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MORT DE DOMINIQUE ZARDI

Dominique Zardi dans un bonus du DVD d' »À mort l’arbitre »

Annonce de la mort du comédien Dominique Zardi, le 13 décembre dernier des suites d’un cancer – date confirmée par Yvan Foucart -, à l’âge de 79 ans. Son portrait est disponible ici même, rubrique « Fragments d’un dictionnaire amoureux ». Il nous manquera particulièrement car il avait un parcours atypique dans le cinéma français. Il avait dû imposer sa présence. Il s’était manifesté au téléphone avec beaucoup de sympathie quand j’avais fait un hommage sur son comparse Henri Attal pour feu le site « secondscouteaux.com » – si quelqu’un avait des nouvelles de cette équipe ? – Christophe Bier m’avait conseillé de le contacter, ce que j’avais fait en 2004. On avait eu rendez-vous dans un café près de chez lui, il était disert, disponible et mordant, intéressant, à condition d’éviter de glisser vers le terrain politique. Il avait un vrai don de conteur, dont il nous régala à la télévision, dans des conférences et dans des bonus DVD. Sa filmographie retorde et prolifique continuera à nous occuper encore longtemps. Son livre de mémoires « Le comédien fétiche du cinéma », qui reflète bien ses idées, son caractère, est toujours disponible en librairie dans sa seconde édition aux éditions Alphée – Jean-Paul Bertrand. Salut l’artiste ! Yvan Foucart nous apprend également le décès du comédien Jacques Echantillon, le 11 décembre dernier.

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Dominique Zardi

 Dominique Zardi dans "Les misérables" (Robert Hossein, 1982)

Dominique Zardi dans « Les misérables » (Robert Hossein, 1982)

