Photo source Comics Podcast
Le copier-coller peut s’obtenir de deux manières, par la sélection du texte, avec l’association des touches Control + C pour Copier, puis celle de Control + V ou par un clic droit sur la souris, option copier, puis coller, sur un format word ou word pad. Il suffit juste alors de googleliser pour trouver certaines informations pour meubler. Il est curieux de constater la naissance d’une nouvelle « cinéphilie » qui se contente de listes, de recouper les informations sans voir les films ce qui est un comble. Une constante, une nouvelle figure de personnes généralement avec des problèmes d’expression écrite. C’est donc « la cerise qui fait déborder le vase », pour reprendre une réplique de « Camping », voir les commentaires de « DVDRAMA un site pas très classe » qui m’amène à abandonner la rubrique R.I.P. Je suis pourtant dans un esprit partageur, par exemple dans « Drôle de frimousse », j’avais rajouté la présence de Paul Bisciglia, dans l’un de ses rôles les plus aisément repérables, dans IMDB et Wikipédia, où il ne figurait pas – voir le blog de Donatienne « La chasse aux erreurs » – Si un cinéphile qui ne le connaissait pas, le voit dans un DVD ou une chaîne câblée en se disant « tiens c’est Bisciglia » et non « comment qu’il se nomme celui-là ? » j’aurai atteint mon petit but. Les infos circulent et c’est normal, mais il y a une limite à la reprise systématique. Deux réactions à avoir pour ne pas se faire tout piquer régulièrement, sans employer d’intermédiaire, soit tout abandonner, ce qui est un tantinet radical, soit ruser et mettre un énorme leurre type « Attention, ami c’est un piège » de Guy-André Lacour ou le « Poireau vignaigrette » de Jean Lacet, histoire de tendre d’autres pièges. Est-ce que Paul Bisciglia apparaît bien dans « Jours tranquilles à Clichy » et Dominique Zardi dans « Strip-tease », je vous laisse visionner ces films pour le savoir…. D’ailleurs pour Bisciglia, un certain suiveur est invité à rajouter les courts-métrages complétés depuis l’emprunt, en guise de test, ils sont pourtant aisément trouvables sur le web. Autre exemple, – et je ne vais pas en faire la liste, ça serait franchement pénible – , un zigoto se sert de l’hommage sur Jean Luisi pour une page MySpace – filmo faite avec Christophe Bier, pillée d’ailleurs par l’autre adepte du copier-coller – . Je le contacte, histoire de souligner sa désinvolture. Pas de réponse, il finit par me répondre, suite au contact de son hébergeur. Il se répand en excuses, dit que Luisi est son ami, je l’autorise donc à se servir du texte, mais qu’en échange il me renvoie au moins en lien. Bien évidemment il n’en fit rien. Sa page MySpace, s’intitulant « Jean Luisi en a à foutre » , je lui suggère de rajouter un « rien ! » Le plagiat et la contrefaçon sont une manière assez roublarde d’exister, vous n’avez pas besoin d’être des monomaniaques, cinéphiles et curieux, recyclez les travaux des autres, et faites votre malin ! Ça peut aussi rapporter. En conséquence, la rubrique de ce blog, qui devenait franchement « camardophile » d’ailleurs, commencée il y a tout juste 5 ans avec un hommage à Michel Grisolia, s’arrête. Pas par amertume, plutôt par lassitude, qui pouvait se traduire par un « j’y reviendrai dès que possible », en fait une réponse goguenarde à un certain « En cours … Si vous désirez écrire la biographie de cet(te) artiste, faites-moi signe ! », et de flagrants oublis – Paul Newman, Guillaume Depardieu, Jacques Baratier, Guillaume Depardieu, Patrick Topaloff, Jack Cardiff, Richard Devon, etc… -. Il y a aussi un phénomène du scoop à tout prix, quitte à se créer des inimitiés, de réactivité à tout crin, quand de plus en plus nombre d’artistes disparaissent sans une fiche AFP et dans la plus totale discrétion – récemment d’Yvonne Clech à Bisciglia -. La moindre info trouvée est reprise à toute berzingue. On cède à une panique du court-termisme. Le phénomène se propage même chez Wikipédia – les exemples de fausses morts sont légions – ou IMDB – Luigi Comencini avant sa disparition -. Pour l’anecdote, entrant des infos sur IMDB avec le « Grand journal de Canal+ » en bruit de fond, je m’amuse à chercher sur cette base le chanteur à la mode et à la coupe de cheveux improbable Justin Bieber – pardon pour ses fans -. Je m’aperçois que le chanteur est annoncé comme mort depuis le 24 mai, je les informe qu’il doit se porter mieux, car je venais de le voir dans l’émission du 29 mai ! L’info est désormais rectifiée. On peut aussi s’amuser de la guéguerre des états-civils, la demande de cette information est gratuite et disponible pour tous ici , il est facile de s’attribuer les trouvailles des autres et même de les revendiquer, voir fiche wikipédia pour Maxime Leroux, alors qu’elle figurait ici même suite à une information donnée par Yvan Foucart. A noter que l’on ne retrouve aucun autre hommage que celui qu’il a fait à Françoise Fleury, normal, Yvan n’ayant pas donné d’indice pour l’établir. Participer à ce genre de compétition macabre me paraît indigne. Ce qui est rassurant, c’est que les vrais cinéphiles et vrais érudits ne manquent jamais de parler de vous, comme – liste non exhaustive – Christian Grenier et Donatienne, de l’Encinémathèque, Armel de Lorme et son « Aide-mémoire », Christophe Bier, Jean-Louis Sauger « Retour à Yuma », l’équipe du « Ciné-club de Caen », Bertrand Van Wonterghem de « Eurobis », Charles Tatum – « Le vieux monde qui n’en finit pas ». Qu’ils en soient remerciés. Nous avons l’expérience de nos amis blogueurs cuisine, déjà habitués à ces emprunts puériles. Les recours existent je préviens donc certains que je ne vais plus hésiter à les appliquer. Vous allez trouver ça sans doute ridicule, voire pathétique, je le crois volontiers, mais il faut bien dire que la devise de la maison est le titre d’un film de Jacques Besnard, « C’est pas parce qu’on a rien à dire, qu’il faut fermer sa gueule », mais pas « Prends l’oseille et tire-toi » de Woody Allen…. Le blog continue dans sa forme initiale « Portnawak », et « Fragments d’un dictionnaire amoureux » supplante la rubrique « r.i.p », mais risque de ne plus du tout coller à l’actualité, et de ce fait manquer de réactivité concernant les disparus. Je reviendrai sur ce petit phénomène avec sans doute un effet « coup d’épée dans l’eau ». Comme je l’avais fait pour la base de liens « les sites de références » que je tente d’actualiser, je prépare aussi une sorte de biographie d’ouvrages de référence, à signaler que les informations publiées en livres ne sont pas à l’abri d’être reprises, même par Wikipédia qui se targue pourtant de respecter le droit d’auteur. To be continued…