire de bien monter les différences entre le film et le livre au spectateur qui ne l’a pas lu. Osez aussi pour les polars, et lancez « je ne pensais pas que le notaire était l’assassin » aux spectateurs de la séance suivante qui commencent à s’installer.

Il y a les accessoires sadomasochistes de type aïe-Phone, et autre « geekeries » qui seront largement utile pour élaborer un second spectacle type son et lumière de quoi faire pâlir Jean-Michel Jarre de jalousie. Osez le désormais classique « tu ne me déranges pas, je suis au cinéma » – en répondant sur votre mobile en plein film.   Utilisez largement l’écran lumineux et allez jusqu’à répondre « vous n’avez qu’à regarder ailleurs » si l’on vous réprimande. Il faut montrer avec ostentation que vous n’êtes pas venus pour voir le film.

Il y a aussi une ruse brevetée en Gironde mais largement exportée, dit le rituel « quart d’heure bordelais ». Arrivez donc alors que le film est déjà commencé depuis 15 minutes. L’amateur de cinéma se détend, pas d’emmerdeurs, il baisse la garde. Il se détend, après l’épreuve du tunnel des pubs stupides – il doit y avoir un casting dans les multiplex – de type assureur débilitant. Il faut savoir qu’il finit par développer un sixième sens, et reconnaît un emmerdeur dès son arrivée. Là infligez-lui le coup de grâce, il ne bougera pas. Evidemment demandez à être au milieu – il y a pourtant de la place ailleurs – faites déplacer le monde et installez-vous comme si vous prépariez le débarquement. Petite ruse, faite vous suivre d’une seconde personne encore plus retardataire et avec votre portable faites donc des signaux lumineux sur le mode GPS. Piaffez, faites à nouveau déplacer tout de même, en glissant tout fort que vous abusez tout de même… Lancez-vous dans les désagréments cités précédemment, histoire de prouver l’adage qu’un retardataire se relève toujours comme un casse-pied de compétition.

Soyez « Kazou » (private joke). Il est assez difficile de savoir véritablement ce qu’est cette communauté de type v.i.p. On ne les voit qu’aux avant-premières ou les manifestations particulières. Là les consignes sont de garder des places aux « kazous », soit par les ouvreuses, voire même les habitués qui ne pourront pas refuser, abusez de leur éducation. Ce type d’individu peut-être une personnalité très importante de type amis de stars du bassin d’Arcachon et notables du crus. Ils arrivent systématiquement en retard, ils n’arrivent jamais au complet, ils restent des places mais elles sont défendues avec ferveur, bref c’est du brutal. Il reste bien entendu des places inoccupées, les spectateurs arrivés à l’heure s’en prendront aux ouvreuses. C’est une méthode plus ardue, il faut avoir des relations… Parfois le « kazou » se révèle une victime quand un patron réserve les 4/5 de la salle à ses employés pour voir le film de sa fille de type catastrophe industrielle, sur un pauvre hère passionné par les actrices, on peut dire que c’est d’une grande cruauté, limite harcèlement moral.

Soyez plus malins que tout le monde. Des spectateurs attendent nombreux devant la salle, ils attendent sagement la fin du film. Venez en couple, et passez devant tout le monde, histoire de bien montrer qu’ils sont très bêtes, et dérangez les spectateurs de la séance suivante, le film n’est bien entendu pas terminé. Deux options, soit vous vous installez d’office  – faites bien sûr du bruit -, ou faites demi-tour, mais vous vous retrouverez devant tout le monde, et vous pouvez ainsi choisir votre place. N’hésitez pas à succomber au syndrome de la queue aux caisses ou aux bornes, doublez votre petit monde, et si l’on vous fait une remarque, hurlez « il n’y a pas de quoi vous énerver » à une remarque de type olympien.

Votre enfant est un hyperactif, et la mode est passée des émissions sur TF1 pour l’exhiber et tenter de canaliser sa nervosité. Lâchez-le dans la nature, amenez-le voir un film qui n’est pas pour son âge, il sera ainsi traumatisé et sabotera un visionnage de film avec rage. Ne mouftez pas devant le regard courroucé de vos voisins, ça vaut le coup de les faire profiter des délires de votre progéniture.