« Au pays du cinéma, il possède la double nationalité. Tantôt chabrolien, tantôt mockyste. Il incarne dans les deux troupes la francité dans toute son horreur. Son crâne rasé et son allure de catcheur le renforcent dans le rôle du méchant d’opérette. Inutile de préciser que les deux grands cinéastes de l’anti-France ne  résistent jamais au plaisir de charger son personnage au maximum ». Telle était la définition de Dominique Zardi par Hervé Le Roux et Alain Philippon dans leurs « Fragments d’un dictionnaire amoureux » – dont j’ai repris le titre de manière éhontée pour faire cette rubrique -, dans « Les Cahiers du cinéma » N°408″ (Mai 1988). On peut dire de lui qu’il est connu, mais pas vraiment reconnu, car tout le monde connaît son visage, roux avec calvitie, désormais chauve et sa silhouette trapue. J’avais évoqué ses débuts, voir la fiche de ce blog consacrée à son ami Henri Attal, mais il est intéressant de s’occuper de son parcours « cavalier seul ». Il est difficile de l’éviter quand on suit le cinéma français, il prétend avoir arrêter de comptabiliser ses films à partir du N° 500.  On se demande d’ailleurs, si ce grand prolifique, n’avait pas le don de l’ubiquité, d’autant plus que volontiers bagarreur, il était à ses débuts, selon Claude Chabrol… interdit de séjour ! Sa filmographie est un véritable casse-tête, même s’il est vrai que son CV officiel reste très précieux pour les recherches, mais il est difficile de prétendre avec lui à l’exhaustivité d’autant plus qu’il avait déclaré à l’émission « Le club » sur « CinéClassic » en 1998, avoir fait une trentaine de film de dos ! – (1) d’où une tentative d’une seconde filmographie « dorsale » donc difficilement vérifiable -. Dans cette émission, il nous embrouille encore plus en parlant d’une participation au film « Malaria » de Jean Gourguet en 1942, – le sieur étant né en 1930, il avait donc 12 ans ! – face à Sessue Hayakawa, avec un débutant nommé… Jean-Pierre Mocky. Mais si on se met à penser qu’il affabule, il est vrai qu’il a souvent raison, on le voit finalement partout en passager du métro dans « Pickpockett » (1959) de Robert Bresson, qu’en voyageur dans une gare derrière Paul Newman, dans « Paris Blues » (1961), en badaud à deux reprises dans un décor de rue avec Brigitte Bardot dans « La vérité » (1960), un spectateur dans un cabaret dans « Strip-tease » (1962), etc… Il a toujours un art assez remarquable de se mettre en avant, même dans une scène de groupe. Au petit jeu de rajouter sur sa fiche IMDB des films oubliés de son CV, je n’avais trouvé après nombre de visionnages, que « Les yeux de l’amour » (Denys de la Patellière), où il suit Danielle Darrieux dans une gare – décidément ! -, ou dans « Les bonnes causes » (Christian-Jaque, 1962), en participant d’une audience au tribunal. Dans cette quête métaphysique d’optimiser sa filmographie, sans tomber dans l’extrême du dispositif barbare élaboré pour que Malcolm McDowell dans « Orange mécanique », pour qu’il garde les yeux ouverts, on finit par s’interdire de cligner de l’œil à la vision des films français de des années cinquante à 70, de peine de le manquer. Né à Belleville-près-Paris, selon sa formule, ses copains de classe lui disant « Ah ! t’es pas de Paris ! », il raconte que son parrain était le célèbre « Pierrot le fou ». Ironie du sort, il tournera dans le film homonyme de Jean-Luc Godard – qui n’a pas grand chose à voir, il est vrai avec le truand notoire -, avec le rôle titre Jean-Paul Belmondo qui fut le parrain de sa fille. L’homme multiplie « les casquettes » et est un auteur complet, conférencier passionné – pour l’avoir rencontre en avril 2004, il est très disert sur sa carrière, il m’avait évoqué le tournage de « Touristes, oh yes ! », de Jean-Pierre Mocky – toujours inédit -, où il me racontait la difficulté des comédiens de parler tous… hollandais, durant tout le film, pour une sorte d’hommage à Jacques Tati -. Il est d’ailleursamusant dans ce film disponible en DVD en guide sourd. Il faut l’entendre comme souvent dans les émissions de TV, ou les bonus DVD se présenter comme – exhausteur de goût -, voir l’anecdote de la gousse d’ail dans sa fiche « Wikipédia » qui répertorie de plus ses rôles. Il est également écrivain, « Le génie du judaïsme » (1971), « Dublin des étoiles  » (1972), « Le monde des truands » (Éditions Tatamis, 2008), etc…, quelques-uns uns de ses livres, dont certain serait dit-on controversé sont disponibles aux éditions « Dualpha », « Tendre ghetto, si le Marais m’était conté » (2003), « Les immortels de la boxe » (2003),  « Le génie du judaïsme » (2004, réédition de son livre de 1971), « L’Algérie des mirages » (2006). Passionné par la boxe il dirigea pendant vingt-huit ans la revue « Euro Boxes show », référence pour les amoureux de ce noble art. Il aussi acteur compositeur de chansons pour Claude Chabrol : – « La tabatière » dans « La femme infidèle », « Isabel » dans « La rupture », « Le petit chien » dans « Docteur Popaul », ect… »Capri petite île » virera même au culte dans « Le boucher » -,  Pierre Granier-Deferre –  « Le petit yoyo » dans « Noyade interdite » – , ou Jean-Pierre Mocky : – « O Manon » dans « La bête de miséricorde » -.

 

 

Dominique Zardi dans « Fleur d’oseille »

 

