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MORT DE RAOUL DELFOSSE

Raoul Delfosse dans « Les colonnes du ciel : La lumière du lac »

Annonce de la mort du comédien Raoul Delfosse par l’excellent blog sur le doublage qui lui rend hommage, on ne peut que saluer ses instigateurs. C’était l’une des voix de notre enfance, voir les informations de Planète jeunesse. J’y reviendrai dès que possible… Annonce également de la mort de la comédienne Danielle Godet.

Raoul Delfosse dans « Le procès »

Filmographie : 1956  Paris Palace hôtel (Henri Verneuil) – Bonjour Paris, bonjour l’amour (Ralph Baum) – 1957  Bitter victory (Amère victoire) (Nicholas Ray) – La Tour, prends garde ! (Georges Lampin) – 1960  Boulevard (Julien Duvivier) – 1961  Mani in alto (En pleine bagarre) (Giorgio Bianchi) – 1962  The trial (Le procès) (Orson Welles) – Charade (Id) (Stanley Donen) – 1964  Aimez-vous les femmes ? (Jean Léon) – Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil) – La bonne occase (Michel Drach) – Fifi la plume (Albert Lamorisse) – 1966  Le grand restaurant (Jacques Besnard) – La vingt-cinquième heure (Henri Verneuil) – 1968  House of cards (Un cri dans l’ombre) (John Guillermin) – L’astragale (Guy Casaril) – Le cerveau (Gérard Oury) – La voie lactée (Luis Buñuel) – Start the revolution without me (Commencez la Révolution sans nous) (Bud Yorkin) – 1969  La maison de campagne (Jean Girault) – Le clan des Siciliens (Henri Verneuil) – The lady in the car with glasses and a gun / La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil (Anatole Litvak) – 1970  Le distrait (Pierre Richard) – 1971  Le casse (Henri Verneuil) – Les pétroleuses (Christian-Jaque) – 1974  French connection II (Id) (John Frankenheimer) – 1975  Le bougnoul (Daniel Moosmann) – Je t’aime moi non plus (Serge Gainsbourg) – 1976  À l’ouest du Rio Concho (Gilbert Roussel) – 1977  La nuit tous les chats sont gris (Gérard Zingg) – Herbies go to Monte-Carlo (La coccinelle à Monte-Carlo) (Vincent McEveety) – 1978  Je suis timide mais je me soigne (Pierre Richard) – 1986  Twist again à Moscou (Jean-Marie Poiré) – 1987  To kill a priest (Le complot) (Agnieszka Holland) – 1985  The frog prince (Vidéo : Prince) (Brian Gilbert) – 1993  Lumière noire (Med Hondo) – 1992  The hour of the pig (L’heure du cochon) (Leslie Megahey) – L’enfant de père inconnu (Laurent Thomas, diffusion en salles en province) – 1997  Animals / Animals with the Tollkeeper (Animals) (Michael Di Jiacomo) – 2000  Crépuscule (Laurence Grall, CM). Voxographie succincte : 1973  Piedone lo sbirro (Un flic hors la loi) (Steno, doublage) – 1977  Doppio delitto (Enquête à l’Italienne) (Steno, doublage) – 1978  Viaggio con Anita (Voyage avec Anita) (Mario Monicelli, doublage) – Die Blechtrommel (Le tambour) (Volker Schlöndorff) – L’ingorgo, una storia impossibile (Le grand embouteillage) (Luigi Comencini, doublage) – 1992  Les milles farces de Pif et Hercule (Bruno Desraisses & Charles de Latour).

Raoul Delfosse dans « La patience de Maigret »

