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Fragments d’un dictionnaire amoureux : Michel Roux

Annonce de la mort de Michel Roux, ce vendredi 2 février. Il reste associé à l’enfance de beaucoup d’entre nous, de par sa très riche voxographie – « Mary Poppins », « Pinocchio », la voix française de Cary Grant dans « La mort aux trousses » -, par exemple -, voir la liste de sa fiche Wikipédia. Son doublage de Tony Curtis, avec Claude Bertrand qui doublait Roger Moore, dans « Amicalement vôtre reste un modèle du genre, d’invention et d’humour. C’est le théâtre qu’il avait popularisé, citons notamment « L’hôtel du libre échange » (1973), « Féfé de Broadway » (1976), « La cage aux folles » – où il succédait à Jean Poiret en 1978 -, « Domino » (1981), « Le vison voyageur » (1983), « Le canard à l’orange » (1985), repris de 1992 à 1993, « Au secours elle me veut » (1986), « Monsieur Mazure » (1987), « Un Suédois ou rien » (1989), « Bon week-end Monsieur Bennett » (1990), « Le dîner de cons » – où il succédait à Claude Brasseur en 1995 -, « Tromper n’est pas jouer » (1997), « Max et Charly » (1998), « Face à face » (1999), « Faut-il tuer le clown » (2001), et « Le charlatan » de Robert Lamoureux en 2002, repris en 2005 . On le revoyait souvent dans des captations, mais si elles étaient tardives – notamment les soirs d’été sur France 2 -, et il avait participé à l’émission « Au théâtre ce soir », 25 fois, et il y faisait plusieurs représentations. C’étaient des performances originales, car il n’y avait qu’une seule représentation pour le public, filmée par Pierre Sabbagh ou Georges Folgoas. Le cinéma l’aura délaissé, même s’il avait des débuts précoces dans des rôles d’enfants sous l’occupation. Mais il tourne dans l’un des meilleurs films de Julien Duvivier, l’original « La fête à Henriette », où il joue le fiancé sympathique de Dany Robin. Après un long silence sur le grand écran, Tonie Marshall qui fut sa partenaire pour l’engager dans « Pas très catholique » en 1993, où il jouait le responsable d’une agence de détective, doté d’une improbable « moumoute » et qui devait supporter le tempérament du personnage joué par Anémone. Il ne devait ensuite retrouver qu’un petit rôle d’un responsable du loto face à Jacques Villeret dans le médiocre « Golden boy ». Nous lui devons bien des éclats de rires, et une gratitude face à ses divertissements de qualités.

Bibliographie : « L’ABC du cinéma ».

Photo : Denis Charmot

Filmographie : 1943  La cavalcade des heures (Yvan Noé) – Le carrefour des enfants perdus (Léo Joannon) – 1947  J’ai 17 ans (André Berthomieu) – 1947  Blanc comme neige (André Berthomieu) – 1948  Roulons (court-métrage) – L’impeccable Henri (Charles-Félix Tavano) – 1949  Interdit au public (Alfred Pasquali) – La petite chocolatière (André Berthomieu) – Tire-au-flanc (Fernand Rivers) – 1952  La fête à Henriette (Julien Duvivier) – 1953  Piédalu député (Jean Loubignac) – Maternité clandestine (Jean Gourguet) – 1953  Le secret d’Hélène Marimon (Henri Cerf) – 1954  Leguignon guérisseur (Maurice Labro) – 1956  La joyeuse prison (André Berthomieu) – 1957  En liberté sur les routes d’U.R.S.S. (documentaire, voix du récitant) – 1958  La femme et le pantin (Julien Duvivier) – Croquemitoufle / La femme des autres (Claude Barma) – 1959  Détournement de mineures (Walter Kapps) – 1964  Soleil (Roland Bacri, CM, voix du récitant) – 1965  Souvenir d’Épinal (Jean Image, CM, voix du récitant) – 1973  Le crayon magique (Jean Image, CM, voix du récitant) – 1984  Le bon roi Dagobert (Dino Risi, voix du récitant, version française) – 1993  Pas très catholique (Tonie Marshall) – 1995  Golden boy (Jean-Pierre Vergne). Télévision (notamment) :  1954  La chambre bleue (Stellio Lorenzi) – 1957  Le plus heureux des trois (Marcel Bluwal) – 1958  Le voyage de Monsieur Perrichon (Stellio Lorenzi) – Le canari (Claude Dagues) – Misère et noblesse (Marcel Bluwal) – 1959  Madame Aïcha voyante (Jean Faurez) – 1964  Assurance des mes sentiments les meilleurs (Marcel Bluwal) – 1965  Les cinq dernières minutes : Le bonheur à tout prix (Claude Loursais) – 1966  L’effet Glapion (Georges Vitaly) – 1967  Laure et les Jacques / Ève et les hommes (Henri Spade) – 1970  Don César de Bazan (Guy Lessertisseur) – 1973  Au théâtre ce soir : Maître Bolbec et son mari (Pierre Sabbagh)) – Au théâtre ce soir : Folie douce (Georges Folgoas) – 1975  L’effet Glapion (Alain Quercy, seconde version, captation) – 1977  Au théâtre ce soir : Attends-moi pour commencer (Pierre Sabbagh) –  Recherche dans l’intêrêt des familles (Philippe Arnal, feuilleton 35×13 minutes) – Les folies d’Offenbach : Monsieur Choufleuri restera chez lui (Michel Boisrond) – 1979  Féfé de Broadway (Jeannette Hubert, captation) – Monsieur Masure (Jean Cohen, captation) – Au théâtre ce soir : Monsieur Amilcar (Pierre Sabbagh) – Au théâtre ce soir : La plume (Pierre Sabbagh) – 1980  La grande duchesse de de Gerolstein (Claude Dagues, captation) – Cabrioles (Yves-André Hubert, captation) – Les amours des années folles : Prince ou pitre (Philippe Galardi) – 1981  À nous de jouer (André Flédérick) – 1988  Au secours ! Elle me veut (Bernard Deflandre, captation) – 1998  Face à face (Jean-Philippe Viaud, captation) – 2004  Faut-il tuer le clown (Jean-Philippe Viaud, captation) – 2005  Le charlatan (Stéphane Bertin, captation). Au théâtre ce soir : Détails de ses participations disponibles sur le site de Fred Kiriloff.

©   Le coin du cinéphage (reproduction strictement interdite, textes déposés)

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Soleig Dommartin

Annonce du décès de Solveig Domamartin, à l’âge de 48 ans qui fut la muse et la compagne de Wim Wenders, à l’âge de 48 ans, d’une crise cardiaque, le 11 janvier dernier. Elle reste inoubliable dans le rôle de Marion dans « Les ailes du désir » et sa suite le curieux « Si loin, si proche », réflexion d’une Allemagne après la chute du mur de Berlin. Elle était radieuse dans son rôle de trapéziste et on pouvait comprendre que Bruno Ganz abandonne son statut d’ange pour devenir un simple humain, par amour pour elle. Dans le mésestimé « Jusqu’au bout du monde », elle figurait une femme énigmatique que suivait William Hurt. Elle en avait proposé le sujet, mais le film semble avoir souffert d’avoir beaucoup été coupé au montage. Elle était également l’héroïne du confidentiel « Je t’ai dans la peau », où elle jouait une femme meurtrie devenue religieuse après la mort de son enfant, et qui découvre l’engagement politique en rencontrant un syndicaliste communiste joué par Philippe Clévenot. Elle figurait la douceur, dans un monde d’homme dans le saisissant « S’en fout la mort » de Claire Denis, et elle traversait « J’ai pas sommeil ». Elle avait une grâce particulière subtilement évoquée par Véronique Cayla, directrice générale du CNC , vendredi dernier dans les médias : « Elle était une actrice magique qui illuminait l’écran, et comme dans l’ange dans les « Ailes du désir », éblouissait chacun d’entre nous ». En 1998, elle était passée à la réalisation avec le court-métrage « Il suffirait d’un pont » bénéficiant d’une brillante distribution, Luis Rego, Catherine Frot, Romane Bohringer, Philippe Clévenot, Elli Medeiros, Garance Clavel, Georges Claisse… Dans le  quartier du Canal Saint-Martin, elle observait 4 couples, entre une écluse, deux barrières et un pont. Elle a été inhumée hier dans les Vosges. Remerciements à Marc Lacroix.

Solveig Dommartin dans « Les ailes du désir »

Filmographie : 1983  Lettre de la Sierra Morena (Jacques Rozier) 1986  Der himmel über Berlin (Les ailes du désir) (Wim Wenders)  – 1988  The prisoner of St. Petersburg (Ian Pringle) – Je t’ai dans la peau (Jean-Pierre Thorn) – 1990  S’en fout la mort (Claire Denis) – 1991  Bis ans ende der welt (Jusqu’au bout du monde) (Wim Wenders) – 1992  In weiter ferne, so nah ! (Si loin, si proche) (Wim Wenders) – 1993  J’ai pas sommeil (Claire Denis) – 1997  Eiffel Tower tilogy : Height, weight & gravity (Paul Nalin, CM) – 2005  Ma folie, ma liberté (Michel de Linas, documentaire, CM, voix seulement). Télévision : 1994  Navarro : Sentiments mortels (Nicolas Ribowski) – 1996  Commandant Nerval : À qui profite le crime ? (Henri Helman) – Montage : Tôkyô-Ga (Wim Wenders, documentaire) – Comme réalisatrice : 1998 Il suffirait d’un pont, CM. 

©   Le coin du cinéphage (reproduction strictement interdite, textes déposés)

MORT D’YVONNE DE CARLO

Annonce de la mort, lundi dernier d’Yvonne de Carlo, à Los Angeles à l’âge de 84 ans. Son rôle le plus célèbre reste celui de « L’esclave libre » (Raoul Walsh, 1957), une femme métisse, vendue comme esclave à Clark Gable, qui l’affranchit. Une grande sensualité du cinéma américain, fidèle à un certain « cinéma de quartier ». Jean-pierre Coursodon et Bertrand Tavernier n’était pas très tendre avec elle dans « 30 ans de cinéma américain  » : « … Une beauté réelle, bien qu’un peu vulgaire, une volonté évidente, un certain talent de chanteuse et finalement une carrière assez médiocre. Peu de metteurs en scène surent exploiter ses possibilités érotiques et sensuelles… « . Cette canadienne née le 1 septembre 1922, à Vancouver, Colombie-britannique, Canada, arriva à Hollywood, en 1941, après avoir obtenu un prix de beauté à Venice Beach. Elle y fait essentiellement des silhouettes, après la signature d’un contrat avec Paramount. C’est avec Universal qu’elle devient une vedette en incarnant « Salomé ». A l’aise des les films historiques elle fut Séphora, la femme de Moïse joué par Charlton Heston, dans « Les dix commandements » (Cecil B. De Mille, 1956). Elle connut un regain de popularité en interprétant à la télévision Lily Munster, la mère vampire, dans « The Munters » / « La famille Addams », de 1964 à 1966, aux côtés de Fred Gwynne. Pour la petite histoire, elle avait accepté ce rôle pour payer les frais médicaux de son mari, le cascadeur Bob Morgan, qui fut grièvement blessé sur le plateau de « La conquête de l’Ouest » (1963). Elle termina sa carrière dans quelques séries B horrifique, son couple de fermier diabolique avec Rod Steiger dans « American’s horror » qui semble jouir d’une certaine réputation. Elle avait obtenu pour ce film selon IMDB, le seul prix de sa carrière, dans le festival de film fantastique de Rome, « Fantastival », en 1988. On retiendra son apparition dans le curieux remake de John Landis en 1991, de la pièce de Claude Magnier pour « Oscar », où elle incarnait la tante de Sylvester Stallone. Elle avait signé avec Doug Warner, son autobiographie « Yvonne » en 1987). New York: St. Martin’s Press, 1987. C’était en définitive une bonne actrice de l’âge d’or du cinéma américain. Il serait vain de réduire statut à sa seule beauté exotique et à son glamour. A voir les photos de Briansriveintheather, et à lire également le l’excellent blog à son sujet: Les légences du cinéma.  Annonce également de la mort du producteur Carlo Ponti.

Bibliographie : « Stars N°22 » (Printemps 1995)

Filmographie : 1941  I look at you (CM) – Harvard, here I come! (Lew Landers) – 1942 King of the campus (Del Lord, CM) – This gun for hire (Le tueur à gages) (Frank Tuttle) – The lamp of Memory (CM) – Youth on parade (Albert S. Rogell) – Road to Morocco (En route vers le Maroc) (David Butler) – Lucky Jordan  (Jordan le révolté) (Frank Tuttle) – 1943 The crystal ball (La boule de cristal) (Elliott Nugent) –  Rhythm parade (Howard Bretherton) – Salut for three (Ralph Murphy) – True to life (George Marshall) So proudly we hail !  (Les anges de miséricorde) (Mark Sandrich) – For whom the bell tolls (Pour qui sonne le glas) ( Sam Wood) – Let’s face it (Sidney Lanfield) – The deerslayer (Lew Landers) – 1944  Standing room only (L’amour cherche un toit) (Sidney Lanfield) – The story of Dr. Wassell (L’odyssée du docteur Wassell) (Cecil B. DeMille) – Kismet (Id) (William Dieterle) – Rainbow island (Lona la sauvageonne) (Ralph Murphy) – Here come the waves (La marine en jupons) (Mark Sandrich) – Practically yours (Mitchell Leisen) – 1945  Bring on the girls (L’or et les femmes) (Sidney Lanfield) – Salome, where she danced (Salomé) (Charles Lamont) – Frontier gal (La taverne du cheval rouge) (Charles Lamont) – 1947  Song of  Scheherazade (Shéhérazade) (Walter Reisch) – Brute force (Les démons de la liberté) (Jules Dassin) – Slave girl (La belle esclave) (Charles Lamont) – 1948  Black Bart (Bandits de grands chemins) (George Sherman) – Casbah (John Berry) – River lady (Le barrage de Burlington) (George Sherman) – 1949  Criss cross (Pour toi, j’ai tué) (Rohert Siodmak) – Calamity Jane and Sam Bass (La fille des prairies) (George Sherman) – The gal who tock the West (La belle aventurière) (Frederick De Cordova ) – 1950  Buccaneer’s girl (La fille des boucaniers) (Frederick De Cordova) – The desert hawk (L’aigle du désert) (Frederick De Cordova) – Tomahawk  (La révolte des Sioux) (George Sherman) – 1951  Hotel Sahara (Hôtel Sahara) (Ken Annakin) – Silver City (La ville d’argent) (Byron Haskin) – 1952  The San Francisco story (La madonne du désir) (Robert Parrish) – Scarlet angel (Une fille à bagarres) (Sidney Salkow) – Sea devils (La belle espionne) (Raoul Walsh) Hurricane Smith (Maître après le diable) (Jerry Hooper) – Sombrero (Id) (Norman Foster) – 1953  The captain’s Paradise (Capitaine Paradis) (Anthony Kimmins) –  Fort Algiers (Fort Alger) (Lesley Selander) – Border iver (Les rebelles) (Vincent Sherman) – 1954  Happy ever after (Héritage et vieux fantômes)  (Mario Zampi) – Passion (Tornade) (Alan Dwan) – La contessa di Castiglione (La Castiglione) (Georges Combret) – 1955  Shotgun (Son dernier combat) (Lesley Selander) – Magic fire (Feu magique) (William Dieterle) – Flame of the islands (La femme du hasard) (Edward Ludwig) – 1956  Death of a scoundrel (Les amours d’une canaille) (Charles Martin) –  The ten commandments (Les dix commandements) (Cecil B. DeMille) – Raw edge (La proie des hommes) (John Sherwood) – 1957  Band of angels (L’esclave libre) (Raoul Walsh) – 1958  La spada e la croce / Mary Magdalene (L’épée et la croix) (Carlo Ludovico Bragaglia) – 1959 Timbuktu (Tombouctou) (Jacques Tourneur) – 1963  McLintock ! (Le grand McLintock) (Andrew V. McLaglen) – Law of the lawless (Condamné à être pendu (William F. Claxton) – 1964  A global affair (Jack Arnold) – Tentazioni proibiti (Voluptés diaboliques) (Osvaldo Civirani) – 1966  Munster, go home (En Belgique : « Frankenstein et les faux-monnayeurs ») (Earl Bellamy) – 1967  Hostile guns (R.G. Springsteen) – The power (La guerre des cerveaux) (Byron Haskin) – 1968  Arizona bushwhackers (Les rebelles de l’Arizona) (Lesley Selander) – 1970  The delta factor (Opération traquenard)  (Tay Garnett) – 1971  The seven minutes (Russ Meyer) – 1974  Fuego negro  (Raúl Fernández) – 1975  Blazing stewardesses / Cathouse callgirls (Al Adamson) – Won Ton Ton the dog who saved Hollywood (Michael Winner) – 1976  La casa de las sombras / House of shadows (Ricardo Wullicher) – It seemed like a good idea at the time ( John Trent) –  1977  Satan’s cheerleaders (Greydon Clark) – 1978  Granddaughter of Dracula (Nocturna) (Harry Hurwitz) – Silent scream (Le silence qui tue) (Denny Harris) – 1979  Guyana : Crime of the century (La secte de l’enfer)  (René Cardona Jr.) – The man with Bogart’s face  (Détective comme Bogart) (Robert Day) – 1981  Liar’s moon (Le challenger) (David Fisher) – 1982  Class reunion / National lampoon’s class reunion (Michael Miller) – Play dead / Satan’s dog (Peter Wittman) – 1983  Vultures in paradise / Flesh and bullets (Paul Leder) – 1984   Flesh and bullets (Efraim Tobalina) – 1987   American gothic (John Hough) – 1988  Cellar dweller (John Carl Buechler) – 1989  Mirror, mirror (Marina Sargenti) – 1991 Oscar (L’embrouille est dans le sac) (John Landis) – 1992  The naked truth (Nico Mastorakis) – Desert kickboxer (Isaac Florentine) – 1993  Seasons of the heart (T.C. Christensen).

