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MDR (Mort de R.I.P.)

Photo source Comics Podcast

Le copier-coller peut s’obtenir de deux manières, par la sélection du texte, avec l’association des touches Control + C pour Copier, puis celle de Control + V ou par un clic droit sur la souris, option copier, puis coller, sur un format word ou word pad. Il suffit juste alors de googleliser pour trouver certaines informations pour meubler. Il est curieux de constater la naissance d’une nouvelle « cinéphilie » qui se contente de listes, de recouper les informations sans voir les films ce qui est un comble. Une constante, une nouvelle figure de personnes généralement avec des problèmes d’expression écrite. C’est donc « la cerise qui fait déborder le vase », pour reprendre une réplique de « Camping », voir les commentaires de « DVDRAMA un site pas très classe » qui m’amène à abandonner la rubrique R.I.P. Je suis pourtant dans un esprit partageur, par exemple dans « Drôle de frimousse », j’avais rajouté la présence de Paul Bisciglia, dans l’un de ses rôles les plus aisément repérables, dans IMDB et Wikipédia, où il ne figurait pas – voir le blog de Donatienne « La chasse aux erreurs » – Si un cinéphile qui ne le connaissait pas, le voit dans un DVD ou une chaîne câblée en se disant « tiens c’est Bisciglia » et non « comment qu’il se nomme celui-là ? » j’aurai atteint mon petit but. Les infos circulent et c’est normal, mais il y a une limite à la reprise systématique. Deux réactions à avoir pour ne pas se faire tout piquer régulièrement, sans employer d’intermédiaire, soit tout abandonner, ce qui est un tantinet radical, soit ruser et mettre un énorme leurre type « Attention, ami c’est un piège » de Guy-André Lacour ou le « Poireau vignaigrette » de Jean Lacet, histoire de tendre d’autres pièges. Est-ce que Paul Bisciglia apparaît bien dans « Jours tranquilles à Clichy » et Dominique Zardi dans « Strip-tease », je vous laisse visionner ces films pour le savoir…. D’ailleurs pour Bisciglia, un certain suiveur est invité à rajouter les courts-métrages complétés depuis l’emprunt, en guise de test, ils sont pourtant aisément trouvables sur le web. Autre exemple, – et je ne vais pas en faire la liste, ça serait franchement pénible – , un zigoto se sert de l’hommage sur Jean Luisi pour une page MySpace – filmo faite avec Christophe Bier, pillée d’ailleurs par l’autre adepte du copier-coller – . Je le contacte, histoire de souligner sa désinvolture. Pas de réponse, il finit par me répondre, suite au contact de son hébergeur. Il se répand en excuses, dit que Luisi est son ami, je l’autorise donc à se servir du texte, mais qu’en échange il me renvoie au moins en lien. Bien évidemment il n’en fit rien.  Sa page MySpace, s’intitulant « Jean Luisi en a à foutre » , je lui suggère de rajouter un « rien ! » Le plagiat et la contrefaçon sont une manière assez roublarde d’exister, vous n’avez pas besoin d’être des monomaniaques, cinéphiles et curieux, recyclez les travaux des autres, et faites votre malin ! Ça peut aussi rapporter. En conséquence, la rubrique de ce blog, qui devenait franchement « camardophile » d’ailleurs, commencée il y a tout juste 5 ans avec un hommage à Michel Grisolia, s’arrête. Pas par amertume, plutôt par lassitude, qui pouvait se traduire par un « j’y reviendrai dès que possible », en fait une réponse goguenarde à un certain « En cours … Si vous désirez écrire la biographie de cet(te) artiste, faites-moi signe ! », et de flagrants oublis – Paul Newman, Guillaume Depardieu, Jacques Baratier, Guillaume Depardieu, Patrick Topaloff, Jack Cardiff, Richard Devon, etc… -. Il y a aussi un phénomène du scoop à tout prix, quitte à se créer des inimitiés, de réactivité à tout crin, quand de plus en plus nombre d’artistes disparaissent sans une fiche AFP et dans la plus totale discrétion – récemment d’Yvonne Clech à Bisciglia -. La moindre info trouvée est reprise à toute berzingue. On cède à une panique du court-termisme. Le phénomène se propage même chez Wikipédia – les exemples de fausses morts sont légions – ou IMDB – Luigi Comencini avant sa disparition -. Pour l’anecdote, entrant des infos sur IMDB avec le « Grand journal de Canal+ » en bruit de fond, je m’amuse à chercher sur cette base le chanteur à la mode et à la coupe de cheveux improbable Justin Bieber – pardon pour ses fans -. Je m’aperçois que le chanteur est annoncé comme mort depuis le 24 mai, je les informe qu’il doit se porter mieux, car je venais de le voir dans l’émission du 29 mai ! L’info est désormais rectifiée. On peut aussi s’amuser de la guéguerre des états-civils, la demande de cette information est gratuite et disponible pour tous ici , il est facile de s’attribuer les trouvailles des autres et même de les revendiquer, voir fiche wikipédia pour Maxime Leroux, alors qu’elle figurait ici même suite à une information donnée par Yvan Foucart. A noter que l’on ne retrouve aucun autre hommage que celui qu’il a fait à Françoise Fleury, normal, Yvan n’ayant pas donné d’indice pour l’établir. Participer à ce genre de compétition macabre me paraît indigne. Ce qui est rassurant, c’est que les vrais cinéphiles et vrais érudits ne manquent jamais de parler de vous, comme – liste non exhaustive – Christian Grenier et Donatienne, de l’Encinémathèque, Armel de Lorme et son « Aide-mémoire », Christophe Bier, Jean-Louis Sauger « Retour à Yuma », l’équipe du « Ciné-club de Caen », Bertrand Van Wonterghem de « Eurobis », Charles Tatum – « Le vieux monde qui n’en finit pas ». Qu’ils en soient remerciés. Nous avons l’expérience de nos amis blogueurs cuisine, déjà habitués à ces emprunts puériles. Les recours existent je préviens donc certains que je ne vais plus hésiter à les appliquer. Vous allez trouver ça sans doute ridicule, voire pathétique, je le crois volontiers, mais il faut bien dire que la devise de la maison est le titre d’un film de Jacques Besnard, « C’est pas parce qu’on a rien à dire, qu’il faut fermer sa gueule », mais pas « Prends l’oseille et tire-toi » de Woody Allen…. Le blog continue dans sa forme initiale « Portnawak », et « Fragments d’un dictionnaire amoureux » supplante la rubrique « r.i.p », mais risque de ne plus du tout coller à l’actualité, et de ce fait manquer de réactivité concernant les disparus. Je reviendrai sur ce petit phénomène avec sans doute un effet « coup d’épée dans l’eau ». Comme je l’avais fait pour la base de liens « les sites de références » que je tente d’actualiser, je prépare aussi une sorte de biographie d’ouvrages de référence, à signaler que les informations publiées en livres ne sont pas à l’abri d’être reprises, même par Wikipédia qui se targue pourtant de respecter le droit d’auteur. To be continued…

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Paul Bisciglia

 

Paul Bisciglia dans « Je m’appelle Marcellus », photo source Flavien Larderet – Le fabricant de films

Annonce de la mort, par Angélique Locquard, du comédien Paul Bisciglia à l’âge de 81 ans, le 18 avril dernier. Il était l’un des acteurs fétiches de Jean Anouilh qui l’employait souvent au théâtre dans ses créations, « L’alouette » (1953), « Adèle ou la marguerite » (1958), « L’huluberlu » (1959), etc… Pour le situer j’avais évoqué son rôle dans « Le cinéma de papa » en créant une ébauche de fiche sur wikipédia, il y est le mari de Micha Bayard, passant un casting aux côtés de Dominique Zardi et Henri Attal, mais qui n’est pas retenu car jugé trop petit. C’est l’éternel non crédité au générique, y compris dans les années 80, tel dans « Jours tranquilles à Clichy » (1989) de Claude Chabrol, où il joue un poinçonneur du métro. Dans ses rôles il fait toujours preuve de bagou et d’effervescence. C’est un prolifique, et il n’est pas rare de découvrir de nouveaux rôles à rentrer sur sa fiche IMDB. On le retrouve ainsi en copain frappé par Roger Dumas dans « Rue des prairies » (1959), en assistant croque-mort dans « Arsène Lupin contre Arsène Lupin » (1962), en fan de Charles Aznavour dans « Cherchez l’idole » (1963), en vendeur de journaux fataliste dans « Le dimanche de la vie » (1965) ou en vendeur de voitures zélé dans « Un meutre est un meurtre » (1972). On le remarque en photographe de mode dynamique face à Fred Astaire et Audrey Hepburn dans « Drôle de frimousse » (1956). L’un de ses rôles les plus marquants est celui du bagagiste fourbu de l’hôtel dans « L’aile ou la cuisse » (1976) quelque peu perplexe devant un quiproquo provoqué par Louis de Funès et Coluche. Il était également l’un des comédiens de prédilection de Jean Rollin.  Il était toujours actif ces dernières années, au théâtre sous la direction de Panchika Velez dans « Estrella » en 2004 et celle d’Alain Sachs « Un fil à la patte » en 2007 et dans le court-métrage « Je m’appelle Marcellus » – voir la bande-annonce sur Sur Dailymotion. Merci à Eric Moreau, pour son rôle de passeur. A lire le portrait d’Armel de Lorme dans « L’aide-mémoire ».

Paul Bisciglia dans « L’aile ou la cuisse »