La mode est à la « génération Y », la petite vingtaine qui ne respecte rien… Mails il y a mieux. Comme chantait Brel, quand je serai vieux, je serai insupportable, allez voir les films le week-end… Vous êtes âgés restez dans le mouvement vous vous sentirez plus vivants. Si vous appartenez au 6ème âge, agissez en comploteurs comme dans un sketch fameux de l’équipe de Grosland, commentez, encocottez vous – le cinéphage a toujours l’odorat délicat -, faites votre petit numéro, comme à la caisse des supermarchés le samedi, vous vous sentirez revivre.

Gluez ! Le cinéphile aime son petit périmètre de protection composé de sièges vides, où il se sentira moins menacé. Asseyez-vous à côté, surtout s’il y a de la place partout. Virez sa veste s’il ne se décide pas assez vite, vous êtes grand, mettez vous devant, idem si vous êtes secoués de tics. Il faut lui apporter un malaise maximum. Posez aussi votre veste sur le siège avant, et observez la mine confuse de celui qui se place devant vous et restez stoïque.

Vous pouvez faire la synthèse de tout ces réjouissance, et observez vos contemporains raseurs qui ne manqueront pas de vous réjouir. Merci donc aux anonymes qui m’ont régalé au fil du temps de mesquineries. C’est une manière au final, de rendre hommage aux « casse-pieds » de Noël-Noël et Jean Dréville.

Sur l’ancien support Canalblog

(article remis en ligne suite à la plainte déposée par « Celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » auprès de Canalblog, sans que j’en sois informé au préalable, pour citation abusive de ma part de leurs dépêches, selon l’article 6 de la loi du 21 juin 2004 (LCEN)) 19/07/2010, la totalité de l’article étant détruit…

L’été c’est le temps des « rediffs » (La cinquième compagnie, la série des gendarmes), donc en voici une (forcée), et l’occasion de se dire que l’on devrait se relire plus souvent. To be continued… Merci en passant à Google et Yahoo, me permettant de sauver des commentaires. Les autres pages seront réintégrées au fil de l’eau à la date initiale de création.

27 avril 2005

FRAGMENTS D’UN DICTIONNAIRE AMOUREUX : JACQUES SEILER

 

Pour retrouver le texte, cliquez ici.

MDR (Mort de R.I.P.)

