Annonce de la mort le 31 mai dernier de Bruno Balp par Les gens du cinéma, information venue de son ami le comédien Michel Duplaix. Il participe aux cours de Charles Dullin de 1947 à 1949, et devient membre du prestigieux TNP avec Jean Vilar pendant 10 ans. Il avait eu un parcours théâtral brillant comme comédien, du boulevard aux pièces contemporaines, en passant par des numéros au cabaret, jusqu’en 2005 avec « Jonas » d’Elie-Georges Berreby. Son CV est impressionnant, il est dirigé par Roger Blin, Georges Wilson, Raymond Gérôme, Pierre Frank, Jacques Sereys ou Giorgio Strehler. Il avait mis en scène en 2007, la pièce de théâtre d’Anne Fabien « L’auteure ». Au cinéma et à la télévision, il devient une figure indispensable pour figurer les hommes du peuples, comme artisan, bistrotier ou gardien de la paix. On l’imagine aisément associé à un décors parisien disparu, nostalgique et révolu. De par sa bonhomie et sa rondeur, il campait souvent des personnages modestes, comme le personnage de Chasseneuil dans « Les cinq dernières minutes » première manière. On le retrouve face à Raymond Souplex, par exemple dans l’épisode « Des fleurs pour l’inspecteur », fêtant goulûment la promotion de ce dernier comme commissaire, et s’étonnant la tête baissée de ne pas se faire enguirlander par son tempérament habituel. On le retrouve ainsi en gendarme dans « Les compagnons de la marguerite » (1966), complètement déboussolé par le courroux de R.J. Chauffard, campant un commissaire, suite à sa mésaventure de se retrouver marié malgré lui. Il faut le voir en cafetier dans « Les galettes de Pont-Aven » (1975) participer à l’enivrement de Jean-Pierre Marielle qui est l’objet de la moquerie générale, avant d’essayer de le maîtriser – il est beaucoup plus petit – quand ce dernier veut jouer du coup de poing avec André Lacombe. Il devient une figure famillière et attachante, on est donc surpris de le voir faire preuve d’une certaine hardiesse dans « Une vraie jeune fille », en père ambigu de Charlotte Alexandra. Sa connaissance de la langue anglaise, lui avait permis de jouer à Philadelphie et à New York le rôle titre de la pièce « Herr Karl » (source Théâtreonline) et de participer à quelques tournages anglo-saxons en France. Artiste complet, il était également une grande figure du doublage voir le blog dédié au doublage de Objectif cinéma. On pouvait lire dans l' »Annuaire biographique du cinéma et de la télévision 1962-1963″ (Contact-Éditions), qu’il avait été déporté à Dachau. La source Blog de shoah nous apporte des précisions. Il avait un site officiel consultable ici. Annonce aussi ces derniers jours de la mort du cinéaste Joseph Pevney.
Filmographie : 1946 Le silence est d’or (René Clair) – 1953 L’harmonica à travers les âges (CM) – Raspoutine (Georges Combret) – 1954 French cancan (Jean Renoir) – 1956 Le sang à la tête (Gilles Grangier) – La roue (André Haguet) – Paris, Palace Hôtel (Henri Verneuil) – Reproduction interdite (Gilles Grangier) – Que les hommes sont bêtes (Roger Richebé) – Fric-frac en dentelles (Guillaume Radot) – 1957 Quand la femme s’en mêle (Yves Allégret) – Montparnasse 19 (Jacques Becker) – Vive les vacances ! (Jean-Marc Thibault) – 1958 Cette nuit-là (Maurice Cazeneuve) – Le miroir à deux faces (André Cayatte) – 1958 Madame et son auto (Robert Vernay) – Une balle dans le canon (Charles Gérard & Michel Deville) – Le petit prof (Carlo Rim) – Archimède le clochard (Gilles Grangier) – 1959 Un témoin dans la ville (Édouard Molinaro) – Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy) – Le baron de l’écluse (Jean Delannoy) – 