L’acteur est souvent cantonné dans les rôles de bagnards  – il se paiera le luxe de l’être dans plusieurs adaptations des « Misérables » d’après Victor Hugo chez Marcel Bluwal (1972), Robert Hossein (1982) et l’ineffable Josée Dayan (2000), dans cet emploi,  il paniquera dans une scène de déminage dans « Un nommé la Rocca » de Jacques Becker. On le retrouve très souvent dans des rôles d’affreux, tel l’admirateur odieux de Brigitte Bardot dans « Vie privée » (1961) de Louis Malle, ou le satyre harcelant Marlène Jobert dans « Le dernier domicile connu » (1968). Il déclarait à « Travelling Avant N°10 » : « On m’a donné les pires rôles dans le cinéma français : J’ai joué des psychopathes, des tordus, des tarés, des violeurs d’enfants, des assassins, des pourris, des tueurs aux abattoirs, j’ai fait des choses ignobles, j’ai tué des chiens, des cochons, des poules, des petites filles, des vieillards, j’ai fait des choses abominables… Jamais personne ne m’en a tenu rigueur… ». Mais il est aussi à l’aise dans la farce, en braconnier roublard dans « Le gendarme en balade », l’auto-stoppeur remuant, énervant Eddie Constantine, dans « Les femmes d’abord » (1963), le nageur idiot malmené par Johnny Hallyday dans le cornichonesque « Les poneyttes » (1967),  le notaire trop obséquieux pour être vraiment honnête dans « O.K. Patron » (1973) ou dernièrement le papy séquestré par un François Levantal d’anthologie dans « L’amour aux trousses » (2004). Il a même droit à sa réplique culte chez Michel Audiard dans « Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages » : Blier : « J‘ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse », Zardi : « C’est pas une métaphore, c’est une périphrase », un comparse : « Ah, fais pas chier ! »,  Zardi : « Ca c’est une métaphore ! ». Il fait finalement de belle rencontre notamment avec Jean-Pierre Melville, Claude Sautet –  pour 4 films -, Luc Moullet – voir son jubilatoire rôle de propriétaire combinard d’une salle de cinéma dans « Les sièges d’Alcatraz » (1988) .Maurice Ronet qui le citera avec chaleur dans son autobiographie, lui donnera l’un de ses meilleurs rôles dans « Bartleby » (1976), où avec Maurice Biraud, il forme un duo réjouissant d’huissiers mesquins. Trois metteurs en scènes en font l’un de leurs acteurs fétiches Pierre Granier-Deferre – 17 films et un téléfilm – qu’il qualifie de « demoiselle d’autrefois » ! en raison de ses bonnes manières, l’utilise souvent avec inventivité, on se souvient du clochard fou face à Yves Montand dans « Le fils » (1972), notamment. Claude Chabrol – 26 films et trois téléfilms -, l’emploi également très souvent, jusqu’à son rôle de gardien du musée dans « Au cœur du mensonge » en 1998. Il le sort très souvent de ses emplois habituels tel l’inspecteur soucieux dans « Que la bête meure » (1969), ou le chefaillon de la poste dans « Poulet au vinaigre » (1964). Il lui fera même jouer un sympathique marchand de ballons, que Stéphane Audran droguée par Jean-Pierre Cassel, finit par prendre pour Dieu, dans un délire psychédélique, dans l’étonnant « La rupture » (1970). Jean-Pierre Mocky – 39 films et deux courts-métrages – lui restera fidèle jusqu’à ces dernières années, il est l’un des supporters les plus virulents d’ « A mort l’arbitre ». Mais il lui donne souvent ces derniers temps des rôles de notables comme dans « Vidange », ou d’importants personnages comme dans « Tout est calme » et l’humanise parfois comme l’ouvrier au chômage qui tente de se suicider en se jetant dans la mer dans « Robin des mers ». On le retrouve dans les derniers films de Mocky, ne dédaignant pas jouer des rôles troubles, comme l’odieux pédophile voyeur dans « Les ballets écarlates ». Saluons ce comédien atypique, parfois virulent, délaissé selon sa formule par les « boutiques » de « Georges Cravenne » – Les Césars – et Bernard Pivot, l’un des comédiens les plus singuliers du cinéma français. Il convient de visiter son site officiel, d’où sont tirées les photos qui illustrent cette note. En juin 2007, paraît enfin son livre de souvenirs de cinéma « Le comédien fétiche du cinéma » – qui semblait faire peur aux éditeurs par son ton polémiste – aux éditions Dualpha. Le livre est réédité, légèrement remanié aux éditions Alphée – Jean-Paul Bertrand. On retrouve son mordant dans cet ouvrage riche en anecdotes et dévoilant quelques facettes de la personnalité de son compère Henri Attal. 

Bibliographie : « L’autre journal N°7 » décembre 1990.