Photo source Comics Podcast

Le copier-coller peut s’obtenir de deux manières, par la sélection du texte, avec l’association des touches Control + C pour Copier, puis celle de Control + V ou par un clic droit sur la souris, option copier, puis coller, sur un format word ou word pad. Il suffit juste alors de googleliser pour trouver certaines informations pour meubler. Il est curieux de constater la naissance d’une nouvelle « cinéphilie » qui se contente de listes, de recouper les informations sans voir les films ce qui est un comble. Une constante, une nouvelle figure de personnes généralement avec des problèmes d’expression écrite. C’est donc « la cerise qui fait déborder le vase », pour reprendre une réplique de « Camping », voir les commentaires de « DVDRAMA un site pas très classe » qui m’amène à abandonner la rubrique R.I.P. Je suis pourtant dans un esprit partageur, par exemple dans « Drôle de frimousse », j’avais rajouté la présence de Paul Bisciglia, dans l’un de ses rôles les plus aisément repérables, dans IMDB et Wikipédia, où il ne figurait pas – voir le blog de Donatienne « La chasse aux erreurs » – Si un cinéphile qui ne le connaissait pas, le voit dans un DVD ou une chaîne câblée en se disant « tiens c’est Bisciglia » et non « comment qu’il se nomme celui-là ? » j’aurai atteint mon petit but. Les infos circulent et c’est normal, mais il y a une limite à la reprise systématique. Deux réactions à avoir pour ne pas se faire tout piquer régulièrement, sans employer d’intermédiaire, soit tout abandonner, ce qui est un tantinet radical, soit ruser et mettre un énorme leurre type « Attention, ami c’est un piège » de Guy-André Lacour ou le « Poireau vignaigrette » de Jean Lacet, histoire de tendre d’autres pièges. Est-ce que Paul Bisciglia apparaît bien dans « Jours tranquilles à Clichy » et Dominique Zardi dans « Strip-tease », je vous laisse visionner ces films pour le savoir…. D’ailleurs pour Bisciglia, un certain suiveur est invité à rajouter les courts-métrages complétés depuis l’emprunt, en guise de test, ils sont pourtant aisément trouvables sur le web. Autre exemple, – et je ne vais pas en faire la liste, ça serait franchement pénible – , un zigoto se sert de l’hommage sur Jean Luisi pour une page MySpace – filmo faite avec Christophe Bier, pillée d’ailleurs par l’autre adepte du copier-coller – . Je le contacte, histoire de souligner sa désinvolture. Pas de réponse, il finit par me répondre, suite au contact de son hébergeur. Il se répand en excuses, dit que Luisi est son ami, je l’autorise donc à se servir du texte, mais qu’en échange il me renvoie au moins en lien. Bien évidemment il n’en fit rien.  Sa page MySpace, s’intitulant « Jean Luisi en a à foutre » , je lui suggère de rajouter un « rien ! » Le plagiat et la contrefaçon sont une manière assez roublarde d’exister, vous n’avez pas besoin d’être des monomaniaques, cinéphiles et curieux, recyclez les travaux des autres, et faites votre malin ! Ça peut aussi rapporter. En conséquence, la rubrique de ce blog, qui devenait franchement « camardophile » d’ailleurs, commencée il y a tout juste 5 ans avec un hommage à Michel Grisolia, s’arrête. Pas par amertume, plutôt par lassitude, qui pouvait se traduire par un « j’y reviendrai dès que possible », en fait une réponse goguenarde à un certain « En cours … Si vous désirez écrire la biographie de cet(te) artiste, faites-moi signe ! », et de flagrants oublis – Paul Newman, Guillaume Depardieu, Jacques Baratier, Guillaume Depardieu, Patrick Topaloff, Jack Cardiff, Richard Devon, etc… -. Il y a aussi un phénomène du scoop à tout prix, quitte à se créer des inimitiés, de réactivité à tout crin, quand de plus en plus nombre d’artistes disparaissent sans une fiche AFP et dans la plus totale discrétion – récemment d’Yvonne Clech à Bisciglia -. La moindre info trouvée est reprise à toute berzingue. On cède à une panique du court-termisme. Le phénomène se propage même chez Wikipédia – les exemples de fausses morts sont légions – ou IMDB – Luigi Comencini avant sa disparition -. Pour l’anecdote, entrant des infos sur IMDB avec le « Grand journal de Canal+ » en bruit de fond, je m’amuse à chercher sur cette base le chanteur à la mode et à la coupe de cheveux improbable Justin Bieber – pardon pour ses fans -. Je m’aperçois que le chanteur est annoncé comme mort depuis le 24 mai, je les informe qu’il doit se porter mieux, car je venais de le voir dans l’émission du 29 mai ! L’info est désormais rectifiée. On peut aussi s’amuser de la guéguerre des états-civils, la demande de cette information est gratuite et disponible pour tous ici , il est facile de s’attribuer les trouvailles des autres et même de les revendiquer, voir fiche wikipédia pour Maxime Leroux, alors qu’elle figurait ici même suite à une information donnée par Yvan Foucart. A noter que l’on ne retrouve aucun autre hommage que celui qu’il a fait à Françoise Fleury, normal, Yvan n’ayant pas donné d’indice pour l’établir. Participer à ce genre de compétition macabre me paraît indigne. Ce qui est rassurant, c’est que les vrais cinéphiles et vrais érudits ne manquent jamais de parler de vous, comme – liste non exhaustive – Christian Grenier et Donatienne, de l’Encinémathèque, Armel de Lorme et son « Aide-mémoire », Christophe Bier, Jean-Louis Sauger « Retour à Yuma », l’équipe du « Ciné-club de Caen », Bertrand Van Wonterghem de « Eurobis », Charles Tatum – « Le vieux monde qui n’en finit pas ». Qu’ils en soient remerciés. Nous avons l’expérience de nos amis blogueurs cuisine, déjà habitués à ces emprunts puériles. Les recours existent je préviens donc certains que je ne vais plus hésiter à les appliquer. Vous allez trouver ça sans doute ridicule, voire pathétique, je le crois volontiers, mais il faut bien dire que la devise de la maison est le titre d’un film de Jacques Besnard, « C’est pas parce qu’on a rien à dire, qu’il faut fermer sa gueule », mais pas « Prends l’oseille et tire-toi » de Woody Allen…. Le blog continue dans sa forme initiale « Portnawak », et « Fragments d’un dictionnaire amoureux » supplante la rubrique « r.i.p », mais risque de ne plus du tout coller à l’actualité, et de ce fait manquer de réactivité concernant les disparus. Je reviendrai sur ce petit phénomène avec sans doute un effet « coup d’épée dans l’eau ». Comme je l’avais fait pour la base de liens « les sites de références » que je tente d’actualiser, je prépare aussi une sorte de biographie d’ouvrages de référence, à signaler que les informations publiées en livres ne sont pas à l’abri d’être reprises, même par Wikipédia qui se targue pourtant de respecter le droit d’auteur. To be continued…

