Exemple de pages supprimées, uniquement pour cette phrase : « Saluons ce site qui rend ainsi hommage aux oubliés de l’agence de « Celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » comme Colette Bergé par exemple soeur de Francine, Bruno Devoldère, Paula Dehelly, une grande voix du doublage ou Marie-Françoise Audollent. »
12 avril 2008
MORT DE JACQUES BERTHIER
Annonce de la mort du comédien Jacques Berthier le 2 avril dernier à l’âge de 92 ans, faite par sa veuve Lily Baron à l’équipe du site « Les gens du cinéma ». Saluons ce site qui rend ainsi hommage aux oubliés de l’agence de « Celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom », comme Colette Bergé par exemple soeur de Francine, Bruno Devoldère, Paula Dehelly, une grande voix du doublage ou Marie-Françoise Audollent. Né le 10 février 1916 à Paris, il suit des études sportives. Il suit ensuite des cours de comédie chez Solange Sicard, puis assiste à la classe de Louis Jouvet au conservatoire. Il multiplie les activités artistiques, peinture, sculpture et décoration. Il débute au cinéma en 1939, son allure et sa prestance lui permettent de jouer des pères nobles et des officiers. Il est souvent séducteur à l’instar de son rôle du dernier soupirant de Zizi Jeanmaire dans « Charmants garçons ». On le retrouvera souvent à la télévision dès les années 50, citons par exemple le trésorier d’une confrérie de truands dans un épisode des « Brigades du tigre ». Le cinéma italien le demande souvent, on le retrouve ainsi en vedette dans « Les derniers jours d’Herculanum », évoquant les persécutions des premiers chrétiens dans la Rome de Titus, ou dans « Colorado Charlie », où il est un shériff qui ne peut se retirer pour se marier et doit reprendre les armes. Il tente de se diversifier, en réalisant des courts-métrages documentaires. Il signe en 1960 son seul long-métrage, avec Anouk Aimée, débutante, Christian Pezey, Jacques Dacqmine, Geneviève Fontanel et Patrica Gozzi. Le film raconte l’histoire des amours de jeunes gens, dans le petit monde des brocanteurs. Le film est bien reçu, pour « L’analyse générale des films 1962 » : « Jacques Berthier » pour son premier film a choisi le cadre pittoresque et rude de la foire aux puces, qu’il oppose au milieu doré des antiquaires, où se situe le mirage, l’illusion, le rêve passager de son héros. Ce mélodrame un peu précieux n’est pas sans charme et doit plaire à un public assez étendu ». La saison cinématographique 1962 évoque « une sorte de gentillesse diffuse et tendre qui baigne tous les personnages. Jacques Berthier, acteur venu à la réalisation, a beaucoup de goût. Il donne même parfois dans le baroque un peu voyant, mais il le fait avec une élégance estimable ». Il a aussi une voxographie importante, prêtant sa voix notamment à Raymond Burr (« Perry Mason », « L’homme de fer » – succédant pour ce dernier à Jean-Martinelli -, et dans des séries d’animation comme « Goldorak » – rôle de Véga -). Ciné Fx diffuse ce soir à 21 heure « L’atlantide » de Jean Kerchbron, dans lequel il joue Morthange. A lire le portrait de Donatienne dans « L’encinémathèque ». Bibliographie : « Annuaire biographique du cinéma et de la télévision 1962-1963 » (Contact-Éditions).
Filmographie : 1939 La fin du jour (Julien Duvivier) – 1941 Le destin fabuleux de Désirée Clary (Sacha Guitry) – 1943 Béatrice devant le désir (Jean de Marguenat) – 1945 Tant que je vivrai (Jacques de Baroncelli) – Adieu chérie (Raymond Bernard) – 1946 Le bateau à soupe (Maurice Gleize) – 1947 La révoltée (Marcel L’Herbier) – Les requins de Gibraltar (Emil-Edwin Reiner) – 1949 On n’aime qu’une fois (Jean Stelli) – 1950 Maria du bout du monde (Jean Stelli) – Ombre et lumière (Henri Calef) – 1951 Les deux « Monsieur » de Madame (Robert Bibal) – 1953 The master of Ballantrae (Le vagabond des mers) (William Keighley) – Si Versailles m’était conté (Sacha Guitry) – Raspoutine (Georges Combret) – 1954 La belle Otéro (Richard Pottier) – 1955 Tam-Tam mayumbe (Tam-Tam) (Gian Gaspare Napolitano) – Un missionnaire (Maurice Cloche) – Les insoumises (René Gaveau) – 1957 Charmants garçons (Henri Decoin) – Premier mai / Le père et l’enfant (Luis Saslavsky) – 1959 Un témoin dans la ville (Édouard Molinaro) – Nathalie agent secret (Henri Decoin) – Costa azzurra (Le miroir aux alouettes) (Vittorio Sala) – 