« Travelling Avant » N°10 

 

Dominique Zardi dans le rôle de « Dieu » ! dans « La rupture » 

Filmographie : 1958  Christine (Pierre Gaspard-Huit) – La femme et le pantin (Julien Duvivier) – Pourquoi viens-tu si tard ? (Henri Decoin) – Maxime (Henri Verneuil) – Croquemitoufle / La femme des autres (Claude Barma) – 1959  Pickpocket (Robert Bresson) – Les bonnes femmes (Claude Chabrol) – Le trou (Jacques Becker) – Le dialogue des Carmélite (Philippe Agostini & R.L. Bruckberger) – Austerlitz (Abel Gance) – Tête folle (Robert Vernay) – À rebrousse-poil (Pierre Armand) – Les yeux de l’amour (Denys de la Patellière) – 1960  La vérité (Henri-Georges Clouzot) – Crack in the mirror (Drame dans un miroir) (Richard Fleischer) – Goodbye again (Aimez-vous Brahms ?) (Anatole Litvak) – Les godelureaux (Claude Chabrol) – Une femme est une femme (Jean-Luc Godard) – Vive Henri IV, vive l’amour (Claude Autant-Lara) – Saint-Tropez Blues (Marcel Moussy) – Comment qu’elle est (Bernard Borderie) – 1961  Les trois mousquetaires : Les ferrets de la reine (Bernard Borderie) – Un nommé La Rocca (Jean Becker) – Ophélia (Claude Chabrol) – Un cheval pour deux (Jean-Marc Thibault) – Gigot (Gigot, le clochard de Belleville) (Gene Kelly) – Les Parisiennes [épisode : « Sophie »] (Marc Allégret) – Les petits matins (Jacqueline Audry) – Vie privée (Louis Malle) – 1962  Un chien dans un jeu de quille (Fabien Collin) – The longest day (Le jour le plus long) (Ken Annakin, Andrew Marton, Gerd Oswald, Bernhard Wicki & Darryl Zanuck) – Les ennemis (Édouard Molinaro) – Le monte-charge (Marcel Bluwal) – L’assassin est dans l’annuaire (Léo Joannon) – Paris Blues (Id) (Martin Ritt) – 1962  Arsène Lupin contre Arsène Lupin (Édouard Molinaro) – Dossier 1413 (Alfred Rode) – Les femmes d’abord (Raoul André) – L’empire de la nuit (Pierre Grimblat) – Landru (Claude Chabrol) – Le vice et la vertu (Roger Vadim) – Les vierges (Jean-Pierre Mocky) – L’aîné des Ferchaux (Jean-Pierre Melville) – Le doulos (Jean-Pierre Melville) – Les grands chemins (Christian Marquand) – Les bonnes causes (Christian-Jaque) – Strip-tease (Jacques Poitrenaud) – 1963  Un drôle de paroissien (Jean-Pierre Mocky) – À toi de faire, mignonne (Bernard Borderie) – Blague dans le coin (Maurice Labro) – Peau de banane (Marcel Ophuls) – Château de Suède (Roger Vadim) – Le bon roi Dagobert (Pierre Chevalier) – Méfiez-vous Mesdames (André Hunebelle) – Coup de bambou (Jean Boyer) – La bande à Bobo (Tony Saytor) – Les plus belles escroqueries du monde [épisode « L’homme qui vendit la Tour Eiffel »] (Claude Chabrol) – La ronde (Roger Vadim) – Faites sauter la banque (Jean Girault) – Le journal d’une femme de chambre (Luis Buñuel) – Des frissons partout (Raoul André) – L’assassin connaît la musique… (Pierre Chenal) – La mort d’un tueur (Robert Hossein) – 1964  Le Tigre aime la chair fraîche (Claude Chabrol) – La chasse à l’homme (Édouard Molinaro) – Échappement libre (Jean Becker) – Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil) – Requiem pour un caïd (Maurice Cloche) – Fantômas (André Hunebelle) – Nick Carter va tout casser (Henri Decoin) – La grande frousse ou la cité de l’indicible peur (Jean-Pierre Mocky) – Jaloux comme un tigre (Darry Cowl) – Cent briques et des tuiles (Pierre Grimblat) – Le vampire de Düsseldorf (Robert Hossein) – Le majordome (Jean Delannoy) – Comartiment tueurs (Costa-Gavras) – Ces dames d’en mêlent (Raoul André) – Fifi la Plume (Albert Lamorisse) – 1965  Pierrot le fou (Jean-Luc Godard) – Hotel Paradiso (Paradiso, hôtel du libre-échange (Peter Glenville) – La grosse caisse (Alex Joffé) – Pleins feux sur Stanislas (Jean-Charles Dudrumet) – Furia à Bahia pour O.S.S. 117 (André Hunebelle) – Le gendarme à New York (Jean Girault) – Fantômas se déchaîne (André Hunebelle) – La métamorphose des cloportes (Pierre Granier-Deferre) – Angélique et le Roy (Bernard Borderie) – La bourse et la vie (Jean-Pierre Mocky) – Masculin, féminin (Jean-Luc Godard) – Paris au mois d’Août (Pierre Granier-Deferre) -1966  La curée (Roger Vadim) – La ligne de démarcation (Claude Chabrol) – Brigade anti-gangs (Bernard Borderie) –  Monsieur le Président-Directeur Général (Jean Girault) – L’attentat (Jean-François Davy, inédit en salles) – Le scandale (Claude Chabrol) – Les compagnons de la marguerite (Jean-Pierre Mocky) – Le soleil des voyous (Jean Delannoy) – Fantômas contre Scotland Yard (André Hunebelle) –  Un idiot à Paris (Serge Korber) – Roger-la-Honte (Riccardo Freda) – 1967  Fleur d’oseille (Georges Lautner) – Le grand dadais (Pierre Granier-Deferre) – Les risques du métier (André Cayatte) – Les Poneyttes (Joël Le Moigne) – Les grandes vacances (Jean Girault, rôle coupé au montage ?) – Les biches (Claude Chabrol) – La petite vertu (Serge Korber) – Caroline Chérie (Denys de la Patellière) – Le pacha (Georges Lautner) – 1968  Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvage (Michel Audiard) – Ho ! (Robert Enrico) – Le gendarme se marie (Jean Girault) – Sous le signe de Monte-Cristo (André Hunebelle) – Faites donc plaisir aux amis (Francis Rigaud) – Le cerveau (Gérard Oury) – La femme infidèle (Claude Chabrol) – L’amour (Richard Balducci) – L’amour c’est gai, l’amour c’est triste (Jean-Daniel Pollet) – 1969  Que la bête meure (Claude Chabrol) – Une veuve en or (Michel Audiard) – Delphine (Éric Le Hung) – Solo (Jean-Pierre Mocky) – L’étalon (Jean-Pierre Mocky) – Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas… mais elle cause (Michel Audiard) – La horse (Pierre Granier-Deferre) – Les choses de la vie (Claude Sautet) – Dernier domicile connu (José Giovanni) – La promesse de l’aube / Promise at dawn (Jules Dassin) – Qu’est-ce qui fait courir les crocodiles ? (Jacques Poitrenaud) – 1970  La rupture (Claude Chabrol) – Sortie de secours (Roger Kahane) – Les novices (Guy Casaril) – Ils (Jean-Daniel Simon) – Comme larrons en foire (Edmond Freess, CM) – Le gendarme en balade (Jean Girault) –Le cinéma de papa (Claude Berri) – Juste avant la nuit (Claude Chabrol) – L’albatros (Jean-Pierre Mocky) – Le cri du cormoran, le soir, au-dessus des jonques (Michel Audiard) –Max et les ferrailleurs (Claude Sautet) – On  est toujours trop bon avec les femmes (Michel Boisrond) – L’explosion (Marc Simenon) – 1971  La grande maffia (Philippe Clair) – Jo (Jean Girault) – Chut ! (Jean-Pierre Mocky) – L’odeur des fauves (Richard Balducci) – Les galets d’Étretat (Sergio Gobbi) – Une larme dans l’océan (Henri Glaeser) – 1972  Docteur Popaul (Claude Chabrol) – Elle cause plus… elle flingue (Michel Audiard) – Trop jolies pour être honnêtes (Richard Balducci) – La scoumoune (José Giovanni) – Le fils (Pierre Granier-Deferre) – Don Juan 73 ou Si Don Juan était une femme (Roger Vadim) – Le complot (René Gainville) – 1973  Les aventures de Rabbi Jacob (Gérard Oury) – Par ici la monnaie (Richard Balducci) – Deux hommes dans la ville (José Giovanni) – O.K. Patron (Claude Vital) – Nada (Claude Chabrol) – La race des seigneurs (Pierre Granier-Deferre) – Les quatre Charlots mousquetaires ! (André Hunebelle) – 1974  Les innoncents aux mains salles (Claude Chabrol) – Un linceul n’a pas de poches (Jean-Pierre Mocky) – La cage (Pierre