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Ce grand comédien se qualifiant plus volontiers agriculteur que comédien, était un passionné d’équitation – il faisait des concours hippiques dans sa jeunesse -. Un oeil perçant, et un physique particulier, il avait une présence incroyable. Il préfère s’orienter vers le théâtre plutôt que de reprendre la pharmacie familiale – son frère André était d’ailleurs médecin -. Il est engagé en 1938 pour 7 spectacles au théâtre de l’atelier par Charles Dullin, lui aussi passionné de cheval, et qui parlait de lui comme « Un des plus doués parmi mes anciens élèves ». C’est le début d’un parcours théâtral impressionnant.
Sur sa passion du cheval, il trouve un de ses meilleurs rôles à la télévision dans « Milady » (François Leterrier, 1975), où il joue un ancien écuyer du cadre noir de Saumur qui sacrifie sa vie à sa passion, le cheval. En fermier grand-père Eric Caravaca, il est touchant dans « C’est quoi la vie » (François Dupeyron, 1998). On le voyait souvent ces dernières années à la télévision dans un cadre rural, il était excellent en Joffroi de la Maussan, pour Marcel Bluwal en 1987, personnage idéal pour incarner l’univers de Jean Giono.
Le cinéma a assez peu exploité, dans les premières années son grand talent finalement, après le faut départ de l’inachevé « Corsaire » de Marc Allégret en 1939. C’est Jean Devaivre qui dans « La ferme aux sept péchés », lui donne un de ses premiers rôles les plus marquants, celui d’un innocent de village sensible. Il est amusant dans une ribambelle de rôles teintés d’humour noir, le fossoyeur dans « Dans l’eau qui fait des bulles » (1960), ou le cycliste maladroit dans « La route joyeuse » de Gene Kelly (1956, où il est hilarant dans un rôle physique et muet. Il passe souvent de rôles amusants à d’autres plus inquiétants, il est idéal dans des ambiances agricoles à l’image de son rôle du père l’Atzec dans « La guerre des boutons » d’Yves Robert qui lui avait confié le rôle du valet de chambre dévoué à la cause d’Arsène Lupin dans « Signé Arsène Lupin ». Très à l’aise dans la comédie, il vole même la vedette à Fernandel dans « Le bon roi Dagobert » (Pierre Chevalier, 1963), il y est survolté et bizarrement non crédité.
Une journée bien remplie
Il trouve cependant des rôles plus intéressants dans les années 70-90. Claude Chabrol, par exemple qui le dirige dans « Le cheval d’orgueil » (1980), qui lui a donné le truculent rôle du commissaire Juve – avec Juan-Luis Buñuel -, dans la série des « Fantômas » diffusé en 1980, face à un Helmut Berger peu inspiré. Jean-Pierre Mocky lui donne quatre de ses meilleurs rôles dans « Snobs ! » (1961) où il se fond parfaitement à un univers décalé, il est un villageois inquiétant dans « La grande Frousse » (1964), il obtient un premier rôle dans le méconnu « Chut ! » (1971), où il forme un savoureux duo avec Michael Lonsdale, en fondateur d’une compagnie foncière qui gruge des petits épargnants et tombe amoureux d’un hermaphrodite ! et « Y a t’il un Français dans la salle ? » (1982) où il est un maître-chanteur sentencieux et séquestré par Alexandre Rignault.
Il forme un duo étonnant avec Bernard Blier dans « Ce cher Victor » (Robin Davis, 1974) où dans le rôle de Victor, il découvre que sa femme morte huit ans auparavant le trompait, ce qui n’est en fait qu’une basse vengeance de son souffre douleur Anselme – Blier excellent -. Pierre Schoendoerffer lui confit un de ses meilleurs rôles dans « ‘Le crabe tambour » (1977) en chef mécanicien philosophe à bord du « Jauréguiberry », il l’engage à nouveau en 2001 pour son nostalgique « Là-haut, un roi au-dessus des nuages » (2001) où il est un prêtre témoignant auprès de Florence Darel. Claude Sautet l’engage pour son personnage de libraire homosexuel dans « Un mauvais fils » (1980). Il obtient pour « Le crabe tambour » et « le mauvais fils », par deux fois le César du meilleur second rôle.