1960 Qui êtes-vous Monsieur Sorge ? (Yves Ciampi) – 1961 Les trois mousquetaires (Bernard Borderie) – Lemmy pour les dames (Bernard Borderie) – 1962 Anno 79 : La distruzione di Ercolano (Les derniers jours d’ Herculanum) (Gianfranco Parolini) – Il vecchio testamento / The old testament / Los macabeos (John Eastwood [Gianfranco Parolini]) – 1965 La pharmacienne (Serge Hanin & Jany Holt, CM) – Colorado Charlie ‘Colorado Charlie – La loi de l’Ouest) (Robert Johnson [Roberto Mauri]) – 1966 Uno sceriffo tutto d’oro (L’or du Shérif) (Richard Kean & Eastmang Glen ([Osvaldo Civirani]) – Tiffany memorandum / Sciarada internazionale (Coup de force à Berlin) (Terence Hathaway [Sergio Grieco]) – 1967 Mayerling (Id) (Terence Young) – 1969 La battaglia d’ inghitterra / El largo dia del águila (Sur ordre du Führer / De Dunkerque à la bataille de Londres) (Enzo Girolami Castellari) – 1974 Il bianco, il giallo, il nero / El blanco, el amarillo y el negro (Le blanc, le jaune et le noir (Sergio Corbucci) – 1976 Frou-Frou del Tabarin (Giovanni Brochard) – Une femme fidèle (Roger Vadim) – 1978 Brigade mondaine (Jacques Scandelari). Nota : Il ne semble pas participer à « La rage au corps » (Ralph Habib, 1953) et le « Jacques Berthier » dans le rôle du petit monsieur bien-mis » dans « Sans-toi ni loi » (Agnès Varda, 1985 est un homonyme. Comme réalisateur : 1952 Charles Péguy (CM) – 1953 Présentation à Notre-Dame de Chartres (CM) – 1956 Les filles du feu (MM) – 1960 La montagne sauvage (CM) – Quai Notre-Dame – Télévision (notamment) : 1956 Rebecca (Roger [Lazare] Iglésis) – 1958 La princesse Georges (Jean-Paul Carrère) – Les cinq dernières minutes : Tableau de chasse (Claude Loursais) – 1961 Les bijoux d’Isabelle (Jacques Rutman) – 1962 On est tellement seuls (Roger [Lazare] Iglésis) – 1964 Pauline ou l’écume de la mer (François Gir) – Les aventures de Robinson Crusoë (Jean Sacha, série) – 1966 Hommes de caractères : Jacquard (Jean-Paul Carrère) – La 99ème minute (François Gir) – 1968 Les chevaliers du ciel (François Villiers, saison 2) – 1970 Mauregard (Claude de Givray, série) – 1971 Madame êtes-vous libre ? (Jean-Paul Le Chanois, série) – 1972 Une brune aux yeux bleus (Roger [Lazare] Iglésis)- L’Atlantide (Jean Kerchbron) – 1973 Le masque aux yeux d’or (Paul Paviot) – La gageure imprévue (François Gir) – Destins : Le kiosque à musique & Chère petite madame (Serge Hanin) – Une atroce petite musique (Georges Lacombe) – Ton amour et ma jeunesse (Alain Dhénaut, série) – 1974 Aux frontières du possible : Alerte au minotaure (Victor Vicas) – Les brigades du tigre : La confrérie des loups (Victor Vicas) – 1975 Splendeurs et misères des courtisanes (Maurice Cazeneuve) – 1976 Commissaire Moulin : Ricochet (Alain Dhénaut) – 1977 Richelieu (Jean-Pierre Decourt) – 1978 Allégra (Michel Wyn) – Les grandes conjuration : Le connétable de Bourbon (Jean-Pierre Decourt) – 1980 Au théâtre ce soir : Ne quittez pas ! (Pierre Sabbagh) – 1981 Les amours des Années Folles : La messagère (François Gir) – Carte vermeil (Alain Levent) – 1982 Ultimatum (Georges Farrel) – 1996 Les enfants du mensonge (Frédéric Krivine) – Voxographie (notamment) : 1954 Canal de Corinthe (Nelo Risi, CM documentaire, récitant) – 1957 Tokende (Gérard de Boe, documentaire, récitant) – Shiroi sanmayaku (Le toit du monde / La montagne sauvage) (Sadao Imamura, récitant version française) – 1968 Z (Costa-Gavras, doublage).
Mise à jour du 9/01/2010
Commentaires
filmo
Cher Christian,
Bel hommage à Jacques Berthier, bien qu’on ne puisse considérer Anouk Aimée, venue au cinéma en 1946, comme une débutante – 1960.
Pour la filmo stricto-senso :
1) JB a bel et bien débuté dans LA FIN DU JOUR… mais sa scène telle qu’il me l’a décrite avec précision n’apparaît ni sur les versions commercialisées (vhs/dvd) ni dans les copies diffusées au Cinéma de Minuit.
2) Le JB de « Sans toit ni loi » est bel et bien un homonyme, vraisemblablement non professionnel.
3) Pour « 1er Mai », il n’y figure absolument pas, contrairement à… Simone Berthier. L’erreur étant bien trop grossière pour venir de toi, je préconise le pal réservé aux mauvais filmographes pour la personne qui t’a fourni ce tuyau percé.
4) En ce qui concerne les 3 Mousquetaires, il n’apparaît que dans la première partie, intitulée Les Ferrets de la Reine.
Voilà…
Armel.