Granier-Deferre) – 1975  L’ibis rouge (Jean-Pierre Mocky) – Adieu poulet (Pierre Granier-Deferre) – Andréa (Henri Glaeser) – L’intrépide (Jean Girault) – Folies bourgeoises (Claude Chabrol) – 1976  Mado (Claude Sautet) – Dracula, père et fils (Édouard Molinaro) – Le roi des bricoleurs (Jean-Pierre Mocky) – Bartleby (Maurice Ronet, téléfilm diffusé en salles) – Le pensionnat et ses intimités (Catherine Balogh [= René Gainville]) – 1977  L’homme pressé (Édouard Molinaro) – Violette Nozière (Claude Chabrol) – Comment se faire réformer (Philippe Clair) – 1978  Les réformés se portent bien (Philippe Clair) – Le témoin (Jean-Pierre Mocky) – 1979  Le piège à cons (Jean-Pierre Mocky) – Le toubib (Pierre Granier-Deferre) – Le mors aux dents (Laurent Heynemann) – L’associé (René Gainville) – Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour avoir une femme qui boit dans les cafés avec les hommes ? (Jan Saint-Hamon) – 1980  Un mauvais fils (Claude Sautet) – 1981  Une étrange affaire (Pierre Granier-Deferre) – Pour la peau d’un flic (Alain Delon) – Tais-toi quand tu parles ! (Philippe Clair) – L’Étoile du Nord (Pierre Granier-Deferre) – Les misérables (Robert Hossein, + version TV) – Litan, la cité des spectres verts (Jean-Pierre Mocky) – 1982  Y a-t-il un français dans la salle ? (Jean-Pierre Mocky) – N’oublie pas ton père au vestiaire… (Richard Balducci) – Plus beau que moi, tu meurs (Philippe Clair) – 1983  L’ami de Vincent (Pierre Granier-Deferre) – On l’appelle catastrophe (Richard Balducci) – Retenez-moi… ou je fais un malheur ! (Michel Gérard) – À mort l’arbitre ! (Jean-Pierre Mocky) – Le sang des autres (Claude Chabrol, + version TV) – 1984  Par où t’es rentré… on t’a pas vu sortir (Philippe Clair) – Y a pas le feu (Richard Balducci) – Poulet au vinaigre (Claude Chabrol) – 1985  Banana’s boulevard (Richard Balducci) – Le pactole (Jean-Pierre Mocky) – 1986  Masques (Claude Chabrol) – Cours privé (Pierre Granier-Deferre) – Le miraculé (Jean-Pierre Mocky) –1987  Noyade interdite (Pierre Granier-Deferre) – Le cri du hibou (Claude Chabrol) – Agent trouble (Jean-Pierre Mocky) – Les saisons du plaisir (Jean-Pierre Mocky) – La comédie du travail (Luc Moullet) – 1988  Une nuit à l’assemblée nationale (Jean-Pierre Mocky) – Le dénommé (Jean-Claude Dague) – Divine enfant (Jean-Pierre Mocky) – 1989  Les sièges de l’Alcazar (Luc Moullet, MM) – Jours tranquilles à Clichy (Claude Chabrol) – L’autrichienne (Pierre Granier-Deferre) – 1990  Madame Bovary (Claude Chabrol) – Delicatessen (Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro) – 1991  Mocky story (Jean-Pierre Mocky, inédit) – Le huitième jour ou les pieds gelés (Roland Platte, CM) – La voix (Pierre Granier-Deferre) – Ville à vendre (Jean-Pierre Mocky) – 1992  Bonsoir (Jean-Pierre Mocky) – 1993  Le petit garçon (Pierre Granier-Deferre) – 1994  Noir comme le souvenir (Jean-Pierre Mocky) – 1996  Jour de pêche (Brice Ansel, CM) – 1996  Alliance cherche doigt (Jean-Pierre Mocky) – 1997  Robin des mers (Jean-Pierre Mocky) – 1998  Au cœur du mensonge (Claude Chabrol) – Vidange (Jean-Pierre Mocky) – 1999  Tout est calme (Jean-Pierre Mocky) – 2000 Vidocq (Pitof) – 2001  Les araignées de la nuit (Jean-Pierre Mocky) – La bête de miséricorde (Jean-Pierre Mocky) – 2002  Le furet (Jean-Pierre Mocky) – 2004  L’amour aux trousses (Philippe Chauveron) – Touristes ? oh yes ! (Jean-Pierre Mocky) – Les ballets écarlates (Jean-Pierre Mocky) – Grabuge !  (Jean-Pierre Mocky) – 2005  Le bénévole (Jean-Pierre Mocky) – 2006  Le deal (Jean-Pierre Mocky) – 2007 13 French Street (Jean-Pierre Mocky).