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Peter Boyle

Annonce de la mort de Peter Boyle, à l’âge de 71 ans, le 12 décembre dernier, après une longue bataille contre des mélanomes et une maladie cardiaque. Notre très chère amie la Camarde continue donc à s’occuper de nos artistes de manière particulièrement insistante ces derniers temps. Si elle continue, je songe à me renommer « le coin du sarcophage »… Il prêtait souvent sa silhouette trapue à des rôles d’américains moyens, capable de canaliser en lui toutes les haines contemporaines. C’est un curieux destin pour un homme qui souhait devenir moine dans l’ordre des « Frères chrétiens »-. Il fut popularisé par son rôle dans « Joe… c’est aussi l’amérique » (John G. Avildsen , 1969), où il représentait une sorte de chantre de l’auto justice, aidant un P.D.G. à se venger de la mort du fils de ce dernier par overdose. Le duo va continuer les meurtres de manière violente. Il est aussi le détective privé engagé par George C. Scott pour retrouver son adolescente de fille disparue dans « Hardcore » (Paul Schrader, 1978). Il est idéal pour être le passeur d’une réalité sordide, malmenant les certitudes d’un père rigoriste et calviniste. Dans « Taxi driver » (Martin Scorsese, 1976), il est mémorable en chauffeur de taxi sentencieux face à Robert de Niro. Conscient de ne pas se laisser enfermer dans un certain type de rôles – il aurait refusé un rôle dans « French connection » selon IMDB -, il alternait des comédies burlesques à des films plus tragiques. Il est inoubliable de gaucherie et de drôlerie en créature de Frankenstein dans l’un des meilleurs films de Mel Brooks « Frankenstein Junior », il fallait le voir danser en frac sur une scène de théâtre. Il était très populaire à la télévision dans la série TV « Tout le monde aime Raymond » de 1996 à 2005, – 5 nominations pour les Emmy, récompense qu’il avait obtenu pour un épisode de X-Files, aux frontières du réel -dans le rôle du père de Ray Romano. Dernièrement il était particulièrement impressionnant en père de Billy Bob Thorton dans « À l’ombre de la haine » (Marc Foster, 2001), transmettant sa haine et son racisme à son fils. Ce comédien qui avait une présence très rare dans le cinéma mondial, marquait durablement les esprits à chacune des ses apparitions.  Bibliographie : « Quinlan’s Character Stars », de David Quinlan.

Filmographie : 1966  The group (Le groupe) (Sidney Lumet) – 1968  The virgin president (Graeme Ferguson) – Medium cool (Objectif vérité) (Haskell Wexler) – 1969  The monitors (Jack Shea) – Joe (Joe, c’est aussi l’Amérique (John G. Avildsen) – 1970  Diary of a mad housewife (Journal intime d’une femme mariée) (Frank Perry) – 1971   T.R. Baskin (Rendez-vous avec une fille seule) (Herbert Ross) – 1972  Steelyard Blues (Le monde à l’envers) (Alan Meyerson) – The candidate (Votez McKay) (Michael Ritchie) – FTA (Francine Parker) – 1973  Slither (Howard Zieff) – The friends of Eddie Coyle (Les copains d’Eddie Coyle) (Peter Yates) – Kid Blue (James Frawley) – Ghost in the noonday sun (Peter Medak) – 1974  Crazy Joe (Jo le fou) (Carlo Lizzani) – Young Frankenstein (Frankenstein junior) (Mel Brooks) – Swashbuckler (Le pirate des Caraïbes) (James Goldstone) – Taxi Driver (Id) (Martin Scorsese) – 1978  Hardcore (Id) (Paul Schrader) – F.I.S.T. (Id) (Norman Jewison) – 1979  Beyond the Poseidon adventure (Le dernier secret du Poseïdon) (Irwin Allen) – The  Brink’s job (Têtes vodes cherchent coffre plein (William Friedkin) –  In god we tru$t (La bible ne fait pas le moine) (Marty Feldman) – 1980  Where the buffalo roam (Art Linson) – Hammett (Id) (Wim Wenders) – 1981  Outland (Outland… loin de la terre) (Peter Hyams) – Group madness (Michael Mileham & Phillip Schuman, documentaire) – 1983 Yellowbeard (Barbe d’or et les pirates) (Mel Damsky) – 1984  Johnny Dangerously (Johnny le dangereux) (Amy Heckerling) – 1985  Turk 182 ! (Bob Clark) – 1987  Surrender (Cordes et discordes) (Jerry Belson) – 1986  Walker (Id) (Alex Cox) – Red heat (Double détente) (Walter Hill) – Funny (Bran Ferren, documentaire) – The in crowd (Un destin pour deux) (Mark Rosenthal) – Speed zone (Vidéo : Cannonball III) (Jim Drake) – 1989  The dream team (Une journée de fou) (Howard Zieff) – 1990  Men of respect (Un homme à respecter) (William Reilly) – Solar crisis / Kuraishisu niju-goju nen (Richard C. Sarafian) – 1991  Nervous tick (Rocky Lang) – Kickboxer II: The road back (Kickboxer II: Le successeur) (Albert Puyn) – 1992  Honeymoon in Vegas (Lune de miel à Las Vegas) (Andrew Bergman) – Death and the compass / La muerta y la brújula (Alex Cox) – Malcolm X (Id) (Spike Lee) – 1994  Exquisite tenderness (Vidéo : Clinic) (Carl Schenkel) – The shadow (Id) (Russell Mulcahy) – Killer / Bulletproof heart (Mark Malone) – The Santa Clause (Super Noël) – 1995   While you were sleeping (L’amour à tout prix) (Jon Turtleltaub) – Born to be wild (Vidéo : Drôle de singe) (John Gray) – 1996  Surrogate mother / Final vendetta (Les griffes de la cigogne) (René Eram) – 1997  That darn cat (Le nouvel espion aux pattes de velours) (Bob Spiers) – 1998  Milk & Money (Michael Bergmann) – Doctor Dolittle (Dr. Doolittle) (Betty Thomas) – Species II (La mutante II) (Peter Medak) – 2001  Monster’s ball (À l’ombre de la haine) (Marc Foster) – Neko no ongaeshi (Le royaume des chats) (Hiroyuki Morita, animation, voix de la version américaine) – 2002  The adventures of Pluto Nash (Pluto Nash) (Ron Underwood) – The Santa Clause 2 (Hyper Noël) (Michael Lembeck) – Bitter jester (Maija Di Giorgio, documentaire) – 2003  Imagine New York (Peter Putka, CM) – A decade under the influence (Une décade sous influence) (Ted Demme & Richard LaGravenese, documentaire) – Scooby -Doo 2: Monsters unleashed (Scooby Doo 2 : les monstres se déchaînent) (Raja Gosnell) – 2006  The Santa Clause 3 : The escape Clause (Super Noël méga givré – Super Noël 3) (Michael Lembeck) – Shadows of Atticus (Dennis Fallon) – 2008  All road lead home (Dennis Fallon).

 

 

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Claude Jade

 

Annonce de la mort de Claude Jade, d’un cancer de l’œil, ce 1 décembre 2006, des suites de métastases hépatiques. Elle venait de reprendre avec Patrick Préjean, la pièce de Jacques Rampal « Célimène et le Cardinal » au théâtre du Lucernaire, et elle devait la continuer en 2007 à Colombes puis à Boulogne-Billancourt. Elle fait des débuts timides auprès de son cousin Guy Jorré dans la dramatique « Le crime de la rue de Chantilly » sous le nom de Claude Jorré. Son charme y est indéniable le temps de deux scènes montrant l’insouciance d’un quartier de Paris avant la découverte d’un crime crapuleux au XIXème siècle, bien avant d’être remarqué par François Truffaut. Elle restera dans nos mémoires, avec son visage lumineux et sa grâce naturelle,  dans son rôle de Christine, jeune fille sage, qui deviendra la femme d’Antoine Doinel – Jean-Pierre Léaud -. Son évolution sera intéressante à suivre sur trois films « Baisers volés » (1968), « Domicile conjugal » (1970) et « L’amour en fuite » (1978). Dans ce dernier film, en femme divorcée et mère du petit Alphonse, elle devient sûre d’elle et indépendante. Le cinéma l’engage, pour un parcours inégal où elle passera d’une curieuse adaptation contemporaine de l’oeuvre d’Alexandre Dumas, avec « Le signe de Monte-Cristo » (André Hunebelle, 1968), avec Paul Barge et Pierre Brasseur, au rôle de la fille de Dany Robin dans « L’étau » (1969)  grand film malade d’Alfred Hitchcock, qui l’engagea grâce aux conseils de Tuffaut. Elle joue une jeune fille vierge dans « Mon oncle Benjamin » (1969), succombant au charme de Jacques Brel, surveillée par son père, un aubergiste fruste campé par Robert Dalban, qui fait tout pour son protéger la virginité de sa fille, qu’il appelle son « petit capital ». Elle rayonne dans les années 70, en une femme séduisante dans « Le bateau sur l’herbe » (1970), qui casse une amitié entre deux hommes. Dans l’amusant « Le pion » (1978), elle est une mère esseulée d’un des élèves le plus turbulents du pion timide, campé par Henri Guybet. Elle travaille régulièrement à la télévision, où on lui propose des rôles souvent romantiques. Elle est éblouissante dans le feuilleton « L’île aux trente cercueils » (1979), adaptation brillante de l’œuvre de Maurice Leblanc, signée Marcel Cravenne, qui supprimera de son adaptation le personnage d’Arsène Lupin. Dans le rôle de Véronique d’Hergemont, elle est une infirmière, travaillant dans un hôpital militaire en 1917, qui apprend la mort de son mari Vorski – excellent Jean-Paul Zehnacker, qui traumatisa toute une génération -, homme brutal et violent. L’œuvre reste forte et est à redécouvrir en DVD. Les rôles se font plus rares, on la retrouve régulièrement dans en vedette invitée de série policière, mais le cinéma ne lui à offert ces dernières années, mais Jean-Pierre Mocky tente de casser son image pour « Bonsoir » (1992), où elle incarne une lesbienne qui s’offre les charmes de Corinne Le Poulain, mais qui est dérangée par un trouble-fête joué brillamment par Michel Serrault. Elle est très touchante, dans le rôle d’une femme d’une cinquantaine d’année, montant avec difficultés les escaliers pour rentrer chez elle, et se cachant de ses voisins souffrant de dépendances à l’alcool dans « la rampe » (diffusé en 2000), un court-métrage de 6 minutes dans le cadre de la série « Scénarios sur la drogue ». Il est dommage que la gravité qu’elle montrait dans cette œuvre, n’ai pas inspiré les metteurs en scènes. Elle avait signé son autobiographie « Baisers envolés » en 2004. Son souvenir restera chèr à notre cœur.

Photo source « Act1 »

Filmographie : 1968  Baisers volés (François Truffaut) – Sous le signe de Monte-Cristo (André Hunebelle) – Topaz (L’étau) (Aldred Hitchcock) – 1969  Le témoin (Anne Walter) – Mon oncle Benjamin (Édouard Molinaro) – 1970  Domicile conjugal (François Truffaut) – Le bâteau sur l’herbe (Gérard Brach) – Nijinsky (Tony Richardson, inachevé) – 1972  Les feux de la chandeleur (Serge Korber) – Home sweet home (La fête de Jules) (Benoît Lamy) – 1973  Number one (Gianni Buffardi) – Prêtres interdits (Denys de la Patellière) – La ragazza di Via Condotti (Meutres à Rome) (German Lorente) – 1975  Trop c’est trop (Didier Kaminka) – Le malin plaisir (Bernard Toublanc-Michel) – Kita No Misaki (Le cap du Nord) (Kei Kumai) – Le choix (Jacques Faber) – 1976  Una spirale di nebbia (Caresses bourgeoises) (Eriprando Visconti) – 1978  Le pion (Christian Gion) – L’amour en fuite (François Truffaut) – 1980  Le bahut va craquer ! (Michel Nerval) – Téhéran 42 (Alexandre Alov & Vladimir Naoumov) – 1981  Lenin V Parize (Serguei Yutkevitch) – 1982  L’honneur d’un capitaine (Pierre Schoendoerffer) – 1985  L’homme qui n’était pas là (René Féret) – 1987/90  Le radeau de la Méduse (Iradj Azimi) – 1991  Tableau d’honneur (Charles Némès) – 1992  Bonsoir (Jean-Pierre Mocky) – 1993  Tombés du ciel (Philippe Lioret) – 1998  Vénus, beauté (institut) (Tonie Marshall, rôle coupé au montage) – Scénario sur la drogue : La rampe (Santiago Otheguy, CM) – 2003  À San Remo (Julien Donada, CM).Nota : 1975  Maître Pygmalion comment devenir un bon vendeur (Jacques Nahum & Hélène Durand) est un film d’entreprise, destiné à la formation à la technique des ventes en 10 épisodes. Nota : Elle ne témoigne pas dans les films consacrés à François Truffaut : « Vivement Truffaut » (Claude de Givray, 1985) et « François Truffaut : Portraits volés » (Serge Toubiana & Michel Pascal, 1992).

Claude Jade dans « Le crime de la rue Chantilly »

Télévision : 1965  Le crime de la rue Chantilly (Guy Jorré) – 1967  Prunelle (Edmond Tiborowsky) – 1968  Les oiseaux rares (Jean Dewever) – Mauregard (Claude de Givray, série TV) – 1969  Le songe d’une nuit d’été (Jean-Christophe Averty) – Allô Police : Retour à l’envoyeur (Daniel Le Comte) – 1971  Au théâtre ce soir : Il y a longtemps que je t’aime (Georges Folgoas) – Shéhérazade (Pierre Badel) – 1972  La mandragore (Philippe Arnal) – 1973  Le château perdu (François Chatel) – Au bout du chemin (Daniel Martineau) – 1974  Mamie Rose (Pierre Goutas) – Les oiseaux de lune (André Barsacq) – Malaventures : Monsieur seul (Joseph Drimal) – 1976  Les anneaux de Bicêtre (Louis Grospierre) – Antenne à Francis Perrin (Jean Kerchbron, variétés) – Le collectionneur de cerveaux (Michel Subiela) – 1977  Les amours sous la Révolution : La passion de Louis et Camille Desmoulins (Jean-Paul Carrère) – Claude Jade lit Madame de Sévigné (Jacques Cornet) – 1978  Au théâtre ce soir : Volpone (Pierre Sabbagh) – Ulysse est revenu (Claude de Givray) – La grotte au loups (Bernard Toublanc-Michel) – 1979  Nous ne l’avons pas assez aimé (Patrick Antoine) – L’île aux trente cercueils (Marcel Cravenne) – Cinéma 16 : Fou comme François (Gérard Chouchan) – 1981  Treize (Patrick Villechaise) – Commissaire Moulin : L’amie d’enfance (Jean Kerchbron) – Lise et Laura (Henri Helmann) – 1982  Rendezvous à Paris (Rendez-vous à Paris) (Gabi Kubach) – 1984  Une petite fille dans les tournesols (Bernard Ferie) – Voglia di volare (Pierre Giuseppe Murgia) – 1985  Vivement Truffaut (Claude de Givray, documentaire) – 1987  Le grand secret (Jacques Trébouta) – Qui sont mes juges (André Thiéry) – 1989  Regulus 93 (Jean-Luc Tardieu, captation) – 1990  Fleur bleue (Plusieurs réalisateurs) – V comme vengeance : Le bonheur des autres (Charles Bitsch) – The hitchhiker (Le voyageur) : Windows (René Manzor) 1992  Eugène Grandet (Jean-Daniel Verhaeghe) – 1993  La tête en l’air (Marlène Bertin) – 1994  Tabou (Jacques Richard) – Julie Lescaut : Rumeurs (Marion Sarraut) – Navarro : Sentiments mortels (Nicolas Ribowski) –1995  Porté disparu (Jacques Richard) – Belle époque (Gavin Millar) – 1996  Inspecteur Moretti : Un enfant au soleil (Gilles Béhat)  – 1997  Les Rapapommes (Myron Meerson, voix seulement) – Une femme d’honneur : Mémoire perdue (Michèle Hauteville) – 1998  Une femme d’honneur : Mémoire perdue (Michèle Hauteville) – 1998  Cap des pins (Emmanuel Fondallosa & Bernard Dumont) – 2000  Sans famille (Jean-Daniel Verhaeghe) – 2003  Meutres pour mémoire (Michel Sidoroff) – La crim’ : Le secret (Dominique Guillo) – 2004  Groupe flag : Vrai ou faux (Étienne Dhaene).