Filmographie établie avec Christophe Bier et Armel de Lorme : 1950  Trois télégrammes (Henri Decoin) – Méfiez-vous des blondes (André Hunebelle) – Clara de Montargis (Henri Decoin) – La belle image (Claude Heymann) – Sous le ciel de Paris (Julien Duvivier) – La grande vie (Henri Schneider) – 1951  Le désir et l’amour (Henri Decoin) – Le dindon (Claude Barma) – Agence matrimoniale (Jean-Paul Le Chanois) – 1953  Avant le déluge (André Cayatte) – Quai des blondes (Paul Cadéac) – 1954  Papa, maman, la bonne et moi (Jean-Paul Le Chanois) – 1955  M’sieur la Caille (André Pergament) – Les hommes en blanc (Ralph Habib) – Marie-Antoinette, reine de France (Jean Delannoy) – 1956  Pardonnez nos offenses (Robert Hossein) – La rivière des trois jonques (André Pergament) – Notre Dame de Paris (Jean Delannoy) – Les lumières du soir (Robert Vernay) – Courte tête (Norbert Carbonnaux) – Le septième commandement (Raymond Bernard) – Les copains du dimanche (Henri Aisner) – Funny face (Drôle de frimousse) (Stanley Donen) – Comme un cheveu sur la soupe (Maurice Régamey) – 1957  V proudech (Liberté surveillée)  (Henri Aisner & Wladimir Voltchek) – Le souffle du désir (Henri Lepage) – 1958  Les cousins (Claude Chabrol) – Douze heures d’horloge (Geza Radvanyi) – Paris nous appartient (Jacques Rivette) – La P… sentimentale (Jean Gourguet) – Les tripes au soleil (Claude Bernard-Aubert) – 1959  Un témoin dans la ville (Édouard Molinaro) –  Bal de nuit (Maurice Cloche) – Rue des prairies (Denys de la Patellière) – Le signe du lion (Éric Rohmer) – La corde raide (Jean-Charles Dudrumet) – Les scélérats (Robert Hossein) – 1960  Air pur (Jacques Guymont, CM) – Les filles sèment le vent (Louis Soulanes) – Les vieux de la vieille (Gilles Grangier) – Les mordus (René Jolivet) – 1961  La belle américaine (Robert Dhéry) – Tout l’or du monde (René Clair) – 1962  Arsène Lupin contre Arsène Lupin (Édouard Molinaro) – 1963  Cherchez l’idole (Michel Boisrond) – Coup de bambou (Jean Boyer) – Méfiez-vous Mesdames (André Hunebelle) – 1964  L’or et le plomb (Alain Cuniot) – Le gendarme de Saint-Tropez (Jean Girault) – 1965  Le caïd de Champignol (Jean Bastia) – La grosse caisse (Alex Joffé) – Paris brûle-t-il ? (René Clément) – Pas de caviar pour tante Olga (Jean Becker) – Le dimanche de la vie (Jean Herman) – 1966  Le soleil des voyous (Jean Delannoy) – 1968  Projet Orfée (Pierre Marchou, CM) – 1969  Hibernatus (Édouard Molinaro) – La vampire nue (Jean Rollin) – La peau de Torpédo (Jean Delannoy) – Le petit théâtre de Jean Renoir [Sketch : « Le dernier réveillon »] (Jean Renoir) – 1970  Le cinéma de papa (Claude Berri) – Bof… anatomie d’un livreur (Claude Faraldo) – Fusil chargé (Carlo Lombardini) – Comptes à rebours (Roger Pigaut) – 1971  Les galets d’Étretat (Sergio Gobbi) – Requiem pour un vampire (Jean Rollin) – L’oeuf (Jean Herman) – Le viager (Pierre Tchernia) – La grande mafia (Philippe Clair, sous réserves) – 1972  Un meurtre est un meurtre (Étienne Périer) – Les voraces (Sergio Gobbi) – Elle court, elle court la banlieue (Gérard Pirès) – Don Juan 73 ou Si Don Juan était une femme (Roger Vadim) – Il n’y a pas de fumée sans feu (André Cayatte) – Le désir et la volupté (Julien Saint-Clair) – 1973  Les aventures de Rabbi Jacob (Gérard Oury) – L’affaire Crazy Capo (Patrick Jamain) – La dernière bourrée à Paris (Raoul André) – Commande urgente (Pierre Goutas, CM) – Mais où est donc passée la 7ème Compagnie (Robert Lamoureux) – Club privé (pour couples avertis) (Max Pécas) – Les démoniaques (Jean Rollin) – …La main à couper (Étienne Périer) – On s’est trompé d’histoire d’amour (Jean-Louis Bertuccelli) – Comment réussir… quand on est con et pleurnichard (Michel Audiard) – Grandeur nature (Luis Berlanga) – 1974  Verdict (André Cayatte) – …Comme un pot de fraise (Jean Aurel) – La kermesse érotique (Jean Lévitte [Raoul André]) – La gifle (Claude Pinoteau) – Sexuellement vôtre (Max Pécas) – Lèvres de sang (Jean Rollin) – La soupe froide (Robert Pouret) – L’important c’est d’aimer (Andrzej Zulawski) – 1975  Lumière (Jeanne Moreau) – La Vie sexuelle des Français / Vicieuses et insatisfaites (Henri Zaphiratos) – Perversions / La grande perversion / Les amours difficiles (Peter Rafaël [Raphaël Delpard]) – Exhibitions danoises (Lino Ayranu [ici Jean-Jacques Renon]) – On a retrouvé la 7ème Compagnie (Robert Lamoureux) – Indécences (Jack Régis [ici Alain Nauroy]) – Suce-moi vampire (Michel Gand [Jean Rollin], reprenant des extraits de « Lèvres de sang ») – 1976  L’aile ou la cuisse (Claude Zidi) – Soumissions perverses / Soumission perverse (Sam Corey [Jean Luret]) – 1977  L’animal (Claude Zidi) – Brigade call-girls (Patrick Aubin [Jean-Claude Roy]) – Délectations (Jacques Parry [Jean Luret]) – Marche pas sur mes lacets (Max Pécas) – Vicieuses et insatisfaites (Henri Thano) – 1978  Cause toujours, tu m’intéresses ! (Édouard Molinaro) – Les raisins de la mort (Jean Rollin) – Les ringards (Robert Pouret) – Tirette devant, derrière / La tirette (Sam Corey [Jean Luret], avec des extraits de « Délectations ») – 1980  Anthracite (Édouard Niermans) – Contes de Jean de La Fontaine / Les contes galants de La Fontaine [sketch : La Servante justifiée] (José Bénazéraf) – Les deux mains dans la culotte / Les deux mains / L’émir (Jean Luret) – Trop au lit pour être honnête (Johan Jef [Jacques Marbeuf]) – Les petites Chattes (Johan Jef [Jacques Marbeuf]) – Ta gueule, je t’aime ! (Serge Korber) – 1981  Médecins de nuit : La pension Michel (Jean-Pierre Prévost) – Belles, blondes et bronzées (Max Pécas, ne semble pas apparaître bien que crédité) – Family rock (José Pinheiro) – Salut j’arrive (Gérard Poteau) – Folies tropicales (Jean Luret) – 1982  La baraka (Jean Valère) – Interdit au moins de treize ans (Jean-Louis Bertuccelli) – 1983  C’est facile et ça peut rapporter… vingt ans ! (Jean Luret) – Les planqués du régiment (Michel Caputo) – La dernière image (Mohammed Lakhdar-Hamina) – 1985  Lointains (Georges Bollon, CM) – 1987  Grain de ciel (Manuel Sanchez, CM) – 1988  Un monde sans pitié (Éric Rochant) – 1989  Jours tranquilles à Clichy (Claude Chabrol) – 1992  La pièce (Charlotte Brabant) – 1993  Profil bas (Claude Zidi) – 1994  Montana blues (Jean-Pierre Bisson) – 1997  Solitudes (Ewa Kruk-Granger, CM) – Le voisin (Marianne Visier, CM) – 2006  Cours Solange Sicard (Armel de Lorme & Gauthier Fages de Bouteiller, inédit) – 1998  Jacynthe, tu as un cul de feu (Philippe Lubliner, CM) – 2007  Je m’appelle Marcellus (Flavien Larderet, CM).

Photo source : bernard-luc.com

Voxographie succincte : 1967  The jungle book (Le livre de la jungle) (Wolfgang Reitherman, animation, version française) – 1970  Pollux et le chat bleu (Serge Danot, animation) – 1980  Le tour du monde en 80 jours (Serge Danot, TV) – 1984  Astérix et la surprise de César (Gaëtan Brizzi & Paul Brizzi, animation) – 1986  Astérix chez les Bretons (Pino Van Lamsweerde, animation) – 1989  Astérix et le coup du menhir (Philippe Grimond, animation).

Jean Richard & Paul Bisciglia dans « Maigret et le tueur »

Télévision (notamment) : établi avec Patrick Bernard : 1954  En votre âme et conscience : Les joyeuses commères de Windsor (François Chatel) – Turcaret (Jean Vernier) – 1957  L’équipage au complet (Claude Loursais) – 1958  Abisag (Jean Vernier) – 1961  Les cinq dernières minutes : Épreuves à l’appui (Claude Loursais) – Les cinq dernières minutes : L’avoine et l’oseille (Claude Loursais) – 1962  Le théâtre de la jeunesse : Gargantua (Pierre Badel) – Elle s’abaisse pour vaincre (Étienne Fuselier) – 1964  Rocambole : L’héritage mystérieux (Jean-Pierre Decourt) – La passerelle de l’Artémise (Anne-Marie Ullmann) – Les hommes (Albert Riéra) – 1965  Les saintes chéries : Ève à la maison (Jean Becker) – 1966  Le dompteur ou l’Anglais tel qu’on le mange (Alain Boudet) – La maison du passeur (Pierre Prévert) – 1967  Présence du passé : Valmy : La bataille et la naissance de la République (Jean Chérasse) – Le crime de la rue de Chantilly (Guy Jorré) – Deslouettes père et fils (Arlen Papazian &  Claude Robrini, série) – Saturnin Belloir (Jacques-Gérard Cornu, série) – Fin (Albert Riéra) – Théâtre d’aujourd’hui : Le brave soldat Chveik (Jean-Paul Roux) – 1968  Bouvevard Durand (Georges Folgoas) – L’homme de l’ombre : L’aventure (Guy Jorré) – L’homme du Picardie (Jacques Ertaud, série) – 1969  Tendrement, cruellement votre (Michel Wichard) – Fortune (Henri Colpi, série) – Le café (Jean-Paul Roux) – La cravache d’or (André Michel, série) – 1970  Les saintes chéries : Ève et la secrétaire de l’homme (Jean Becker) – Les fiancés de Loche (Pierre Badel) – Original Dixieland Jazz Band (Jean-Christophe Averty) – Alice au pays des merveilles (Jean-Christophe Averty) – 1971  Al Jolson (Jean-Christophe Averty) – Madame êtes-vous libre ? (Jean-Paul Le Chanois) – Tang (André Michel) – Le voyageur des siècles : Le grain de sable & Le bonnetier de la rue Tripette (Jean Dréville) – 1972  Schulmeister, espion de l’empereur : Le petit matelot (Jean-Pierre Decourt) – Figaro-ci, Figaro-là  (Hervé Bromberger) – La tuile à loups (Jacques Ertaud) – Pont dormant (Fernand Marzelle, série) – Le fado de la liberté (Janine Guyon) – Qui êtes-vous Monsieur Renaudot ? (Claude Deflandre) – Joseph Balsamo (André Hunebelle, 1 épisode) – 1973  Roc ou la malédiction (Daniel Wronecki) – L’éducation sentimentale (Marcel Cravenne) – Les sauvagines (Pour une poignée d’herbes sauvages) (Jacques Villa, série) – L’équipe ou le roman des fortifs (Jean Kerchbron) – 1974  La folie des bêtes (Fernand Marzelle) – Le pain noir : Le père fraternité (Serge Moati) – 1975  Le péril bleu (Jean-Christophe Averty) – La preuve par treize (Olivier Ricard, série) – Les Zingari (Robert Guez, série) – Monsieur Barnett (Josée Dayan) – 1976  Nick Verlaine ou comment voler la Tour Eiffel : La fille de l’air (Claude Boissol) – Adios (André Michel) – Mini-Chroniques (Jean-Marie Coldefy, saison 1) – Les brigades du Tigre : Le cas Valentin & L’ère de la calomnie (Victor Vicas) – 1977  Allez la rafale ! (Yannick Andréi, série) – Les procès témoins de leur temps : Les fusils sont arrivés (Roger Kahane) – Impression d’Afrique (Jean-Christophe Averty) – La mort amoureuse (Jacques Ertaud) – La mer promise (Jacques Ertaud) – Les samedis de l’histoire : Lazare Carnot ou le glaive de la Révolution (Jean-François Delassus) – Le loup blanc (Jean-Pierre Decourt, série TV) – 1978  La grâce (Pierre Tchernia) – Claudine : Claudine à l’école (Édouard Molinaro) – De mémoire d’homme : L’affaire Laetitia Toureaux ou Le crime parfait (Jacques Ertaud) – Les cinq dernières minutes : La grande truanderie (Claude Loursais) – Désiré Lafarge : Pas de whisky pour Désiré Lafarge (Jean-Pierre Gallo) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le tueur (Marcel Cravenne) – 1979  Commissaire Moulin : Fausse note (Jean Kerchbron) – Les héritiers : Silencio (Jean Kerchbron) – Désiré Lafarge : Désiré Lafarge et le Hollandais  (Jean Pignol) – L’étrange monsieur Duvallier : Casse-Cash (Victor Vicas) – Brigade des mineurs : Didier (Claire Jortner) –  Le dernier train (Jacques Krier) – 1980  Petit déjeune compris (Michel Berny) – Mont-Oriol (Serge Moati) – Commissaire Moulin : Le diable aussi a des ailes (Guy-André Lefranc) – Les dossiers de l’écran : La faute de Monsieur Bertillon ((Alain Dhénaut) – Les dossiers éclatés : La lame et le manche (Alain Boudet) – Les dossiers de l’écran : Le grand fossé (Yves Ciampi) – Les liaisons dangereuses (Charles Brabant) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Le charretier de « la Providence » (Marcel Cravenne) – Julien Fontanes, magistrat : Par la bande (François Dupont-Midy) – Légitime défense (Claude Grinberg) – Le surmâle (Jean-Christophe Averty) – Les dossiers de l’écran : Le moustique (Maurice Fryldand) – 1981  La nonne sanglante ou Roberta La flêtrie (Bernard Maigrot) – Julien Fontanes, magistrat : Le soulier d’or (François Dupont-Midy) – Médecins de nuit : La pension Michel (Jean-Pierre Prévost) – Le mythomane : Le chien-chien de la star (Michel Wyn) – L’antichambre (Hervé Bromberger) – La vie des autres : Vasco (Alain Quercy) – Ubu cocu ou l’archéoptéryx (Jean-Christophe Averty) – Sans famille (Jacques Ertaud, série) – 1982  L’épingle noire (Maurice Frydland, série) – La nuit du général Boulanger (Hervé Bromberger) – Malesherbes, avocat du roi (Yves-André Hubert) – Non récupérables (Franck Appréderis) – Les septs jours du marié (Serge Moati) – Le village dans les nuages (Jean-Pierre Barizien, série) – Panurge (Jean-Christophe Averty) – La démobilisation générale (Hervé Bromberger) – Les dossiers de l’écran : Jupiter 81 (Maurice Frydland) – 1983  Les enquêtes du commissaire Maigret : La colère de Maigret (Alain Levent) – La veuve rouge (Édouard Molinaro) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret s’amuse (René Lucot) – Liebe läßt alle blumen blühen (L’attrapeur) (Marco Serafini) – 1984  Cinéma 16 : Le ressac (Charles Paolini) – 1985  Les Bargeot (épisode ?) – Hôtel de police : L’abonné des PTT (Jean-Pierre Prévost) – Cinéma 16 : L’homme des couloirs (Charles Bitsch) – 1986  Julien Fontanes magistrat : Un dossier facile ((Patty Villiers) – Léon Blum à l’échelle humaine (Pierre Bourgeade) – 1988  La ruelle au clair de lune (Édouard Molinaro) – Le désir attrapé par la queue (Jean-Christophe Averty) – 1990  Puissance 4 : Le serpent vert (Claude Faraldo) – 1991  La vénus à Lulu (Daniel Losset) – Crimes et jardins (Jean-Paul Salomé) – Puissance 4 : Mécénat (Jacques Cornet) – Puissance 4 : Tête de pioche (Claude Faraldo) – 1996  1, 2, 3 Théâtre : Arsenic et vieilles dentelles (Stéphane Bertin, captation) – 1998  Accalmies passagères (Yves Di Tullio, captation).