DVDRAMA, UN SITE PAS TRES CLASSE

 

Comme souvent je m’apprêtais à compléter un ancien portrait, de la rubrique « Fragments d’un dictionnaire amoureux » , consacré à François Berléand. Je pensais ainsi faire des ajout sur celui, qui a eu depuis la dernière mise à jour, une très riche actualité – théâtre, télévision pour Claude Chabrol, films, théâtre en direct à la télévision, réédition en poche . Mais je découvre par hasard la rubrique « classe, pas classe »  – cliquez sur le lien -consacrée à François Berléand disponible du Site « Dvdrama » qui s’autoproclame : « premier quotidien du DVD, du cinéma et des séries ».

En lisant ce portrait signé par… 5 ou 6 personnes Alex Masson, Stanislas Bernard, Nicolas Houguet, Pitou WH et Gilles Botineau, Je constate qu’il y a beaucoup de similitudes avec le portrait que j’avais fait sur mon blog, citations, films méconnus « ôte-toi de mon soleil », quelques phrases à peine remaniées « Ma petite entreprise »  : exemples « C’est un acteur tellement bon que quoi qu’on écrive, il y a forcément un rôle pour lui…», citation reprise agrémentée d’autres – j’en citais la source « Studio » ; « Ôte-toi de mon soleil » : « où il profite d’une totale liberté de jeu pour expérimenter des techniques différentes, et même de participer au piano à la musique du film. En visualisant le grand nombre de rushes, il étudie la manière de progresser » devient pour DVDramort : »Pourquoi pas pour Berléand d’expérimenter plusieurs techniques de jeu, ou de composer en partie la musique du film »; Ma petite entreprise : « Pour Pierre Jolivet, il devient un réjouissant assureur escroc dans « Ma petite entreprise », taraudé par ses origines slaves incapable de voir l’amour que lui porte le personnage de Catherine Mouchet »  devient : « Berléand est un réjouissant assureur (et escroc, donc), taraudé par ses origines slaves, incapable de voir l’amour que lui porte le personnage de Catherine Mouchet »; « H.S. »: « en truand usé dans un climat qui se veut « Tarantinesque » dans « HS » (2000) » devient « …et dont les références tarantinesques »; « Edy » : « Il déclare volontiers que ce film reste son préféré » – il me l’avait confié et j’étais sur le tournage – devient « Berléand lui-même considère ce film comme son meilleur »; « L’homme idéal » : « Quelle que soit l’importance de la durée de ses rôles, il arrive toujours à faire exister un personnage, tel celui, muet, du dîneur victime d’un quiproquo dans « L’homme idéal » devient « celui interprété par notre ami Berléand, qui ne souffle mot dans cette scène ; il mange, simplement », etc… 