Théâtre :  notamment : 1966  L’école des femmes, de Molière (Dijon) – 1967  Henri IV, de Luigi Pirandello, m.e.s. de Sacha Pitoëff – 1971  Je t’aime, de Sacha Guitry, m.e.s. de Julien Bertheau – 1974  Les oiseaux de lune, de Marcel Aymé – Il y a longtemps que je t’aime, de Jacques Deval – 1975  La guerre de Troie n’aura pas lieu, de Jean Giraudoux, m.e.s. de Jacques Mauclair –  1977  Port-Royal, d’Henry de Montherlant, m.e.s. de Jean Meyer – 1978  Intermezzo, de Jean Giraudoux, m.e.s. de Jean Meyer – Volpone, de Jules Romain – 1983  Les exilés, de James Joyce, m.e.s. de Jean Meyer – 1984  Le faiseur, d’Honoré de Balzac, m.e.s. de Christian Alers – 1986  L’interrogatoire, de Vladimir Volkoff, m.e.s. de Christian Alers – 1988  Regulus 93, de  Catherine Decours, m.e.s. de Jean-Luc Tardieu – 1991  Un château au Portugal, de Julien Vartet, m.e.s d’Idriss – 1992  Dissident il va sans dire, de Michel Vinaver, m.e.s. de Jean Maisonnave – 2001  Lorenzaccio, une conspiration en 1534, de George Sand & Alfred de Musset, m.e.s de Henri Lazarini – 2006 Célimène et le Cardinal, de Jacques Rampal, m.e.s de Jacques Rampal.

Mise à jour du 14/03/2009

MORT DE GISÈLE PRÉVILLE

Philippe Noiret & Gisèle Préville dans « Le témoin »

Le comédien Antoine Valli, m’annonce également la mort de Gisèle Préville, confirmée par « Les gens du cinéma », la veille de ses 88 ans, elle jouait notamment la femme bourgeoise de Philippe Noiret dans « Le témoin » (Jean-Pierre Mocky, 1978). Plus âgée que lui, elle supportait les frasques de son époux, ne voulant pas subir un mariage de raison. Elle était d’un très grande beauté dans le « Vautrin » de Pierre Billon, face à Michel Simon.

Filmographie établie avec Armel de Lorme : 1936  Le chemin de Rio / Cargaison blanche (Robert Siodmak) – Aventure à Paris (Marc Allégret) – 1937  Trois artilleurs au pensionnat (René Pujol) – Prisons sans barreaux (Léonide Moguy) – 1938 La chaleur du sein (Jean Boyer) – Trois artilleurs en vadrouille (René Pujol) – Noix de coco (Jean Boyer) – L’entraîneuse (Albert Valentin) – 1939  Paris-New York (Yves Mirande) – 1941 Les deux timides (Yves Allégret) – Mélodie pour toi (Willy Rozier) – 1943  Vautrin (Pierre Billon) – 1945 Trente et quarante (Gilles Grangier) – 1945 Trente et quarante (Gilles Grangier) – 1946 Miroir (Raymond Lamy) – Les aventures de Casanova (Jean Boyer) – Contre-enquête (Jean Faurez) – 1947  Brigade criminelle (Gilbert Gil) –  Against the wind (Les guerriers dans l’ombre) (Charles Crichton) – 1948  Retour à la vie [épisode « Le retour d’Antoine »] (Georges Lampin) – 1949  The dancing years (Au temps des valses) (Harold French) – Portrait d’un assassin (Bernard-Roland, présence non formellement établie) – 1951  Le dindon (En Belgique : La nuit des cocus) (Claude Barma) – Les mousquetaires du roi (Marcel Aboulker, inachevé) – 1956  Rendez-vous à Paris (réalisateur non indentifié, CM) – 1960  L’affaire d’une nuit (Henri Verneuil) – Le Président (Henri Verneuil) – 1961  Le couteau dans la plaie (Anatole Litvak) – 1978  Le témoin (Jean-Pierre Mocky) – 1980  Docteur Jekyll et les femmes (Walerian Borowczyk) – 1986  Nuit docile (Guy Gilles). Nota : elle est souvent créditée à tort pour « Un grand amour de Beethoven » (Abel Gance, 1936), information confirmée par l’intéressée elle-même à Armel de Lorme.

©   Le coin du cinéphage (reproduction strictement interdite, textes déposés)

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Philippe Noiret

DA

Annonce de la mort à 76 ans de Philippe Noiret, des suites d’un cancer. . Je vous renvoie au beau livre écrit par Dominique Maillet : « Philippe Noiret », (éditions Henri Veyrier, 1989), où l’acteur parlait avec lucidité de chacun de ses films, y compris les mineurs. C’était un comédien digne de figurer au panthéon des plus grands monstes sacrés du cinéma mondial, il apportait toujours, une crédibilité et un vécu, à n’importe quelle oeuvre par sa seule présence. Jacques Zimmer l’avait bien défini dans « La revue du cinéma » N° 426 : « …Rabelaisien ? Bonhomme ? Aux pieds de ce monstre sacré les clichés fleurissent si naturellement qu’il faut ruser et contourner la montagne pour apercevoir la face cachée de sa carcasse de seigneur. Ayant patiemment élaboré une image publique de hobereau paisible, il lui arrive de s’en amuser et, par éclairs d’entrouvrir le rideau… ». Ce grand comédien a découvert sa vocation grâce à un abbé, le père Bouyer, qui le considérant comme cancre, devine en lui une vocation d’acteur. Il fit venir Julien Green et Marcel Jouhandeau à l’un des spectacles qui avait joué avec ses camarades. Le jeune Philippe Noiret, fréquente pendant un an à l’EPIJD (Éducation par le jeu dramatique), cours animés à Paris, par Edmond Beauchamp, François Vibert et Roger Blin, où il rencontre Delphine Seyrig et Daniel Emiflork. Il entre ensuite au Centre d’art dramatique de l’Ouest d’Hubert Gignoux, où il rencontre Jean-Pierre Darras. Il eu une autre grande rencontre prépondérante avec Jean Vilar, il restera 7 ans au TNP. Il devait y jouer des pères nobles, et fut même, de part sa stature et sa célèbre voix de bronze, le père de Jean Vilar dans « Don Juan », et celui de Maria Casarès dans « Le cid ». Il y rencontre sa future femme, la grande comédienne Monique Chaumette. En parallèle, il forme avec Jean-Pierre Darras,  un duo comique dans plusieurs cabarets, animant également avec lui quelques émissions TV de Denise Glaser, « Discorama ». Avec son compère, il se produit à l’Écluse, aux « Trois Baudets », à la « Villa d’Este », à l' »Échelle de Jacobs », où il crée un personnage de « Roi-Soleil »désopilant » Il fait des débuts assez tardif à l’écran, en remplaçant Georges Wilson, malade pour « La pointe courte », film assez radical, où assez maladroit, il partage la vedette avec Silvia Monfort. Il confessait avoir eu la nausée, pour s’être vu à l’écran. Il quitte en 1960 le TNP, et trouve finalement des rôles à la mesure de son talent au cinéma, bien que boudé par la « Nouvelle vague ». Il est formidable dans le rôle de l’oncle excentrique et travesti de Catherine Demongeot dans « Zazie dans le métro » pour Louis Malle (1960) ou le mari empoisonné par Emmanuelle Riva dans l’adaptation de Françoise Mauriac par Georges Franju dans « Thérèse Desqueyroux » (1962), rôle qu’il retrouvera dans une dramatique TV « La fin de la nuit » en 1966, un rôle austère auquel il confère une grande humanité. Il excelle très vite dans la comédie, avec « La vie de château », petit bijou de la comédie signée Jean-Paul Rappeneau, en 1965. Il travaille aussi avec de grands maîtres, comme René Clair, George Cukor, et surtout Alfred Hitchcock avec « L’étau » (1969), il est formidable d’ambiguïté dans le rôle d’un agent double, distillant une angoisse, en ouvrant et fermant, simplement un tiroir. Yves Robert, lui offre également ses premiers meilleurs rôles, avec « Les copains » (1967), où il livre une scène d’anthologie avec un faux prêche dans une messe, « Alexandre le bienheureux », en paysan fatigué qui découvre les vertus du farniente à la mort de sa femme tyrannique, et « Clérambard » (1969), d’après Marcel Aymé, en aristocrate, ruiné et violent, touché par la grâce. Il accède au vedettariat dans les années 70, se trouvant des affinités avec certains metteurs en scènes comme Pierre Granier-Deferre ou Philippe de Broca, tout en aidant les jeunes metteurs en scènes, comme Marco Pico  avec la comédie mélancolique « Le nuage entre les dents » (1973), où il est un pittoresque journaliste spécialisé en faits-divers et flanqué de Pierre Richard en photographe, ou Jacques Renard. Il joue un M Lepic tout en retenu dans « Poil de carotte » (1972), face à Monique Chaumette redoutable Mme Lepic, sous la direction d’Henri Graziani – Le couple retrouvera ce metteur en scène pour « Nous deux » (1991), en jouant des retraités faisant un retour aux sources en Corse -. Il soutient Bertrand Tavernier, pour son premier film également, avec lequel il trouvera ses meilleurs rôles. Pour ce dernier, il est le père meurtri de Sylvain Rougerie dans « L’horloger de Saint-Paul » (1973), d’après Georges Simenon, un Régent jouisseur dans « Que la fête commence » (1974), le juge déterminé dans « Le juge et l’assassin » (1975), l’unique policier d’une petite bourgade de l’Afrique occidentale, en proie avec ses démons dans « Coup de torchon » (1981) et un militaire borné dans « La vie et rien d’autre » (1988). C’est une belle composition qui durera 20 ans jusqu’à son interprétation de D’Artagnan fatigué dans « La fille de D’Artagnan » (1993) : « …Bertrand Tavernier a le goût du plaisir, il n’enfante pas dans la douleur du moins pendant le tournage. Si l’écriture a été difficile, il a au moins la courtoisie de ne pas en faire part. Je suis toujours irrité par ceux qui parlent des douleurs de leur création. Qu’ils souffrent en silence… » (1) Il est touchant en vieux garçon désabusé dans « La vieille fille » de Jean-Pierre Blanc (1971), aux côtés d’Annie Girardot, qu’il retrouvera dans des comédies de Philippe de Broca. Il est aussi à l’aise avec l’audace de Marco Ferreri avec « La grande bouffe » et « Touchez pas à la femme blanche », « …On parle de la folie de Ferreri, mais elle est très contrôlée, il maîtrise tout parfaitement… » (1). Dans « La grande bouffe », en petit juge d’instruction de province, retrouvant Michel Piccoli, Marcello Mastroianni et Ugo Tognazzi, pour une orgie gastronomique, il se révèle le personnage le plus touchant de ce film provocateur. Mais Jean-Pierre Mocky le convainc moins, avec l’un de ses premiers personnages totalement antipathique avec « Le témoin » – il avait refusé le rôle de Jean Yanne pour « Que la bête meure » pour Claude Chabrol en 1969 – : « … Par contre chez Mocky, c’est le désordre total, je ne m’y sens pas bien… ». (1). Il est vrai que même s’il ne reculait pas devant certaines audaces, il aimait à se qualifier comme « un saltimbanque qui aime le confort ». Il devait retrouver Claude Chabrol, pour l’un de ses meilleurs rôles dans « Masques » (1986), en présentateur TV cynique. Fort du succès de « La grande bouffe », l’Italie l’adopte, à l’instar d’un Bernard Blier, en lui donnant de grands rôles, de son rôle de farceur iconoclaste dans « Mes chers amis » ((Mario Monicelli, 1975) – et sa suite boudée en france -, du magistrat chargé de reprendre l’instruction d’un magistrat abbatu par une organisation terroriste dans « Trois frères » (Francesco Rosi, 1980), de l’homosexuel vieillissant pour « Les lunettes d’or » (Giuliano Montaldo, 1987), du projectionniste bougon dans « Cinéma Paradiso » (Giuseppe Tornatore, 1988), au le truculent Pablo Neruda face au touchant Massimo Troisi – qui devait mourir le lendemain du dernier jour de tournage – dans « Le facteur » (Michael Radford, 1994). Il a marqué de son humanité beaucoup de succès populaires, comme dans « Le vieux fusil » (1975), pour lequel il obient son premier César, film pourtant assez contestable de par son côté revanchard – mais on se souvient de sa belle déclaration d’amour à Romy Schneider – et dans « Les ripoux » et ses deux suites, il est jubilatoire en policier corrompu. On lui doit une des carrières les plus riches du cinéma français. Il est idéal pour personnifer un émule de Romain Gary, en écrivain s’inventant une nouvelle identité, dans « Faux et usage de faux » (Laurent Heynemann, 1990), et il est à l’aise dans l’ambiguité en journaliste partageant la vie d’Ivan Desny dans « J’embrasse pas » (André Téchiné, 1991), et profitant de la précarité d’un jeune homme joué par Manuel Blanc. Le cinéma l’avait délaissé cette dernière décennie, il avait fait un retour aux sources en revenant au théâtre avec Bertrand Blier en 1997, pour les « Côtelettes », qui connu une captation cinématographique. Mais il y était toujours remarquable, comme dans son rôle de père indigne dans « Père et fils » (2003), où assureur roublard dans le mésestimé « Edy » (2005). Pudique et modeste, il avait une conception bien à lui de son métier : « …Je suis vraiment agacé par les comédiens qui se vantent de prendre des risques. Il faut en prendre le moins possible ! Nous avons déjà une profession à risques comme les cascadeurs, essayons donc des les limiter. Mettons des genouillères pour ne pas nous abîmer. Le reste n’est que vantardise, nous ne jouons pas les héros, nous faisons simplement notre boulot… » (1). Nos pensées vont à sa fille Frédérique et à sa femme Monique Chaumette. A lire l’hommage d’Yvan Foucart, pour « Les gens du cinéma ».

(1) « La revue du cinéma » N°426 : Propos de Philippe Noiret à Danièle Para.

 

 

 

 

 

Philippe Noiret à Cannes pour la représentation de « Père et fils »