On se souvient de son rôle de boulanger Rousseau, tueur méthodique dans un petit bijou d’humour noir « Une journée bien remplie » (1972), une belle réalisation de Jean-Louis Trintignant. Le cinéma fantastique n’a pas fait beaucoup appel à lui, mais on se souvient du capitaine du navire, véhiculant le cercueil de Nosferatu – et dans l’élan la peste… » dans le remake controversé de Werner Herzog (1978).
Très à l’aise dans la composition, il a fait une multitude de rôles comiques, comme celui de la bonne espagnole dans « Clémentine chérie » (1962), il est à l’aise dans le burlesque chez Louis Malle dans « Zazie dans le métro » (1960), ou la grosse cavalerie « Les bidasses en folie » de Claude Zidi, 1970, ce dernier film restant très amusant, mais a donné à Dufilho de multiples participations à des pantalonnades en Italie, genre Von Buttiglione, restés souvent inédits chez nous. Ses nombreuses heures dans les cabarets – on se souvient de son célèbre monogue de la servante dans « Phèdre » et celui de « La visite du château » lui ont permis de toujours tirer son épingle du jeu dans ce types de comédies. Il a composé un « Pétain » (Jean Marboeuf, 1992) assez saisissant face à un Jean Yanne moins à l’aise dans la composition. Par ses opinions politiques et sa foi – tendance St-Nicolas du Chardonnet -, on lui a reproché avoir voulu sauver son personnage, de même la revue « Positif » avait dit que son rôle d’un des « Valeureux » dans « Mangeclous » (Moshe Mizrahi, 1988), était une manière pour Dufilho de se dédouaner de certaines des ses idées. Il a signé un bon livre de souvenirs, sur le tard : « Les sirènes du bateau-loup » (Éditions Fayard, 2003).
Filmographie : 1939 Le corsaire (Marc Allégret, inachevé ) – 1941 Croisières sidérales (André Zwobada) – 1943 Voyage surprise (Pierre Prévert) – Premier de cordée (Louis Daquin) – 1946 Le bateau à soupe (Maurice Gleize) – 1947 Brigade criminelle (Gilbert Gil) – Le destin exécrable de Guillemette Babin (Guillaume Radot) – La figure de proue (Christian Stengel) – Pyrénées, terre de légendes : Les Baiars (Jean Lods, CM) – 1948 La ferme des sept péchés (Jean Devaivre) – 1949 Les étoiles (réalisation seulement, CM) – Vendetta en Camargue (Jean Devaivre) – Histoires extraordinaires (Jean Faurez) – 1950 Bibi Fricotin (Marcel Blistène) – Caroline chérie (Richard Pottier) – 1951 Deux sous de violettes (Jean Anouilh) – Ma femme, ma vache et moi (Jean Devaivre) – 1952 Le rideau rouge/Ce soir on joue Macbeth/Les Rois d’une nuit (André Barsacq) – Un caprice de Caroline Chérie (Jean Devaivre) – 1953 Saadia (Albert Lewin) – Sang et lumières/ Sandre y luces (Georges Rouquier & Ramon Munoz Suay + version espagnole) – Le chevalier de la nuit (Robert Darène) – 1954 Cadet-Rousselle (André Hunebelle) – 1955 Milord l’arsouille (André Haguet) – Ce sacré Amédée (Louis Félix) – Paris coquin/Paris canaille (Pierre Gaspard-Huit) – Marie-Antoinette (Jean Delannoy) – 1956 Mon curé chez les pauvres (Henri Diamant-Berger) – Notre-Dame de Paris (Jean Delannoy) – La vie est belle (Roger Pierre & Jean-Marc Thibault) – Courte tête (Norbert Carbonnaux) – The happy road (La route joyeuse) (Gene Kelly) – Jusqu’au dernier d(Pierre Billon) – Que les hommes sont bêtes ! (Roger Richebé ) – 1957 Nathalie (Christian-Jaque) – Mademoiselle strip-tease (Pierre Foucaud) – Le temps des oeufs durs (Norbert Carbonnaux) – A tale of two cities (Ralph Thomas) – 1958 Chéri, fais-moi peur ! (Jack Pinoteau) – Et ta soeur (Maurice Delbez) – Le petit prof (Carlo Rim) – Maxime (Henri Verneuil) – Auto-stop & Les Autopathes (Éric Duvivier, CM) [diffuses dans le long métrage « Fou » en 1979] – Taxi, roulotte et corrida (André Hunebelle) – Bobosse (Étienne Périer) – I Tartassi (Fripouillard et compagnie) (Steno [Stefano Vanzina]) – Julie la Rousse (Claude Boissol) – 1959 Signé Arsène Lupin (Yves Robert) – Le travail, c’est la liberté (Louis Grospierre) – Préméditation ? (André Berthomieu) – 1960 Zazie dans le métro (Louis Malle) – Dans l’eau qui fait des bulles/Le garde-champêtre mène l’enquête (Maurice Delbez) – XYZ de Philippe Lifchitz (CM, voix du récitant) – La forêt des hommes rouges (Jean Lehérissey, CM) – Dans la gueule du loup (Jean-Charles Dudrumet) – Le vergini di Roma (Les vierges de Rome) (Carlo Ludovico Bragaglia & Vittorio Coffafavi) – 1961 Le monocle noir (Georges Lautner) – Snobs ! (Jean-Pierre Mocky) – La guerre des boutons (Yves Robert) – La poupée (Jacques Baratier) – 1962 Un clair de lune à Maubeuge (Jean Chérasse) – Les travestis du diable (Jean De Bravura, CM, voix du récitant) – L’âge d’or du fer de Jean Valentin (CM, voix du récitant) – Clémentine chérie (Pierre Chevalier) – Coup de bambou (Jean Boyer) – 1963 L’assassin connaît la musique (Pierre Chenal) – Le bon roi Dagobert (Pierre Chevalier) – Voir Venise et crever (André Versini) – The visit/Der Besuch (La rancune) (Bernhard Wicki) – 1964 Mayeux le bossu (André Charpak, CM, voix du récitant) – La grande frousse/La cité de l’indicible peur (Jean-Pierre Mocky) -Spuit Elf (Paul Cammermans) – Lady L (Peter Ustinov) – 1965 La communale (Jean L’Hôte) – L’or du duc (Jacques Baratier) – La Prima Donna (Philippe Lifchitz, CM, voix du récitant) – James Tont Operazione D.U.E. (Bruno Corbucci) – L’inconnu de Shandigor (Jean-Claude Roy) – 1966 Johnny Banco (Yves Allégret, sous réserve) – Y mañana ? (Emile Degelin) – Anaconda (J. Desvilles & E. Ryssack, documentaire, voix du récitant) – Les têtes brûlées/Cabezas cremadas (Willy Rozier) – Benjamin ou les mémoires d’un puceau (Michel Deville) – 1967 Barbarella (Roger Vadim, voix seulement) – 1968 Les langues mortes (Anne-Marie et Jean Devaivre, CM) – 1969 Appelez-moi Mathilde (Pierre Mondy) – Un merveilleux parfum d’oseille (Renaldo Bassi) – Une veuve en or (Michel Audiard) – 1970 Fantasia chez les ploucs (Gérard Pirès) – Au verre de l’amitié (Claude Makovski, CM) – 1971 Les bidasses en folie (Claude Zidi) – Chut…/Pavane pour un crétin défunt (Jean-Pierre Mocky) – 1972 Corazón solitario (Francisco Betriú ) – Le Chavalanthrope de Mario Ruspoli, CM, voix du récitant) – Une journée bien remplie (Jean-Louis Trintignant) – 1973 Les corps célestes (Gilles Carle) – La grande nouba (Christian Caza [Michel Ardan]) – Un ufficale non si arrende mai nemmeno di fronte all’evidenza, firmato colonello Buttiglione/Il colonello buttiglione (Si, si, mon colonel) (Mino Guerrini) – Crash ! Che botte strippo strappo stroppo/Si wang yi you (Adalberto Albertini) – 1974 Ce cher Victor (Robin Davis) – Il professore venga accompagnato dai suoi genitori (Mino Guerrini) – Basta con la guerra… facciamo l’amore (Andrea Biachi) – Il colonello Buttiglione diventa generale (Vive la classe !) (Mino Guerrini) – L’erotomane d(Marco Vicario) – 1975 Buttiglione diventa capo del Servizio segreto (Mino Guerrini) – Il soldato di ventura (La grande bagarre) (Pasquale Festa Campanile) – 1976 La victoire en chantant/Blancs et noirs en couleurs (Jean-Jacques Annaud) – Voto di castità (Aristide Massaccesi [Joe D’Amato]) – Il medico e la studentessa (Silvio Amadio) – Dimmi che fai tutto per me (Pasquale Festa Camanile) – 1977 Le crabe-tambour (Pierre Schoendoerffer) – Von Buttiglione Sturmtruppenführer (Ya ya mon colonel) (Mino Guerrini) – 1978 Nosferatu, Phantom der Nacht (Nosferatu, fantôme de la nuit) (Werner Herzog) – 1979 Rue du Pied-de-Grue (Jean-Jacques Grand-Jouan) – 1980 Le cheval d’orgueil (Claude Chabrol) – Un mauvais fils (Claude Sautet) – 1982 Y a-t’il un Français dans la salle ? (Jean-Pierre Mocky) – 1983 Le moulin de monsieur Fabre (Achmed Rachedi) – 1984 La fièvre monte à Castelnau (Patrice Rolet, CM) – Grand-père s’est encore sauvé (Jean-Claude Tourneur, CM) – 1985 L’homme qui n’était pas là (René Féret) – 1987 À notre regrettable époux (Serge Korber) – Le moulin de Dodé (Chantal Myttenaere, CM) – 1988 Mangeclous (Moshé Mizrahi) – La vouivre (Georges Wilson) – 1991 Les enfants du naufrageur (Jérôme Foulon) – 1992 Pétain (Jean Marboeuf) – 1996 Nel profondo paese staniero (Homère, la dernière odyssée) (Fabio Carpi) – 1998 C’est quoi la vie ? (François Dupeyron) – Les enfants du marais (Jean Becker) – 2001 Là-haut, un roi au-dessus des nuages (Pierre Schoendoerffer). Divers : Jacques Dufilho est crédité au générique du film d’Henri-Georges Clouzot « Les espions » (1957), mais ne figure pas dans le film (rôle coupé au montage ?). De même il ne participe pas au film « Le radeau de la méduse » d’Iradj Azimi (1987-1990), film au tournage chaotique.
Télévision : (notamment) 1953 Le village des miracles (René Lucot) – 1955 Monseigneur (Jean-Marie Coldefy) – 1957 L’affaire Fualdès (Philippe Ducrest) – Rose cocktail (Philippe Ducrest, divertissement) – L’île au trésor (Bernard Hecht) – 1958 L’auberge de la belle étoile (Roger (Lazare) Iglésis) – 1960 Le serment d’Horace (Stellio Lorenzi) – 1962 Le théâtre de la jeunesse : L’auberge de l’ange gardien (Marcel Cravenne) – 1963 La chasse aux corbeaux (Philippe Ducrest) – 1966 L’effet Glapion (Georges Vitaly) – Salle n° 8 (Jean Dewever & Robert Guez) – 1967 Hélène ou la joie de vivre (Claude Barma) – Lagardère (Jean-Pierre Decourt) – 1969 Le huguenot récalcitrant (Jean L’Hôte) – 1974 Josse (Guy Jorré) – 1975 Milady (François Leterrier) – 1977 La vigne à Saint-Romans (Pierre Pradinas) – 1978 Pierrot mon ami (François Leterrier) – Talou, prince secret (Jean-Claude Roy) – Le roi Muguet (Guy Jorré) – Les insulaires (Gilles Grangier) – 1979 Vincendon (Franck Appréderis) – Fantômas : L’échafaud magique (Claude Chabrol) – Fantômas : L’étreinte du diable (Juan Luis Buñuel) – Fantômas : Le mort qui tue (Juan Luis Buñuel) – Fantômas : Le tramway fantôme (Claude Chabrol) – 1980 Les aiguilleurs (Raoul Sangla, captation) – 1981 Solde de tous comptes (Jean L’Hôte) – Un fait d’hiver (Jean Chapot) – 1982 Le fou du viaduc (Guy Jorré) – Les Longuelunes (Jean-Daniel Verhaeghe) – Les insomnies de Monsieur Plude (Jean Dasque) – Le soleil des autres/Le pigeonnier (Guy Jorré) – Emmenez-moi au théâtre : Chêne et lapins angoras (Yves-André Hubert, captation) – 1983 Le gardien (Yves-André Hubert (captation) – L’étrange château du docteur Lerne (Jean-Daniel Verhaeghe) – Voglia di volare (Ma fille, mes femmes et moi) (Pier Giuseppe Murgia) – 1984 Sogni e Bisogni (Sergio Citti) – Les deux témoins (Michel Farin) – Le passage (Franck Appréderis) – Les magiciens du mercredi de Freddy Charles) – 1985 Espionne et tais-toi : Les vacances du pouvoir (Claude Boissol) – Une femme innocente (Pierre Boutron) – 1987 L’ami Giono : Joffroi de la Maussan (Marcel Bluwal) – Chahut-Bahut d(Jean Sagols) – Le vent des moissons (Jean Sagols) – 1989 Espionne et tais-toi : L’homme qui n’en savait rien (Claude Boissol) – Condorcet (Michel Soutter) – Orages d’été, avis de tempête (Jean Sagols) – 1990 Stirn et Stern d(Peter Kassovitz) – Les bottes de sept lieues (Hervé Baslé ) – Marie-Pervenche : La planche étroite (Jean Sagols) – 1992 Le galopin (Serge Korber) – 1995 Ne coupez pas mes arbres (Michel Treguer, captation) – 2000 Jeanne, Marie et les autres (Jacques Renard) – Le vieil ours et l’enfant (Maurice Brunio).
