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Pierre Vaneck par Yvan Foucart

 

 

  

Il naît au Vietnam où Alphonse, son père d’origine belge, flamande pour être précis, est officier dans la Légion étrangère. Lorsque la famille regagne l’Europe, elle se fixe à Anvers. Cependant, c’est à Paris que Pierre commence des études de médecine qu’il abandonne d’ailleurs très vite car le Conservatoire d’art dramatique l’attire bien davantage. Il n’y fera qu’un bref séjour.

Il débute dans la Compagnie Grenier-Hussenot. Peu après, le cinéma le sollicite pour un rôle encore modeste dans le Huis clos de Jean-Paul Sartre. Au même générique, il côtoie Isabelle Pia, elle aussi débutante. La consécration tant pour Pierre que pour sa partenaire arrive avec Marianne de ma jeunesse une coproduction franco-allemande de Julien Duvivier qui n’est pas sans rappeler le Grand Meaulnes d’Alain Fournier. Pierre remplace Horst Buchholz pour la version française en interprétant avec beaucoup de justesse le jeune et romantique collégien amoureux d’une douce et irréelle châtelaine (Marianne Hold). Avec Pardonnez nos offenses, il enchaîne tout autre chose, Robert Hossein en fait un chef de bande d’adolescents se livrant à la contrebande. Vient Thérèse Etienne de Denys de La Patellière qui le dirige en fils de fermier suisse amoureux de sa jeune belle-mère qu’incarne si joliment Françoise Arnoul.

Une filmographie riche d’une cinquantaine de titres. A citer, La morte saison des amours de Pierre Kast, son réalisateur préféré, pas seulement pour le film, ni pour Françoise Arnoul qu’il retrouve avec plaisir en tant qu’épouse, ni pour son rôle de l’écrivain en panne d’inspiration se réfugiant  dans l’alcool, mais bien davantage pour sa rencontre avec Sophie, fille de Jacques Becker, ici assistante du réalisateur. Rencontre qui se conclura par un mariage. Et puis, il y a ce monument de Paris brûle-t-il ?, sa brillante interprétation du résistant qui convainc l’Etat major américain, et sans difficultés le Général Leclerc de foncer sur la capitale encore occupée (à noter ses prestigieux partenaires Kirk Douglas, Glenn Ford, Robert Stack, Charles Boyer); La légion saute sur Kolwezi en colonel français chargé de libérer les Européens pris en otage par des rebelles katangais.

Jean Becker, son beau-frère, le dirige dans son dernier film, Deux jours à tuer, où il campe le père meurtri, taiseux, proche de la colère, d’Albert Dupontel.

D’aucuns lui reprochèrent un entêtement injustifié là où ce n’était que rigueur et respect vis-à-vis de ses rôles. C’est ainsi qu’il refusa, entre autres, (et sans doute le regretta-t-il par la suite) Les amants de Louis Malle et La vérité de Clouzot.

Au théâtre, dont il appréciait les beaux textes, mêmes les plus difficiles, la critique unanime et enthousiaste le consacra très vite comme étant le nouveau Gérard Philipe. Comparaison certes flatteuse, mais qui ne lui fit pas perdre la tête car pour lui, il n’y avait, il n’y a, qu’un seul et irremplaçable Gérard Philipe.