Il y avait eu une première version de ce texte pour « Les gens du cinéma »Pourquoi « se casser le cul sur l’herbe tendre », comme chantaient en chœur Serge Gainsbourg et Michel Simon dans « Ce sacré grand-père », quand on peut trouver tout rôti chez les autres ou matière à fournir un canevas. Je trouve ce type d’agissement hautement regrettable, d’autant plus que j’agis dans un but non lucratif, ce qui n’est pas le cas de ce site marchand, dont les membres reçoivent des DVD  par service de presse, ce qui n’est pas mon cas. Un blog étant peu exposé par rapport à ce site, et se veut partageur – même si on trouve ce texte en page 2 de Google -. Il devient donc très facile de se servir ici ou là. Ce n’est pas la première fois, ayant même vu un extrait d’un texte sur Henri Attal publié ! Mais au moins certains font un effort de réécrire un tantinet. Pour le fragment d’un dictionnaire amoureux, je bénéficiais de conversations inédites avec François Berléand, le connaissant un peu, et continuant à le voir, comme en avril dernier au théâtre dans « Batailles ». Il reste d’ailleurs toujours aussi abordable, malgré sa grande notoriété et un emploi du temps dément – tout en jouant au théâtre, il tournait à Marseille « Le transporteur 3  » et répétait « Tailleur pour dames » pour France 2. Le retrouver est toujours un bonheur, Il a même pris la peine de me présenter à Jean-Pierre Marielle – l’une de mes idoles – et Agathe Natanson, présents ce-soir là, malgré une journée chargée.

Si ce type de comportement devient légion, il est parfois difficile de retrouver les sources exactes, comme ici. On peut imaginer que de bâcler ainsi en pillant ici ou là n’est pas une attitude très professionnelle. Si j’ai laissé trois commentaires, et bénéfice du doute suite au pont « viaduc » dernier, attendu une réponse de leur part à l’adresse mail de la rédaction du site, le tout est resté bien évidemment lettre morte. Petit rappel de la législation sur le droit d’auteur même sur le web : « …Ainsi tous les éléments présents sur Internet (images, vidéos, extraits sonores, textes) sont soumis de facto au droit d’auteur, même si leur accès est libre et gratuit et qu’aucune mention ne précise qu’ils sont protégés ! « . On peut reprendre des éléments à condition de citer l’auteur initial ». Source « webmaster.hub »

Addenda du 19/06/2008, voir le forum de DevilDead, DVDrama semble coutumier du fait… A noter également les agissements d’un contributeur de Wikipédia « Scoubidou75 », véritable sérial plagieur pour le cinéma français reprenant beaucoup de textes d’Yvan Foucart – et accessoirement mézigue pour Marie-Pierre Casey. Mais heureusement on peut contacter les modérateurs de ce site avec facilité et réactivité. Addenda du 2/12/2009, Novembre 2009, DVDRama disparaît et devient excessif.com, le texte reste mais plus de commentaires, c’est donc la méthode karcher. Mais bon le temps est au recyclage, on peut d’ailleurs féliciter à cet effet quelques sites « carmardophiles » et « CinéCopistes » qui font leur marché chez à peu près tout le monde. Visiblement ce n’est pas la probité qui vont les étouffer et pour avoir rencontré certains, on ne peut qu’être admiratif d’une roublardise visiblement hissée au niveau des beaux arts.

LE COIN DES DICTIONNAIRES

La vision dans la librairie du dictionnaire des acteurs de Christian Dureau, dernière version, avec toujours les mêmes erreurs, et celle de Jean Tulard dans l’émission chez « F.O.G. » dans son numéro habituel de fanatique bonapartiste… face à Nicolas S., me donne l’envie de vous resservir le premier texte de mon ancien blog. Il est toujours d’actualité concernant la reprise parfois abusive de certains textes. Il est vrai les infos vont et viennent, vous avez parfois la surprise de les retrouver ailleurs, je cite il est vrai nombre d’articles de journaux, mais dans un but d’information, au moins en citant mes sources et dans un blog, donc non lucratif par excellence. Il m’arrive parfois de retrouver mes infos ailleurs, une fois sur « Wikipédia « concernant François Berléand, mais son équipe est soucieuse du droit et a supprimé cet emprunt. Reste que « Wikipédia », à l’instar d’IMDB, est source de trouvailles – il y a des infos inédites sur des seconds rôles français, grâce à un internaute je connais enfin René Hell, spécialisé dans les vieillards chenus -. Voilà que je me retrouve depuis mi-décembre à compléter aussi certaines notules, je vais finir « bredin » à continuer ainsi en plus du blog et d’IMDB – quoi que le blog en ce moment je sèche un peu vous pouvez le constater, ma source aux platitudes se tarissant un tantinet…-. Mais prenons exemple d’une société qui met en ligne un site sur « Le cinéma français », que je ne vous citerai pas et qui ne trouve rien de mieux que de piquer des infos à droite à gauche, dans le style comment créer un site sans se fatiguer. Des infos, par exemple, de mes amis Yvan Foucart, pour son « dictionnaire des disparus du cinéma français » et des photos inédites de Philippe Schroeder, participant activement au site d’André Siscot « Les gens du cinéma »  – voir les explications dans sa rubrique « News » -, se retrouvent sans vergogne intégralement reprises par quelques fumistes, qui citent juste « Ces textes sont issus de la collection des fiches de « Les gens du cinéma », sans même un triste lien ! Une pratique déloyale, indigne et désobligeante pour le travail d’autrui, alors que le propriétaire du site trouvé dans le « Whois », base des noms de domaine de l’AFNIC, est une société qui a son petit chiffre d’affaires assez croquignolet. Un site entièrement constitué « d’emprunts divers », rentabilisation optimale des touches « Control » + « C » et « Control » + « V ». Les bénévoles et autres passionnés ont donc du souci à se faire, les vautours sont là !