1960 La famille Fenouillard (Yves Robert) – Les vieux de la vieille (Gilles Grangier) – Le caïd (Bernard Borderie) – 1961 Le rendez-vous de minuit (Roger Leenhardt) – La belle américaine (Robert Dhéry) – Le crime ne paie pas, [sketch « L’affaire Hugues »] (Gérard Oury) – 1962 Ballade pour un voyou (Claude-Jean Bonnardot) – 1966 Les compagnons de la marguerite (Jean-Pierre Mocky) – Le jardiner d’Argenteuil (Jean-Paul Le Chanois) – 1969 Claude et Greta (Max Pécas) – 1972 Les bas d’Agnès (Jacques Gurfinliel, CM) – La scoumoune (José Giovanni) – Les volets clos (Jean-Claude Brialy) – 1974 La moutarde me monte au nez (Claude Zidi) – Borsalino & Co (Jacques Deray) – Que la fête commence (Bertrand Tavernier) – Opération Lady Marlène (Robert Lamoureux) – 1975 Les galettes de Pont-Aven (Joël Séria) – Docteur Françoise Gailland (Jean-Louis Bertuccelli) – Une vraie jeune fille (Catherine Breillat) – 1976 Le pays bleu (Jean-Charles Tacchella) – Bartleby (Maurice Ronet, téléfilm diffusé en salles) – 1978 Freddy (Robert Thomas) – La carapate (Gérard Oury) – Les démons de midi (Christian Paureilhe) – 1979 Retour en force (Jean-Marie Poiré) – Sacrés gendarmes (Bernard Launois) – 1980 San Antonio ne pense qu’à ça (Joël Séria) – 1981 Un crime d’amour (Guy Gilles) – Orage (Gérard Grenier, CM) – Ingenjör Andrées luftfärd (Le vol de l’aigle) (Jan Troell) – 1982 Une pierre dans la bouche (Jean-Louis Leconte) – 1985 Le gaffeur (Serge Pénard) – 1986 Twist again à Moscou (Jean-Marie Poiré) – 1991 La souris du Père Noël (Vincent Monluc, CM d’animation, voix seulement) – 1994 Jeux de mains (Pascal Lahmani, CM) – 2000 An Leabhar (Robert Quinn, CM).
Télévision (notamment) : 1957 Mister Bartleby / Bartleby, l’illustre écrivain (Claude Barma) – Le tour du monde par deux enfants (William Magnin, série TV) – 1959 La nuit de Tom Brown (Claude Barma) – Le jeu des chagrins (Pierre Viallet) – En votre âme et conscience : L’affaire Danval (Claude Barma) – Jean le Maufranc (Philippe Ducrest) – 1960 Cyrano de Bergerac (Claude Barma) – 1962 Les cinq dernières minutes : La tzigane et la dactylo (Pierre Nivollet) – Mesdemoiselles Armande (René Lucot) – Pauline et le jeu (François Gir) – Les cinq dernières minutes : C’était écrit (Claude Loursais) – Le joueur (François Gir) – Elle s’abaisse pour vaincre (Étienne Fuselier) – Monsieur « Il » (Ange Casta) – Le chevalier de Maison-Rouge (Claude Barma) – 1964 La passerelle de l’Artémise (Anne-Marie Ullmann) – L’abonné de la ligne U (Yannick Andréi) – Les cinq dernières minutes : Quand le vin est tiré (Claude Loursais) – 1965 Les cinq dernières minutes : Des fleurs pour l’inspecteur (Claude Loursais) – 1967 Vidocq : Le crime de la mule noire (Claude Loursais) – Vidocq : La baraque aux 36 étoiles (Claude Loursais) – Les habits noirs (René Lucot) – 1969 Allô police : Le déjeuner de Suresnes (Michel Strugar) – Un homme à terre (Louis Grospierre) – Fortune (Henri Colpi) – Le trésor des Hollandais (Philippe Agostini) – 1970 Nemo (Jean Bacqué) – Tête d’horloge (Jean-Paul Sassy) – La mort de Danton (Claude Barma) – 1971 Aux frontières du possible : Le dossier des mutations (Victor Vicas) – 1972 Mauprat (Jacques Trébouta) – Les rois maudits : La reine étranglée (Claude Barma) – 1973 L’enfant de l’automne (Jean-Jacques Goron) – Poker d’as (Hubert Cornfield) – 1974 Les bâtisseurs d’empire (Jaime Jaimes) – Un curé de choc : Le nouveau curé (Philippe Arnal) – Malaventure : Monsieur seul (Joseph Drimal) – La logeuse (Luc Godevais) – 1975 Les renards (Philippe Joulia) – Erreurs judiciaires : Course contre la montre (Jean Laviron) – 