Filmographie : 1948  Gigi (Jacqueline Audry, figuration) – 1950  Olivia (Jacqueline Audry, figuration) -1951  Agence matrimoniale (Jean-Paul Le Chanois, figuration) – 1955  La pointe courte (Agnès Varda) – 1960  Zazie dans le métro (Louis Malle) –  Ravissante (Robert Lamoureux) – Le capitaine Fracasse (Pierre Gaspard-Huit) – 1961  Les amours célèbres [épisode : « Lauzun »] (Michel Boisrond) – Le rendez-vous (Jean Delannoy) – Tout l’or du monde (René Clair) – Comme un poisson dans l’eau (André Michel) – Le crime ne paie pas [ épisode : « L’affaire Hugues » (Gérard Oury) – 1962  Thérèse Desqueyroux (Georges Franju) – Ballade pour un voyou (Jean-Claude Bonnardot) – Le massaggiatrici  (Les faux-jetons) (Lucio Fulci) – Cyrano et d’Artagnan (Abel Gance) – Clémentine chérie (Pierre Chevalier) – 1963  La porteuse de pain (Maurice Cloche) – Mort, où est ta victoire ? (Hervé Bromberger) –  Les amoureux du France (François Reichenbach & Pierre Grimblat, voix du récitant) – 1964  Les copains (Yves Robert) – Monsieur (Jean-Paul Le Chanois) – Lady L (id) (Peter Ustinov) – 1965  La vie de château (Jean-Paul Rappeneau) – Qui êtes-vous Polly Maggoo ? (William Klein) -1966  Les sultans (Jean Delannoy) – Le voyage du père (Denys de la Patellière) – Tendre voyou (Jean Becker) – The night of the generals (La nuit des généraux) (Anatole Litvak) – Woman times seven (Sept fois femme) [épisode « Snow » (« La neige »] (Vittorio de Sica) – 1967  L’une et l’autre (René Allio) –  Alexandre le bienheureux (Yves Robert) – Adolphe ou l’âge tendre (Bernard Toublanc-Michel) – The immortal story (Une histoire immortelle) (Orson Welles, voix française d’Orson Welles) – 1968  Bruegel (Paul Haesaerts, documentaire, voix du récitant) – The assassination  bureau  (Assassinats  en  tous  genres) (Basil Dearden) – Mister Freedom (William Klein) – Justine (Id) (George Cukor & Joseph Strick) – Topaz (L’étau) (Alfred Hitchcock) – 1969  Clérambard (Yves Robert) – Les caprices de Marie (Philippe de Broca) – 1970  Le monde des animaux sauvages (Eugène Schumacher, documentaire, voix du récitant)1971  Time for loving (Christopher Miles) – Les aveux les plus doux (Édouard Molinaro) – Murphy’s war (La guerre de Murphy) (Peter Yates) – La vieille fille (Jean-Pierre Blanc) – La mandarine (Édouard Molinaro) – Siamo  tutti  in  libertà  provisoria (Manlio Scarpelli) – Le trèfle à cinq feuilles (Edmond Frees) – 1972  Jean Vilar, une belle vie (Jacques Rutman, documentaire) – L’attentat (Yves Boisset) – Poil de carotte (Henri Graziani) – Le serpent (Henri Verneuil) – 1973  La grande bouffe (Marco Ferreri) – Touche pas à la femme blanche (Marco Ferreri) – L’horloger de Saint-Paul (Bertrand Tavernier) – Un nuage entre les dents (Marco Pico) – Les gaspards (Pierre Tchernia) – 1974  Le secret (Robert Enrico) – Le jeu avec le feu (Alain Robbe-Grillet) – Que la fête commence (Bertrand Tavernier) – 1975  Amici miei (Mes chers amis) (Mario Monicelli) – Le vieux fusil (Robert Enrico) – Monsieur Albert (Jacques Renard) – Le juge et l’assassin (Bertrand Tavernier) – Il comune senso del pudore (Alberto Sordi) – 1976  Il deserto dei tartari (Le désert des tartares) (Valerio Zurlini) – Une femme à sa fenêtre (Pierre Granier-Deferre) – Un taxi mauve (Yves Boisset) – 1977  Coup de foudre (Robert Enrico, inachevé) – La barricade du Point du Jour (René Richon) – Tendre poulet (Philippe de Broca) – Who is  killing  the great chefs  of  Europe ? (La grande cuisine) (Ted Kotcheff) – 1978  Le témoin (Jean-Pierre Mocky) – Due pezzi di pane (Deux bonnes pâtes) (Sergio Citti) – 1979  Rue du Pied-de-Grue (Jean-Jacques Grand-Jouan) – On a volé la cuisse de Jupiter (Philippe de Broca) – 1980  Une semaine de vacances (Betrand Tavernier) – Pile ou face (Robert Enrico) – Tre fratelli (Trois frères) (Francesco Rosi) – 1981  Il faut tuer Birgitt Haas (Laurent Heynemann) – Coup de torchon (Bertrand Tavernier) – L’étoile du Nord (Pierre Granier-Deferre) – 1982  Amici miei atto secondo (Mes chers amis II) (Mario Monicelli) – L’Africain (Philippe de Broca) – 1983  L’ami de Vincent (Pierre Granier-Deferre) – Le grand carnaval (Alexandre Arcady) – Fort Saganne (Alain Corneau) – 1984  Les Ripoux (Claude Zidi) – Qualcosa di biondo (Aurora) (Maurizio Ponzi) – Souvenirs, souvenirs (Ariel Zeitoun) – L’été prochain (Nadine Trintignant) – Les rois du gag (Claude Zidi, cameo) – 1985  Le quatrième pouvoir (Serge Leroy) – Speciamo che sia femmina (Pourvu que ce soit une fille…) (Mario Monicelli) – Round Midnight (Autour de minuit) (Bertrand Tavernier) – 1986  Twist again à Moscou (Jean-Marie Poiré) – La Harka (Alain de Bock & José Jornet, CM) – La femme secrète (Sébastien Grall) – Masques (Claude Chabrol) – 1987  Glio occhiali d’oro (Les lunettes d’or) (Giuliano Montaldo) – Noyade interdite (Pierre Granier-Deferre) – Chouans ! (Philippe de Broca) – L’homme qui plantait des arbres (Frédéric Back, animation, voix du récitant) – 1988  Il giovane Toscanini (Toscanini) (Franco Zeffirelli) – Il frullo del passero (La femme de mes amours) (Gianfranco Mingozzi) – Nuovo cinema Paradiso (Cinéma Paradiso) (Giuseppe Tornatore) – The return of the musketeers (Le retour des mousquetaires) (Richard Lester) – La vie et rien d’autre (Betrand Tavernier) – 1989  Ripoux contre Ripoux (Claude Zidi) – Dimenticare Palermo (Oublier Palerme) (Francesco Rosi) – 1990  Faux et usage de faux (Laurent Heynemann) – Uranus (Claude Berri) – 1991  Rossini ! Rossini (Id) (Mario Monicelli) – Nous deux (Henri Graziani) – J’embrasse pas (André Téchiné) – Contre l’oubli [épisode : « Joaquim Elema Boringue, Guinée équatoriale »] (Jean Becker) – Arsène né terrien (Laurent-Pierre Paget, CM, voix du récitant) – La  domenica specialmente (Le  dimanche de  préférence) [épisode « Il cane blu » (« Le chien bleu »] (Giuseppe Tornatore) – Zuppa di pesce (Soupe de poisson) (Fiorella Infascelli) – 1992  Max et Jérémie (Claire Devers) – Tango (Patrice Leconte) – 1993 Grosse fatigue (Michel Blanc) – Le roi de Paris (Dominique Maillet) – La fille de d’Artagnan (Bertrand Tavernier) – 1994  Il postino (Le facteur) (Michael Radford & Massimo Troisi) – Veillées d’armes (Marcel Ophuls, documentaire) – Prílis hlucná samota (Une trop bruyante solitude) (Věra Cais) – Les Milles (Sébastien Grall) – 1995  Les grands ducs (Patrice Leconte) – Facciamo paradiso (Mario Monicelli) – Fantôme avec chauffeur (Gérard Oury) – 1996  Marianna Ucrìa (La vie silencieuse de Marianna Ucria) (Roberto Faenza) – Les palmes de Monsieur Schutz (Claude Pinoteau) – Dragonheart (Cœur de dragon) (Rob Cohen, voix française du dragon) – 1997 Soleil (Roger Hanin) – Le bossu (Philippe de Broca) – 1998  Le pique-nique de Lulu Kreutz (Didier Martiny) – 2000  Un honnête commerçant (Philippe Blasband) – 2001  Le chien, le général et les oiseaux (Francis Nielsen, animation, voix du récitant) – 2002 Les côtelettes (Bertrand Blier) – Père et fils (Michel Boujenah) – 2003 Ripoux 3 (Claude Zidi) – 2004  Edy (Stéphan Guérin-Tillié) – 2005  Marcello, una vita dolce (Marcello, une douce vie) ( Mario Canale & Annarosa Morri, documentaire) – 2006 Voie d’eau (Matthieu David Cournot, CM, voix du récitant) -Trois amis (Michel Boujenah).

Nota : il est parfois crédité à tort pour « Paris brûle-t’il ? » (René Clément), et « La mano spietata della legge » (« La fureur d’un flic ») (Mario Gariazzo, 1975, confusion avec Philippe Leroy ?).  « Laughter in the dark » (Laszlo Papas, 1986), avec Marina Vlady et Maximilien Schell, est une petite énigme, est-ce un film inédit, un inachevé, ou un simple projet ? En 1968, il est le récitant de la version sonorisée de « Häxan » (« La sorcellerie à travers les âges ») (Benjamin Christensen, 1922). Il a participé à 2 spectacles audiovisuels mis en scènes par Jean Chouquet, « Les grandes heures de France » (1973) et « Notre-Dame de Paris » (1977).

Télévision : notamment : 1955  Le réveillon (Marcel Bluwal) – 1959  Clarisse Fenigan (Jean Prat) – Macbeth (Claude Barma) – En votre âme et conscience : L’affaire Meyer (Jean Prat) – 1960  De fil en aiguille (Roger [Lazare] Iglésis) – Cyrano de Bergerac (Claude Barma) – 1961  Flore et Blancheflore (Jean Prat) – 1962  Enfin bref ! (Maurice Chateau) – Le mal court (Alain Boudet) – 1963  L’inspecteur Leclerc enquête : La chasse (Mick Roussel) – Blagapar : Les Grecs (Roger [Lazare] Iglésis) – 1964  Château en Suède (André Barsacq) – 1966  Anatole (Jean Valère) – La fin de la nuit (Albert Riéra) – 1970  Dim dam dom (Roger Ikhless) – 1996  Le veilleur de nuit (Philippe de Broca) – Balthus de l’autre côté du miroir (Damian Pettigrew, documentaire, voix du récitant) – 1999  Mi figlio ha 70 anni (Mon fils a 70 ans) (Giorgio Capitani).

 

Avec Anouk Aimée dans « Love letters »

 

 

 

 

Théâtre : 1951 Lorenzaccio, de Alfred de Musset, m.e.s. Jean Vilar – Le Cid, de Pierre Corneille, m.e.s. Jean Vilar – 1953  La tragédie du roi Richard II, de William Shakespeare, m.e.s. Jean Vilar – Don Juan, de Molière, m.e.s. Jean Vilar –  1954  Ruy Blas, de Victor Hugo, m.e.s. de Jean Vilar – Cinna, de Pierre Corneille, m.e.s. de Jean Vilar – Macbeth, de William Shakespeare, m.e.s. de Jean Vilar – 1955  La ville, de Paul Claudel, m.e.s. de Jean Vilar – Marie Tudor, de Victor Hugo, m.e.s. de Jean Vilar – Le triomphe de l’amour, de Marivaux, m.e.s. de Jean Vilar – 1956  Les femmes savantes, de Molière, m.e.s. de Jean Vilar – Ce fou de Platonov, d’Anton Tchekhov, m.e.s. de Jean Vilar – Le mariage de Figaro, d’Aldred de Musset, m.e.s. de Jean Vilar – 1957  Le malade imaginaire, d’Aldred de Musset, m.e.s. de Jean Vilar – Le faiseur, d’Honoré de Balzac, m.e.s. de Jean Vilar – 1958  L’école des femmes, de Molière, m.e.s. de Jean Vilar – Les caprices de Marianne, d’Alfred de Musset, m.e.s. de Jean Vilar – Œdipe, d’André Gide, m.e.s. de Jean Vilar – Lorenzaccio, d’Alfred de Musset, m.e.s. de Jean Vilar – Marie Tudor, de Victor Hugo, m.e.s. de Jean Vilar – 1959 Le songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare, m.e.s. de Jean Vilar (Broadway Theater New-York City) – La fête du cordonnier, de Michel Vinaver, m.e.s. de Georges Wilson – 1997/99  Les côtelettes, de Bertrand Blier, m.e.s. de Bernard Murat – 2000/01  L’homme du hazard, de Yasmina Reza, m.e.s. de Frédéric Belier-Garcia – 2002 Les contemplations (et autres textes de Victor Hugo), m.e.s. de Frédéric Belier-Garcia – 2005 Love letters, de A.R. Gurney, m.e.s. de Sandrine Dumas.

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MORT DE ROBERT ALTMAN

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Annonce de la mort de l’un des plus grands réalisateurs américains, Robert Altman, dans la grande tradition des « Mavericks ». C’était un cinéaste « libéral-libertaire », selon la formule de la revue « Positif » qui salua toujours son œuvre. Il convient de lire une excellente analyse de ses films dans l’indispensable « 50 ans de cinéma américain » de Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier. Selon eux « Toute la carrière d’Altman se place sous le signe de la provocation, du défi, ne serait-ce que celui qu’il pose aux critiques souvent débordés par son rythme infernal de production… ». La France le découvre en 1970 au festival de Cannes, avec « M.A.S.H. », après une prolifique carrière à la télévision, voir la filmo ci-dessous. Cette farce, se situant dans une clinique mobile de campagne lors de la guerre de Corée, fut refusée par 14 metteurs en scène. Le réalisateur a fait durant toute son œuvre une critique corrosive de la société américaine et de ses valeurs et un regard désabusé sur le monde. On se souviendra de l’affirmation de Géraldine Chaplin dans « Un mariage » (1978) : « Le mariage représente la fusion des intérêts de la communauté et de la nature… ». Il y a toujours une grande cohérence, malgré la grande variété des sujets abordés, parfois même à l’intérieur d’un même film où il procède à plusieurs ruptures de tons, passant du drame à la comédie. Il bouscule les genres établis, du show-bisness, avec « Nashville » (1975), à la légende de la conquête de l’Ouest avec « Buffalo Bill et les Indiens » (1976) tourné en dérision avec la complicité de Paul Newman, montrant que ce héros n’est en fait qu’une fabrication de l’imagination d’un romancier. Il est aussi à l’aise dans le western réaliste avec « John McCabe » (1970), l’onirique « Brewster Mc Clowd » (1970), où un jeune homme – Bud Cort – rêve de voler comme un oiseau, le polar rural dans les années 30 « Nous sommes tous des voleurs » (1974),  le film d’anticipation « Quintet » (1978), la comédie musicale « Un couple parfait » (1979), qu’à la représentation du milieu de la danse « Company (2003). Les femmes ont souvent le beau rôle de « Trois femmes » (1977), états d’âmes de trois infirmières travaillant dans un sanatorium – joué par Sissy Spacek, Shelley Duvall et Janice Rule – à « Cookie’s fortune » (1998), – joué par Patricia Neal, Glenn Close, Juliane Moore et Liv Tyler, drame intimiste situé dans une bourgade du Mississipi. Il excelle dans les films choraux « Nashville », « Un mariage » (1978), « Short Cuts, les Américains » (1992), exceptionnelle adaptation de l’œuvre de Raymond Carver, tout aussi bien que dans des films intimistes ou des adaptations théâtrales. Il se livre toujours à un véritable jeu de massacres, avec les genres établis, même en adaptant d’autres auteurs, comme Raymond Chandler, dans « Le privé » (1973), avec un inattendu Elliott Gould dans le rôle de Philip Marlowe, ou John Grisham, qui refusa que son nom figure au-dessus du titre, comme à son habitude, quand il vit le premier montage de « The Gingerbread man » (1997). La critique est toujours acerbe, comme dans le méconnu « Health » (1979), où il critique habilement une campagne électorale, en la transposant dans un congrès d’une organisation diététique. Il a toujours su évoluer, comme après l’échec financier de « Popeye » (1980), d’après l’œuvre de Max Fleischer, avec des adaptations d’œuvres théâtrales, malgré la performance de Robin Williams. Il signe ainsi « Reviens, Jimmy Dean, reviens », « Steamers » révélant Matthew Modine, et « Secret honor » étonnant monologue d’un Richard Nixon complètement saoul et déchu, admirablement interprété par Philip Baker Hall. Il se lance aussi dans des œuvres de télévision originales, comme « Tanner’ 88 », où il suit la campagne présidentielle de 1988, en inventant un faux candidat et le confrontant aux politiques véritables. Le résultat est très probant, malgré un doublage français assez redoutable lors de sa diffusion en France sur Arte.  Ses dernières années, à l’image d’un John Huston, furent remarquables, de « The player » (1991), où en cruel entomologiste, il décortique les mœurs hollywoodienne,  » Kansas city » (1996), hommage aux clubs de jazz où on ne retrouvait aucune forme de ségrégation dans le début des années 30, « Docteur T et les femmes » (2000), où un gynécologue est manipulé par ses patientes, à « Gosford Park »  (2001), où il dynamite de dispositif usé d’un « whodunit », pour faire une jubilatoire rencontre entre « Les dix petits indiens » et « La règle du jeu ». Il est tout aussi mordant pour d’autres sociétés, il n’épargne personne, ni même les Européens, à l’instar de « Prêt-à-porter » (1994), film mésestimé par la France qui a mal supporté le portrait au vitriol fait sur le milieu de la mode, et la vision d’un Paris peu complaisant, royaume de crottes de chiens. Il nous reste à découvrir son dernier film, « The last show » dont la sortie est prévue le 6 décembre prochain. Sur Robert Altman, Jean-Loup Bourget a signé un excellent livre aux éditions Ramsay poche cinéma en 2004, qui mériterait une réédition. Son esprit va beaucoup nous manquer.

Filmographie : comme réalisateur : 1951  Modern football (documentaire, CM) – 1952  King basketball (documentaire, CM) – The sound of bells (documentaire, CM) – 1953  How to run a filling station (documentaire, CM) – Modern baseball (documentaire, CM) – The last mile (documentaire, CM) – 1954  Better football (documentaire, CM) – The builders (documentaire, CM) – The dirty look (CM) – 1955  The perfect crime (CM) – The delinquents (CM) – The James Dean story (L’histoire de James Dean, co-réalisation avec George W. George, documentaire)1956  The magic bond (documentaire, CM) – 1964  The party (CM) – 1965  The Katherine Reed story (documentaire, CM) – 1966  Pot au feu (CM) – 1967  Countdown (Objectif lune) – 1969  The cold day in the park – M.A.S.H. (Id) – 1970  Brewster McCloud (Id) – McCabe and Mrs. Miller (John McCabe) – 1971  Images (Id) – 1973  The long goodbye (Le privé) – 1974  Thieves like us (Nous sommes tous des voleurs) – California Split (Les flambeurs) – 1975  Nashville (Id) – 1976  Buffalo Bill and the indians, or Sitting Bull’s history lesson (Buffalo Bill et les indiens) – 1977  3 women (Trois femmes) – 1978  Quintet (Id) – A wedding (Un mariage) – 1979  Health – A perfect couple (Un couple parfait) – 1980  Popeye (Id) – 1982  Come back to five and dime, Jimmy Dean, Jimmy Dean (Reviens, Jimmy Dean, reviens) – 1983  Steamers (Id) – Secret honor (Id) – 1984  O.C. and Stiggs / The utterly monstrous mind roasting summer of O.C. and Stiggs (Vidéo : “Vous avez dit dingue ?”) – 1985  Fool for love (Id) – 1986  Aria [épisode : “Les Boréades”] – Beyond therapy (Id) – 1989  Vincent and Theo (Vincent et Théo) (+ version TV) – 1991  The player (Id) – 1993  Short cuts (Short cuts, les Américains) – 1994  Ready to wear (Prêt à porter) – 1995  Kansas  city (Id) – Jazz’ 34 (Jazz’ 34, remembrances of Kansas City Swing) (documentaire) – 1997  The Gingerbread man (Id) – 1998  Cookie’s fortune (Id) – 2000  Docteur T & the women (Docteur T & les femmes) – 2001  Gosford Park (Id) – 2003  The company (Company) – 2005 A prairie homme companion (The last show).