Trois dictionnaires du cinéma : (texte déjà paru le 25 mars 2005, dans la précédente version de ce blog)

– Dictionnaire international des acteurs du cinéma de Christian Dureau (Editions La Mascare France, 2004) »seul dictionnaire du cinéma entièrement consacré aux acteurs et actrices du monde entier », …ou plutôt auto-proclamé comme tel par Christian Dureau. Certes il y a des corrections depuis la précédente édition qui fourmillait d’erreurs, avec une préférence pour « La semaine savate » au lieu de « La semaine sainte » (Wojtek Pszoniak) erreur corrigée depuis, suite à un mail à la maison d’édition. Mais cette édition est tout aussi décevante, en premier lieu le pillage sans vergogne des fiches de « Monsieur Cinéma » (James Whitmore, Robert Loggia, Jacques Marin, Olivier Hussenot, etc… » ) ou de la rubrique de « Ciné-Revue » :  « Les immortels du Cinéma » (Bella Darvi, Michel Etcheverry, Jean Rougerie, etc…) bien sûr sans les citer, procédé particulièrement odieux, mais avec des circonstances largement atténuantes pour « Ciné Revue », pour les deux derniers noms Daniel de Belie ayant recopié littéralement les articles de « La lettre des comédiens », revue de Jean-Jacques Jouve, hélas disparue depuis. La boucle est bouclée, ironie du sort que de voler un voleur. Second lieu la notion « filmographie complète » et « principaux films » disparaissent au profit d’une « filmographie » belle manière de palier aux manques pour lecteurs hâtifs. Les filmos sont visiblement l’oeuvre d’un fumiste. Prenons un seul exemple la filmo de François Berléand on retrouve inévitablement les films de son presque homonyme François Berland – de « La galette des rois » à « Je préfère qu’on reste amis », des films jamais tournés par Berléand – « Je t’aime je t’adore », « Arsène Lupin » -, et un film cité deux fois – « Je suis votre homme » – etc… Mais le pire est encore à venir André Siscot et Yvan Foucart (deux modèles de rigueur, tordant le cou à des erreurs récurrentes , comme l’exemple de Laurent Terzieff auquel on attribuait souvent le véritable nom de Ludmilla Tcherina, par la faute d’un recopieur maladroit, erreur à la vie dure et enfin rectifiée ) ont communiqué leurs recherches d’états civils (un travail colossal) bénévolement au désinvolte sieur Dureau, qui en a pris certaines en considération et d’autres pas (Bourvil, par exemple) jetant ainsi un discrédit sur les travaux d’André Siscot, en laissant des erreurs perdurer, ce qui montre bien le côté dilettante du personnage.