Mise à jour du 28/01/2012

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Sotigui Kouyaté

Photo : Source « Le Point »

Annonce de la mort du comédien burkinabé Sotigui Kouyaté, samedi après-midi à Paris d’une maladie pulmonaire à l’âge de 74 ans. Après la mort de James Cambell-Badiane, c’est un nouveau grand deuil pour l’Afrique. Cet authentique griot était aussi  un ancien joueur de foot professionnel jusqu’en 1966. Il était également musicien et a connu comme comédien une consécration internationale sous la direction au théâtre de Peter Brook qui l’engagera pour le « Le Mahâbhârata » adapté par Jean-Claude Carrière, qui donnera également lieu à un film et une série télévisé en 1985.  Le cinéma français ne tarde pas à l’engager tel Philippe Lioret dans « Tombés du ciel » où il est l’un des refugiés dans le no man’s land d’un aéroport. Il savait apporter une grande humanité, mais aussi une malice tel dans un épisode de « Chère Marianne » où il est à nouveau un sans-papier, qui se refuse de parler français et se réfugie avec les siens dans une église. Il n’aura que très rarement de rôles de méchants tel dans deux épisodes de « P.J. » où il compose un caïd de quartier retord qui exploite ses congénères. Il évite par son intelligence de tomber dans les stéréotypes dont est parfois capable le cinéma français, pour jouer un marabout dans « Black Mic-Mac », un vieux Malien suspecté de meurtre dans « Saraka Bô ». Son extraordinaire charisme sous une silhouette frêle, est utilisé à bon escient dans « Genesis » où il est le conteur de la naissance du monde. Il trouvera l’un de ses plus grands rôles dans « Little Sénégal » en gardien du mémorial de l’île de Gorée partant aux Etats-Unis pour retrouver des membres de sa famille, descendants d’esclaves. Sa naïveté sera malmenée par les dures réalités de la vie. Il est remarquable en duo que tout oppose avec l’actrice britannique Brenda Blethyn, mais dont il partage la quête d’un enfant disparu au cours d’un attentat à Londres en 2005. Il est le père du réalisateur Dani Kouyaté, avec lequel il travailla et du conteur Hassane Kassi Kouyaté. Rarement dans l’histoire du cinéma, nous aurons vu une telle présence et une tel aura.

Pour plus d’infos, notamment sur ses films en Afrique, visitez à son sujet l’excellent site Africultures. Annonce également de la mort de l’un des plus grands cinéastes allemands, Werner Schroeter.

Photo (source Arte)

Filmographie :  1972 FVVA : Femme, villa, voiture, argent (Mustapha Alassane) – 1973  Toula ou le génie des eaux (Mustapha Alassane & Anna Soehring) – 1978  Beogo naba (Chef de demain) (Kollo Daniel Sanou, CM) – 1982 Le courage des autres (Christian Richard) – Paweogo (L’émigrant) (Kollo Daniel Sanou) – 1983  Jour de tourmente (Paul Zoumbara) – Le médecin de Gafiré (Mustapha Diop) – 1985  Black Mic-Mac (Thomas Gilou) – 1986  Descente aux enfers (Francis Girod) – 1987  Y’a bon les blancs / Come sono buoni i bianchi (Marco Ferreri) – 1988  Eden miseria (Christine Laurent) – 1989  The Mahabharata (Le Mahâbhârata) (Peter Brook, + version TV) – Boulevards d’Afrique / Bac ou mariage (Jean Rouch & Tam-Sir Doueb) – L’africana (L’Africaine) (Margarethe von Trotta) – 1990  Mamy Wata (Mustapha Diop) – The sheltering sky (Un thé au Sahara) (Bernardo Bertolucci) – 1991  IP5 : L’île aux pachydermes (Jean-Jacques Beineix) – Golem, l’esprit de l’exil (Amos Gitai) – 1992  Rupture[s] (Christine Citti) – Wendemi, l’enfant du bon Dieu (Pierre Yaméogo) – 1993  Tombé du ciel (Philippe Lioret) – 1994  À cran (Solange Martin) – Sale gosse (Claude Mouriéras) – Keita ! L’héritage du griot (Dani Kouyaté, documentaire) – 1995  Après la pluie (Jacques Dubuisson, CM) – Le maître des éléphants (Patrick Grandperret) – Rainbow pour Rimbaud (Jean Teulé) – Mondokino, le dur métier de policier (Vincent Ravalec, CM) – 1996  Saraka Bô (Denis Amar) – La plante humaine (Pierre Hébert) – 1997  Sotigui Kouyaté, un griot moderne (Mahamat Saleh Haroun, documentaire, MM) – 1998  Civilisées (Randa Chahal Sabag) – La Genèse (Cheick Oumar Sissoko) – 1999  Civilisées (Randa Chahal Sabag) – 2000 Little Senegal (Rachid Bouchareb) – 2001  Dirty pretty things (Dirty pretty things, loin de chez eux) (Stephen Frears) – 2002  The truth about Charlie (La vérité sur Charlie) (Jonathan Demme) – 2003  Tor zum Himmel (Titre TV : Embarquement immédiat) (Veit Helmer) – Genesis (Marie Perénnou & Claude Nuridsany) – 2004  L’annulaire (Diane Bertrand) – Travaux, on sait quand ça commence… (Brigitte Roüan) – 2005  Identités (Sunjata) – 2007  Faro, la reine des eaux (Salif Traoré) – 2008  London River (Rachid Bouchareb, + diffusion TV). Nota : Il est parfois crédité à tort pour « Dernier maquis » (Rabah Ameur-Zaïmeche, 2007). Voxographie : 1966  Terres Africaines N°2 : Contes et légendes (Moustapha Alassane, Claude Le Gallou, Kadiatou Konaté, Cilia Sawadogo, Danièle Roy, Mambaye Coulibaly & Kibush Ndjate Wooto, documentaire, voix du récitant) – 1995  L’oeuf (Moustapha Dao, CM, récitant) – 1997  Imuhar une légende (Jacques Dubuisson).

Télévision : (notamment) 1987  Qui est ce garçon (Nadine Trintignant, série) – Les cinq dernières minutes : Mécomptes d’auteur (Roger Pigaut) – 1990  Cantara (Jean Sagols, série) – Le Lyonnais : Taggers (Cyril Collard) – 1995  Sotigui Kouyaté, une vie d’apprentissage (Dominique Gallet, CM documentaire) – Eux et la France (Dominique Gallet, documentaire) – Le défi du comédien africain (Dominique Gallet, CM documentaire) – Y’a pas de problème : Fragments de cinémas africains (Laurence Gauron, doncumentaire) – 1996  Le juge est une femme : L’enfant de l’absente (Pierre Boutron) – 1997  Highlander (Id) : Comes on a horseman (Gérard Hameline) – Mira la magnifique (Agnès Delarive) – P.J. Cambriolages & Racket (Gérard Vergez) – 2001  Chère Marianne : Cellule familiale (Bernard Uzan) – 2002  Jim, la nuit (Bruno Nuytten).

Musique : 1972 FVVA : Femme, villa, voiture, argent (Mustapha Alassane) – 1973  Toula ou le génie des eaux (Mustapha Alassane & Anna Soehring) – 1983  Jour de tourmente (Paul Zoumbara) – 1986   Terres Africaines N°3 : Jeux et jouets (Mustapha Dao, Sékou Traoré, Issa Traoré, Dani Kouyaté & Issiaka Konaté, documentaire) – 1989  Bilakoro (Le temps de l’innocence) (Sékou Traoré, Dani Kouyaté & Issa Traoré de Brahima, CM) – 1990  Tobbere kosam – Poussière de lait (Philippe Baqué & Dani Kouyaté, CM) – 1994  Gombélé (Robert Millie, CM) – 1995  Keita ! L’héritage du griot (Dani Kouyaté, documentaire).

Fragments d’un dictionnaire amoureux : James Campbell-Badiane

Photo : source Agence Georges Lambert

Annonce de la mort du comédien et musicien sénégalais James Campbell-Badiane, souvent nommé James Campbell dans les génériques, à l’âge de 72 ans. C’était un artiste complet, il était également danseur, photographe, grand défenseur des tirailleurs sénégalais. Il a été fait chevalier de l’ordre national du lion – haute distinction au Sénégal – à titre posthume. On le voyait au cinéma de manière occasionnelle, mais il était toujours remarquable notamment en méchant retord et bondissant dans « Le gorille a mordu l’archevêque ». On le revit dernièrement dans « Tout le plaisir est pour moi », en énigmatique marabout face à Marie Gillain, qui lui donne des herbes étranges. A lire « James Campbell cavalera toujours » par Moctar Selane dans « Le quotidien ».