1976 L’inspecteur mène l’enquête : L’anniversaire de Céline (Marc Pavaux) – 1976 Au théâtre ce soir : Am-Stram-Gram (Pierre Sabbagh) – Mini-chroniques (Jean-Marie Coldefy) – 1977 Désiré Lafarge : Désiré Lafarge prend le train (Jean-Pierre Gallo) – Messieurs les jurés : L’affaire Lieutort (André Michel) – 1978 Brigade de mineurs : L’enfant du pays (Jean Chapot) – Les brigades du tigre : Les demoiselles du Vésinet (Victor Vicas) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le tueur (Marcel Cravenne) – 1979 Histoires de voyous : Les marloupins (Michel Berny) – Une fille seule (René Lucot) – Les dossiers éclatés : Mort non naturelle d’un enfant naturel (Roger Kahane) – L’étrande Monsieur Duvallier : Tire-Lire (Victor Vicas) – Joséphine ou la comédie des ambitions (Robert Mazoyer) – Le tour du monde en 80 jours (André Flédérick, captation) – Au théâtre ce soir : Beau-fils et fils (Pierre Sabbagh) – Les amours de la belle époque : Petite madame (René Lucot) – L’âge bête (Jacques Ertaud) – 1980 Jean Jaurès : vie et mort d’un socialiste (Ange Casta) – Arsène Lupin joue et perd (Alexandre Astruc) -1981 Le roman du samedi : L’agent secret (Marcel Camus) – Samantha (Victor Vicas) – Le boulanger de Suresnes (Jean-Jacques Goron) – La vie des autres : L’ascension de Catherine Sarrazin (Jean-Pierre Prévost) – Fini de rire, fillette (Edmond Tiborowsky) – 1982 Julien Fontanes, magistrat : Une fine lame (François Dupont-Midy) – Le pouvoir de l’inertie (Jean-François Delassus) – L’enlèvement de Ben Bella (Pierre Lefranc) – Le secret des Andrônes (Sam Itzkovitch) – Siegfried (Georges Pommier) – 1983 Médecins de nuit : Quingaoshu (Emmanuel Fonlladosa) – 1984 Einstein (Lazare Iglèsis) – 1985 Histoires vécues : L’honneur des Canlorbe (Jean Kerchbron) – 1986 Julien Fontanes, magistrat : Un dossier facile (Patty Villiers) – 1987 Race for the bomb (La course à la bombe) (Jean-François Delassus & Allan Eastman) – 1988 Un château au soleil (Robert Mazoyer) – 1990 La nuit africaine (Gérard Guillaume) – Haute tension : Fatale obsession (Catherine Corsini) – 1991 Un beau petit milliard (Pierre Tchernia) – Imogène : 3615 bisé marine (Jean-Daniel Verhaeghe) – 1993 Une journée au Luxembourg (Jean Baronnet) – Tribunal : L’irréparable (Bernard Dumont, CM).
Merci d’honorer la mémoire de ce comédien qui n’aura pas eu droit à trois lignes dans la plupart des journaux.
Enfin, l’indifférence et l’oubli sont devenus des valeurs en vogue.
Ainsi, IMDB a réagi à la disparition de Mel Ferrer en le désignant d’abord comme « celui qui fut l’époux de l’actrice Audrey Hepburn ».
J’attends la mort qu’on nous annonce proche de Paul Newman pour vérifier cette
règle qui veut que les défunts soient enterrés (et oubliés) de plus en plus vite.
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J’attends la mort qu’on nous annonce proche de Paul Newman pour vérifier cette
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Merci
J’ai tendance à trouver (refrain connu) les médias ingrats vis à vis de certains comédiens, Bruno Balp avait tout de même 60 ans de carrière, mais aussi un destin d’exceptionnel. Ironie du sort, j’avais fait une ébauche de sa fiche dans « Wikipédia » en octobre dernier, car j’ai toujours à cœur de rendre hommage à ce type de comédiens, dont tout le monde connaît du moins le visage. Je ne sais pas si je me « vieuxconnise » à 40 berges, mais je trouve démesuré que les médias fassent les choux gras de la disparition récente d’un membre de la famille des canidés d’une grande vedette de la télé.
Merci
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