Dans « Le bénévole »
Annonce de la mort de Michel Serrault, le 29 juillet dernier. L’équipe des « Gens du cinéma » nous précise qu’il est mort à Vasouy, dans le « Calvados », d’une polychondrite atrophiante, une maladie rare, qui expliquait le nez cassé du comédien ces dernières années. Ce grand comédien, avait une gamme de jeu particulièrement impressionnante. Aussi bien à l’aise dans la comédie – il adulait les clowns de Grock aux Fratellini – que dans l’ambivalence, Michel Audiard aimait à dire de lui : « Serrault, quand il vous regarde, on ne sait jamais s’il fixe un bouton sur le nez ou s’il va froidement vous tirer une balle dans la tête ». (1) C’était un comédien soucieux de son travail, avec une forte personnalité à l’instar de l’anecdote de sa manière de faire craquer les coutures, d’un costume trop serré sur les essayages de film de Claude Sautet, « Nelly et Monsieur Arnaud ». Il témoignait sur son travail ainsi : « …Quand un metteur en scène veut me rencontrer, je lui demande d’abord pourquoi venez-vous me chercher ? N’y a-t-il pas quelqu’un à Paris de plus qualifié que moi pour jouer ce rôle ? Il a quelqu’un qui est bien, l’avez-vous vu dans… ? En général cela agace. Si on me dit « Ne vous inquiétez pas, je m’occupe de tout », je réponds : « Alors vous n’avez pas besoin de moi ». Je ne veux pas être coauteur, mais je veux avoir le droit en tant qu’acteur de mettre simplement une petite couche de couleur… » (2). Son caractère était réputé difficile de par sa grande exigence : « …Mais j’ai des problèmes quand je rencontre des metteurs en scènes qui n’ont aucun univers. Parce que je ne sais pas où je mets le pied. Et le spectateur non plus ne saura pas où il les met ». (2) Il rentre à 16 ans au centre du spectacle, rue blanche à Paris. Il est refusé au conservatoire. Il reste trois ans à la rue blanche au « Théâtre de la comédie française ». Il fait une rencontre prépondérante avec le comédien Jean Le Goff – il saluait avec ferveur sa mémoire dans le documentaire « Michel Serrault, le portrait », diffusé cette année -, qui détecte ses qualités de comédiens et lui fait profiter de sa culture. En 1946, il fait connaissance de son presque homonyme Jean-Marie Serreau, comédien et directeur de troupe avec lequel il fait sa première tournée en Allemagne. Il continue à participer à des spectacles dans le cadre de son service militaire à Dijon dans l’aviation. A son retour il participe au second spectacle de Robert Dhéry, il fera d’ailleurs avec la troupe des Branquignols, son premier film en 1954 « Ah ! les belles bacchantes », dans un petit rôle de trompettiste – l’une de ses grandes passions – ,… film interdit au moins de 16 ans en raison de la présence de quelques danseuses légères. Il retrouvera Dhéry en 1961, en clochard loufoque dans « La belle américaine ». Il commence des numéros dans des cafés-théâtres comme « La tomate » dont les directeurs étaient Robert Rocca et Jacques Grello, lieu où Henri-Georges Clouzot le remarque et lui confie le rôle d’un pion pas très sympathique dans « Les diaboliques ». C’est en 1952, qu’il fait une rencontre décisive avec Jean Poiret, le 11 janvier 1953, ce duo comique débute dans le cabaret « Chez Gilles » avec le sketche culte « Le retour de Jerry Scott ». Cet humour nonsensique fait très vite merveille, le cinéma se les arrache, il faut les voir en duo de policiers plus prompt à s’échanger des adresses de restaurant que de résoudre une enquête sur un trafiquant de drogue dans « Cette sacrée gamine » (1956), par exemple. Consécration Sacha Guitry les remarque à la télévision dans « 36 chandelles » et décide de confier à ces débutants des rôles prévus pour Guitry lui même et Michel Simon, avec le très acerbe « Assassins et voleurs » (1956). Ils sont formidables dans ces personnages amoraux. En 1958 il épouse Junita Saint-Peyron, dite Nita, qui fut parfois sa partenaire. Le couple aura deux filles, Caroline, qui mourra tragiquement en 1977, à l’âge de 19 ans dans un accident de voiture et Nathalie, comédienne et réalisatrice de courts-métrages – « Faciles » (1998), « Saturday night frayeur » (2002) -. Il transcende très vite au cinéma son emploi de français moyen. Il