  Photo : source Agence Georges Lambert

Filmographie : 1949  Désordre (Jacques Baratier) – 1951  Signori in carrozza ! (Rome-Paris-Rome) (Luigi Zampa) –  1955  Les héros sont fatigués (Yves Ciampi) – 1959  Les liaisons dangereuses 1960  (Roger Vadim) – 1960  Le chien de pique (Yves Allégret) – 1961  The big gamble (Le grand risque) (Richard Fleischer) – 1962  Le gorille a mordu l’archevêque (Maurice Cloche) – 1964  Play Time (Jacques Tati) – 1965  Paris au mois d’Août (Pierre Granier-Deferre) – 1970  Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques (Michel Audiard) – 1972  Alpha (Ola Balogun) – Boubou cravate (Daniel Kamwa, CM) – Don Juan 73 ou Si Don Juan était une femme (Roger Vadim) – 1973  La grande bouffe (Marco Ferreri) – 1974  Professione : reporter (Profession reporter) (Michelangelo Antonioni) – 1976  Muzik Man (Ola Balogun) – 1987  Watani, un monde sans mal (Med Hondo) – 1991  Ashakara (Gérard Louvin) – 1992  Siméon (Euzhan Palcy) – 1994  Lumière noire (Med Hondo) – 1999  Pressions (Sanvi Panou, CM) – Abdel a rendez-vous (Sheila O’Connor, CM) – 2001  Ndeysaan (Le prix du pardon) (Mansour Sora Wade) – 2002  La beuze (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – 2003  Tout le plaisir est pour moi (Isabelle Broué) – 2004  Le sifflet (As Thiam, CM) – 2006  Ahmed (Alain Gomis, CM) – 2009  Le souffle des ancêtres (Pascal Vuillemot, CM). Voxographie : 1969  Yao (Claude Vermorel) – 1997  La vie sur terre (Abderrahmane Sissako). Télévision (notamment) : 1970  Mon seul amour (Robert Guez, série) – 1974  L’homme au contrat (Jacques Audoir, série) – 1991  Karim et Sala (Idrissa Ouedraogo) – 2000  La dette (Fabrice Cazeneuve) – 2004  Un parfum de Caraïbes (Michel Perrotta). Musique : 1959  Les liaisons dangereuses 1960  (Roger Vadim) – 1960  La bride sur le cou (Roger Vadim) – On n’enterre pas le dimanche (Michel Drach) (1) – 1964  Play Time (Jacques Tati) – 1967  Barbarella (Roger Vadim). (1) IMDB le crédite également comme acteur dans ce film, mais il n’y figure que comme compositeur sur son CV chez son agent « Bureau Georges Lambert », à vérifier.

©   Le coin du cinéphage (reproduction strictement interdite, textes déposés)

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Jacques Dacqmine

Jacques Dacqmine dans « Maigret et la fenête ouverte »

Annonce de la mort par « Le Figaro », confirmée par « Les gens du cinéma », du comédien Jacques Dacqmine, à l’âge de 85 ans. Il suit sous l’occupation des cours au conservatoire auprès de Maurice Escande et André Brunot, entre à la « Comédie Française » qu’il quitte en 1947, pour rejoindre la compagnie « Renaud-Barrault ». Suit un impressionnant parcours au théâtre jusqu’en 2001 pour « Lorenzaccio, une conspiration en 1537 ». On le retrouve souvent au cinéma dans des rôles de séducteur, parfois décalé comme l’impresario confident de Zizi Jeanmaire dans « Charmants garçons » (1957) mais qui se révèle plus sensible au charme d’un groom. Claude Chabrol prit un malin plaisir à malmener son image d’homme du monde en lui donnant le rôle du mari volage de Madeleine Robinson dans « À double tour »  (1959) et celui d’un écrivain catholique qu’on retrouve assassiné et nu, marqué d’un « porc » sur les fesses dans « Inspecteur Lavardin ». Il continuera dans cette voie en général paralysé malmené par un fauteuil roulant qui dysfonctionne dans « L’opération Corned-Beef ». Il participera aux très grandes heures de la télévision notamment dans l’excellent « L’abonné de la ligne U » – disponible en DVD chez L.C.J. vidéo – en inspecteur soucieux. C’était également une des très grandes voix du doublage (James Mason dans « La mort aux trousses », Cameron Mitchell pour « Six femmes pour un assassin », Richard Crenna pour « La canonnière du Yang Tsé », etc…). Plus d’infos sur le Forum du doublage francophone. A lire l’hommage d’Armel de Lorme pour « L’aide-mémoire ». Annonce également de la mort de la comédienne June Havoc.

Jacques Dacqmine dans « L’abonné de la ligne U »

Filmographie : 1941  Premier rendez-vous (Henri Decoin) – 1943  Premier prix de conservatoire (René Guy-Grand, CM) – 1945  L’ affaire du collier de la Reine (Marcel L’Herbier) – 1946  Macadam (Marcel Blistène) – 1947  Chambre 34 (Claude Barma, CM) – 1948  Nuit blanche (Richard Pottier) – Sombre dimanche (Jacqueline Audrey) – Le secret de Mayerling (Jean Delannoy) – 1949  Julie de Carneilhan (Jacques Manuel) – 1950  Caroline Chérie (Richard Pottier) – 1952  Un caprice de Caroline Chérie (Jean Devaivre) – 1954  Le fils de Caroline Chérie (Jean Devaivre) – 1955  Les aristocrates (Denys de La Patellière) – 1956  C’est arrivé à Aden (Michel Boisrond) – Michel Strogott (Carmine Gallone) – Action immédiate (Maurice Labro) – Sylviane de mes nuits (Marcel Blistène) – 1957  Charmants garçons (Henri Decoin) – Fekete szem ejszakaja (La belle et le tzigane) (Jean Dréville & Marton Keleti) – 1958  Des femmes disparaissent (Édouard Molinaro) – 1959  À double tour (Claude Chabrol) – Classe tous risques (Claude Sautet) – 1960  Ravissante (Robert Lamoureux) – Quai Notre-Dame (Jacques Berthier) – 1961  L’affaire Nina B. (Robert Siodmak) – Le jeu de la vérité (Robert Hossein) – Maléfices (Henri Decoin) – 1963  Il terrore dei mantelli rossi (Les cavaliers de la terreur) (Mario Costa) – Le commissaire mène l’ enquête [Sketch : « Le geste d’un fanatique »] (Fabien Collin & Jacques Delille) – 1964  Agent secret FX 18 / Coplan agent secret FX 18 (Maurice Cloche) – 1965  Coplan FX 18 casse tout (Riccardo Freda) – 1968  Phèdre (Pierre Jourdan) – 1978  Brigade mondaine (Jacques Scandelari) – 1983  La crime (Philippe Labro) – 1985  Inspecteur Lavardin (Claude Chabrol) – Mélo (Alain Resnais) – 1988  Erreur de jeunesse (Radovan Tadic) -1989  Nouvelle vague (Jean-Luc Godard) – 1990  L’opération Corned Beef (Jean-Marie Poiré) – Fortune express (Olivier Schatzky) – 1992  Le regard de l’autre (Bruno Rolland, CM) – Germinal (Claude Berri) – 1994  OcchioPinocchio (Francesco Nuti) – 1997  …Comme elle respire (Pierre Salvadori) – 1998  La dilettante (Pascal Thomas) – The ninth gate (La neuvième porte) (Roman Polanski) – 1999  Noire la vie (Yves Thomas & Sophie de Daruvar, CM) – 2000  Un crime au Paradis (Jean Becker) – 2002  Rien que du bonheur (Denis Parent) – Happy Victor (Carina Borgeaud, CM) – 2003  Adieu (Arnaud des Pallières). Voxographie succincte : 1963  Trésor de Delphes (Louis Soulanes, CM documentaire, récitant) – 1977  En direct du Mans (Claude Caillet, CM documentaire, récitant) – 1980  Le chaînon manquant (Picha, récitant).

Télévision (notamment) : 1954  Gigi (Claude Barma, captation en direct) – 1955  Sherlock Holmes : The case of the royal murder (Steve Previn) – 1959  Bérénice (Jean Kerchbron) – 1961  Les mystères de Paris (Marcel Cravenne) – 1962  L’inspecteur Leclerc enquête : La vengeance (Marcel Bluwal) – 1963  Siegfried (Marcel Cravenne) – Horace (Jean Kerchbron) – La rabouilleuse (François Gir) – L’inspecteur Leclerc enquête : La menace (Yannick Andréi) – 1964  Un homme comme les autres (Henri Spade) – L’abonné de la ligne U (Yannick Andréi) – À quoi rêvent les jeunes filles (Maurice Cazeneuve) – 1965  La misère et la gloire (Henri Spade) – Goetz von Berlichingen (Jean-Paul Carrère) – 1966  Le train bleu s’arrête 13 fois : Monaco: non-lieu (Yannick Andréi) – Die Schatzinsel : Der alte Freibeuter (L’île au trésor) (Wolfgang Liebeneiner  & Jacques Bourdon) – 1967  Malican père et fils : La rançon (Dominique Genée) – 1968  Le regret de Pierre Gilhem (Jean De Nesles) – 1969  Le trésor des Hollandais (Philippe Agostini) – 1978  L’inspecteur mène l’enquête : La mort dans le coeur (Eddy Naka) – Le mutant (Bernard Toublanc-Michel) – Douze heures pour mourir (Abder Isker) – 1979  Louis XI ou le pouvoir central (Alexandre Astruc) – L’éblouissement (Jean-Paul Carrère) – La pitié dangereuse (Édouard Molinaro) – 1980  Messieurs les jurés : L’affaire Lezay (Alain Franck) – Jean Jaurès : vie et mort d’un socialiste (Ange Casta) – Arsène Lupin joue et perd (Alexandre Astruc) – 1981  Histoires extraordinaires : La chute de la maison Usher (Alexandre Astruc) – Nana (Maurice Cazeneuve) – Le mystère de Saint-Chorlu (Claude Vajda) – Arcole ou la terre promise (Marcel Moussy) – Les dossiers de l’écran : Staline est mort (Yves Ciampi) – 1982  L’amour s’invente (Didier Decoin, + sujet original) – Les dossiers de l’écran : Les yeux pour pleurer (André Cayatte) – 1983  Les brigades du Tigre : Les fantômes de Noël (Victor Vicas) – 1984  Les enquêtes du commissaire Maigret : L’ami d’enfance de Maigret (Stéphane Bertin) – La piovra (La pieuvre) (Damiano Damiani) – 1985  La piovra 2 (La pieuvre 2) (Florestano Vancini) – Angelo, tyran de Padoue (Jean-Paul Carrère, captation) – 1987  Série noire : Noces de plomb (Pierre Grimblat) – 1988  Mount Royal : Passages L’affaire Saint-Romans (Michel Wyn) – L’argent (Jacques Rouffio) – 1991  Le foyer (michel Treguer, captation) – 1992  Brigada central 2 : La guerra blanca (La guerre blanche) (Pedro Masó) – Un beau petit milliard (Pierre Tchernia) – Le Lyonnais : Cérémonie religieuse (Bernard Dumont) – Le secret du petit milliard (Pierre Tchernia) – 1993  Commissaire Moulin : L…. comme Lennon (Nicolas Ribowski) – 1995  L’affaire Dreyfus (Yves Boisset) – Sandra princesse rebelle (Didier Albert) – La lettre au professeur Marcion (Michel Farin, CM) – 1996  Médée (Pierre Jourdan, captation) – 1998  Manège (Marc Angelo & Charlotte Brandstrom) – La poursuite du vent (Nina Companéez) – 2001  Maigret : Maigret et la fenêtre ouverte (Pierre Granier-Deferre) – L’Algérie des chimères (François Luciani) – 2002  La bataille d’Hernani (Jean-Daniel Verhaeghe) – Mata Hari, la vraie histoire (Alain Tasma) – 2003  Histoires de fiction (Sabine Chalvon-Demersay & Patrick Jeudy, série documentaire). Voxographie TV : 1995  Un siècle d’écrivains : Georges Bernanos (Patrick Zeyen, récitant) –

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Yvonne Clech

Photo © Françoise Raybaud

Annonce de la mort d’Yvonne Clech par Yvan Foucart, à l’âge de 90 ans dans la plus grande discrétion – Merci à Richard Templier qui m’informe de l’avis de son décès ce 25 février dans le journal « Le Monde » du 4 mars -. Le tempérament de cette ancienne élève de Charles Dullin, en faisait une cliente idéale pour bien des comédies, bien souvent dans des rôles excentriques de grande bourgeoise, à l’instar de l’automobiliste qui dit à Catherine Demongeot qu’il ne faut pas brutaliser les grandes personnes dans « Zazie dans le métro », et qui est « Une vraie jeune fille, et veuve de surcroit » ! Il faut la voir poursuivre de ses assiduités Vittorio Caprioli. Elle est irrésistible ainsi en femme « Pompette » de Ferdy Mayne dans « Jo » – souvenez-vous de la réplique culte de Florence Blot à son sujet : « Tût-Tût » -. Elle eu un parcours impressionnant au théâtre, elle fut membre de la prestigieuse troupe « Grenier-Hussenot », elle créa avec Jean-Marie Serreau « Amédée ou comment s’en débarrasser » d’Eugène Ionesco en 1961, et « Zoo » de Vercors, en 1964 au TNP. Bibliographie : Dictionnaire cinématographique de Bretagne de Gérard-Louis Gauthier (Télégram édition, 1995). A lire l’hommage d’Armel de Lorme dans « L’aide-mémoire ». 