 

 

Dominique Zardi, Ingrid Bergman et Henri Attal… de dos dans « Aimez-vous Brahms? »

(1) Filmographie « dorsale » : 1945  La ferme du pendu (Jean Dréville) – 1946  La revanche de Roger La Honte (André Cayatte) – 1947  Carré de valets (André Berthomieu) – Le bateau à soupe (Maurice Gleize) – 1953  Les trois mousquetaires (André Hunebelle) – Maternité clandestine (Jean Gourguet) – 1954  La fille perdue (Jean Gourguet) – 1958  Cette nuit-là (Maurice Cazeneuve, figuration non confirmée) – La chatte (Henri Decoin, figuration non confirmée) – Le bossu (André Hunebelle, figuration non confirmée) – 1961  La belle américaine (Robert Dhéry, source sa fiche Wikipédia) – 1962  Charade (Id) (Stanley Donen, figuration non confirmée) – 1963   Carambolages (Marcel Bluwal) – 1965  Paris brûle-t’il ? (René Clément, figuration non confirmée) – 1966  Tendre voyou (Jean Becker, figuration non confirmée) – 1967  Jerk à Istambul (Francis Rigaud) – J’ai tué Raspoutine (Robert Hossein, figuration non confirmée) – 1970  Le boucher (Claude Chabrol, chanson seulement, « Capri petite île ») – Topaz (Alfred Hitchcock, rôle coupé au montage) – 1971  La décade prodigieuse (Claude Chabrol, chanson seulement « Pour moi mon chagrin ») – 1973  Le mâle du siècle (Claude Berri, rôle coupé au montage ?) – 1982  Surprise party (Roger Vadim , rôle coupé au montage ?) – La baraka (notifié « Aimé Prado » dans sa filmographie officielle) (Jean Valère) – 1988  La couleur du vent (Pierre Granier-Deferre) – 1989   Il gèle en enfer (Jean-Pierre Mocky, rôle coupé au montage ?).

Nota : crédité au générique, avec Henri Attal,  de « À nous quatre, Cardinal ! » (André Hunebelle, 1973), ils n’apparaissent pas dans ce second volet des « Quatre Charlots mousquetaires ».

 

 

 

Dominique Zardi dans « Myster Mocky présente : De quoi mourir de rire »