Dans ce monde qui était vraiment le sien sans qu’il n’ait cherché la gloire, il fut notamment dirigé par Jean-Louis Barrault, Jean Vilar, Georges Wilson (qui ne lui survivra que quatre jours) et Albert Camus, les meilleurs professeurs qui soient, si proches de ses exigences.  De sa théâtrographie,  quelques titres pris au hasard : Sud, la première pièce de l’écrivain Julien Green qui souleva bien des diatribes pour son sujet traitant de l’homosexualité ; L’ennemi, du même auteur qui subira les mêmes critiques ; L’éventail de Lady Windermere d’Oscar Wilde; La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux; Le long voyage vers la nuit d’Eugène O’Neill auprès de Gaby Morlay dont ce fut la dernière contribution importante sur les planches; La paix du dimanche, l’oeuvre prémonitoire de John Osborne où il accompagne Brigitte Auber, une comédienne aujourd’hui injustement oubliée; Les possédés, une adaptation de la pièce de Dostoïevski par Albert Camus qui assume aussi la mise en scène; L’Aiglon d’Edmond Rostand pour lequel il fut certainement l’un des plus crédibles duc de Reichstadt ; Hamlet de Shakespeare, après le Théâtre de Chaillot, pour d’inoubliables et merveilleuses représentations dans la cour du Palais des papes d’Avignon grâce à des comédiens transcendés et à la mise en scène intelligente de Georges Wilson; Le secret d’Henry Bernstein qui vit l’Académie des Molières le récompenser en le sacrant bizarrement meilleur comédien dans un second rôle (on se demande toujours où se trouve le mystérieux distinguo ?); Copenhague de Michael Frayn avec Niels Arestrup et la regrettée Maïa Simon ; Art de Yasmina Reza, l’histoire d’une amitié de trois hommes volant en éclats, avec Pierre Arditi et Fabrice Luchini; etc.

Beaucoup de télévision aussi et notamment les sagas estivales de Jean Sagols : Orages d’été, Les coeurs brûlés et Les grandes marées sur TF1; Garonne de Claude d’Anna sur FR2, etc.

Loin des futilités du show business, avant tout amoureux de la nature, de la campagne, dès qu’il le pouvait il descendait près de Murs dans le Lubéron où il avait acheté et remis en état un mas et une bergerie. C’était son havre de paix, son paradis, sa respiration, sa résurgence.

De Pierre Vaneck, nous ne pouvons oublier sa carrière exceptionnelle particulièrement riche et récompensée par maints succès, sa présence fascinante, sa belle voix profonde et magnétique… son charme.

Ce que sa petite fille Aurélie et son petit-fils Thibault, depuis peu dans la profession, et qui ont repris  le nom de leur grand-père, auront à défendre.
Avec amour, sans nul doute.

@   Yvan Foucart    (Dictionnaire des comédiens français disparus)

 

 

MORT DE PIERRE VANECK

Photo : Agence Adéquat

Annonce de la mort de Pierre Vaneck, des suites d’une opération cardiaque, ce jour, à l’âge de 78 ans. J’y reviendrai dès que possible. A lire l’hommage d’Armel de Lorme pour « L’aide-mémoire ».

Filmographie : initialement établie pour « Les gens du cinéma » : 1954 – Huis clos (Jacqueline Audry) – Marianne de ma jeunesse (Julien Duvivier) – 1955  Si Paris nous était conté (Sacha Guitry) – 1956  Pardonnez-nous nos offenses (Robert Hossein) – Celui qui doit mourir (Jules Dassin) – 1957  Thérèse Étienne (Denys de la Patellière) – 1958  La moucharde (Guy Lefranc) – Une balle dans le canon (Charles Gérard & Michel Deville) – 1959  Merci Natercia ! (Pierre Kast) – 1960  La morte-saison des amours (Pierre Kast) – La mort de Belle (Édouard Molinaro, cameo) – 1961  Un nommé La Rocca (Jean Becker) – Amours célèbres [sketch : « Jenny de Lacour »] (Michel Boisrond) – 1962  Vacances portugaises (Pierre Kast) – 1964  As ilhas encantadas (Les îles enchantées) (Carlos Vilardebo) – 1965  Paris brûle-t’il ? (René Clément) – 1967  L’étrangère (Sergio Gobbi) – 1968  Maldonne (Sergio Gobbi) – 1970  L’île aux coquelicots (Salvatore Adamo & Eddy Matalon, inédit) – Biribi (Daniel Moosman) – 1971 – Le seuil du vide (Jean-François Davy) – 1973  L’ironie du sort (Édouard Molinaro) – 1978  Le soleil d’en face / Les morts de Marat (Pierre Kast) – 1979  La légion saute sur Kolwezi (Raoul Coutard) – 1982  Erendira (Ruy Guerra) – 1984  L’année des méduses (Christopher Frank) – 1985  Sweet country (Id) (Michael Cacoyannis) – 1987  Les pyramides bleues (Arielle Dombasle) – 1991  Vent d’Est (Robert Enrico) – Les enfants du vent (Krzystof Rogulski) – 1992  Svo á jörðu sem á himni  (Sur la terre comme au ciel) (Kristín Jóhannesdóttir) – 1995  Othello (Id) (Oliver Parker) – The proprietor (La propriétaire) (Ismaïl Merchant) – 1998  Furia (Alexandre Aja) – 1999  Là-bas, mon pays (Alexandre Arcady) – 2005  La science des rêves (Michel Gondry) – 2007  Deux jours à tuer (Jean Becker).