Comme réalisateur de télévision : Longs et moyens métrages : 1964  Kraft suspense theater : Once upon a savage night /  Nightmare in Chicago – 1982  Precious blood – Rattlesnake in a Cooler – 1985  The Landromat – 1987  Basements [épisodes “The dumb waiter” & “The room”] – 1988  Tanner’ 88 – The Caine mutiny court martial – 1993  The real McTeague (documentaire) – Great performances : Blanck and blue – 2004  Tanner on Tanner – Comme réalisateur de séries TV : Alfred Hitchcok presents [épisodes “The young one” (1957) & “Together” (1958)] – M Squad [épisode “Lover’s Lane Killing” (1958)]– Peter Gunn [Un épisode] – The millionaire / If you had a million [épisodes “Pete Hopper : Afraid of the dark” (1958), “ – “Henry Banning : The show off” (1959), “Jackson Greene : The beatnik” (1959),  “Alicia Osante : Beauty and the saylor” (1959), “Lorraine Dagget : The beach story” (1959), “Andrew C Cooley : Andy and Clara” (1959) – “Whirlybirds” (158/59), “The midnight show” (1958), “Guilty of old age” (1959), “Matter of trust” (1959), “Christmas in June” (1959), “Til death do us part” (1959), “Time limit” (1959), “Experiment X-74” (1959), “The challenge” (1959), “The big lie” (1959), “The perfect crime” (1959), “The unknow soldier” (1959), “Two of kind” (1959), “In ways mysterious” (1959), “The black Maria” (1959) & “Sitting duck” (1959)] – U.S. Marshal / Sheriff of Cochise [épisodes “The triple cross”, “Shortcut to hell”, “R.I.P.” etc…] – « Troubleshooters” (1959) (13 épisodes) – Hawaiian eye [épisode “Three tickets to Lani” (1959)] – Sugarfoot [épisodes “Apollo with a gun” (1959) & “The  highbinder” (1960)] – Westinghouse Desilu Playhouse [épisodes “The sound of murder”  & “Death of dream”] (1960) – The Gale Storm show / Oh ! Susanna [épisode “It’s magic” (1960) – Bronco {épisode “The mustangers” (1960) – Maverick [épisode “Bolt from the blue” (1960)] – The roaring ‘20’s [épisodes “The prarie flower” (1960), “Brother’s keeper” (1960), “White carnation” (1960), “Dance marathon” (1961), “Two a day” (1961), “Right off the boat (1961), “Royal tour” (1961), “Standing room only (1961)], Bonanza [épisodes “Silent thunder” (1960), “Bank run” (1961), “The duke” (1961), “The rival” (1961), “The secret” (1961), “The dream riders” (1961), “Sam Hill” (1961),& The many faces of Gideon Finch” (1961) – Lawman [épisode “The robbery” (1961) – Surfside 6 {épisode “Thieves among honor”] (1961) – Bus stop [épisodes “The covering darkness” (1961), “Portrait of a hero” (1961), “Accessory by consent” (1961), “A lion waks among us” (1961), “…and the pursuit of evil” (1961), “Summer lightning” (1962), “Door without a key” (1962), & “Conty general” (1962)] – The Gallant men [épisode “Battle zone” (1962) – Combat [épisode “Forgotten front” (1962), “Rear echelon commandos” (1962), “Any second now” (1962), “Escape to nowhere” (1962), “Cat and mouse” (1962), “I swear by Apollo” (1962), “The prisoner” (1962), “The volunteer” (1962), “Off limits” (1963) & “Survival” (1963) – Route 66 [épisode “A gift for a warrior”] – Kraft suspense theater [épisodes “The long lost life of Edward Smalley” (1963), “The hunt” (1963) & “Once upon a savage night” (1964, repris sous le titre “Nightmare in Chicago”)] – The long hot summer [épisode “The homecoming” (1965)] – Nightwatch [épisode pilote : “The suitcase” (1968)] – Premiere [épisode “Walk in the sky” (1968) – Saturday night live [épisode “Sissy Spacek/Sissy’s roles” (1977)] – Gun / Robert Altman’s Gun [épisode “Al the President’s men” (1997)].

DA

Divers : Comme producteur seulement : 1976  Welfome to Los Angeles (Welcome to L.A. (Welcome to Los Angeles) (Alan Rudolph) – 1977  The late show (Le chat connaît l’assassin) (Robert Benton) – 1978  Remember my name (Tu ne m’oublieras pas) – 1979  Rich kids (Robert M. Young, producteur exécutif) – 1993  Mrs. Parker and the vicious circle (Madame Parker et le cercle vicieux) (Alan Rudolph) – 1997  Afterglow (L’amour et après ?) (Alan Rudolph) – 1998  Liv (Eduardo Ponti, CM) – 2000  Trixie (Alan Rudolph) – 2001  Roads and Bridges (Abraham Lim, producteur exécutif) – Comme scénariste seulement : 1947  Christmas Eve (Edwin L. Marin) – 1948  Bodyguard (Richard Fleischer) – 1962  What ever happened to Baby Jane ? (Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?) (Robert Aldrich, supervisation des dialogues) – Comme acteur : 1947  The secret life of Walter Mitty (La vie secrète de Walter Mitty) (Norman Z. McLeod) – 1970  Events (Fred Baker) – 1951  Corn’s-A-Poppin’ (Robert Woodburn) – 1981  Endless love (Un amour infini  (Franco Zeffiirelli) – 1982  Before the Nickelodeon : The cinema of Edwin S. Porter (Charles Musser, documentaire) –  1988  Hollywood Mavericks (Florence Dauman & Gale Ann Stieber, documentaire) – 1993  Luck, Trust & Ketchup : Robert Altman in Carver Country  (John Dorr & Mike E. Kaplan, documentaire) – 1997  Franck Capra’s american dream (Kenneth Bowser, documentaire) – 2003  A decade under the influence (Ted Demme & Richard LaGravenese, documentaire) – 2004  Épreuves d’artistes (Samuel Faure & Gilles Jacob, documentaire) – 2005  Elio Petri …appunti su un autore (Titre DVD : Elio Petri, note sur un auteur) (Federico Bacci, Nicola Guarneri & Stefano Leoni, documentaire). Comme monteur : 1954  Honeymoon for Harriet (Marice Prather, documentaire, CM) – Réalisateur de seconde équipe : 1966  The happening (Les détraqués) (Elliot Silverstein).

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MORT DE FRANCIS GIROD

Annonce de la mort du cinéaste Francis Girod, ce 19 novembre, à Bordeaux. Victime d’une crise cardiaque, il tournait un téléfilm inspiré de l’affaire Alègre, voir les informations du site Flach Films. Il débuta comme journaliste au « Nouvel observateur ». Il débute au cinéma en devenant assissant de Jean-Pierre Mocky – qui l’égratigne dans son dernier film quand il fut chevalier des « Beaux arts » en 2002- (« Les vierges » 1962), Robert Vadim (« La ronde » (1963), « La curée » (1966)), François Reichenbach (« Les amoureux du « France » (1963), Alex Joffé (« Les culottes rouges » (1962), etc… Sa carrière de réalisateur déute sur des chapeaux de roues avec « Le Trio infernal » (1973), brûlot surréaliste, baignant dans l’humour noir – et dans l’acide -. Il dépeint trois monstres – Michel Piccoli, Romy Schneider et Masha Gomska, qui élaborent une macabre escroquerie à l’assurance vie. Avec « René-la-Canne » (1976), il fait de l’oeuvre de René Borniche, une pochade, avec Gérard Depardieu et Michel Piccoli, en roues libres. « L’état sauvage » (1977), d’après le roman de Georges Conchon, est une critique acerbe d’un pays africain, qui vient d’obtenir l’indépendance, en proie à la corruption. « La banquière » (1980) d’après la véridique affaire Hanau, histoire d’une banqueroute qui defraya la chronique au début du siècle dernier, offre l’un de ses meilleurs rôles à Romy Schneider. « Le grand frère » (1981) est titré d’une série noire de Sam Ross, et adapté par Michel Grisolia, parle des immigrés dans un Marseille hostile, porté par l’interprétation de Gérard Depardieu, et révélant Souad Amidou. « Le bon plaisir » (1983), adapté d’un livre de Françoise Giroud, aux éditions Mazarine ! est un portrait au vitriol de la Présidence de la République, avec un Jean-Louis Trintignant éblouissant, ayant un fils caché avec Catherine Deneuve. Suivent « Descente aux enfers » (1986), adaptation assez conventionnelle de David Goodis, où Sophie Marceau, retrouve son « père » de « La boum », Claude Brasseur, pour en faire son amant. « L’enfance de l’art » est une sorte de modernisation d' »Entrée des artistes », voulant donner sa chance à de jeunes comédiens comme Clotilde de Bayser et Michel Bompoil. « Lacenaire », donne l’occasion à Daniel Auteuil, après Marcel Herrand, le rôle du célèbre criminel, pour un film enlevé, ses échanges avec Jean Poiret, sont particulièrement jubilatoires. Ses derniers films déçoivent, avec quelques polars efficaces, mais décevant dans l’ensemble, avec « Délit mineur » (1995), « Passage à l’acte » (1995), montrant la neutralité malveillante d’un psychiatre joué par Daniel Auteuil, « Terminale » (1997), « Mauvais genre » (2001), malgré une saisissante composition de Robinson Stévenin, et « Un ami parfait » (2005). Il semblait avoir plus d’ambitions pour la télévision avec « Le pays des enfants perdus » (2003), page méconnue de notre histoire, où des élus français « transplantent » 200 enfants Réunionnais, en 1966, dans « La Creuse », pour lutter contre un exode massif, sans avoir d’états d’âmes. « Notable et non coupable » sera terminé par Dominique Baron. On retiendra aussi ses autres activités. Il fut comédien, on se souvient de son rôle de cinéaste démiurge et autoritaire dans « Zanzibar » (Christine Pascal, 1988). Il fallait le voir faire tomber une script de sa chaise, car selon lui, son regard est le plus juste, pour y installer une caméra. Il fut aussi un producteur intelligent, pour Jacques Rouffio (« L’horizon » (1966), « Sept morts sur ordonnance » (1975)), Marc Monnet (« Léa, l’hiver, 1970), Bernard Paul (« Beau masque », 1972), ou Jérôme Kanapa (« La République est morte à Dien-Bien-Phu, 1973). Il eu également de nombreuses activités pour la SACD, ou dans l’enseignement de l’art dramatique pour de jeunes comédiens. On peut déplorer, que l’acidité de son regard à ses débuts, ne traverse pas toute son oeuvre. « L’oncle de Russie », un téléfilm inédit, sera diffusé sur France 3 le 10 décembre prochain, avec Claude Brasseur, Marie-José Nat. L’histoire : « 1989. La perestroïka a assoupli les relations entre l’URSS et la France. Gaston Boissac refait alors surface : cet ancien soldat français, qui fut prisonnier des Allemands, a été libéré par les troupes soviétiques en 1945. Et il s’est retrouvé coincé pendant quarante-quatre ans de l’autre côté du rideau de fer. » (source : www.guidetele.com).

Filmographie : 1973  Le trio infernal – 1976  René-la-Canne – 1977  L’État sauvage – 1980  La banquière – 1981  Le grand frère – 1983  Le bon plaisir – 1986  Descente aux enfers – 1987  L’enfance de l’art – 1990  Lacenaire – 1991  Contre l’oubli [épisode « Archana Guha »] – 1990  Lacenaire – 1993  Délit mineur – 1995  Lumière et compagnie [Un sketche] – Passage à l’acte – 1997  Terminale – 2001  Mauvais genre – 2003  Le pays des enfants perdus (TV) – 2005  Un ami parfait – 2006  L’oncle de Russie (TV) – Notable donc coupable (TV, terminé par Dominique Baron).

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Fragments d’un dictionnaire amoureux : Anicée Alvina

Après le décès tragique de la comédienne Adrienne Shelly – interprète des films de Hal Hartley – dans des conditions tragiques, à l’âge de 40 ans, le 1 novembre, l’AFP nous apprend sans trop de précisions la mort prématurée d’Anicée Alvina, à l’âge de 53 ans. Elle est morte à Paris ce 11 novembre, m’informe Yvan Foucart, et non à Boncourt en Eure et Loir, lieu où elle s’était mariée en 1984, et de ses obsèques. Elle ne tournait que très peu ces dernières années, mais on l’avait vu chez Gérard Blain, dernièrement pour deux films âpres « Jusqu’au bout de la nuit » et « Ainsi soit-il ». La revoir un instant, il y a peu, dans un bref rôle dans la série « Éloïse Rome », réveillait bien des souvenirs chez le trentenaire en phase terminale. Son personnage était d’ailleurs assez fantomatique, elle surgissait du néant dans une VHS sur un écran de télévision, apportant un dénouement à l’enquête policière. De son vrai nom Anicée Shahmanesh, était né le 28 janvier 1953, à Boulogne-Billancourt,  Hauts de Seine, d’une mère française et d’un père d’origine perse. Après des cours au conservatoire d’art dramatique de Saint Germain en Laye, en 1969, elle s’impose rapidement sur les  écrans. Très belle et d’une grande sensualité, elle devient une icône érotique du cinéma des années 70, provoquant bien des émois chez les spectateurs. Elle posa d’ailleurs avec naturel dans la revue « Lui » en 1980. Dans « Le rempart des béguines », d’après le roman de Françoise Mallet-Jorris, elle joue Hélène, une adolescente troublée par la maîtresse de son père, jouée par Nicole Courcel. Elle fera l’apprentissage de la cruauté. Si elle débute comme une adolescente innocente dans deux films de Lewis Gilbert, les cinéastes, – comme Alain Robbe-Grillet pour deux films -,  vont utiliser son charme, voyant en elle une once de perversité. Elle trouble Michael Lonsdale dans « Les grands sentiments font les bons gueuletons », alors qu’elle s’apprête à se marier avec Jean-Jacques Moreau. Elle finit par connaître une grande popularité avec un  feuilleton « Les quatre cents coups de Virginie » en 1979. Elle se révèle douée pour la comédie, avec son partenaire Yves-Marie Maurin, imposant un personnage pétulant. Au début des années 80, elle délaisse les plateaux, pour se consacrer à la chanson. Elle avait enregistré avec le groupe « Ici Paris », trois 45 tours « Image à définir » (1982), « Maman, je ne veux plus aller à l’école » (1983) et « Si tu m’aimais encore » (1986). Elle était dernièrement en préparation d’un album. Avec elle disparaît, un érotisme et une liberté qui soufflait dans le cinéma français des années 70. A lire l’hommage du site Persianmirror.

Filmographie , établie avec Armel de Lorme : 1969  Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas… mais elle cause (Michel Audiard) – 1970  Tout à la plume, rien au pinceau / And my name is Marcel Gotlib (Patrice Leconte, CM) – Friends (Deux enfants qui s’aiment) (Lewis Gilbert) – 1970  Les grands sentiments font les bons gueuletons (Michel Berny) – 1972  Le rempart des Béguines (Guy Casaril) – 1973  Glissements progressifs du plaisir (Alain Robbe-Grillet) – Paul and Michelle (Paul et Michelle) (Lewis Gilbert) – 1974  Une femme fatale (Jacques Doniol-Valcroze) – Isabelle devant le désir (Jean-Pierre Berckmans) – Le jeu avec le feu (Alain Robbe-Grillet) – 1975  Pauvre Sonia (repris comme l’un des sketches du long-métrage « Histoires abominables ») (Dominique Maillet, CM) – L’affiche rouge (Frank Cassenti) – L’arriviste (Samy Pavel, film belge inédit en France) – 1976  Le trouble fesses (Raoul Foulon) – Anima persa (Ames perdues) (Dino Risi) – 1977  El terrorista (Victor Winner [=Víctor Alcazar]) – L’honorable société (Anielle Weinberger) –  La barricade du point du jour (René Richon) – 1978  One, Two, Two : 122, rue de Provence (Christian Gion) – Un second souffle (Gérard Blain) – 1980  Yume, yume no ato (Rêve après rêve) (Kenzo Takada, inédit en France) – 1994  Jusqu’au bout de la nuit (Gérard Blain) – 1999  Ainsi soit-il (Gérard Blain) – 2001  The truth about Charlie (La vérité sur Charlie) (Jonathan Demme, rôle coupé au montage) – 2005  Charell (Mikhaël Hers, MM). Télévision : 1971  François Malgorn, séminariste ou celui qui n’était pas appelé (Yves-André Hubert) – Christa (Yves Ciampi) – Shéhérazade (Pierre Badel) – 1972  La godille (Rémy Grumbach) – 1979  Les 400 coups de Virginie (Bernard Queysanne) – 1982  Diane Lanster (Bernard Queysanne) – 2003  Les enquêtes d’Éloïse Rome : Les feux de l’enfer (Christophe Douchand) – 2004  L’hétaïre (Pierre Antonetti). 

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Commentaires ancien support : 

Adieu Anicée

J’avais tourné comme doublure du partenaire de Anicée en camargue en 1970 dans le film Friends de Lewis Gilbert, sur une musique de Elton John.
Nous nous étions revu ensuite, puis perdu de vue, Je suis très triste d’apprendre sa disparition,
So Long ma belle

Jean-Louis

Posté par jean-Louis, 18 novembre 2006 à 08:59

C’est l’hécatombe en ce moment! Tu vas avoir du boulot en retard avec la mort de Francis Girod et de Robert Altman!