participe à une belle série de « nanars », il disait en parlant de ces films, qu’il faisait alors ces gammes : « …Certains de mes films n’ont jamais vu le jour. « Le petit monstre » de Jean-Paul Sassy par exemple, produit par un marchand de bretelles, est sans doute resté dans les tiroirs de sa boutique… » (1) Mais ces comédies restent absolument réjouissantes, voire jubilatoires, de par la complicité visible des comédiens formés à la dure école du cabaret, avec des complices, comme Darry Cowl, Francis Blanche ou Louis de Funès – il faut le voir franchouilliser à outrance avec ce dernier dans « Nous irons à Deauville » – . En 1963, il trouve l’un de ses meilleurs rôles d’alors avec « Carambolages » où il composait un jubilatoire policier borné nostalgique de la gestapo. Le dialogue est signé Michel Audiard, et il reste l’un de ses interprètes les plus admirables, cette rencontre augurera quelques un de ses beaux rôles dans les années 80, « …il m’avait aimé dès le début pour ce que j’allais devenir » (3). En 1966, il excelle en policier malgré lui dans l’un des plus grands films de Jean-Pierre Mocky, « Les compagnons de la marguerite » (4). Mocky trouve en lui un de ses plus grands interprètes lui confiant des rôles inquiétants, le député « respectable » dont l’image est ternie par les frasques de son frère dans « Un linceul n’a pas de poche » (1974), l’assassin tourmenté dans « L’ibis rouge » (1975), un entrepreneur véreux dans « Le roi des bricoleurs » (1976), l’insupportable supporter vindicatif dans « A mort l’arbitre » (1983), l’enquêteur muet des assurances dans « Le miraculé » (1986), où il retrouve son compère Jean Poire. Serrault suit Mocky dans sa folie, ne résistant pas à se transformer, à aller très loin dans l’absurde. Il lui restera fidèle du maire manipulateur au physique de gargouille dans « Ville à vendre » (1991), du pique-assiette déguisé en écossais dans « Bonsoir » (1992), le mafioso toqué dans « Le furet » (2002), au commissaire ambigu dans « Grabuge ! », jusqu’à « Le bénévole » en 2005. Les premiers rôles dramatiques arrivent dans les années 70, comme celui du maître chanteur pince sans rire dans « La main à couper » où il terrorise avec cynisme Léa Massari, il montre à nouveau la subtilité de son jeu. Pierre Tchernia son ami de toujours lui offre l’occasion d’exprimer son génie avec son increvable « Viager » en 1971, où il excelle dans la composition, d’un homme trouvant le goût à la vie en passant de 60 ans à 100 ans. Il faut aussi citer l’excellent « La gueule de l’autre » (1979) – adaptation de la pièce « Opération Lagrelèche », l’une des création du comédien, où il retrouve Jean Poiret, et où il est formidable dans un double rôle. On le retrouve en employé timoré d’une entreprise de sécurité dans « Bonjour l’angoisse » (1987). Pour la télévision Tchernia, lui propose quelques excellentes adaptations de l’œuvre de Marcel Aymé. En 1972, il intègre le bestiaire de Jean Yanne cinéaste, pour une joyeuse galerie de français moyens, qui vont parfois jusqu’à la traitrise comme dans « Tout le monde il est beau… ». En 1973 il crée avec Jean Poiret, la célèbre pièce « La cage aux folles », qui malgré quelques polémiques au départ, connaît un énorme succès. Curieusement, il n’existe que quelques extraits filmés, on peut déplorer qu’il n’existe pas une captation de cette pièce. Il rencontre enfin un metteur en scène conforme à la singularité de ses interprétations avec Bertrand Blier, avec l’archétypal voisin encombrant dans « Préparez vos mouchoirs » (1977). Il est remarquable dans la scène d’introduction de « Buffet froid » (1979) en quidam assassiné – il faut l’entendre comparer mourir… à un robinet qui se vide. Sa courte prestation non créditée instille un climat unique au reste du film, montrant tout le désarroi du monde en très peu de scènes. Il ne retrouvera Blier qu’en 1999 , avec « Les acteurs », à noter que le cinéaste le « soigne » particulièrement en soulignant sa mauvaise humeur permanente qu’il oppose avec le bon caractère de Jean-Paul Belmondo, ou ses habitudes à vouloir toujours rester au devant de la scène (5). Le comédien se prête allégrement à ce réjouissant jeu de massacre.