Le dictionnaire des acteurs par Jean Tulard

Jean Tulard, … de l’institut

« Les Charlots sont à l’original ce qu’un joueur de tennis non classé de Romorantin est à Connors ou Mac Enroe » Tel est le style du sieur Tulard (… de l’Institut) dans son « dictionnaire du cinéma – les acteurs », . Premier temps (1984-1996) : Un style à l’emporte-pièce, une misogynie certaine (« boudins » ou autres « Teutonnes », sur de nombreuses fiches), des omissions à la pelle (qui n’a pas annoté les premières versions sur les marges?), de vagues filmos bien qu’annoncées complètes, erreurs sur les prénoms (Maurice! Dalio), confusions entre les personnes (Jill Clayburgh avec Jill Ireland, résultat Jill Clayburgh joua l’agonie de Jill Ireland dans un téléfilm, en plus il donne des idées aux producteurs !), Hélène Surgère se retrouve avec des films de Marthe Villalonga ! (« Inspecteur La Bavure »/ »Nous irons tous au paradis »/ »Trois hommes et un couffin ») les deux fiches se faisant suite dans un numéro de feu « La Revue du cinéma ».
Pour les seconds rôles aucun ajout sur les titres recopiés dans l’excellent « Dictionnaire du cinéma et de la télévision » de Maurice Bessy et Jean-Louis Chardans (dernière édition en 1966), exemple pour Robert Dalban aucun film après 1963 (même pas les célèbres « Tontons flingueurs », toujours absent de la version 2004 !) sous le fallacieux prétexte « que la plupart des films deviennent de plus en plus médiocres »! Et le Tulard (…de l’Institut !) faisait le beau chez Pivot, comme la référence des dictionnaires. Bref Bérézina, nougat et chocolat comme chantait Sophie Marceau, certains cinéphiles nommait ce dictionnaire le « Nulard », son dictionnaire des réalisateurs étant cependant plus honorable. Second temps l’arrivée d’un certain Gregory Alexandre (1999-20??), Malgré la persistance de l’ancienne formule, (« Le vicomte règle ses comptes » réalisé par Godard ! pour la filmo de Jean Yanne), l’apport de Gregory Alexandre rédacteur sur « Ciné-Live » est considérable (500 000 signes au bas mot pour l’édition 2001). La part belle est laissée aux seconds couteaux. Cinéphile passionné, je retrouve aussi son nom dans la liste de fin d’année des « fourmis » complétant le site IMDB (ouf , je ne suis pas le seul grand malade !) Grégory Alexandre nous offrant enfin un ouvrage plus digne. Il méritait des encouragements. Hélas, la septième version 2004, semble sonner le glas de sa collaboration avec Jean Tulard (…de l’Institut). Toujours pas de relecture en aval (pour les anciennes fiches, « Eugènie Grandet » réalisé par Balzac ! (filmo d’Alida Valli), « White Fang (Croc Blanc) » deviennent « White » réalisé par Fang ! (John Carradine), et des vagues mises à jour ici ou là, et pas systématiquement. Il y a peu de compléments, telle une fiche sur François Chaumette, ignorant superbement les années 60 à 90. Bref, une réédition « light », Jean Tulard (…de l’Institut) semblant avoir repris les rennes seul, hélas… Si vous avez la version 2001 de ce dictionnaire évitez de vous faire avoir, en achetant la réédition 2004.
– Que certains livres trouvent un éditeur laisse perplexe tel « Le dictionnaire des grands acteurs de séries télévisées » de Jacques Foucart, qui se contente pour le plus gros de recopier les apparitions TV du site IMDB (c’est flagrant pour les Français). Certes l’effort était louable mais ce listing est paresseux, il n’y a pas de photos, malgré la présence de seconds couteaux, aucun texte, aucun effort, aucun réalisateur. L’originalité du site d’IMDB est que de nombreuses précisions proviennent directement des internautes. Pour prendre l’exemple de ma pomme, il m’arrive de rentrer de nombreuses TV (séries et téléfilms français notamment), venant d’anciens Téléramas, « Ciné Revue » ou de génériques TV (« Antoine Rives », « Le tribunal de l’impossible », « Les cinq dernières minutes »…), histoire de sauvegarder une mémoire collective. Ces infos sont alors disponibles pour tous, tant mieux si un petit malin réussit à publier ces informations. Mais le comique de l’histoire est que l’auteur de ce livre se targue avoir passé… 10 000 heures à rechercher ses informations !. 10 000 heures à recopier IMDB, à ce compte l’achat d’une imprimante s’impose…