Voxographie succincte : 1960  Présence d’Albert Camus (Georges Régnier, CM documentaire, récitant) – 1962  Mourir à Madrid (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – Pour l’Espagne (Frédéric Rossif, CM documentaire, récitant) – 1964  Science Po (Frédéric Rossif, CM documentaire, récitant) – Calabardin (Piotr Kamler, CM, récitant version française) – 1965  La brûlure de mille soleils (Pierre Kast, voix) – Tournoi (Piotr Kamler & André Voisin, CM documentaire, récitant) – 1966  Le volcan interdit (Haroun Tazieff, documentaire, récitant) – Si j’avais quatre dromadaires (Chris Marker, documentaire, récitant) – 1967  Révolution d’octobre (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – 1968  Portrait d’Orson Welles (François Reichenbach & Frédéric Rossif, documentaire TV, récitant) – 1969  L’odyssée sous-marine de l’équipe Cousteau (Philippe Cousteau & Michel Deloire, série documentaire TV) –  1972  Aux pays des visages (Frédéric Rossif, documentaire TV, récitant) – Les messieurs de Saint-Roy (Pierre Goutas, série TV, récitant) – 1973  L’apocalypse des animaux (Frédéric Rossif, série documentaire TV, récitant) – 1974  Henry Miller, poète maudit (Michèle Arnaud, documentaire TV diffusé en salles sous le titre « Virage à 80 », récitant) – 1975  Le cantique des créatures : Georges Braque ou le temps différent (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – 1977  L’opéra sauvage (Frédéric Rossif, série documentaire TV, récitant) – 1980  Pablo Picasso (Frédéric Rossif, documentaire) – 1986  Le cœur musicien (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – 1987 Moeru nippon (Japons de feu) (Marcelle Dupont, documentaire, récitant) – 1987  L’œuvre au noir (André Delvaux, voix française de Gian Maria Volonte) – 1989  Frisons frisonnés (Marcelle Dupont, CM documentaire) – Mister Frost (Philippe Setbon, voix française d’Alan Bates) – 1991  Vilar : aventure et passion (Marcel Teulade, documentaire, TV).