Yvonne Clech dans « Zazie dans le métro »

Filmographie : 1950  L’étrange madame X (Jean Grémillon) – 1953  Les hommes ne pensent qu’à ça… (Yves Robert) – 1957  Ce joli monde (Carlo Rim) – 1958  La moucharde (Guy Lefranc) – Le grand chef (Henri Verneuil) (1) -1959  Le second souffle (Yannick Bellon, CM) – 1960  Zazie dans le métro (Louis Malle) – Saint-Tropez blues (Marcel Moussy) – 1961  Les livreurs (Jean Girault) – Le tracassin ou les plaisirs de la ville (Alex Joffé) – 1962  Arsène Lupin contre Arsène Lupin (Édouard Molinaro) – Un clair de lune à Maubeuge (Jean Chérasse) – Les veinards [Sketch : « Le vison »] (Jean Girault) – 1963  L’honorable Stanislas, agent secret (Jean-Charles Dudrumet) – Le feu follet (Louis Malle) – L’assassin connaît la musique (Pierre Chenal) – La foire aux cancres (Louis Daquin) – Coplan prend des risques (Maurice Labro) – Faites sauter la banque (Jean Girault) – La vie à l’envers (Alain Jessua) – 1964  Les gros bras (Francis Rigaud) – Relaxe-toi chérie (Jean Boyer) – L’or et le plomb (Alain Cuniot) – 1965  Quand passent les faisans (Édouard Molinaro) – Pleins feux sur Stanislas (Jean-Charles Dudrumet) – 1966  Six chevaux bleus / Zossia (Philippe Joulia, + version TV) – 1967  Le grand Dadais (Pierre Granier-Deferre) – 1971  Jo (Jean Girault) – 1972  Le rempart des Béguines (Guy Casaril) – 1973  Géraldine ou la vertu récompensée (Pierre Sisser, CM) – Gross Paris (Gilles Grangier) – 1974  Un train peut en cacher un autre (Jacques Colombat, CM) – Soldat Duroc, ça va être ta fête (Michel Gérard) – Q / Au plaisir des dames / Le gros lot) (Jean-François Davy) – 1977  Le maestro (Claude Vital) – 1978  Au bout du bout du banc (Peter Kassovitz) – Mireille dans la vie des autres (Jean-Marie Buchet) – 1979  Comme une femme (Christian Dura) – 1983  Y a-t-il un pirate sur l’antenne ? (Jean-Claude Roy) – 1984  Le hasard mène le jeu (Pierre Chenal) – 1988  À deux minutes près (Éric Le Hung) – 1989  Suivez cet avion (Patrice Ambard). (1) précision d’Armel de Lorme, elle n’apparaît pas dans les copies actuellement visibibles.

Télévision : (notamment) : 1954  Volpone (Stellio Lorenzi) – 1955  La rabouilleuse (Jean-Paul Carrère) – 1956  George et Margaret (Marcel Cravenne) – La famille Anodin (André Leroux, Marcel Bluwal & Arnaud Desjardins) – Le prix Martin (Pierre Badel) – 1958  Si c’était vous : Étudiant en médecine (Marcel Bluwal) – 1960  Un homme supérieur (Georges Folgoas) – Le paysan parvenu (René Lucot) – 1961  L’histoire dépasse la Fiction : Fra Diavolo (Jean Kerchbron) – La galettes des rois (Jean Pignol) – Les femmes de bonne humeur (Alain Boudet) – 1962  Elle s’abaisse pour vaincre ou la nuit des erreurs (Étienne Fuselier) – Les vignes du seigneur (Jean Kerchbron) – 1964  La cruche cassée (Jean Kerchbron) – Premier prix de piano (Abder Isker) – Les cabinets particuliers (Alain Boudet) – Les aventures de Monsieur Pickwick (René Lucot) – 1965  La part du gâteau (Guy Labourasse) – Monsieur Biedermann et les incendiaires (Robert Valey) – Conte de Noël : Sujet pour un petit récit (Robert Valey) – 1966  Le philosophe sans le savoir (Jean-Paul Roux) – Antony (Jean Kerchbron) – Au théâtre ce soir : Les portes claquent (Pierre Sabbagh) – À Saint-Lazare (François Gir) – 1967  Le complexe de Philémon (Jacques Pierre) – Allô Police : Le mille-pattes (Pierre Goutas) – Les sept de l’escalier 15 (Georges Rénier) – 1968  La bonne éducation (Marcel Blistène) – Un chat est un chat (Robert Maurice) – 1969  Thibaud ou les croisades : Le mariage de Blanchot (Henri Colpi) – Au théâtre ce soir : Baby Hamilton (Pierre Sabbbagh) – Minouche (Maurice Fasquel & Rinaldo Bassi, série) – La 99e minute (François Gir) – Au théâtre ce soir : Bichon (Pierre Sabbagh) – 1970  Au théâtre ce soir : George et Margaret Pierre Sabbagh) – Les saintes chéries : Ève P.D.G. (Jean Becker) – 1971  Au théâtre ce soir : Les Pituiti’s (Pierre Sabbagh) – Le bouton de rose (François Gir) – 1972  Les dernières volontés de Richard Lagrange (Roger Burckhardt) – La bonne nouvelle (Guy Lessertisseur) – Joyeux chagrins (François Gir) – 1973  Les écrivains (Robert Guez) – 1974  Nans le berger (Bernard-Roland) – 1975  Aurore et Victorien (Jean-Paul Carrère) – Le péril bleu (Jean-Christophe Averty) – Le théâtre de Tristan Bernard : Le prétendant (Georges Folgoas) – 1977  Bonsoir chef (Pierre Goutas) – Chantecler (Jean-Christophe Averty) – 1978  Au théâtre ce soir : Un ménage en or (Pierre Sabbagh) – Au théâtre ce soir : Vous ne l’emporterez pas avec vous (Pierre Sabbagh) – Cinéma 16 : Thomas Guérin, retraité (Patrick Jamain) – 1979  Le petit théâtre d’Antenne 2 : L’homme de Rangoon (Jean-Charles Dudrumet) – Le troisième couteau (Robert Valey) – Les amours de la belle époque : La statue voilée (Jean-Paul Roux) – 1980  Au théâtre ce soir : Beaufils et fils (Pierre Sabbagh) – Les incorrigibles (Abder Isker) – 1981  Au théâtre ce soir : La claque (Pierre Sabbagh) – Au théâtre ce soir : Alain, sa mère et sa maîtresse (Pierre Sabbagh) – Les gaietés de la correctionnelle : Une dame de qualité (Marlène Bertin) – 1982  Georges Dandin (Jean Kerchbron, captation) – Jules et Georgia (Robert Valey) – Le rêve d’Icare (Jean Kerchbron) – 1983  Père Noël et fils (André Flédérick) – 1984  La fête (Éric Le Hung) – Au théâtre ce soir : La vie est trop courte (Pierre Sabbagh) – La pendule (Éric Le Hung, plusieurs épisodes) – Les enquêtes du commissaire Maigret : La nuit du carrefour (seconde version) (Stéphane Bertin) – 1986  Madame et ses flics : Le corbeau informatique (Roland-Bénard) – L’amour à tout prix (Marie-France Hascoët, CM) – La guerre des femmes (Pierre Bureau) – 1988  Espionne et tais-toi ; Flamiche en Barzac (Claude Boissol) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le témoignage de l’enfant de coeur (Michel Subiela) – La baby-sitter (Christiane Lehérissey & Laurent Lévy, plusieurs épisodes) – 1989  Le hérisson (Robert Enrico) – 1990  Drôles d’histoires / Mésaventures : Persécution (André Teisseire, CM) – 1996  Madame Dubois – Hôtel Bellevue (Jean-Pierre Améris) – 1998  Pour la galerie (Claude d’Anna et Laure Bonin, captation) – Nora (Édouard Molinaro) – 1999  Une femme d’honneur : La femme battue (Alain Bonnot) – Intrigues: Un sujet de roman (Jean Pignol) – 1992  Mésaventures: Le prestige de l’uniforme (Sélim Isker, CM) – 2002  L’emmerdeuse : Jeunesse oblige (Michaël Perrotta). Remerciements : à Bernard. Bibliographie : « Les fictions française à la télévision » de Jean-Marc Doniak (Dixit-SACD, 1998).

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Lionel Jeffries

 

Annonce de la mort du commédien britannique Lionel Jeffries, à l’âge de 83 ans, dans une maison de retraite dans le Dorset, des suites d’une « longue maladie », ce 19 février. Cet excentrique anglais aisément reconnaissable à sa calvitie – due à sa participation à la seconde guerre mondiale en Birmanie – et à sa grande moustache, fut aussi à l’aise dans la comédie que dans les films de genre. Son rôle le plus connu reste celui du père de Dyke Van Dyke dans « Chitty Chitty Bang Bang », alors qu’il était plus jeune de 6 mois que ce dernier. Il réalisa aussi plusieurs films, tel « The amazing Mr. Blunden », film pour enfants qui semble jouir d’une bonne réputation, et qui fut présenté au festival fantastique de Paris en 1974. « The railway children » fut choisi par le prestigieux « British film institute », en 1999, comme l’un des 100 meilleurs films britanniques. Bibliographie : « Quinlan’s character stars » par David Quinlan (Reynolds & Hearn Ltd, 2004).

Lionel Jeffries dans « Chitty Chitty Bang Bang » (Photo source « Mail on line ») 