Télévision(notamment) : 1953  Amédée et les hommes en rang (Jean-Claude Carrère, sous réserves) – 1963  Le scieur de longs (Marcel Bluwal) – 1964  L’abonné de la ligne U (Yannick Andréi) – 1965  La famille Green (Abder Isker) – Docteur Grunel (Éric Le Hung) – Frédéric le guardian (Jacques R. Villa) – 1966  Antony (Jean Kerchbron) – La trompette de la Bérésina (Jean-Paul Carrère) – 1967 L’amateur / S.O.S. Fernand : Le coup de fil – Docteur Gundel (Éric Le Hung) – Pichi-Poï ou la parole donnée (François Billetdoux) – Vidocq :  L’auberge de la mère tranquille (Marcel Bluwal) – Malican père et fils : (épisode ?) –  Max le débonnaire : Le point d’honneur (Jacques Deray) – Jean de la Tour Miracle (Jean-Paul Carrère) – Lagardère : Les noces du bossu (Jean-Pierre Decourt) (1) – 1968  La boniface (Pierre Cardinal) – 1969  L’invité du dimanche : Claude Chabrol (Roger Kahane) – 1971  Les coups (Jacques Lefebvre) – Madame êtes vous libre ? (Jean-Paul Le Chanois) – 1972  Les misérables (Marcel Bluwal) – 1973  La ligne de démarcation : Guillaume (Jacques Ertaud) – Les nouvelles aventures de Vidocq : Les deux colonels (Victor Vicas) – 1974  Histoires insolites : Une invitation à la chasse (Claude Chabrol) – Les brigades du tigre : Ce siècle avait sept ans (Victor Vicas) – 1975  Jo Gaillard : Cargaison dangereuse (Christian-Jaque) –  Adieu Amédée (Jean-Paul Carrère) – 1976  Les brigades du tigre : L’homme à la casquette (Victor Vicas) – 1977  Emmenez-moi au Ritz (Pierre Grimblat) – Richelieu (Jean-Pierre Decourt) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Au rendez-vous des Terre-Neuvas (Jean-Paul Sassy) – 1978  Claudine s’en va (Édouard Molinaro) – Il était un musicien : Monsieur Litz (Claude Chabrol) – 1979  Histoires insolites : Une dernière fois Catherine (Pierre Grimblat) – Le journal (Philippe Lefebvre) – Staline-Trotsky : Le pouvoir et la révolution (Yves Ciampi) – Fantômas : L’échafaud magique (Claude Chabrol) – 1980  Les enquêtes du commissaire Maigret : L’affaire Saint-Fiacre (Jean-Paul Sassy, + chanson du film) – Les dossiers de l’écran : Le grand fossé (Yves Ciampi) – Jean Jaurès : vie et mort d’un socialiste (Ange Casta) – Arsène Lupin joue et perd (Alexandre Astruc) – 1981  Anthelme Collet ou le brigand gentilhomme (Jean-Paul Carrère) – Histoires extraordinaires : Le scarabée d’or (Maurice Ronet) – L’atterrissage (Éric Le Hung) – 1982  Démobilisation générale (Hervé Bromberger) – 1983  Médecins de nuit : Jo Formose (Stéphane Bertin) – La veuve veuve rouge (Édouard Molinaro) – Thérèse Humbert (Marcel Bluwal) – 1984  L’âge vermeil (Roger Kahane) – 1985  Music Hall (Marcel Bluwal) – 1986  Maguy : Aux armes mitoyens (Ariane Ardiani, CM) – 1988  Marc et Sophie : Agents très spéciaux (Georges Bensoussan, CM) – Tourbillons (Josée Dayan, mini-série) – À corps et à cris (Josée Dayan) – 1989  Les deux frères (Roger Kahane) – La goutte d’or (Marcel Bluwal) – 1991  Le gang des tractions : Le dernier round (Josée Dayan) – Myster Mocky : La méthode Barnol (Jean-Pierre Mocky, CM) (diffusé en 2007 par « 13ème rue » dans la collection « Mister Mocky présente… d’après les nouvelles d’Alfred Hitchcock) – 1992  Aldo tout risque : Direct au cœur (Claude Vital) – Tout ou presque (Claude Vital) – 1994  Tribunal : Terrain glissant (George Bensoussan, CM) – 1995  La rivière espérance (Josée Dayan) – La dernière fête (Pierre Granier-Deferre) – 1996  La nouvelle tribu (Roger Vadim) – 2000  Les misérables (Josée Dayan) – 2002  Michel Audiard et le mystère du triangle des Bermudes (François-Régis Jeanne & Stéphane Roux, documentaire DVD) – 2006  Mocky circus (Emmanuel Barnault, documentaire) – 2008  Myster Mocky présente : Dans le lac (Jean-Pierre Mocky, CM) – Myster Mocky présente : Témoins de choix (Jean-Pierre  Mocky, CM) – 2009  Myster Mocky présente : De quoi mourir de rire (Jean-Pierre Mocky, CM).

(1) il n’apparaît pas dans la version cinéma de la série, présenté en 1968, en deux parties sous le titre « Les aventures de Lagardère »

Mise à jour du 14/10/2009