Théâtre :
1946 LES FRERES KARAMAZOV de DOSTOIEVSKI Théâtre de l »Atelier / 1947 L »AN MIL de Jules ROMAIN avec Charles DULLIN / L »ARCHIPEL LENOIR de Armand SALACROU avec Charles DULLIN / COLOMBES de Jean ANOUILH / LA CONDITION HUMAINE de MALRAUX / UN IMBECILE de PIRANDELLO – à MONTREAL / 1955 LE OUALLON de Jacques AUDIBERTI / LE MAL COURT de Jacques AUDIBERTI avec Suzanne Flon / 1958 LE CHINOIS de BARILLET et GREDY avec Françoise Dorin / 1959 EDMEE de J.L. BREAL – Théâtre de la Bruyère / L »EFFET GLAPION de Jacques AUDIBERTI avec Jacqueline Gauthier / LE MARIAGE DE MONSIEUR / MISSISSIPI de Friedrich DURRENMATT / 1961 LE REVEUR de Jean VAUTHIER – Théâtre La Bruyère / 1962 LES MAXIBULES de Marcel AYME avec François CHRISTOPHE / 1963 LA VISITE DE LA VIEILLE DAME de Friedrich DURRENMATT / DECIBEL mise en scène de Pierre DUX / 1968 CHENE ET LAPINS ANGORA de Martin WALZER – mise en scène Georges WILSON (T.N.P.) / 1969 LE GARDIEN d »Arnold PINTER – mise en scène de Jean-Laurent COCHET / LE PRIX DUSSANE sera décerné à Jacques DUFILHO / 1977 DES FLEURS SUR UN RAIL – mise en scène Georges WILSON / 1979 LES AIGUILLEURS de Brian BHELAN – mise en scène de Georges WILSON au théâtre de l »Oeuvre / 1980 CHUT de Françoise DORIN – mise en scène de Jean-Laurent COCHET – au théâtre des Variétés / 82/83 Tournée FRANCE/ETRANGER de la pièce LE GARDIEN d »Arnold PINTER / 84/85 L »ESCALIER de Charles DYER -mise en scène Georges WILSON au Théâtre de l »Oeuvre / 86 LEOPOLD LE BIEN AIME de Jean SARMENT – 87 mise en scène Georges WILSON au Théâtre de l »Oeuvre / 1988 JE NE SUIS PAS RAPPAPORT de Herb GARNER – mise en scène Georges WILSON / MOLIERE DU MEILLEUR ACTEUR 1988 / 1991 LE METEORE – de Friedrick DURRENMATT – mise en scène Georges WILSON / 1992 NE COUPEZ PAS MES ARBRES de W .D. HOME, adaptation Marc Gilbert SAUVAJON, aux Bouffes Parisiens / 1993 QUELQUE PART DANS CETTE VIE / SHOW BIS de NEIL SIMON – Mise en scène Georges WILSON / NE COUPEZ PAS MES ARBRES – Mise en scène Michel ROUX / 1994 QUELQUE PART DANS CETTE VIE – d »Israël HOROVITZ – (En Tournée d »été et reprise au THéâtre MARIGNY) / 1995 LE VOYAGE de Gérald AUBERT – Mise en scène de Michel FAGADAU / 1996 COLOMBE – Mise en scène Michel FAGADAU / 1997 COMME UN CERF-VOLANT ENGLOUTI – Mise en scène Yves LE MOIGN’.