Dans « Le naïf aux 40 enfants »
Ce n’est qu’en 1978, qu’un film est adapté de « La cage aux folles », réalisé avec brio par Édouard Molinaro, Ugo Tognazzi – qui refusa de jouer en français -, remplaçant Jean Poiret en raison d’une co-production avec l’Italie. Le film connaît deux suites, Serrault montrera derrière la loufoquerie de son personnage, une grande humanité et une grande sensibilité, il recevra d’ailleurs le César du meilleur acteur, ce qui est assez rare pour un rôle dit comique. Il gagne en Italie le David Donatello 1979, du meilleur acteur. Fort du succès de « La cage aux folles », il y tourne « Le coucou », avec Tomas Milian, où il joue le rôle d’un coiffeur hétérosexuel obligé de jouer les « Zaza Napoli » pour fidéliser la clientèle. Au début des années 80, Federico Fellini l’envisage pour tourner dans « E la nave va », rôle tenu finalement par Freddie Jones. Toujours en Italie, il tournera un Risi mineur « Dagobert » (1984) – à noter que ce grand croyant s’amuse, à l’instar du film « Le libertin » (1999), avec les travers de la religion -., et avec Luigi Comencini avec « Joyeux Noël, bonne année » (1989), qui le couple avec Virna Lisi. En 1978 il fait une rencontre déterminante avec Christian de Chalonge qui lui donnera un étonnant contre-emploi en austère directeur d’une banque dans « L’argent des autres » (1978). Pour ce réalisateur, il sera le commanditaire trouble de Jacques Perrin dans « Les quarantièmes rugissants » (1981) , il composera un inquiétant docteur Petiot, tout en rajoutant une dose assez inédite de farce et de fantastique dans l’un de ses meilleurs rôles dans le film éponyme (1990), en 1996, il reprendra le rôle de Sacha Guitry pour « Le comédien » (1996), film osant aller jusqu’à un côté expérimental, et en début d’année il fut un admirable Harpagon dans « L’avare » pour France 3, téléfilm qui ne fut pourtant que quatrième des audiences – allez vous plaindre que la qualité déserte le service public après ça… Avec « L’associé » (1979) , il trouve l’un de ses meilleurs rôles, malgré la fade réalisation de René Gainville, avec le rôle d’un homme s’inventant un associé, seul moyen pour lui de faire valoir son sens des affaires. Claude Chabrol l’emploie en chapelier fou dans « Les fantômes du chapelier » (1982), le laissant aller dans l’outrance pour l’une des meilleurs adaptations de l’œuvre de Simenon. Il y est extraordinaire face à Charles Aznavour composant un tailleur le suivant comme son ombre. Il ne retrouvera Chabrol que pour « Rien ne va plus » (1997) où il compose avec Isabelle Huppert un croquignolet couple d’escrocs prêts à toutes les extravagances. Claude Miller, le pousse à aller dans l’opacité de l’âme humaine avec « Garde à vue » (1981) en le faisant incarner un notaire se qualifiant de médiocre soupçonné de meurtre et de pédophilie et en détective poursuivant le fantôme de sa fille dans « Mortelle randonnée » (1982). Ces films bénéficient du brio de des dialogues « dernière manière » de Michel Audiard, qui retrouve en Serrault un formidable interprète avec « On ne meurt que deux fois » de Jacques Deray, une des meilleures composition de l’acteur en policier désabusé. Le comédien continue à varier les univers en passant de l’austère M. Arnaud dans « Nelly et Monsieur Arnaud » – le mimétisme avec son réalisateur Claude Sautet est absolument remarquable -, ex homme de loi et affairiste louche, au picaresque film « Le bonheur est dans le pré » en père de famille ballotté par les événements et phagocyté par un copain encombrant joué par Eddy Mitchell. On pouvait espérer avec sa composition de peintre dans « Artemésia » pour Agnès Merlet, qu’il participe à des œuvres de jeunes metteurs en scènes. Il le fit finalement assez peu, même si sa prestation de tueur froid dans le très bon « Assassin(s) » de Mathieu Kassovitz, le fait participer à un de ses meilleurs films. Il le défendit d’ailleurs avec énergie contre quelques polémiques à Cannes, comme une proposition. Si on le cantonne assez souvent dans des rôles de grands-pères grognons ces dernières années, lui qui fut un formidable Paul Léautaud dans « Comédie d’amour » (1989). Il excelle toujours pourtant, en paysan désabusé face à Mathilde Seigner, dans « Une hirondelle fait le printemps », en paisible retraité paisible dont la morne vie bascule avec l’arrivée d’une petite fille dans « Le papillon », le villageois ardennais qui refuse de fuir l’invasion allemande dans « Les enfants du pays », et qui ne sait que faire de l’arrivée de tirailleurs africains, ou le docteur résistant « père tranquille » dans « Monsieur Léon » téléfilm diffusé sur TF1. Il est particulièrement remarquable dans le mésestimé « Mode de Marty » (1999), en grand malade claquemuré dans le silence, il arrive avec ce rôle muet – il ne s’exprime qu’en voix off – et quasi paralysé à incarner la détresse d’un homme en fin de vie. Dans un « coeur oublié », il incarne à la télévision un brillant Fontenelle (1965-1757), écrivain doté d’un brillant esprit découvrant l’amour sur le tard. En définitive il faudrait commenter toute sa filmographie, car il ajoute toujours à la moindre de ses compositions, un talent jamais dementi.
Pour finir par une touche plus personnelle, je garderai un excellent souvenir de sa venue à Bordeaux lors de l’avant-première du film de Christian Carion, « Le bonheur est dans le pré ». Il avait fait un numéro remarquable sur la scène – quelques esprits chagrins trouvaient qu’il en faisait trop -. J’ai eu la chance d’avoir un début très plaisant de conversation avec lui, il était très accessible, avant de me faire neutraliser avec la dernière énergie avec une virago bordelaise qui souhaitait l’entretenir également en s’improvisant véhicule d’auto-tamponneuse. Le comédien m’avait fait l’impression de tenir à son public.