Télévision : (notamment) : 1957  La nuit des rois ou ce que vous voudrez (Claude Loursais) – Rose cocktail (Philippe Ducrest) – 1959  La caméra explore le temps : La citoyenne Villirouet (Guy Lessertisseur) – 1961  La dévotion à la croix (Lazare Iglésis) – 1962  Le rayonnement d’Albert Camus (Denise Billon, documentaire) – Le dossier de Chelsea Street (Marcel Bluwal) – Les caprices de Marianne (Claude Loursais) – 1964  La caméra explore le temps : Le drame de Mayerling (Stellio Lorenzi) – Les petites dramatiques : Le coup de pistolet (Willy Holt, CM) – 1966  Présence du passé (La naissance de l’empire romain – première partie : César) (Pierre Kast) – 1968  Sarn (Claude Santelli) – 1969  Nora (Bernard Roland, CM) – 1970  Aux frontières du possible (Victor Vicas & Claude Boissol, saison 1) – 1971  Bérénice (Jean de Nesle) – 1972  Le reflet dans la mer (Olivier Ricard) – 1973  Les cent livres : Chateaubriand : Les mémoires d’outre-tombe (Maurice Frydland) – Un bon patriote (Gérard Vergez) – Héloïse et Abélard (Jacques Trébouta) – 1974 – Aux frontières du possible de Victor Vicas et Claude Boissol (saison 2) – Les exilés (Guy Lessertisseur) – La logeuse (Luc Godevais) – Macbett (Jacques Trébouta) – Saint-Just ou la force des choses (Pierre Cardinal) – 1975  L’homme d’Amsterdam (Victor Vicas & John Van Rest, 6 épisodes) – Pas de frontière pour l’inspecteur : Le milieu n’est pas tendre (Peter Zadek) – 1976  Cinéma 16 : Le temps d’un regard (Boramy Tioulong) – Cinéma 16 : La vie en pièces (Daniel Moosmann) – 1978  Meutre sur la personne de la mer (Michel Subiéla) – Les bonnes âmes (Georges Farrel) – Le vent sur la maison (Franck Apprédéris) – 1980 – L’imaginaire en campagne : Cultiver son jardin (Jean Dewever) – La fin du marquisat d’Aurel (Guy Lessertisseur) – Cinq-Mars (Jean-Claude Brialy) – 1981  Je tue il (Pierre Boutron) – Histoires extraordinaires : La lettre volée (Rui Guerra) – 1982  Rubis (Daniel Moosmann) – Les mouettes de sur la Saône (Jean Sagols) – 1984  Le passage (Franck Apprédéris) – 1985  Les fanas du ciné (Jean Sagols) – The collector (Marc Miller) – 1986  Cinéma 16 : Le collier de velours (Jean Sagols) – Le démon écarlate (Joseph Drimal) – Le hérisson (Robert Enrico) – Cinéma 16 : Les éphélides (Éric Le Hung) – 1987  La piovra III (La mafia 3) (Luigi Perelli) – La face de l’ogre (Bernard Giraudeau) – 1988  La chambre d’ami (Caroline Huppert) – 1989  L’agence : La journée débordée (Jean Sagols) – Orages d’été (Jean Sagols) – 1991  Haute tension : Adieu marin (Alain Schwarzstein) – 1992  Coeur brûlés (Jean Sagols) – 1993  Meutre en ut majeur (Michel Boisrond) – Passions secrètes (Patrice Kerbrat, captation) – Les grandes marées (Jean Sagols) – 1994  L’enfant des rues (François Luciani) – 1996  Berjac : Coup de maître (Jean-Michel Ribes) – Berjac : coup de théâtre (Jean-Michel Ribes) – 1997  La serre aux truffes (Jacques Audoir) – Madame le consul : Le piège à rêves (Jean-Claude Sussfeld) – 1998  Justice : Intrigues (Gérard Marx) – 1999  Un et un font six : Papa, qui es-tu ? (Franck Apprédéris) – Un et un font six : Être père c’est l’enfer (Franck Appréderis) – Retour à Fonteyne (Philomène Esposito) – Justice : Un juge en danger (Gérard Marx) – Justice : Blessure d’enfance (Gérard Marx) – Justice : Illégitime souffrance (Gérard Marx) – 2000  Le monde à l’envers : Le secret d’Alice (Charlotte Brändström) – Dette d’amour / L’obligation de Marjorie (Christian Faure) – 2001  Les sources des Sarrazins (Denis Malleval) – Fabien Cosma : Antidote (Franck Apprédéris) – 2002  Fabien Cosma : Le poids d’une vie (Franck Apprédéris) – Garonne (Claude d’Anna) – Fabien Cosma : Petit Maxime (Philippe Roussel) – 2003  Louis page : Le soleil en face (Philippe Roussel) – La vie est si courte (Hervé Baslé) – Fabien Cosma : Droit de regard (Pierre Lary) – Imperium : Nero (Paul Marcus) – 2004  Fabien Cosma : Bobo Léon (Christiane Lehérissey) – Fabien Cosma : Comptes à rebours (Jean-Claude Sussfeld) – Kein Himmel über Afrika (Pas de ciel au-dessus de l’Afrique) (Roland Suso Richter) – Déjeuner chez Wittgenstein (Hans Peter Cloos, captation) – 2005  Fabien Cosma : La répétition (Marion Sarraut) – Fabien Cosma : Derrière les barreaux (Jean-Claude Sussfeld) – 2006  Fabien Cosma : Sans raison apparente (Bruno Garcia) – Fabien Cosma : Grain de sable (Bruno Gantillon) – 2009  A.DA. L’argent des autres (Dominique Thiel, captation en direct).