Filmographie : 1948  Miranda (Ken Annakin, figuration) – 1949  Stage Fright (Le grand alibi) (Alfred Hitchcock) – 1953  Will Any Gentleman…? (Le scandaleux Mister Sterling) (Michael Anderson) –  1954  The Colditz story (Les indomptables de Colditz) (Guy Hamilton) – The black rider (Wolf Rilla) – 1955  Windfall / Dangerous money (Henry Cass) –  No smoking (Henry Cass) – The Quatermass Xperiment (Le monstre) (Val Guest) – All for Mary (Wendy Toye) – 1956  Jumping for Joy (John Paddy Carstairs) – Eyewitness (Muriel Box) – Bhowani Junction (La croisée des destins) (George Cukor) – Lust for life (La vie passionnée de Vincent Van Gogh) (Vincente Minnelli) – The baby and the battleship (Le bébé et le cuirassé) (Jay Lewis) – Up in the world (Grain de sel) (John Paddy Carstairs) – The high terrace (Henry Cass) – The man in the sky (Flammes dans le ciel) (Charles Crichton) – 1957  The vicious circle (Gerald Thomas) – Hour of decision (C.M. Pennington-Richards) – Doctor at large (Toubib en liberté) (Ralph Thomas) – Barnacle Bill (Il était un petit navire) (Charles Frend) – Blue murder at St. Trinian’s (Fric-fracs à gogo) (Frank Launder) – 1958  Law and disorder (L’habit fait le moine) (Charles Crichton ) – Dunkirk (Dunkerque) (Leslie Norman) – Orders to kill (Ordre de tuer) (Anthony Asquith) – Up the creek (Val Guest) – The revenge of Frankenstein (La revanche de Frankenstein) (Terence Fischer) – Girls at sea (Gilbert Gunn) – The nun’s story (Au risque de se perdre) (Fred Zinnemann) – Behind the mask (Brian Desmond Hurst) – Nowhere to go (Le criminel aux abois) (Seth Holt & Basil Dearden) – Life is a circus (Val Guest) – Further up the creek (Croisière en torpilleur) (Val Guest) – 1959  Idle on parade (Le tire-au-flanc flanc du régiment) (John Gilling) – Please turn over (Pages indiscrètes) (Gerald Thomas) – Bobbikins (Robert Day) – 1960  Two way stretch (Le paradis des monte-en-l’air) (Robert Day) – The trials of Oscar Wilde (Le procès d’Oscar Wilde) (Ken Hugues) – Jazzboat (Keh Hugues) – Let’s get married (Peter Graham Scott) – Tarzan the magnificent (Tarzan le magnifique) (Robert Day) – 1961  The hellions (Les diables du sud) (Irwing Allen & Ken Annakin) – Fanny (Id) (Joshua Logan) – 1962  Operation Snatch (Robert Day) – Mrs. Gibbon’s boys (Max Varnel) – Kill of cure (George Pollock) – The notorious landlady (L’inquiétante dame en noir) (Richard Quine) – 1963  The wrong arm of the law (Jules de Londres) (Cliff Owen) – 1963  Call me bwana (Appelez-moi chef) (Gordon Douglas) – The scarlet blade (L’épée écarlate) (John Gilling) –  The long ships (Les drakkars) (Jack Cardiff) –  1964  First men in the moon (Les premiers hommes dans la lune) (Nathan Juran) – The truth about spring (L’aventure est au large) (Richard Thorpe) – Murder Ahoy (Passage à tabac) (George Pollock) – 1965  You must be joking ! (Michael Winner) – The secret of my success (Veuves à gogo) (Andrew L. Stone) – 1966  Drop dead darling (Arrivederci, baby !) (Ken Hugues) – Oh dad, poor dad, mamma’s hung you in the closet and I’m feelin’ so sad (Richard Quine) – The spy with a cold nose (L’espion au nez froid) (Daniel Petrie) – 1967  Jules Verne’s rocket to the moon (Le grand départ) – Camelot (Camelot ou le chevalier de la reine) (Joshua Logan) – 1968  Chitty Chitty Bang Bang (Id) (Ken Hughes, + lyrics) – 1969  Twinky (L’ange et le démon) (Richard Donner) – 12 + 1 (Id) (Nicolas Gessner) – 1970  Eyewitness (Les inconnus de Malte) (Alan Gibson) – 1971  Whoever slew Auntie Roo? (Qui a tué tante Roo ?) (Curtis Harrington) – 1974  Royal Flash (Le froussard héroïque) (Richard Lester) – What changed Charley Farthing? (Vidéo : Cet emmerdeur de Charly) (Sidney Hayers) – 1978 The prisoner of Zenda (Le prisonnier de Zenda) (Richard Quine) – 1982  Better late than never (Ménage à trois) (Bryan Forbes) – 1988  A chorus of disapproval (Michael Winner) –  1989  Roald Dahl’s Danny the champion of the world (Danny, le champion du monde) (Gavin Millar, téléfilm distribué en salles en France). Comme réalisateur : 1970  The railway children (+ scénario) – 1972  The amazing Mr. Blunden – Baxter ! – 1977  Wombling free (+ voix) – 1978  The Water Babies / Slip Slide Adventures : (animation, + voix). Voxographie succincte : 1988  Abel’s island (Michael Sporn, CM d’animation). Télévision (notamment) : 1980  Crime in my coffee (Gavin Millar) – 1989  Ending up (Peter Sasdy) – First and last (Alan Dossor) – 1992  Look at it this way (Gavin Millar) – 1993  Woof ! (David Cobham, 10 episodes). 

MORT DE SERGE SAUVION

Le comédien Serge Sauvion, le 21 novembre 2006 dans les studios d’Europe 1 à Paris
Photo source AFP

Annonce de la mort du comédien Serge Sauvion, hier à l’âge de 80 ans. C’était évidemment une des grandes voix du doublage, voir l’hommage du Blog sur le doublage. Le cinéma l’aura boudé, alors qu’il était impressionnant par exemple en policier tortionnaire dans « Les assassins de l’ordre » (Marcel Carné, 1970).  Joël Séria lui donna cependant le premier rôle du très bon « Charlie et ses deux nénettes », en bon vivant qui vivote de métier en métier et qui rencontre deux jeunes femmes – Jeanne Goupil et Nathalie Drivet – avant de se laisser entraîner dans des aventures picaresques. Le réalisateur Bernard Queysanne l’appréciait beaucoup et lui donna de beaux rôles à la télévision, dont celui du concierge serviable et peintre excentrique du feuilleton « Les 400 coups de Virginie » avec Anicée Alvina. A lire l’hommage d’Armel de Lorme de « L’aide-mémoire ».

Serge Sauvion dans « Charlie et ses deux nénettes »

Filmographie : 1951  Autant en emporte le gang (Jacques Moisy & Michel Gast) – 1954  La reine Margot (Jean Dréville) – 1955  Les salauds vont en enfer (Robert Hossein) – Si Paris nous était conté (Sacha Guitry) – 1958  La moucharde (Guy Lefranc) – Ce corps tant désiré (Luis Saslavsky) – 1959  Natercia / Merci Natercia (Pierre Kast) – Austerlitz (Abel Gance) – Vers l’extase (René Wheeler) – 1960  Les mordus (René Jolivet) – 1960  Les mauvais coups (François Leterrier) – En votre âme et conscience / Jugez les biens (Roger Saltel) – 1961  Le dernier quart d’heure (Roger Saltel) – 1962  La loi des hommes (Charles Gérard) – 1963  Tre piger i Paris (Trois de perdues) (Gabriel Axel) – 1965  Ne nous fâchons pas (Georges Lautner) – 1966  Un homme de trop (Costa-Gavras) – 1967  Le pacha (Georges Lautner) – 1969  Le coeur fou (Jean-Gabriel Albicocco) – 1970  La liberté en croupe (Édouard Molinaro) – Comptes à rebours (Roger Pigaut) – Les assassins de l’ordre (Marcel Carné) – 1971  Franz (Jacques Brel) – 1973  Charlie et ses deux nénettes (Joël Séria) – 1974  Le bougnoul (Daniel Moosmann) – 1977  L’amant de poche (Bernard Queysanne) – 1979  Fifty Fifty (Pascal Vidal) – 1980  Une affaire d’hommes (Nicolas Ribowski) – 1982  L’été de nos quinze ans (Marcel Jullian) – 1983  Signes extérieurs de richesse (Jacques Monnet) – 1984  Glamour (François Merlet) – 1989  La valse des pigeons (Michaël Perrotta) – 1993  Lumière noire (Med Hondo) – 1995  La toile (Siegfried Debrebant, CM). Voxographie succincte : Un vaso de whisky (Un verre de whisky) (Jullio Coll, doublage, version française) – 1960  Kapò (Kapo) (Gillo Pontecorvo, doublage, version française) – Magritte of het aanschouwelijk onderwijs (Magritte ou la leçon de choses) (Luc de Heusch, CM documentaire, récitant) – 1962  Le jour et l’heure (René Clément, doublage) – 1966  Le solitaire passe à l’attaque (Ralph Habib, doublage) – 1967  Fleur d’oseille (Georges Lautner, récitant) – 1968  Astérix et Cléopâtre (René Goscinny, Lee Payant & Albert Uderzo, animation) – 1973  L’emmerdeur (Édouard Molinaro) – 1976  Les douze travaux d’Astérix (René Goscinny, Albert Uderzo & Pierre Watrin) – 1984  Astérix et la surprise de César (Gaëtan Brizzi & Paul Brizzi, animation) – 1985  La cage aux folles 3 – « Elles se marient » (Georges Lautner) – 1986  Astérix chez les bretons (Pino Van Lamsweerde, animation) – 2003  Shark tale (Gang de requins) (Vicky Jenson, Eric Bergeron & Rob Letterman, version française). Pour plus de détails visiter Encyclociné.

Serge Sauvion dans « Les cinq dernières minutes », épisode « L’avoine et l’oseille » (1961)

Télévision (notamment) établi avec Patrick Bernard : 1957  La nuit des rois (Claude Loursais) – L’extravagant capitaine Smith (Philippe Ducrest) – 1959  Meutre au ralenti (Jean-Paul Carrère) – 1961  Les cinq dernières minutes : L’avoine et l’oseille (Claude Loursais) – 1962  L’inspecteur Leclerc enquête : Un mort sans portefeuille (Yannick Andréi) – Un homme dans la maison (Abder Isker) – Les cinq dernières minutes : Mort d’un casseur (Guy Lessertisseur) – Les trois Henry (Abder Isker) – Hélène (Claude Dagues) – 1963  Théodore Frémaux décédé (Gérard Herzog) – 1964  Beaucoup de bruit pour rien (Pierre Badel) – L’abonné de la ligne U (Yannick Andréi) – Foncouverte (Robert Guez, feuilleton) – 1965  Le train bleu s’arrête 13 fois : Marseille : Choc en retour (Michel Drach) – Le réveil de Rose (Gérard Hezog) – 1966  Cécilia, médecin de campagne (Albert Michel) – Lazare le pâtre (J-Marie Coldefy) – Adieu la raille (Jacques Lefebvre) – 1967  Les cinq dernières minutes : La mort masquée (Guy Lessertisseur) – Allô police : L’homme en pyjama (Pierre Goutas) – 1968  Les cinq dernières minutes : Les enfants du faubourg (Claude Loursais) – 1972  Trois-mâts pour l’aventure (ép: Le marin fantôme, Yannick Andréi) – 1973  Aux frontières du possible : Alerte au Minotaure (Victor Vicas) – 1975  Le secret des dieux (Guy-André Lefranc) – Marie-Antoinette (Guy-André Lefranc) – Amigo (Philippe Joulia) –  1976  Erreurs judiciaires : Copie vraiment conforme (Jean Laviron) – Cinéma 16 : Un été à Vallon (Jean-Daniel Simon) – Lieutenant Karl (Michel Wyn) – 1978  Les cinq dernières minutes : Régis (Guy Lessertisseur) – 1979  Au théâtre ce soir : La crécelle (Pierre Sabbagh) – Histoires insolites : Tu comprends ça, soldat ? (Pierre Granier-Deferre) – Cinéma 16 : Le cadran solaire (Michel Wyn) – Les 400 coups de Virginie (Bernard Queysanne) – 1980  Julien Fontanes magistrat : Un cou de taureau (Guy-André Lefranc) – Cinéma 16 : Irène et sa folie (Bernard Queysanne) – 1981  Pause café (Serge Leroy) – Salut champion : Dans les roues des géants (Serge Friedman) – Julien Fontanes magistrat : La dixième plaie d’Égypte (Patrick Jamain) – Messieurs les jurés : L’affaire Romette (Gérard Gozlan) – 1982  Emmenez-moi au théâtre : Spéciale dernière (Pierre Desfons) – Le secret des Andrônes (Sam Itzkovitch) – La démobilisation générale (Hervé Bromberger) – Les cinq dernières minutes : Dynamite et compagnie (Gérard Gozlan) – 1983  Les brigades du Tigre : La grande duchesse Tatiana (Victor Vicas) – 1984  Emportez-la avec vous (Jean Sagols) – Hélas, Alice est lasse (Bernard Queysanne) – 1985  Le pantin immobile (Michel Guillet) – Châteauvallon (Paul Planchon & Serge Friedman) – 1986  Mademoiselle B (Bernard Queysanne) – 1987  Marc et Sophie : Croque en jambe – 1989  Deux maîtres à la maison (Agnès Delarive & Philippe Galardi) – 1990  Vivement lundi : 1 épisode – Commissaire Moulin : Bras d’honneur (Yves Rénier) – 1991  Commissaire Moulin  : L’ours vert (Yves Rénier) – Navarro : Dans les cordes (Patrick Jamain) – 1992  Le gang des tractions : Marché noir (François Rossini) – 1995  Entre ces mains là (Arnaud Sélignac) – 1996  Les anneaux de la gloire : Marathon-Athènes 1896 (Jean-Luc Miesch) – Karine et Ari (Sylvie Durepaire, Emmanuel Folladosa, Philippe Roussel & Christophe Salachas) – 2000  Avocats & associés : Les tensions durent (Denis Amar) – 2001  Campagnes (Olivier Langlois) – 2003  Boulevard du Palais : Le revers de la médaille (Benoît d’Aubert). Non daté : Marc et Sophie : La bavure. Bibliographie : « Les fictions françaises à la télévision » de Jean-Marc Doniak (Dixit-SACD, 1998).