Nota : (1) « Michel Serrault par Jean-Jacques Jelot-Blanc », collection « Têtes d’affiches » (Éditions Pac, 1985). (2) « Sautet par Sautet », de N.T. Bihn & Dominique Rabourdin (Éditions La Martinière, 2005). (3) « Positif N°358 », décembre 1990. (4) La première rencontre avec Jean-Pierre Mocky, semble bien dater de 1966, et non de 1962 avec « Les vierges » – j’avais retiré ce titre en complétant sa filmographie sur sa fiche « Wikipédia », un internaute l’a rajouté en évoquant la page 178 de son livre « Vous avez dit Serrault ? », où le comédien raconte qu’il avait accepté de faire de la figuration en accompagnant Jean Poiret. Si Jean-Jacques Jelot-Blanc parle bien, dans son livre de 1985, de la participation de Michel Serrault en tant que figurant dans ce film, il précise pourtant que l’intéressé n’en gardait aucun souvenir. On ne le retrouve d’ailleurs ni dans la version câblée et ni dans celle du DVD désormais disponible chez « Pathé ». (5) Le comédien aimait à occuper l’écran, à l’instar de l’anecdote racontée par Féodor Atkine dans le bonus du DVD de « Ville à vendre » de Mocky. En dehors de toutes les règles que peuvent imposer une script, Serrault réussissait à tourner autour de l’axe de la caméra. Il arrivait de la sorte, à se retrouver à la fois dans le champ et dans le contrechamp !
Filmographie : 1954 Ah ! les belles bacchantes (Jean Loubignac) – Les diaboliques (Henri-Georges Clouzot) – 1955 Cette sacrée gamine (Michel Boisrond) – 1956 La vie est belle (Roger Pierre & Jean-Marc Thibault) – La terreur des dames (Jean Boyer) – Assassins et voleurs (Sacha Guitry) – Adorables démons (Maurice Cloche) – 1957 Le naïf aux quarantes enfants (Philippe Agostini) – 1957 Le naïf aux quarante enfants (Philippe Agostini) – Ça aussi c’est Paris (Maurice Cloche, CM) – Clara et les méchants (Raoul André) – 1958 Porte océane (Ado Kyrou, CM) – Nina (Jean Boyer) – Oh ! Qué mambo (John Berry) – Musée Grévin (Jacques Demy, CM) – Messieurs les ronds de cuir (Henri Diamant-Berger) – 1959 Vous n’avez rien à déclarer ? (Clément Duhour) – 1960 La Française et l’amour [épisode : « Le divorce »] (Christian-Jaque) – Candide ou l’optimisme du XXème siècle (Norbert Carbonnaux) – Ma femme est une panthère (Raymond Bailly) – 1961 La belle américaine (Robert Dhéry & Pierre Tchernia) – La gamberge (Norbert Carbonnaux) – 1962 Le repos du guerrier (Roger Vadim) – Nous irons à Deauville (Francis Rigaud) – Les quatre vérités [épisode « Le corbeau et le renard »] (Hervé Bromberger) – Un clair de lune à Maubeauge (Jean Chérasse) – Clémentine chérie (Pierre Chevalier) – Comment réussir en amour (Michel Boisrond) – 1963 L’inconnue dans la cité (Claude Guillemot, CM) – Carambolages (Marcel Bluwal) – Comment trouvez-vous ma sœur ? (Michel Bosirond) – Bébert et l’omnibus (Yves Robert) – Des pissenlits par la racine (Georges Lautner) – Les durs à cuire ou comment supprimer son prochain sans perdre l’appétit (Jack Pinoteau) – 1964 La chasse à l’homme (Édouard Molinaro) – Jaloux comme un tigre (Darry Cowl & Maurice Delbez) – Le petit monstre (Jean-Paul Sassy & Georges Mathiot, inédit) – La bonne occase (Michel Drach) – Moi et les hommes de quarante ans (Jacques Poitrenaud) – Les combinards (Jean-Claude Roy) – Cent