Posté par Dr Orlof, 21 novembre 2006 à 21:06

Adieu Virginie !

je vi ens d’apprendre que tu nous a quitté… tu berças mon enfance avec tes 400 coups …Repose en paix ma belle …Adieu ma virginie …

Posté par h.isabelle, 27 novembre 2006 à 15:15

TRISTESSE

Dire que je suis triste… C’est peu de choses. Je viens d’apprendre en cherchant des infos sur internet le décès le 11 d’Anicée. Je l’avais remarqué, dans un premier temps, dans les films de Robbe-Grillet (Grissements progressif du plaisir et aussi le jeu avec le feu). Elle n’à pas eu la carrière qu’elle méritait (peut-être parce qu’elle le voulait ainsi). Pas beaucoup d’échos à la télé (Aucun ?). Personne ne s’est souvenu de virginie. Tu n’aurai pas du nous faire, surtout si jeune, un 401° coup.
Avec un immense chagrin, je te dis Adieu.
Daniel

Posté par Daniel, 29 novembre 2006 à 19:22

souvenir

Je t’ai connu Anicé Schahmanechee au lycée de Pontoise, nous étions en classe ensemble et déjà tu rayonnais. Nous t’admirions déjà ! Je ne t’ai jamais revue autre part que dans tes films mais tu étais toujours là. Je ne t’oublierai jamais.

Posté par patton79, 30 novembre 2006 à 21:09

anicée alvina

j’ai connue l’actrice a la télé quand elle jouait
dans les 400 coups de virginie.j’ai adorée ce feuilleton , plein de fraicheur et de gaitée.je suis triste d’apprendre sa mort.
 

 

Posté par vanille, 01 décembre 2006 à 22:32

Very sad to hear this news

I was shocked and saddened to hear the news of Anicee’s death. The role of Michelle that she created in « Friends » and « Paul and Michelle » in the early 70’s had a very big emotional impact on me in my formative years. Unfortunately none of her other works have ever been available in the United States. My thoughts go out to her family.

Posté par Jim Chambers, 05 décembre 2006 à 00:02

merci pour anicée

Bonjour je suis le mari d’Anicée et je dois vous dire combien les enfants et moi sommes touchés par tous ces témoignages d’amour pour Anicée que nous lisons sur le net. En ce qui concerne sa filmographie a été oublié un film de Pierre Antonetti qu’elle a tourné en 2004, qui s’appelle « l’hétaïre » et qui devrait passer sur FR3.
Merci à vous tous

Posté par jbg, 16 décembre 2006 à 19:27

Anicée pour toujours

je n’ai pas connu pour de vrai Anicée Alvina mais je me souviens de cette excellente actrice dans « les 400 coups de Virginie » l’une des meilleures séries françaises des années 70. Je pense que c’est une artiste qui vivait pour ses passions et non pas pour la célébrité souvent éphémère. En cela, je l’admire et lui dis au revoir et non adieu car ses films sont là pour la rendre éternelle.

Posté par Serge Bouquet, 21 décembre 2006 à 10:40

( English ) Article sur la vie et les films de Anicée (Alvina) Shahmanesh

J’ai appris comme tout le monde la disparition de Anicée Shahmanesh. Il se trouve que j’avais publié un article sur sa vie et sa filmographie cet été et j’ai appris par le biais d’une de ces amis d’enfance que cet article était un bel hommage. Il se trouve que comme Anicée je suis de culture et de naissance mixte. De père Iranien et de Mère Française. Je pense avoir décerner chez elle à la fois une grande joie et une grande désespoire. Elle aurais mérité une carrière aussi prestigieuse que Deneuve, Bardot ou Adjani, mais elle n’a pas pu où n’a pas su montrer d’autres facettes de son talent. Elle n’a rien renié de sa vie et de sa filmographie, mais je pense que ce metier et l’époque où elle a été la plus demandée etait dominé par des réalisateurs peu scrupuleux et peut-etre meme sans talents comme Alain Robbe Grillet qui l’a figé définitivement dans des roles trop ingrats en tout cas pour le cinéfil que je suis.
Anicée avait la beauté de ces Belles Persanes qu’on voit sur les miniatures en Iran.
Dommage qu’elle nous a quitté trop tôt !

Voici en tout cas mon article. J’espère que ces amis et sa famille l’appreciront.

http://www.persianmirror.com/community/writers/DariusKadivar/2006/AniceeShahnamesh.cfm

Cordialement,
Darius KADIVAR
Paris FRANCE
 

 

Posté par Darius, 21 décembre 2006 à 19:54

MIchelle

C’était l’ année 1971. Au Brésil, en Amazonie, moi et plus au moins deux dizaines de jeunes amis , nous étions complètement dominés par la douceur de FRIENDS.
Michelle Letour. La musique de Elton John. Michelle Letour. Michelle Letour. Tout ce que nous voulions être, à vingt ans. L’entier rêve d’ innocence.
Anicée est, vraiment, le meilleur souvenir de notre jeunesse.

Pendant toutes ces années , j’ ai cherché, en vain, la version VHS ou DVD de FRIENDS E PAUL AND MICHELLE. Inutilement.

A son mari et a ses enfants, mon sincère douleur. Croyez moi: aujourd’ hui, j’ ai pleuré par Anicée Alvina.

Posté par Ieda Pierluca, 26 décembre 2006 à 21:46

Adieu Anicée

Incroyable ! J’apprends seulement aujourd’hui la disparition d’Anicée Alvina ! L’adolescent que j’étais dans les années 70 a sérieusement fantasmé sur elle. Et, évidemment, je ne peux oublier son personnage fantasque de Virginie Lecharme (et comment !) dans la fameuse série TV.
J’avais lu précédemment l’article de Darius Kadivar (voir ci-dessus) et je l’avais particulièrement apprécié.
Adieu Anicée…

Posté par Marc Lacroix, 02 janvier 2007 à 19:11

Hommages

Beaucoup d’émotions autour du décès d’Alvina, des très proches aux cinéphiles. Le petit but de ce blog est de rendre des hommages aux artistes dans la mesure de mes moyens. Beaucoup disparaissent dans un relatif silence comme Jean Paqui/Le chevalier d’Orgeix, Andrée Champeaux ou Nicolas Vogel, signalé par Yvan Foucart pour les « Gens du cinéma ». Je me retrouve parfois en passeur d’autres internautes touchés également par la mort d’artistes. Jean-Pierre Lavoignat avait parlait des internautes autour de la mort d’Anicée Alvina avec beaucoup de justesse dans le dernier numéro de « Studio ». Le web permet ainsi de perpétuer le souvenir avec chaleur, ce qui est rassurant finalement. Merci pour vos commentaires tous très précieux.

Posté par Coinducinephage, 05 janvier 2007 à 09:34

Anicée Alvina, très bons souvenirs

Moi aussi je me souviens bien de cette série TV et, ado que j’étais, je fantasmais aussi sur la très jolie Anicée. La série était amusante et divertissante. Mais cela fait longtemps. Ce serait bien de la revoir en son hommage. Je regrette sa disparition que je viens de découvrir sur le net.

Posté par Sam, 07 janvier 2007 à 22:38

Bouleversée

J’ai vu pour la première fois Anicée dans « Les 400 coups de Virginie ».J’étais une jeune ado.Elle était si belle, si lumineuse si..bondissante.Je viens de taper « Anicée Alvina » pour savoir ce qu’elle fait, ce qu’elle devient.Et je vois qu’elle est décédée.Choquée.Je suis bouleversée.

Posté par Fawzia, 13 janvier 2007 à 03:18

Simplement Belle

Apprendre ,par hasard, la perte d’un être qu’on a croisé tout autant par hasard, est une bien étrange nouvelle.
Belle a en crever dans tes films,l’ado s’en souvient encore, émouvante aussi dans des rôles difficiles…
Et puis ce jour où j’ai eu la chance de te voir en vrai en compagnie d’une amie commune, j’étais fier que tu me fasses la bise devant des copains qui te reconnaissaient.
Tu étais simplement … Belle.
Il y a un ange de plus dans le ciel, et aujourd’hui je le sais.
http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=201444&pid=3170939

Posté par liberte_84, 17 janvier 2007 à 15:06

Coupez!

Depuis un peu plus d’un an que je t’avais retrouvée, je « vivais » avec toi, par le biais du personnage que tu m’inspirais pour ce long-métrage que tu ne liras jamais. Il était sur le bureau de mon ordinateur, inachevé, lorsque j’ai navigué sur la toile à la recherche d’une image de toi, et me suis effondrée en comprenant que ce que j’y lisais n’était pas une erreur, que oui, tu ne répondrais jamais à mes mails, que non, tu ne te faufilerais jamais entre les voitures pour rejoindre ton amoureux – Jacques Bonnaffé pour ce film là – quand je dirais « Action! » , et que non, je ne te verrais plus jamais faire semblant de jouer du violon en me reconnaissant. Je vais retourner à Chaillot et j’aurai beau chercher dans la foule, je ne t’y trouverais pas cette fois. Et nous ne comparerons pas les ravages du temps sur nos visages et sur nos corps. Et tu sera plus forte que moi pour les neurones évidemment. Pour la beauté, tu étais plus forte que toutes et pour l’humour et pour le courage de choisir de vivre pleinement tous tes désirs: ces enfants, cette musique, cette écriture qui te taraudait, et cette envie de film, de l’autre côté.
Peut-être tout cela est-il faux, et peut-être ne sommes nous, pauvres endeuillés que tu fais de nous, que les simples personnages que tu filmes en plongée depuis ton fauteuil de metteur en scène là-haut dans les nuages. Amuse toi bien de nous voir si tristes, et attends nous : On finira bien par se noyer dans nos larmes…

Posté par alexandrine, 23 janvier 2007 à 01:00

Virginie,

Une comédienne dont le parcours fût aussi anachronique que sa beauté et son charme étaient envoûtants, sa joie de vivre si perceptible ! Nous garderons cette image heureuse de ses éclats de rire dans un coin de notre mémoire et ce jusqu’à la fin de nos jour en gardant cet espoir secret d’un jour la revoir !!

Posté par Phil91170, 30 janvier 2007 à 00:43

anicée alvina

Je viens d’apprendre le décé de cette femme, j’ai bien du mal a y croire.
J’étais dans la meme classe que sa deuxieme fille a l’ecole primaire du petit village ou elle habitait. Je me souviens avoir été chez elle lorsque j’était amie avec sa fille.
Toutes mes condoleances à sa famille.

Posté par melissa, 31 janvier 2007 à 22:59

Juste quelques mots

La médiatisation est t elle forcement le signe d’un talent ?
Personnellement je ne crois pas.
Ce qui est certain c’est que le talent est rare et qu’anicee l’avait.
Aujourd’hui si je parle de mediatisation la premiere chose qui vient à l’esprit c’est campagne presidentielle.
On t’il vraiment du talent tous ces exités ?
Cette actrice m’a donnée donnée la peche dans « les 400 coups de virginie »
Je pense que ce role lui ressemblait.
La seule chose qui est certaine c’est que la reconnaissant des medias pour son talent moi je dis « peut mieux faire »
J’ai envoyé un petit mail sur le site de TF1 pour leurs raffraichir la mémoire.
Qui sais, peut etre qu’ils feront un geste.
Les 400 coups de virginie en redif ca remonterait peut etre le moral des francais
Avec tristesse.
PF

 

Posté par patrick, 07 février 2007 à 19:16

Grande tristesse

Je viens d’apprendre le décès d’Anicée par une collègue de bureau. La grande tristesse qui m’envahit est proportionnelle au grand trou dans le coeur que cela me laisse.
A quand des DVD de ses films? Nous ne les revoyons que trop rarement à la télé, alors pourquoi ne faisons nous pas une pétition pour que les télés nous passent à nouveau ses magnifiques prestations.
Je t’aimais beaucoup Anicée, tu me manques fort.

Posté par Arnaud, 08 février 2007 à 13:07

Adieu Anicèe

Bonjour , En venant sur le net,j’aurai certainement préféré apprendre aujourd’hui une autre nouvelle que la disparition de Anicèe Alvina. Je ne savais pas qu’elle était gravement malade et je suis sincèrement très attristé. D’autant plus que j’ai presque le même âge qu’elle, puis-ce que je suis de Mai 1954.Je me souviens bien sur des films de Anicèe que j’ai pu voir tout au début des annèes 70 , notamment, Paul et Michèle ,deux enfants qui s’aiment ( dont je possède d’ailleurs toujours le 33 tour de la musique du film qui avait été composèe par Elton John ), le rempart des Béguines et aussi quelques épisodes des 400 coups de Virginie. Nous savons tous parfaitement que le destin pour chacun d’entre nous est traçé à l’avance, mais la vie est quelque fois certainement trop in-juste. Ce n’est certainement pas normal de partir à cet âge la . Je ne peux que d’avoir une pensèe à sa famille ainsi qu’à ses proches . En ce qui me concerne, une chose que je sais, c’est que le souvenir de cette très ravissante et talentueuse comédienne, restera toujours en moi. Jean- Yves M. ND DE GRAVENCHON

Posté par Jean – Yves, 08 février 2007 à 14:02

ok pour la petition !

Une pétition pourquoi pas !!
Après tout, la TV doit être à l’écoute de son public et non l’inverse (enfin si, le public doit aussi écouter la TV sinon je ne vois pas l’intérêt d’allumer).
Ecouter au sens au sens exister, aucune allusion contre les sourds, surtout pas.
Cet humour c’est pour toi ANICEE et pour ceux qui t’aiment).
Bombardez les sites TV de votre amour pour ANICEE et surtout celui de TF1 !!
L’audimat c’est bien pour les marchants de saucisson et surtout pour les annonceurs.
Je ne suis ni marchant de saucissons ni annonceur alors…
Notez que je n’ai rien contre les marchants de saucisson, ceci est ce qu’on appel un exemple.
Ca aurait pu être les croquettes pour chats, pas de bol c’est tombé sur le cochon.
Je suis juste un être sensible qui aime avec passion comme devait aimer notre très chère ANICEE.
ANICEE NOUS T’AIMONT A L’INFINI.
PF

 

Posté par patrick, 08 février 2007 à 19:50

coucou à tous les passionnés de la vie
Anicee est partie en novembre et decembre a etait une equatombe.
anne marie carriere (elle en avait de l’humour)
claude Jade (bien tros jeune pour partir 58 ans)
l’abbe pierre (un homme au service des hommes)
l’ami noiret (memorable dans alexandre le bien heureux)
Triste periode.
La vie vient reprendre ce qu elle a donnée mais defois le train de la vie prend des racourcis.
ps: le correcteur d’orthographe n’est pas aussi terrible que ca sur le net.
changer le mot machand et mettre un t alors que je l’avais mis avec un d. il y a comme un probleme.

pensées affectives.

Posté par patrick, 09 février 2007 à 01:12

A bientôt, tu étais un rayon de soleil
Ta tendresse me manquera
a bientôt

Posté par anonyme, 16 février 2007 à 03:33

tristesse…..

je suis de marseille , j’ai appris le deces d’anicéé alvina , et je suis d’une tristesse non dissumilé…..
je me souvient de son charme fou …. de sa sensualité …et comme on dit dans le sud « elle avais du chien » ce qui veut dire qu’elle ne laissais personne insensible et bien entendu moi compris…..
je suis de tout coeur avec sa famille et vous souhaite plein de courage….
 

 

Posté par ludovic513, 18 février 2007 à 02:18

Anicée mon Amie

Il m’a fallu du temps pour écrire ce petit message….
Tu es dans mon coeur pour l’éternité, je pense à toi tous les jours , je pense à nos projets « souvent tellement irréalisables rocambolesques et fantasques » auxquels nous reflechissions chaque été sur notre plage !! Nous en rigolions des heures durant.
Je te vois au travers les enfants et de ton mari. Quand nous sommes ensemble j’ai toujours l’impression que tu vas surgir d’un moment à l’autre, imprévisible, drôle, belle.
Un ange auquel je rêve si souvent.
Tu resteras toujours prêt de moi.
Pascale

Posté par Pascale, 23 février 2007 à 16:48

Pour Anicée

Hier soir, la première image de la cérémonie des césars fut une liste de noms. Infiniment longue.
J’y répérai aussitôt le nom d’Anicée Alvina et compris très vite la tragique raison de sa présence dans cette liste.
Je voulais lui faire une petit salut d’adieu de là où je suis et lui dire que je n’avais jamais oublié son nom et les 400 coups qu’elle imprima à mes rêves d’adolescente. Le talent ne meurt pas. Il y a fort à parier qu’elle éclaire un autre ciel et qu’elle y a trouvé un joli rôle. Pascaline.

Posté par Pascaline, 25 février 2007 à 09:52

peine

je viens de voir le generique des cesars et la disparition d’Anicee me fait beaucoup de peine.Peine qui me ramene trente ans en arriere lorsque je l avait croise dans un restaurant.J’ avais été subjugué par sa beauté . Condoleances à toute sa famille.

Posté par ALAIN, 25 février 2007 à 16:02

Immensément triste

Quelle tristesse m’a saisi hier quand j’ai découvert la liste des disparus, affichée en ouverture de la nuit des Césars ! Je suis trentenaire. Anicée est un rayon de soleil parmi les plus précieux qui dominent mes souvenirs d’enfance. Anicée, pour moi, c’était avant tout Virginie. Un feuilleton qui a fait notre joie à moi et à mon frère, aujourd’hui disparu lui aussi. Un feuilleton dont la musique du générique a le pouvoir de me donner la pêche en quelques secondes. Si bien que je ne peux m’empêcher de l’écouter régulièrement (www.coucoucircus.org). Tu nous a quittés, Anicée, mais tu continues de vivre et de rayonner dans bien des mémoires.