MORT DE GEORGES WILSON

Photo (source : « Allo Ciné »)

Annonce de la mort du comédien Georges Wilson, à l’âge de 88 ans. A lire un excellent livre de conversations avec Claude Baignères et Sylvie Perez « Le fil d’or » (Éditions Fayard – Témoignages pour l’histoire, 2007) et l’hommage d’Armel de Lorme de « L’aide-mémoire ».

Filmographie : 1946  Martin Roumagnac (Georges Lacombe) – 1947  Le mystérieux colonel Barclay (Jacques Vilfrid, CM) – Matricule 1 (Jacques Vilfrid, CM) – 1950  Maître après Dieu (Louis Daquin) – 1952  Lettre ouverte (Alex Joffé) – La môme vert-de-gris (Bernard Borderie) – 1954  Le rouge et le noir (Claude Autant-Lara) – 1955  Les hussards (Alex Joffé) – 1956  Le Théâtre National Populaire (Georges Franju, CM documentaire) – Bonjour toubib (Louis Cuny) – 1959  La jument verte (Claude Autant-Lara) – Maigret et l’affaire St Fiacre (Jean Delannoy, rôle coupé au montage) – Le dialogue des Carmélites (R.L. Bruckberger & Philippe Agostini) – 1960  Une aussi longue abscence (Henri Colpi) – Le caïd (Bernard Borderie) – Terrain vague (Marcel Carné) – Le farceur (Philippe de Broca) – 1961  Carillons sans joie (Charles Brabant) – Léviathan (Léonard Keigel) – Il federale (Mission ultra-secrète) (Luciano Salce) – Les sept péchés capitaux [Sketch « La gourmandise »] (Philippe de Broca) – Tintin et le mystère de la Toison d’or (Jean-Jacques Vierne) – 1962  Mandrin, bandit gentilhomme (Jean Paul Le Chanois) – Il disordine (Le désordre) (Franco Brusati) – The longest day (Le jour le plus long) (Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Darryl F. Zanuck,   Elmo Williams, Gerd Oswald, John Sullivan & Darryl F. Zanuck) – Le diable et les dix commandements [sketch : « Tes pères et mères honoreras » (Julien Duvivier) – Le quattro giornati di Napoli (La bataille de Naples) (Nanni Loy) – Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil, rôle coupé au montage, bien que présent au générique) – 1963  Dragées au poivre (Jacques Baratier) – Chair de poule (Julien Duvivier) – Faites sauter la banque (Jean Girault) – La noia (L’ennui / L’ennui et sa diversion : L’érotisme) (Damiano Damiani) – 1964  Lucky Jo (Michel Deville) – 1965  Un monde nouveau (Un monde jeune) (Vittorio de Sica) – 1966  C’era una volta… (La belle et le cavalier (C’era una volta…) (Francesco Rosi) – Martin soldat (Michel Deville, rôle coupé au montage) – 1967  Lo straniero (L’étranger) (Luchino Visconti) – 1969  Beatrice Cenci (Liens d’amour et de sang) (Lucio Fulci) – 1970  Max et les ferrailleurs (Claude Sautet) – Blanche (Walerian Borowczyk) – 1971  La violenza quinto potere (Vidéo : Les mafiosis) (Florestano Vancini) – L’istruttoria è chiusa : Dimentichi (Nous sommes tous en liberté provisoire) (Damiano Damiani) – 1972  Non si sevizia un paperino (La longue nuit de l’exorcisme) (Lucio Fulci) – Sono stato io (La grosse tête) (Alberto Lattuada) – Jean Vilar, une belle vie (Jacques Rutman, documentaire) – Il generale dorme in piedi (Le général dort debout) (Francesco Massaro) – 1973  … E di Saul e dei sicari sulle vie di Damasco (Gianni Toti) – Le mouton enragé (Michel Deville) – The three musketeers (Les trois mousquetaires) (Richard Lester) – Les chinois à Paris (Jean Yanne) – 1974  L’età della pace (Fabio Carpi) – La gifle (Claude Pinoteau) – 1976  L’apprenti salaud (Michel Deville) – 1977  Tendre poulet (Philippe de Broca) – 1978  Les ringards (Robert Pouret) – Au bout du bout du banc (Peter Kassovitz) – Lady Oscar (Jacques Demy) – 1980  Asphalte (Denis Amar) – Le bar du téléphone (Claude Barrois) – Cserepek / Quarantaine (István Gaál) – 1981  Nudo di donna (Nu de femme) (Nino Manfredi) – Itinéraire bis (Christian Drillaud) – 1982  L’honneur d’un capitaine (Pierre Schoendoerffer) – 1985  Tangos, l’exil de Gardel (Fernando Ezequiel Solanas) – 1989  La passion de Bernadette (Jean Delannoy) – Le château de ma mère (Yves Robert) – 1990  La tribu (Yves Boisset) – 1991  Mayrig (Henri Verneuil, + version TV) – 1993  Cache cash (Claude Pinoteau) – 1996  Marquise (Véra Belmont) – 2000  Les destinées sentimentales (Olivier Assayas) – 2004  Je ne suis pas là pour être aimé (Stéphane Brizé) – 2007  Mesrine : L’ennemi public n°1 (Jean-François Richet). Voxographie : 1960  Vivant sous le même ciel (Jacques de Casembroot, CM documentaire, récitant) – 1961  Vous connaissez la Vendée ? (Édouard Logereau, CM documentaire, récitant) – 1980  Le cheval d’orgueil (Claude Chabrol, récitant) – Les fruits de la passion (Shuji Terayama, récitant) – 1982  Les pièges de la mer (Jacques Gagné, documentaire, récitant) – Du grand large aux grands lacs (Jacques-Yves Cousteau & Jacques Gagné, documentaire, récitant) – 1987  Gandahar (René Laloux, animation) – 1994  Marie de Nazareth (Jean Delannoy, récitant). Comme réalisateur : 1988  La Vouivre (+ adaptation).

Georges Wilson dans « Les dernières cartes » (photo source « L’express »)

Télévision (notamment) : 1953  Le village des miracles (René Lucot) – 1957  La nuit des rois (Claude Loursais) – Le voyage en calèche (Claude Dagues) – 1958  La caméra explore le temps : L’orphelin et l’Europe / Pauvre Gaspard (Stellio Lorenzi) – 1959  Le jeu des chagrins (Pierre Viallet) – Une nuit orageuse (Marcel Bluwal) – 1960  Si le ciel s’en mêle (Jean-Christophe Averty) – 1965  Merlusse (Georges Folgoas) – 1967  Le temps des copains (Robert Guez) – Le voleur d’enfant (Yves-André Hubert) – 1970  La mort de Danton (Claude Barma) – 1971  Sous le soleil de Satan (Pierre Cardinal) – 1972 Frédéric II (Olivier Ricard) – 1973  Témoignages : Monsieur bien sous tous rapports (Hubert Cornfield) – 1974  Il giovane Garibaldi (La jeunesse de Garibaldi) (Franco Rossi) – Les dernières cartes (Marcel Cravenne) – Les jardins du roi (Jean Kerchbron) – 1975  Die unfreiwilligen reisen der Moritz-August Benjowski (Benjowski) (Fritz Umgelter) – Le prix (René Lucot) – Les Rosenberg ne doivent pas mourir (Stellio Lorenzi) – La rôtisserie de la reine Pédauque (Jean-Paul Carrère) – Léopold le bien aimé (+ réalisation et adaptation, captation) – 1976  L’autre Rive (István Gaál) – Le jeune homme et le lion (Jean Delannoy) – 1977  Madame le juge : Monsieur Biais (Claude Barma) – Rossel et la commune de Paris (Serge Moati) – 1979  La Lumière des justes (Yannick Andreï) – Les aiguilleurs (Raoul Sangla) – 1981  La certosa di Parme (La chartreuse de Parme) (Mauro Bolognini) – Frère Martin (Jean Delannoy) – L’homme des rivages (Henri Helman) – 1982  Emmenez-moi au théâtre : Chêne et lapin angora (+ réalisation et adaptation, captation) – Emmenez-moi au théâtre : Un habit pour l’hiver (Pierre Badel) – 1983  L’homme de la nuit (Juan Buñuel) – 1984  Chrismas Carol (Pierre Boutron) – Quo Vadis (Franco Rossi) – Entre chats et loups (François Porcille) – 1985  Sarah et le cri de la langouste (Marcel Bluwal, + mise en scène et adaptation, captation) – 1986  Les travailleurs de la mer (Edmond Séchan) – 1987  Bonjour maître (Denys de La Patellière) – Florence ou la vie de château : Fête de famille (Serge Korber) – 1991  L’Huissier (Pierre Tchernia) – 1993  Jeanne d’Arc au bûcher (Akio Jissoji, + mise en scène, captation) – L’aigle et le cheval (Serge Korber) – 1995  L’affaire Dreyfus (Yves Boisset) – 1997  Viens jouer dans la cour des grands de Caroline Huppert (Yves Louvriers) – 
1998 : Jeanne et le loup (Laurent Jaoui) – 1998  From the earth, to the moon (De la terre à la lue) (Michael Grossman & David Carson) – 2004  Dolmen (Didier Albert & Éric Summer). Divers : 1982  Siegfried de Georges Paumier, uniquement la mise en scène .

MORT DE PIERRE VANECK

Photo : Agence Adéquat

Annonce de la mort de Pierre Vaneck, des suites d’une opération cardiaque, ce jour, à l’âge de 78 ans. J’y reviendrai dès que possible. A lire l’hommage d’Armel de Lorme pour « L’aide-mémoire ».

Filmographie : initialement établie pour « Les gens du cinéma » : 1954 – Huis clos (Jacqueline Audry) – Marianne de ma jeunesse (Julien Duvivier) – 1955  Si Paris nous était conté (Sacha Guitry) – 1956  Pardonnez-nous nos offenses (Robert Hossein) – Celui qui doit mourir (Jules Dassin) – 1957  Thérèse Étienne (Denys de la Patellière) – 1958  La moucharde (Guy Lefranc) – Une balle dans le canon (Charles Gérard & Michel Deville) – 1959  Merci Natercia ! (Pierre Kast) – 1960  La morte-saison des amours (Pierre Kast) – La mort de Belle (Édouard Molinaro, cameo) – 1961  Un nommé La Rocca (Jean Becker) – Amours célèbres [sketch : « Jenny de Lacour »] (Michel Boisrond) – 1962  Vacances portugaises (Pierre Kast) – 1964  As ilhas encantadas (Les îles enchantées) (Carlos Vilardebo) – 1965  Paris brûle-t’il ? (René Clément) – 1967  L’étrangère (Sergio Gobbi) – 1968  Maldonne (Sergio Gobbi) – 1970  L’île aux coquelicots (Salvatore Adamo & Eddy Matalon, inédit) – Biribi (Daniel Moosman) – 1971 – Le seuil du vide (Jean-François Davy) – 1973  L’ironie du sort (Édouard Molinaro) – 1978  Le soleil d’en face / Les morts de Marat (Pierre Kast) – 1979  La légion saute sur Kolwezi (Raoul Coutard) – 1982  Erendira (Ruy Guerra) – 1984  L’année des méduses (Christopher Frank) – 1985  Sweet country (Id) (Michael Cacoyannis) – 1987  Les pyramides bleues (Arielle Dombasle) – 1991  Vent d’Est (Robert Enrico) – Les enfants du vent (Krzystof Rogulski) – 1992  Svo á jörðu sem á himni  (Sur la terre comme au ciel) (Kristín Jóhannesdóttir) – 1995  Othello (Id) (Oliver Parker) – The proprietor (La propriétaire) (Ismaïl Merchant) – 1998  Furia (Alexandre Aja) – 1999  Là-bas, mon pays (Alexandre Arcady) – 2005  La science des rêves (Michel Gondry) – 2007  Deux jours à tuer (Jean Becker).