briques et des tuiles (Pierre Grimblat) – 1965 La tête du client (Jack Poitreaud) – Le lit à deux places [épisode « Le monsieur de passage »] (François Dupont-Midy) – Le caïd de Champignol (Jean Bastia) – Quand passent les faisans (Édouard Molinaro) – Bon week-end / Les enquiquineurs (Roland Quignon) – Les baratineurs (Francis Rigaud) – 1966 Le roi de cœur (Philippe de Broca) – Du mou dans la gâchette (Louis Grospierre) – Les compagnons de la marguerite (Jean-Pierre Mocky) – 1967 Le grand bidule (Raoul André) – Le fou du Labo 4 (Jacques Besnard) – A tout casser (John Berry) – Ces messieurs de la famille (Raoul André) – 1969 Un merveilleux parfum d’oseille (Renaldo Bassi) – Appelez-moi Mathilde (Pierre Mondy) – Qu’est-ce qui fait courir les crocodiles ? (Jacques Poitrenaud) – Ces messieurs de la gâchette (Raoul André) – 1970 La liberté en croupe (Édouard Molinaro) – Le cri du cormoran, le soir au dessus des jonques (Michel Audiard) – 1971 Le viager (Pierre Tchernia) – 1972 Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (Jean Yanne) – Un meutre est un meutre (Étienne Périer) – La belle affaire (Jacques Besnard) – Moi, y’en a vouloir des sous (Jean Yanne) – 1973 Le grand bazar (Claude Zidi) – Les gaspards (Pierre Tchernia) – Les Chinois à Paris (Jean Yanne) – La gueule de l’emploi (Jacques Rouland) – La main à couper (Étienne Périer) – 1974 Un linceul n’a pas de poches (Jean-Pierre Mocky) – C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule (Jacques Besnard) – 1975 L’ibis rouge (Jean-Pierre Mocky) – Opération Lady Marlène (Robert Lamoureux) – La situation est grave mais pas désespérée (Jacques Besnard) – 1976 Le roi des bricoleurs (Jean-Pierre Mocky) – 1977 Préparez vos mouchoirs (Bertrand Blier) – 1978 L’agent des autres (Christian de Chalonge) – La cage aux folles (Édouard Molinaro) – L’esprit de famille (Jean-Pierre Blanc) – 1979 L’associé (René Gainville) – La gueule de l’autre (Pierre Tchernia) – Buffet froid (Bertrand Blier) – Il lupo e l’agnello (Le coucou) (Francesco Massaro) – 1980 Pile ou face (Robert Enrico) – La cage aux folles 2 (Édouard Molinaro) – Malevil (Christian de Chalonge) – 1981 Garde à vue (Claude Miller) – Les 40e rugissants (Christian de Chalonge) – Nestor Burma, détective de choc (Jean-Luc Miesch) – 1982 Les fantômes du chapelier (Claude Chabrol) – Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (Jean Yanne) – Mortelle randonnée (Claude Miller) – 1983 Le bon plaisir (Francis Girod) – À mort l’arbitre (Jean-Pierre Mocky) – 1984 Dagobert (Le bon roi Dagobert) (Dino Risi) – Liberté, égalité, choucroute (Jean Yanne) – Les rois du gag (Claude Zidi) – 1985 On ne meurt que deux fois (Jacques Deray) – La cage aux folles 3, « elles » se marient (Georges Lautner) – Mon beau-frère a tué ma soeur (Jacques Rouffio) – 1986 Le miraculé (Jean-Pierre Mocky) – 1987 Ennemis intimes (Denis Amar) – En toute innocence (Alain Jessua) – Bonjour l’angoisse (Pierre Tchernia) – 1988 Ne réveillez pas un flic qui dort (José Pinheiro) – 1989 Comédie d’amour (Jean-Pierre Rawson) – Buon natale… buon anno (Joyeux Noël, bonne année) (Luigi Comencini) – Docteur Petiot (Christian de Chalonge, + producteur délégué) – 1990 La vieille qui marchait dans la mer (Laurent