Posté par Did, 25 février 2007 à 18:10

trente ans avant…

… les années 7o, je suis étudiante… L’Accin à Reims est un de ces cinémas d’alors où l’on peut entrer n’importe quand… je tombe alors sur un film : Glissements progressifs.. qui me trouble et m’enchante… je reste la séance d’après, pour voir le début… et puis la suivante..;et la suivante encore. Et j’ai une pensée émue et tendre pour la jeune fille d’alors, dont je n’avais jamais oublié le nom, et qui est partie aujourd’hui. Adieu…

Posté par nikole, 26 février 2007 à 10:14

Un monsieur est rentre aujourd hui dans ma boutique en me disant que je ressemble tres fort a Anicee Alvina j ai 32 ans je ne la connaissais pas mais en decouvrant vos temoignages et notre ressemblance j ai tres envie de voir ses films et j ai une pensee pour tous ceux qui l aimaient…
Stephanie de Marseille

Posté par Stephanie, 22 mars 2007 à 20:24

Anicee. You will be in my heart and in my dreams forever. I think I will always be the little boy that learned the word love with your films, and a deep dear part of me has departed with you.

Posté par Lazaro, 07 avril 2007 à 23:24

Adieu Anicée

Anicée Alvina, peu importe l’usage qu’en faisait les réalisateurs de ses rôles, incarnait la pureté même.
Oui, certes – le Ciel a un ange de plus.
L’ange Anicée.
Adieu – et à bientôt.

 

Posté par Luciano, 27 avril 2007 à 23:51

Sadness

Anicée will always be remembered by those of us who were fascinated by her role in Friends, a film that has remained in our hearts and our minds throughout these years. I will never forget beautiful « Michelle ». Unfortunately, other than Paul and Michelle, her other films were not known so well in my country (Mexico)
Regards to all Anicée fans who I’m sure are as sad as I am

Posté par Connery, 16 mai 2007 à 00:19

La Belle Camarguaise

Chère Anicée,
Il m’a fallu attendre plus de 30 années pour te retrouver une soirée, grâce à mon ami G.P., chez des amis dans le sud de Paris, avec ton mari.
Quelle charmante soirée : tous ces souvenirs que nous avons égrénés du film « Paul et Michel ». En nous quittant : promesse de nous revoir chez toi, à la campagne, et rencontrer tes enfants. Quelques mois plus tard : le drame ! La nouvelle de ta disparition à la T.V. Quel choc ! alors que nous n’avions pas pu nous retrouver …
Tu étais une toute jeune comédienne lorsque tu étais arrivée sur le film de Lewis Gilbert, aux Saintes Marie de la Mer. On nous avait prévenu de faire attention à toi et de te protéger. Nous avons vu arriver une ravissante jeune fille, espiègle, pleine d’humour et de charme. En ce qui me concerne cela a été mon plus beau long métrage. Participer au tournage de cette belle histoire : deux adolescents, vivants seuls au milieu de cette Camargue sauvage. Quelle charmante histoire. Le film suivant « Deux enfants qui s’aiment », où nous avions tourné une scène à Raphaël, près d’Arles. Toi, Sean Bury (je viens de me rappeler de son nom) et « votre » petite fille, marchant ensemble à travers un champs de blé : un vrai tableau de Renoir ! Quel plaisir de vous regarder. Je n’ai jamais rien oublié de cette belle époque.
Je suis heureux d’avoir pu trouver ce site, car j’ai beaucoup regretté de ne pas avoir pu présenter mes condoléances à ta famille.
Chère Anicée,
Là où tu es, je suis sûr que tu protèges ta petite famille. Sache que je n’ai jamais oublié la « Belle Camarguaise ».
Un de tes premiers fans …
Phillip
Epsom. Surrey. UK.

Posté par Phillip KENNY, 29 mai 2007 à 11:24

Triste nouvelle

En lisant sur Elton John suis-je tombe par hasard sur cette triste nouvelle… je n’ai connu Anicee qu’a travers « Friends », « Paul and Michelle » et « Diane Lanster »… plutot comme quelqu’un qu’on aurait aime mieux connaitre.
Un beau commentaire de Phillip Kenny…
Adieu…

 

Posté par Vladimir Orlt, 05 juin 2007 à 18:29

IKB

C’est en lisant un bouquin sur Yves Klein que je suis tombé sur une photo d’Anicée. J’ai eu envie d’avoir de ses nouvelles et je suis bien triste d’apprendre sur le net qu’elle a disparu. Finalement, quelle belle association qu’Anicée et l’oeuvre de Klein : rebelle, pure, éclatante, magique. Une étoile filante dans le monde de l’art.

Posté par Manu, 21 juillet 2007 à 13:04

Tellement triste

C’est probablement d’une grande banalité, mais j’avis 14 ans quand le fim « friends » est sorti, et je dois dire qu’il a changé ma vie.
Je me suis souvent demandé pourquoi Anicée n’avait pas eu le parcours que son talent et sa beauté méritaient…
Je suis tellement triste aujourd’hui.
Toutes mes pensées à sa famille, son mari et ses enfants. Elle vit dans mon esprit.
Respectueusement, Philippe
 

 

Posté par Slug, 28 juillet 2007 à 22:13

Jolie prénom

C’est en lisant Nous Deux de ma grand-mère que j’ai appris la mort d’Anicée Alvina. Si jeune c’est triste.
Actuellement enceinte, j’étais à la recherche d’un prénom pour mon bébé qui je l’espère sera une fille. Le prénom d’Anicée m’a semblé évident car si beau comme l’était Anicée dans les 400 coups de Virginie (prénom de ma soeur).
Je présente toutes mes condoléances à sa famille.
Respectueusement. Isabelle
 

 

Posté par isabelle, 24 août 2007 à 14:36

Elle avait la beauté divine de l’insouciance dans « ames perdues » et une cruelle désinvolture dans « Diane Lanster ». Resplendissante et douée, une artiste rare… Elle avait tant marqué l’adolescent que j’étais…que je ne l’ai pas oublié en 1990 lors de la naissance de ma fille. L’appeler Anicée fut un bonheur et le reste.

Posté par michel, 29 août 2007 à 15:38

Mémoire…

Je ne me souvenais pas de son nom, juste de son doux visage, que j’avais vu en 1979 dans « Les 400 Coups de Virginie »… Je n’étais pas au courant de son décès, je n’en ai rien su.
En août dernier, un rêve m’a « rapporté » son visage, et en réflechissant un peu, le lendemain, son nom m’est revenu comme le goût de la madeleine qui était là, tout prêt, et qu’on avait au fond jamais oublié. J’ai recherché sur internet, et j’ai découvert la triste nouvelle… J’ai trouvé le DVD des 400 coups que je regarde avec plaisir.
Affection pour ses enfants, son mari, sa famille. Malgré de rares passages sur les écrans et un talent injustement utilisé, elle a le pouvoir de continuer à marquer sa présence à mon esprit.
Elle est vivante.

Posté par Bernard L, 01 septembre 2007 à 09:31

super moment !!

j’ai appris le décès D’Anicée Alvina, je me souvient avec plaisir de la serie les 400 coup de virginie, tout ses gags, courant sur les champs Elysée avec son parapluie multicolore et se tress a la bo derek, elle etais si drole et jolie aussi, cette serie a marquer mon enfance, tu est parti trop tot, mais tu restera pour moi un super souvenir.
adieu, virginie !!

Posté par titeuf, 08 septembre 2007 à 17:06

Tendres souvenirs

À la recherche d’infos sur le film vu à l’âge de 14 ans, je trouve ces informations sur le décès d’Anicée… J’ai vu « Deux enfants qui s’aiment » alors que j’en était à mes premières armes de l’amour, à Jonquière, au Québec. Le film m’est resté, marqué par ce doux visage et cette idylle adolescente. J’ai acheté la trame sonore du film, que j’écoute toujours, en entendant ici et là sa voix, en anglais, qui récite quelques lignes de poésie. « Michelle », je te remercie pour les tendres souvenirs… tu m’a aidé à apprendre à aimer.

Posté par Donald, 12 décembre 2007 à 17:56

Inolvidable

Actriz inolvidable luego de conocerla en el film « Friends », de Lewis Gilbert, con música y letras de Elton John, y en los bellos parajes de la Camarga francesa.
Luego de más de 30 años, en Amazon.com logré conseguir en VHS, ese recordado film.
Descansa en paz, me quedo con tu grato recuerdo.

Posté par Mario ACUÑA Brav, 14 janvier 2008 à 05:41

She is a love concept

I discovered now in 2008 she died. Last sunday I was watching Friends and Paul and Michelle, my favorite films since I was 15 ys old (Today I am 50 years). I never forget Anicée Alvina saying with sweet voice: Paullll….

Posté par Luiz Carlos, 16 janvier 2008 à 04:42

Adieu!

Oh, what a pity. I liked her a lot. I haven’t seen « Friends » but I saw Anicee in a wonderful funny series « 400 coups de Virginie ». They showed it here several years ago. She was so charming. Such a short life for such a beautiful woman. May you repose in peace, Anicee. Thank you for the joy you brought.
— Elena, Russia.

Posté par Elena, 26 janvier 2008 à 22:17

ANICEE FOR EVER!

…Il n’y a rien de plus injuste,de voir disparaitre les gens jeunes!Ayant dix ans de moins que notre amie,nous étions tous amoureux d’elle au bahut ANICEE gamine espiègle et sexy des 7O’s!Je l’avais croisé dans une soirée en 83 et avions échangé une petite conversation fort drôle!ICI PARIS était assez culte à lépoque avec le journal:ROCK ET BD!ANICEE,LIZZIE MERCIER DESCLOUD,JOELLE(d’IL ETAIT UNE FOIS) et tant de gens à Londres qui ont quitté cette terre alors que souvent les carrières en dents de scie font penser que l’on les a oublié.ANICEE était une fulgurence,comme l’aurai dit mon ami SERGE GAINSBOURG,son regard volontaire et rieur,restera le symbole aussi justement de notre jeunesse évanouie,merci d’avoir existé!vraiement,grand message de soutien à ses enfants et son mari,je vous embrasse,ERIC chanteur du groupe anglais:THE LONDON BUSES.(dailymotion:thelondonbuses)une chanson,je pense qu’elle aurai aimé.

Posté par THE LONDON BUSES, 04 février 2008 à 18:34

anicée repose en paix

j,ai acheter le coffret dvd des 400 coups de virginie,que j,ai reçut aujourd huit, j,ai voulus savoir se que devener anicée alvina,est je vient d’aprendre sont décé,je vous avous que je suis boulversé ,gros sur le coeur,triste,je tient à présenté toutes mes condoléances a son maris,ses enfants anci qu’au reste de la familles.anicée nous ne t’oublirons jamais, repose en paix ,que les anges veille sur toi à tous jamais.

Posté par jean claude, 10 mars 2008 à 21:16

message

cher Anicee Alvina
vous etre bon cinema « Friends » et « Paul & Michelle » Je regret vous malade 53 ans. Je etre
triste. vous etre beau. Anicee Alvina en france.
Paris Sncf est gare pour cinema « Paul& Michelle » bon. Jesus speak french aid Anicee Alvina’s Paradis masion. Anicee Alvina volonte voir tere pour france. Je etre esperer Anicee Alvina.

Posté par patrick muhleck, 15 mars 2008 à 01:43

Cérémonie pour une étoile

Je suis le maître de cérémonie qui à accompagné Anicée et sa famille de Paris à Boncourt; trop jeune à l’époque des « 400 coups de Virginie », son Nom de me disait trop rien. Ce n’est qu’à l’ennoncé de l’hommage rendu par son mari que j’ai su qui était Anicée… Moi aussi, j’étais un fan assidu de « Virginie » quand j’avais 13 ans. En 6 années de carrière dans les Pompes Funèbres, je n’ai jamais vu une cérémonie autant personnalisée, faite de chansons, musiques, d’honneurs, de paillettes, mais également d’espoirs et d’amour; grâce à son mari, sa famille, le Maire de Boncourt, les musiciens d’Anicée, les chanteurs et acteurs présents, ses amis. c’était une cérémonie à la hauteur des astres pour une étoile qui s’éteint mais ne disparait pas. Pour Anicée: merci à tous et à mon équipe des Pompes Funèbres.

Posté par Michel, 22 mars 2008 à 00:19

Mes collègues et moi parlions des séries qui ont illuminé notre enfance et j’ai directement répondu « Les 400 Coups de Virginie ». Je viens d’apprendre sa disparition en consultant le net. Je suis sûr que tu illumines l’endroit où tu te trouves maintenant…

Posté par Madness, 08 avril 2008 à 10:41

je redecouvre les DVD des  » 400 coups « . un choc car j’avais 8 ans à la campagne quand je les voyais.
Et aujourd’hui à 35 , je suis comédien monté à la capitale et auteur de comédies. Quelle influence du personnage de Virginie sur ma vie ? A la vision des DVD beaucoup… C’est bouleversant pour moi.
Je vous remercie d’avoir par votre art guidé ma voie, mon envie de faire rire et je vous mets dans mes prières ainsi que toute votre famille.

Merci anicée.

Posté par Mike, 11 avril 2008 à 03:41

je l’ai appelée Anicée

Comme je l’avais espéré dans un précédent message, j’ai eu une petite fille le 20 février 2008 que j’ai appelée Anicée. Et c’est bizzare mais je leur trouve une ressemblance. Tant mieux car Anicée Alvina était une très belle femme. Beaucoup me demande d’où vient ce joli prénom et je leur parle de qui me l’a inspiré.
Merci Anicée Alvina

Posté par isabelle, 09 mai 2008 à 23:36

🙁

c’est nul
je viens d’apprendre ça aujourd’hui
juste un petit mot pour dire, qu’à l’époque des 400 coups, j’avais 10 ans
et que comme tous les gamins de cet age, j’étais amoureux d’elle
de ses yeux
de son sourire
c’est un peu de mes émotions d’enfant qui part
mais les souvenirs ne meurent jamais…
 

 

Posté par Blanc, 09 mai 2008 à 23:55

tristesse…

Une grande tristesse que d’apprendre le passage d’Anicée dans l’au delà. …
J’ai « grandi », moi aussi, avec « Deux enfants qui s’aiment », puis « Paul et Michèle » et enfin « les 400 coups… » puis le reste…
Anicée représentait un idéal féminin tantôt mutine, discrète, troublante et passionnée, pétillante, parfois délurée et tellement charmante!
J’ai, en vain, cherché à me procurer ces films qui ont marqués ma « construction sentimentale »… Un rayon de soleil lorsque j’ai trouvé sur le net la version anglaise de « Friends »… que de souvenirs ! (A quand leur disponibilité en France ???)
Lors d’une de mes nouvelles tentatives de recherches j’ai donc découvert la triste nouvelle. Je m’associe, avec bien du retard, à ses proches dans leurs pensées.
Merci Anicée pour ces instants d’émotions.Je suis certain que tu brilles là où tu es désormais.
« Notre miroir n’étant rien d’autre que l’image renvoyée par le regard des autres… ton image restera donc toujours belle »
Pierre

Posté par pierre, 30 mai 2008 à 13:02

Tristesse…

Ohlala je me souviens « des 400 coups de Virginie », un pur moment de bonheur… Yves.G

Posté par Yves, 03 juin 2008 à 17:20

Pour toi Jean-Bernard et tes enfants.

Bonjour Jean-Bernard, je suis Françoise, du C.A.E. des Mureaux. Tu te rappelles ? C’est Mariéva S. qui m’a appris tout récemment le décès d’Anicée. Je crois savoir quel est ton chagrin. Je suis tellement triste pour toi. Je n’ai pas oublié ta gentillesse pour la naissance de mon fils David. vous avez des enfants ensemble et j’imagine qu’ils ont la grâce de leur maman. Il est passé quelques années à présent. Ma récente conversation m’a poussée à faire cette recherche sur le web et je suis venue sur ce site. Me liras-tu ? C’est une bouteille à la mer… En tout cas je te serre très fort dans mes bras. Je ne connaissais pas Anicée en dehors de la télévision mais tu l’aimais et c’était donc très certainement une BELLE personne.
Toute mon amitié te reste intacte. Françoise

Posté par fleurdacacia, 25 juin 2008 à 16:49

Eternelle Anicée

J’étais en cm1 à l’époque des 400 coups et comme beucoup de gamins à l’époque nous racontions l’épisode à la récrée.
Sacrée Anicée tout le monde t’adore encore.
Bon voyage et comme dit la chanson *nous nous reverons un jour ou l’autre*.