Théâtre : Sud de Julien Green, mise en scène de Jean Mercure (Athénée Théâtre Louis-Jouvet)
L’ennemi de Julien Green, mise en scène de Fernand Ledoux (Théâtre des Bouffes Parisiens)
La maison dans la nuit de Thierry Maulnier, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Hébertot)
La chair de l’orchidée de James Hadley Chase, mise en scène de Robert Hossein (Théâtre Grand Guignol)
La paix du dimanche de John Osborne, mise en scène de Raymond Gérôme (Théâtre des Mathurins)
Les possédes de Dostoïevski, mise en scène d’Albert Camus (Théâtre Antoine)
Le long voyage vers la nuit d’Eugene O’Neill, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Marigny)
Jules César de William Shakespeare, mise en scène de Jean-Louis Barrault (Odéon Théâtre de l’Europe)
Les violons parfois de Françoise Sagan (Théâtre du gymnase)
Pygmalion de Bernard Shaw, mise en scène de Pierre Franck (Théâtre de l’oeuvre)
L’aiglon de Georges Rostand, mise en scène de Georges Wilson (Théâtre du Chatelet)
La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux, mise en scène de Jean Vilar (TNP et Avignon)
Le cid de Corneille, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre de l’Athénée)
Luther de John Osborne, mise en scène de Georges Wilson (TNP Chaillot et Avignon)
Hamlet de William Shakespeare, mise en scène de Georges Wilson (TNP Chaillot)
La calèche de Jean Giono, mise en scène de Jean-Pierre Grenier (Théâtre Sarah Bernard)
La nuit de l’iguane de Tenesse Williams, mise en scène d’Andreas Voutsinas (Théâtre des Bouffes du Nord)
Le misanthrope de Molière, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Montansier)
Andromaque de Racine, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Montansier)
La musique adoucit les moeurs de Tom Stoppard, mise en scène de Robert Dhéry (Théâtre de la ville)
Les exilés de James Joyce, mise en scène d’Andreas Voutsinas (Théâtre du Rond Point)
Retour à Florence d’Henry James, mise en scène de Suzanne Benmussa (Théâtre du Rond Point)
La salle d’attente, mise en scène de Jean-Pierre Granval (Théâtre du Rond Point)
La ronde d’Arthur Schnitzler, mise en scène d’Alfredo Arias (Théâtre de l’Odéon)
Le secret d’Henry Bernstein, mise en scène d’Andreas Voutsinas (Théâtre du Montparnasse)
La traversée de l’hiver de Yasmina Reza, mise en scène de Patrice Kerbrat (Théâtre de la colline et du Rond Point)
La fonction de Jean-Marie Besset, mise en scène de Patrice Kerbrat (Studio des Champs Elysées)
Le jugement dernier de Bernard-Henri Lévy, mise en scène de Jean-Louis Martinelli (Théâtre de l’Atelier)
Passions secrètes de Jean-Pierre Amette, mise en scène de Patrice Kerbrat (Théâtre du Montparnasse)
Art de Yasmina Reza, mise en scène de Patrice Kerrtat (Comédie des Champs Elysées, Hébertot et en tournée)
Copenhague de Michael Frayn, adaptation de Jean-Marie Besset et mise en scène de Michael Blakemore
2002/03 Hysteria de Terry Johnson, mise en scène de John Malkovitch.
2003/05  Déjeuner chez Wiitenstein de Thomas Bernhard, mise en scène de Hans Peter Cloos (+ tournée)
2006  Opus cœur d’Israël Horovitz, mise en scène de Stéphane Meldegg,  (Théâtre Hébertot)

Bibliographie : Stars N°21, Hiver 1995