Heynemann) – 1991 Ville à vendre (Jean-Pierre Mocky) – Room service (Georges Lautner) – 1992 Vieille canaille (Gérard Jourd’hui) – Bonsoir (Jean-Pierre Mocky) – 1995 Nelly et Monsieur Arnaud (Claude Sautet) – Le bonheur est dans le pré (Étienne Chatiliez) – Beaumarchais, l’insolent (Édouard Molinaro) – 1996 Assassin(s) (Mathieu Kassovitz) – Artemisia (Agnès Merlet) – Rien ne va plus (Claude Chabrol) – Le comédien (Christian de Chalonge) – 1998 Article premier (Mathieu Kassovitz, CM) – Le monde de Marty (Denis Bardiau) – Les enfants du marais (Jean Becker) – 1999 Le libertin (Gabriel Aghion) – Les acteurs (Bertrand Blier) – 2000 Belphégor, le fantôme du Louvre (Jean-Paul Salomé) – Une hirondelle a fait le printemps (Christian Carion) – Vajont (La folie des hommes) ((Renzo Martinelli) – 2002 Le furet (Jean-Pierre Mocky) – Le papillon (Philippe Muyl) – Vingt-quatre heures d’une vie d’une femme (Laurent Bouhnick) – 2003 Albert est méchant (Hervé Palud) – Ne quittez pas ! (Arthur Joffé, voix seulement) – 2004 Grabuge! (Jean-Pierre Mocky) – 2005 Joyeux Noël (Christian Carion) – Les enfants du pays (Pierre Javaux) – Le bénévole (Jean-Pierre Mocky) – Antonio Vivaldi, un prince à Venise (Jean-Louis Guillermou) – 2006 Pars vite et reviens tard (Régis Wargnier).
Divers : 2004 : Participation aux « nouveaux refus » proposées en bonus du DVD du film de Laurent Baffie : « Les clefs de bagnole ».
Télévision : 1954 Ce qu’a vu le vent d’est (Marcel L’ Herbier) – 1955 Knock ou le triomphe de la médecine (Marcel Cravenne) – 1956 Mon bébé (Marcel Cravenne) – Sur un air de cabaret (Alexandre Tarta, divertissement, CM) – 1957 L’habit vert (Marcel Cravenne) – Un ami d’autrefois : Alphonse Allais (André Hugues, divertissement) – 1957 Un ami d’autrefois : Rip (André Hugues, divertissement) – 1958 Monsieur Badin (François Chatel, CM) – Télé variétés (François Chatel, divertissement) – 1959 Ceux de 1900 (Jean-Paul Carrère, divertissement) – L’Anglais tel qu’on le parle (Marcelle Cravenne) – La malle volante (Marcel Cravenne) – 1961 On purge bébé (Marcel Bluwal) – 1964 Les fables de la fontaine : Le loup et les chiens – 1966 Quand épousez-vous ma femme (Jean Dauriac, sous réserves) – 1967 Monsieur Badin (François Chatel, CM) – Au théâtre ce soir : Pour avoir Adrienne (Pierre Sabbagh) – Cette nuit-là à Bethléem (André Fey, sous réserves) – 1968 Le bourgeois gentilhomme (Pierre Badel) – 1972 Aujourd’hui à Paris (Pierre Tchernia) – 1977 Les folies d’Offenbach (Michel Boisrond) – Le passe-muraille (Pierre Tchernia) – 1978 La grâce (Pierre Tchernia) – 1982 Le voyageur imprudent (Pierre Tchernia, cameo) – 1991 L’huissier (Pierre Tchernia) – Héloïse (Pierre Tchernia) – 1992 Le secret du petit milliard (Pierre Tchernia) – 1995 Tel est Serrault (Jean-Luc Prévost, documentaire) – 2000 Un coeur oublié (Philippe Monnier) – 2003 L’affaire Dominici (Pierre Boutron) – Épreuves d’artistes (Gilles Jacob & Samuel Faure, documentaire, images d’archives tournées au Festival en 1997) – 2004 Michel Serrault, le portrait (Gérard Jourd’hui, documentaire) – 2006 Mocky circus (Emmanuel Barnault, documentaire) – Monsieur Léon (Pierre Boutron) – L’avare (Christian de Chalonge).
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