Posté par José, 10 juillet 2008 à 20:40

Anicé de mon coeur

tous d’abord je voudrai dire combien j’ai été peiner et terrassé de douleur je suis un grand fan d’anice j’avai eu le grand bonheur de l’avoir au télephone et de converser avec Anicé sur internet sur aol je lui avai même offert mon disque car je chante en italien et j’avai ecrit une chanson sur la jolie Anicé car Anicé a bercer mon enfance et dieu sait combien je l’ai aimer et je l’aime toujours quand je l’ai eu la premier fois au telephone pour lui dire combien je ladorai j’avai les janbe et le coeur qui battai a mille a l’heure et la dernier fois que je l’avais appler c’etait pour lui dire combien j’etait heureux car j’avais trouver en dvd les 400 coup de virgine elle etait adorable elle avait pris le temps de m’expliquer tous sur son tournage des 400 coup de virginie et l’autre jour j’ai été par hasard sur interne pour savoir l’evolution de ma comedienne de mon coeur et quand j’ai vue marquer cette triste nouvelle j’ai été vraiment peiner javais son numero de telephone personel que j’ai toujour dans mon repertoir de mon portable et je le garde toujour dans le telephone je me rappelle un soir j’etait en train de lui ecrire sur aol ça fesai comme msn et elle me disai juste au moment que l’un de c’est enfant ecoutai mon disque le titre voglio te ces en italien anicé je taime et je t’aimerai toujour merci pour tous le bonheur que tu ma donner tu reste le symbole du cinema et de la beauté feminine et de la gentillesse bises et un gros bisous a toute ça famille Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:19

pour stephanie de marseille

salut stephanie je vie a coter de marseille et si tu veux j’ai la colection en dvd des 400 coup de virginie je peut te les confier pour que tu les regard j’ai beaucoup d’article sur Anice alvina car j’e suis un grand fan et j’ai eu la chance de parler avec Anicé au telephone et par email donc je reste a ta disposition je te donne une adresse mail ou tu peut m’ecrire Jacky1968@caramail.fr
bises Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:30

un souvenir inoubliable au téléphone

je suis vraiment peiner je n’arrive pas a i croire
Anicé si gentille et si douce une personne avec le coeur pleine de gentillesse je reste inpressioner par la gentillesse que Anicé avait car Anicé etait une femme qui etait a l’ecoute je me rapel quand je l’avai eu au telephone la premier fois mon téléphone etait couper et juste quand je vai pour le maitre en marche la j’ai eu vraiment une belle surprise quand j’ai consulter ma messagerie javai eu un message d’anicé qui me disai de la rappler et quand je l’ai rappler j’avai tellement soif de pouvoir tous lui dire et la gentille Anicé a pris le temp de m’ecouter et juste apres lui avoir envoyer mon disque elle ma repondu par mail et le soir elle parlai avec moi sur le salon d’aol car elle etait chez aol comme moi et moi je voulais tous savoir sur sur le tournage et elle me disai en detail ma cher Anicé je te garde dans mon coeur et une grande pensée a ça famille et un grand merci à la soeur d’Anicé car grace à ça Soeur j’ai pu être en contact avec Anicé Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:54

Tres Triste

Avec beaucoup de retard,j’apprend le décès de la belle et douce Anicée …C’est avec la gorge serrée et les larmes aux yeux que j’écris cet hommage a celle que j’ai adoré,admiré et aimé !
Je suis ravi de lire tout ces temoignages ici et j’adresse mes sinceres condoleances a son mari et a ses enfants…Vous avez femme et une maman d’une generosité rare et eternelle . Stephane

Posté par Stephane, 27 août 2008 à 04:40

Anicée por siempre

Con gran tristeza, me he enterado del final de su vida, una hermosa mujer y talentosa actriz, que dejo un legado de ternura y sensualidad en las peliculas « Fiends », y en « Paul y Michelle » dejando una profunda huella en la vida de quienes fuimos sus contemporaneos y vimos esas peliculas. Adios, por siempre Anícée.(Michelle).

Posté par JULIO, 07 septembre 2008 à 19:39

Anicée Forever

With great sadness I had noticed the end of her life, a beautiful woman and talented actress who left us a tender and sensuality legacy in her movies like « Friends » and « Paul and Michelle » leaving a deep feeling in the life of those who were her fans.
Goodbye, forever Anicée (Michelle Latour).
 

 

Posté par JULIO, 08 septembre 2008 à 18:15

Félicité et douce innocence

Aujourd’hui, le 18 septembre 2008, j’apprend ton départ pour un monde meilleur Anicée…
Je suis atristé pour tous ceux que tu as quitté et qui t’aiment.
J’ai eu le bonheur, à l’adolescence, de voir, au Québec d’où je suis natif, les deux films:  » Deux enfants qui s’aiment  » et  » Paul et Michelle  »… et comme le hasard n’existe pas, mon premier grand Amour d’adolescent s’apellelait… Michelle… ainsi le  » Rêve  » s’incarnait dans un film au grand écran…avec une actrice qui, elle, incarnait de façon très naturel, la félécité et la douce innocence de l’Amour…

L’impact positif que tu as eu dans ma vie à ce momnent-là, se fait encore sentir aujourd’hui…car tu auras contribuée, à ta manière, à la personne que je suis devenu.

Ce que l’on a aimé, et surtout ceux que l’on a aimés ici-bas ne meurent jamais…

Puisse le souvenir de l’Être merveilleux que tu as été sur Terre Anicée se perpétue pour l’Éternité…

Au Revoir Anicée, et à bientôt… de l’autre côté du Voile…

Amicalement
Paul
Lévis
Québec, Canada
18 Septembre 2008

Posté par Paul, 19 septembre 2008 à 05:26

Souvenirs immortels

Anicee Alvina est une icone qui me vient directement de mon adolescence, je n’ai pas voulu suivre sa carrière d’après « Deux enfants qui s’aiment » tellement ce film m’a marqué ! J’ai juste survolé « Paul et Michelle », puis j’ai décroché d’Anicée, mais le passé vient de me rattraper, depuis l’annonce de son décés. Je me rends compte désormais qu’on ne fuit pas son passé, depuis je cherche sans aucun succés les DVD de ses films ; je n’ai trouvé que « l’affiche rouge » à la fnac et à Virgin. J’ai été visiter sa tombe à Boncourt.

Posté par Roland, 24 septembre 2008 à 18:55

Tu t’en es allé Anicée…

Pour moi, tu es juste passée de l’autre côté du miroir Anicée, tu n’es pas morte… Sois heureuse de l’autre côté…

Posté par Roland, 24 septembre 2008 à 19:02

Je recherche

Bonjour à tous, j’ai déjà écrit 2 fois sur ce site, j’ai des images d’Anicée Alvina, mais je voudrais bien en avoir une (pas trop petite) de sa dernière année de vie… Merci d’avance.

Posté par Roland, 28 septembre 2008 à 13:11

Anicée

je viens de prendre part sur le net de la mort d’Anicée alvina et c’est pour moi une surprise car je ne le savais pas et je suis triste de l’apprendre car on venait de m’offrir le dvd des 400 coups de virginie et c’est en recherchant des info sur elle que je suis tomber dessus .Les 400 coups avait ete pour moi une serie qui m’avait plus et c’est a partir de cette serie que ma fille porte le doux prenom de virginie .Alors j’ai une pensée pour Anicée et j’espere que ou elle se trouve elle fait encore les 400 coups merci Anicée pour tout et mes penser sont vers toi en ce moment

Posté par jounin, 16 novembre 2008 à 16:55

Cimetière de Boncourt

Bonjour, J’ai consulté dans  » Google  » un article ou il est inscrit :  » Cimetière de France et d’ailleurs, Boncourt 28 « . J’ai donc ouvert cet article qui sert également de forum et j’y ai posté 2 messages. Sa serait sympa, si un proche de la famille de Anicée pouvait m’apporter une réponse. Je pense qu’il comprendra mon interrogation . Merci . Jean-Yves.

Posté par Jean – Yves, 29 décembre 2008 à 15:29

Ma jeunesse

Ma jeunesse est morte avec elle mais elle restera dans ma memoire pour toujours. Merci pour « Friends »

Posté par Jaime, 16 janvier 2009 à 02:14

Emotion

Quelle émotion d’apprendre le départ d’Anicée…
J’ai un souvenir très présent de Friends, avec la belle musique d’Elton John que j’ai d’ailleurs retrouvé sur un site après l’avoir cherché longtemps. Musique qui me renvoie des images lointaines… Ce serait tellement merveilleux de pouvoir retrouver ce film que j’aimerais beaucoup partager avec mes enfants
Merci Anicée

Posté par Cath, 19 janvier 2009 à 15:27

adios amigq

…..La conoci a mis 15 anos…al ver la pelicula « Friends ».Alli ,tambien conoci la musica de Elton John. Desde ese entonces (1972) hasta hoy con mis 52 anos , Anice ha formado parte de mi vida.
Estoy triste con su partida, pues siento que parte de mi vida se va con ella.

Posté par luchinag, 17 février 2009 à 21:14

touché en plein coeur

Je ne connaissais Anicée qu’ au travers de cette série « les 400 coups de virginie ».
Chaque épisode était attendu comme une rencontre d’ amoureux pour laquelle nous frémissons d’ impatience.
J’ étais tombé amoureux de cette belle jeune fille pleine de charme,de caractère et d’ enthousiasme.
C’ est par le net que je viens d’ apprendre sa disparition plus de 2 ans après.
Repose en paix belle princesse j ‘ai une bougie pour toi , elle brillera comme l’ étoile que tu es maintenant.
vincent B.

Posté par Vincent, 22 février 2009 à 12:42

un moment inoubliable

Anicée, c’était il y a 30 ans, je regardais les 400 coups de Virginie, j’étais raide dingue de cette fille, je voulais tellement lui ressembler, je copiais sa façon de s’habiller, ses coiffures.
Moi j’étais tellement triste et seule parce que je venais de perdre ma mère et en même temps je voyais l’énergie de cette fille et ça a dû m’aider quelque part à oublier mon chagrin;
je ne t’oublierai jamais Virginie, il n’y a eu personne à ta hauteur depuis.

Posté par cécile, 04 mars 2009 à 19:37

Partie trop tôt !!!

Repose en paix Alvina…
Toutes mes pensées à tes enfants qui restent sans toi.
Tu nous manques à tous.

Posté par Philippe, 19 mars 2009 à 14:55

une artiste

je me joint à tous ce qui a ètè dit,j’ etait tres jeune pour les 400 coups de virginie et j’ ai de vagues souvenirs, mais en voyant cette photo alvina aluina plus agèe,tous met revenue, c’ etait une vrai artiste comme on en fait plus,tu nous manqueras

Posté par philippe, 18 avril 2009 à 14:46

anicée

je viens de revoir Anicée dans Eloise Rome,puis j’ai cherché sur le net des informations sur elle,et là,j’apprend qu’elle est décédée.Je suis consternée,rien à la radio ni à la télé!!!
J’ai regardé les 400 coups de virginie quand j’étais jeune et j’en garde un bon souvenir.
Pourquoi ne pas repasser ces épisodes à la télé,ça changerait de toutes ces violences que l’on voit à l’écran.
Une grosse pensée à tous ses proches.

Posté par sousou0631, 26 juin 2009 à 14:42

TRISTE DECOUVERTE

C’est bien tard que j’apprends le décès d’Anicée…Je cherchais à savoir comment revoir ce magnifique téléfilm « Diane Lanster » que j’avais adoré. Bien sur je me souviens aussi des 400 coups de Virginie.
J’ai le souvenir d’une fille lumineuse, élégante, superbe…

Posté par Fanchon31, 01 juillet 2009 à 01:09

Tristesse

Comme beaucoup de ses admirateurs, de ses amis et amies, de ses proches, j’ai été très peiné de la disparition de madame anicee alvina… Il nous restera de cette charmante personne ses sourires, ses rires et sa joie… Ne pleurons pas anicee sans penser du privilège que nous avons eu de l’avoir connue… Il nous reste ses films et ses chansons…
Bises à vous ou que vous soyez
J.P.

Posté par Jean pierre, 28 août 2009 à 16:05

Para ti Anicée

hace 37 años que vives en mi, después de Friends mi vida cambió, no me puedo explicar sin que formes parte de mi y así será hasta el fin de los tiempos. descansa en paz amada mia.

Posté par Miguel Angel, 22 septembre 2009 à 15:41

Tant de recherche pour apprendre que tu n’es plus

J’ai 37 ans et tes 400 coups sont encore là dans ma mémoire.
Anicée Alvina, j’avais oublié…Mais Virginie ne m’a jamais quittée.
Que tu étais belle.
A toutes celles et tous ceux qui étaient fans de Virginie…
…Voici le générique.

 

Posté par totoff, 27 septembre 2009 à 17:53

je pleure…

Aujourd’hui j’ai fait des recherches sur toi Alvina et ta mort me fiche un sacré coup de Blues …J’ai 41 ans et je me souviens de toi comme si cétait hier …A la télé bien sûr : même ma mère ne se souvient pas de toi !
Tu dois charmer les anges eux-mêmes …Pensées et affection…

Posté par riquet à la loup, 25 octobre 2009 à 15:32

le destin a encore frappé

virginie les 400 coups, oui quel plaisir de se souvenir de ces bons moments de gamin avec des séries qui nous donnais un coup de fouet et l’envie de vivre des moments inoubliables.
anicé alvina des yeux pétillants un sourire à faire pâlir plus d’une stars hollywoodienne et ce quelque chose de naturelle qu’elle avait de jouer la comédie. cette nuit les étoile ont parsemé le ciel peux être qu’une d’entre-elle brillait plus que les autres j’aimerai l’appeler anicée.
de la-haut maintenant tu peux protéger les tiens.
bon vent anicée

Posté par philou, 27 octobre 2009 à 09:24

Je suis l’épouse du metteur en scène Guy Casaril avec lequel Anicée avait tourné le Rempart des Béguines; J’étais également sur le tournage. Je vis entre Paris et l’Australie. J’ai été consternée d’apprendre récemment le décès d’Anicée que j’ai adorée. J’aimerais entrer en relation avec vous durant mon séjour à Paris avant de repartir en Australie. Mon mari Guy Casaril est malheureusement décédé en 1996. Je regretterai toute la vie de ne pas avoir repris contact avec Anicée dans les années qui ont suivi le tournage.
Françoise Casaril

Posté par casaril, 31 octobre 2009 à 19:49

Francoise je suis particulièrement honoré de votre
contact.Vous pouvez me joindre sur mon mail a savoir philoubreiz@laposte.net.
philippe

Posté par philou, 03 novembre 2009 à 23:41

D.V.D.

J’ai comme beaucoup d’autres cherché « Deux enfants qui s’aiment »en cassette ou DVD.Il existe une version en Espagne que l’on trouve sur Internet.Le titre est »Algo mas que amigos »il y a une bande son en français.C’est super de retrouver toute la fraicheur d’Anicée.

Posté par André P., 11 novembre 2009 à 11:24

adios

adios, ya son tres aniversarios…
Adios Michelle!!

Posté par luigi, 02 décembre 2009 à 03:34

Anicée

Um dia, há muito atrás, fui apaixonado por você, e viajei à França à sua procura, sem saber bem exatamente por quê o fazia. Como se tivéssemos marcado um encontro na Camargue.
Foi depois de ter visto « Friends » duas ou três vezes em seguida, em um cinema da minha cidade, Niterói.
Adeus, Michelle. Namorada minha. Para sempre.

Posté par Julio Cesar, 19 décembre 2009 à 21:58

IM SAD

WHEN I WAS 12 YEARS MY MOTHER SAW FIENDE,HERE IN MEXICO CITY.IT WAS FORBIDEN FOR PEOPÑE OF MY AGE.I SAW FRIENDS,AND THE SECOND PART 2 MONTHS AGO.I BUY THE DVDS.I FEL IN LOVE WITH ANICEE.SHE WAS A BEAUTY.I NEVER SAW MORE MOVIES FRIM HER.HERE IN MEXICO,SHE WAS NOT VERY FAMOUS.I WAS SHOCKED WHEN I SAW AT INTERNET THAT SHE DIES 3 YEARS AGO.I FEL IN LOVE WITH HER WHEN I SAW HER.IM VERY SAD SHE DIES.SHE WAS AN AMAZING BEAUTY,AND A WONDERFUL ACTRESS.

Posté par oscar, 22 décembre 2009 à 05:28

I FEL IN LOVE WITH ANICEE

I FEL IN LOVE WHEN ANICE WHEN I SAW HER.IM TERRIBLE SAD,I CANT BELIEVE SHE DIES 3 YEARS AGO.SHE WAS A WONDERFUL ACTRESS,A SWEET VOICE,AND A BEAUTY.NOW IM NEAR 50 YEARS OLD,AND I NEVER MARRIED.I SAW SOME PARTS FROM OTHER MOVIES OF HER AT YOU TUBE.SHE WAS A AMAZING ACTRESS,AND I FEL IN LOVE WITH HER WHEN I SAW HER.SINCE I WAS A CHILD I HAVE AN OLD ELTON JOHN RECORD FROM THE MOVIE FRIENDS.I SAW FRIENDS,AND PAUL AND MICHELLE 2 MONTHS AGO.WHEN I SAW THW MOVIE IN MY 61 INCHES TV,I THINK ANICEE IS ALIVE IN FRONT OF ME.

Posté par oscar, 22 décembre 2009 à 05:38

chienne de vie !!!!

c est vraiment nul de la part des chaines de tv de faire sombrer dans l oubli une femme telle que la douce anicée!!! vite rendez lui hommage!!!une chose est sure nous nous ne l oublierons jamais!!!

Posté par fredo 88, 18 avril 2010 à 20:22

Bien dit frédo !

Ben oui pas d’hommage, télé réalité à gogo, jeux télévisés, miroirs aux alouettes audiovisuel… L’abêtissement organisé est dans l’air du temps alors allons brouter l’herbe tendre de la médiocrité.
La société est violente, rien de bien étonnant lorsque la TV scrute en nous les instincts les plus bas.
Si encore ce fut à la Chabrol, même pas…
Petit coucou Anicée, ta fraîcheur est en moi.

Posté par patrick, 11 mai 2010 à 14:07