Voxographie succincte : 1960  Présence d’Albert Camus (Georges Régnier, CM documentaire, récitant) – 1962  Mourir à Madrid (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – Pour l’Espagne (Frédéric Rossif, CM documentaire, récitant) – 1964  Science Po (Frédéric Rossif, CM documentaire, récitant) – Calabardin (Piotr Kamler, CM, récitant version française) – 1965  La brûlure de mille soleils (Pierre Kast, voix) – Tournoi (Piotr Kamler & André Voisin, CM documentaire, récitant) – 1966  Le volcan interdit (Haroun Tazieff, documentaire, récitant) – Si j’avais quatre dromadaires (Chris Marker, documentaire, récitant) – 1967  Révolution d’octobre (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – 1968  Portrait d’Orson Welles (François Reichenbach & Frédéric Rossif, documentaire TV, récitant) – 1969  L’odyssée sous-marine de l’équipe Cousteau (Philippe Cousteau & Michel Deloire, série documentaire TV) –  1972  Aux pays des visages (Frédéric Rossif, documentaire TV, récitant) – Les messieurs de Saint-Roy (Pierre Goutas, série TV, récitant) – 1973  L’apocalypse des animaux (Frédéric Rossif, série documentaire TV, récitant) – 1974  Henry Miller, poète maudit (Michèle Arnaud, documentaire TV diffusé en salles sous le titre « Virage à 80 », récitant) – 1975  Le cantique des créatures : Georges Braque ou le temps différent (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – 1977  L’opéra sauvage (Frédéric Rossif, série documentaire TV, récitant) – 1980  Pablo Picasso (Frédéric Rossif, documentaire) – 1986  Le cœur musicien (Frédéric Rossif, documentaire, récitant) – 1987 Moeru nippon (Japons de feu) (Marcelle Dupont, documentaire, récitant) – 1987  L’œuvre au noir (André Delvaux, voix française de Gian Maria Volonte) – 1989  Frisons frisonnés (Marcelle Dupont, CM documentaire) – Mister Frost (Philippe Setbon, voix française d’Alan Bates) – 1991  Vilar : aventure et passion (Marcel Teulade, documentaire, TV).

Télévision : (notamment) : 1957  La nuit des rois ou ce que vous voudrez (Claude Loursais) – Rose cocktail (Philippe Ducrest) – 1959  La caméra explore le temps : La citoyenne Villirouet (Guy Lessertisseur) – 1961  La dévotion à la croix (Lazare Iglésis) – 1962  Le rayonnement d’Albert Camus (Denise Billon, documentaire) – Le dossier de Chelsea Street (Marcel Bluwal) – Les caprices de Marianne (Claude Loursais) – 1964  La caméra explore le temps : Le drame de Mayerling (Stellio Lorenzi) – Les petites dramatiques : Le coup de pistolet (Willy Holt, CM) – 1966  Présence du passé (La naissance de l’empire romain – première partie : César) (Pierre Kast) – 1968  Sarn (Claude Santelli) – 1969  Nora (Bernard Roland, CM) – 1970  Aux frontières du possible (Victor Vicas & Claude Boissol, saison 1) – 1971  Bérénice (Jean de Nesle) – 1972  Le reflet dans la mer (Olivier Ricard) – 1973  Les cent livres : Chateaubriand : Les mémoires d’outre-tombe (Maurice Frydland) – Un bon patriote (Gérard Vergez) – Héloïse et Abélard (Jacques Trébouta) – 1974 – Aux frontières du possible de Victor Vicas et Claude Boissol (saison 2) – Les exilés (Guy Lessertisseur) – La logeuse (Luc Godevais) – Macbett (Jacques Trébouta) – Saint-Just ou la force des choses (Pierre Cardinal) – 1975  L’homme d’Amsterdam (Victor Vicas & John Van Rest, 6 épisodes) – Pas de frontière pour l’inspecteur : Le milieu n’est pas tendre (Peter Zadek) – 1976  Cinéma 16 : Le temps d’un regard (Boramy Tioulong) – Cinéma 16 : La vie en pièces (Daniel Moosmann) – 1978  Meutre sur la personne de la mer (Michel Subiéla) – Les bonnes âmes (Georges Farrel) – Le vent sur la maison (Franck Apprédéris) – 1980 – L’imaginaire en campagne : Cultiver son jardin (Jean Dewever) – La fin du marquisat d’Aurel (Guy Lessertisseur) – Cinq-Mars (Jean-Claude Brialy) – 1981  Je tue il (Pierre Boutron) – Histoires extraordinaires : La lettre volée (Rui Guerra) – 1982  Rubis (Daniel Moosmann) – Les mouettes de sur la Saône (Jean Sagols) – 1984  Le passage (Franck Apprédéris) – 1985  Les fanas du ciné (Jean Sagols) – The collector (Marc Miller) – 1986  Cinéma 16 : Le collier de velours (Jean Sagols) – Le démon écarlate (Joseph Drimal) – Le hérisson (Robert Enrico) – Cinéma 16 : Les éphélides (Éric Le Hung) – 1987  La piovra III (La mafia 3) (Luigi Perelli) – La face de l’ogre (Bernard Giraudeau) – 1988  La chambre d’ami (Caroline Huppert) – 1989  L’agence : La journée débordée (Jean Sagols) – Orages d’été (Jean Sagols) – 1991  Haute tension : Adieu marin (Alain Schwarzstein) – 1992  Coeur brûlés (Jean Sagols) – 1993  Meutre en ut majeur (Michel Boisrond) – Passions secrètes (Patrice Kerbrat, captation) – Les grandes marées (Jean Sagols) – 1994  L’enfant des rues (François Luciani) – 1996  Berjac : Coup de maître (Jean-Michel Ribes) – Berjac : coup de théâtre (Jean-Michel Ribes) – 1997  La serre aux truffes (Jacques Audoir) – Madame le consul : Le piège à rêves (Jean-Claude Sussfeld) – 1998  Justice : Intrigues (Gérard Marx) – 1999  Un et un font six : Papa, qui es-tu ? (Franck Apprédéris) – Un et un font six : Être père c’est l’enfer (Franck Appréderis) – Retour à Fonteyne (Philomène Esposito) – Justice : Un juge en danger (Gérard Marx) – Justice : Blessure d’enfance (Gérard Marx) – Justice : Illégitime souffrance (Gérard Marx) – 2000  Le monde à l’envers : Le secret d’Alice (Charlotte Brändström) – Dette d’amour / L’obligation de Marjorie (Christian Faure) – 2001  Les sources des Sarrazins (Denis Malleval) – Fabien Cosma : Antidote (Franck Apprédéris) – 2002  Fabien Cosma : Le poids d’une vie (Franck Apprédéris) – Garonne (Claude d’Anna) – Fabien Cosma : Petit Maxime (Philippe Roussel) – 2003  Louis page : Le soleil en face (Philippe Roussel) – La vie est si courte (Hervé Baslé) – Fabien Cosma : Droit de regard (Pierre Lary) – Imperium : Nero (Paul Marcus) – 2004  Fabien Cosma : Bobo Léon (Christiane Lehérissey) – Fabien Cosma : Comptes à rebours (Jean-Claude Sussfeld) – Kein Himmel über Afrika (Pas de ciel au-dessus de l’Afrique) (Roland Suso Richter) – Déjeuner chez Wittgenstein (Hans Peter Cloos, captation) – 2005  Fabien Cosma : La répétition (Marion Sarraut) – Fabien Cosma : Derrière les barreaux (Jean-Claude Sussfeld) – 2006  Fabien Cosma : Sans raison apparente (Bruno Garcia) – Fabien Cosma : Grain de sable (Bruno Gantillon) – 2009  A.DA. L’argent des autres (Dominique Thiel, captation en direct).

Théâtre : Sud de Julien Green, mise en scène de Jean Mercure (Athénée Théâtre Louis-Jouvet)
L’ennemi de Julien Green, mise en scène de Fernand Ledoux (Théâtre des Bouffes Parisiens)
La maison dans la nuit de Thierry Maulnier, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Hébertot)
La chair de l’orchidée de James Hadley Chase, mise en scène de Robert Hossein (Théâtre Grand Guignol)
La paix du dimanche de John Osborne, mise en scène de Raymond Gérôme (Théâtre des Mathurins)
Les possédes de Dostoïevski, mise en scène d’Albert Camus (Théâtre Antoine)
Le long voyage vers la nuit d’Eugene O’Neill, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Marigny)
Jules César de William Shakespeare, mise en scène de Jean-Louis Barrault (Odéon Théâtre de l’Europe)
Les violons parfois de Françoise Sagan (Théâtre du gymnase)
Pygmalion de Bernard Shaw, mise en scène de Pierre Franck (Théâtre de l’oeuvre)
L’aiglon de Georges Rostand, mise en scène de Georges Wilson (Théâtre du Chatelet)
La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux, mise en scène de Jean Vilar (TNP et Avignon)
Le cid de Corneille, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre de l’Athénée)
Luther de John Osborne, mise en scène de Georges Wilson (TNP Chaillot et Avignon)
Hamlet de William Shakespeare, mise en scène de Georges Wilson (TNP Chaillot)
La calèche de Jean Giono, mise en scène de Jean-Pierre Grenier (Théâtre Sarah Bernard)
La nuit de l’iguane de Tenesse Williams, mise en scène d’Andreas Voutsinas (Théâtre des Bouffes du Nord)
Le misanthrope de Molière, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Montansier)
Andromaque de Racine, mise en scène de Marcelle Tassencourt (Théâtre Montansier)
La musique adoucit les moeurs de Tom Stoppard, mise en scène de Robert Dhéry (Théâtre de la ville)
Les exilés de James Joyce, mise en scène d’Andreas Voutsinas (Théâtre du Rond Point)
Retour à Florence d’Henry James, mise en scène de Suzanne Benmussa (Théâtre du Rond Point)
La salle d’attente, mise en scène de Jean-Pierre Granval (Théâtre du Rond Point)
La ronde d’Arthur Schnitzler, mise en scène d’Alfredo Arias (Théâtre de l’Odéon)
Le secret d’Henry Bernstein, mise en scène d’Andreas Voutsinas (Théâtre du Montparnasse)
La traversée de l’hiver de Yasmina Reza, mise en scène de Patrice Kerbrat (Théâtre de la colline et du Rond Point)
La fonction de Jean-Marie Besset, mise en scène de Patrice Kerbrat (Studio des Champs Elysées)
Le jugement dernier de Bernard-Henri Lévy, mise en scène de Jean-Louis Martinelli (Théâtre de l’Atelier)
Passions secrètes de Jean-Pierre Amette, mise en scène de Patrice Kerbrat (Théâtre du Montparnasse)
Art de Yasmina Reza, mise en scène de Patrice Kerrtat (Comédie des Champs Elysées, Hébertot et en tournée)
Copenhague de Michael Frayn, adaptation de Jean-Marie Besset et mise en scène de Michael Blakemore
2002/03 Hysteria de Terry Johnson, mise en scène de John Malkovitch.
2003/05  Déjeuner chez Wiitenstein de Thomas Bernhard, mise en scène de Hans Peter Cloos (+ tournée)
2006  Opus cœur d’Israël Horovitz, mise en scène de Stéphane Meldegg,  (Théâtre Hébertot)

Bibliographie : Stars N°21, Hiver 1995