Télévision (notamment) : 1964  Thierry la Fronde : Les héros (Paul Paviot) – 1965  Thierry la Fronde : le secret des Templiers (Robert Guez) – 1966  Illusions perdues (Maurice Cazeneuve) – 1967  Signé alouette (Jean Vernier) – 1968  Au théâtre ce soir : Mes 18 ans (Pierre Sabbagh) – 1969  Les oiseaux rares (Jean Dewever) – Les cinq dernières minutes : Le commissaire est sur la piste (Claude Loursais) –  1972  Irma la Douce (Paul Paviot) – Au théâtre ce soir : Le gendre de Monsieur Poirier (Pierre Sabbagh) – Les chemins de fer (Daniel Georgeot) – 1973  Le masque aux yeux d’or (Paul Paviot) – Molière pour rire et pour pleurer (Marcel Camus) – On l’appelait Tamerlan (Jacques Trébouta) – 1974  Au théâtre ce soir : L’honneur des Cipolino (Pierre Sabbagh) – 1975  Les grands détectives ; L’inspecteur Wens : Six hommes morts (Jacques Nahum) – Les compagnons d’Eleusis (Claude Grinberg) – Erreurs judiciares : La dame au fusil (Jean Laviron) – 1976  Commissaire Moulin : La surprise du chef (Jacques Trébouta) – Au théâtre ce soir : La rabouilleuse (Pierre Sabbagh) – 1977  The new avengers (Chapeau melon et bottes de cuir) : The lion and the unicorn (Ray Austin) – 1978  Histoires de voyous : La saison des voleurs (Michel Wyn) – 1979  La chaîne (Claude Santelli) – 1980  Commissaire Moulin : Le transfuge (Claude Boissol) – Fantômas : L’étreinte du diable (Juan Luis Buñuel) – Les dossiers de l’écran : Le président est gravement malade (Yves Ciampi) – 1981  La guerre des insectes (Peter Kassovitz) – Les dossiers de l’écran : Staline est mort (Yves Ciampi) – 1984  Les colonnes du ciel : La saison des loups & La lumière du lac (Gabriel Axel) – 1985  Bachou (Alain Dhouailly) – 1986  Adventures of William Tell (George Mihalka) – À nous les beaux dimanches (Robert Mazoyer) – Monte Carlo (Anthony Page) – 1987  Floodtide (Tom Cotter & Sebastian Graham Jones) – 1988  Un château au soleil (Robert Mazoyer) – Hemingway (Bernhard Sinkel) – 1989  Diamonds : The silver leaf (Paolo Barzman) – 1992  Warburg : A man of influence (Warburg, le banquier des princes) (Moshé Mizrahi) – 1993  Maigret : Maigret se défend (Andrzej Kostenko) – 1994  Maigret : La patience de Maigret (Andrzej Kostenko) – La grande collection : Goupi-mains rouges (Claude Goretta) – 1997  Une grosse bouchée d’amour (Michaëla Watteaux) – 2006  L’âge de l’amour (Olivier Lorelle).    

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Paul Naschy

Photo de Paul Naschy en 2007  par Oscal L. Tejeda Source : http://www.oscarltejeda.com/

Annonce de la mort de Paul Naschy des suites d’un cancer, à l’âge de 75 ans, ce 1 décembre. Il était bien connu des amateurs de fantastique, comme étant le Lon Chaney espagnol. Trapu, ce sportif de haut niveau – il était notamment haltérophile -, fait de la figuration dans les superproductions produites par Samuel Bronston et tournées en Espagne. Après des débuts hésitants, on apprend par Jean-Marie Lardenois dans « Stars N°34/35 », qu’il a choisi son pseudonyme de Paul Naschy en hommage au Pape Paul VI ! En 1968, il interprète le personnage qui le popularisera, celui de Waldemar Daninsky, un loup-garou au grand coeur selon la formule de Jean-Marie Sabatier. S’il reste encore assez méconnu en France, il a été pourtant très vite considéré chez nous, recevant en 1973 le prix du meilleur acteur à la deuxième convention française du cinéma fantastique de Paris pour son jeu dans « Le bossu de la morgue ».  Sabatier, toujours, le salue dans « La saison cinématographique 1973 » : « …L’interprétation de Paul Naschy illustre bien cette tendance du cinéma espagnol à revenir au cinéma fantastique américain des années vingt et trente, en ignorant délibérément tout apport des réalisateurs britanniques. Malgré des références un peu trop évidentes à Lon Chaney père et à « The Hunch-Back of Notre-Dame » (1922), Naschy parvient à donner à son personnage d’amoureux torturé une réelle dimension tragique, prenant en cela le contrepied d’un Christopher Lee par exemple, qui tendrait plutôt à ramener les personnages à des dimensions humaines ». Ses films contournent souvent la censure franquiste, en transposant les histoires à l’étranger. Il se consacrera au fantastique en incarnant toute une série de monstres tels Jekyll et Hyde, Dracula, la créature de Frankenstein, la momie, et même le docteur Petiot et Gilles de Rais. En 1976, il se lance dans la réalisation, Laurent Aknin évoque son « El caminante »  (1979), comme « une curieuse ballade picaresque, dans laquelle  Naschy joue le Diable en personne » (1). Si ces films demeurent rares en DVD, on pourra le découvrir en truand au visage bandé dans l’ahurissant « L’homme à la tête coupé », dont Christophe Bier parlait dans son excellent volume de « Cinéma Culte Européen » : « …Ce polar à la lisière du fantastique est une surprise de taille, pourtant peu appréciée à sa valeur par les spécialistes du cinéma bis ». On aimerait mieux connaître ses films, ce personnage méritant notre considération. La Cinémathèque Française lui avait consacré une soirée en novembre 2003. A voir un site très complet qui lui est consacré www.naschy.com ainsi que l’excellent Club des monstres qui lui consacre une page. Bibliographie : « Las estrellas de nuestro ciné » par Carlos Aguilar & Jaime Genover (Alianza editorial, 1996), + filmo – Stars N°34/35 (2ème trimestre 1999) –  (1) « Cinéma Bis – 50 ans de cinéma de quartier » par Laurent Aknin (Nouveau monde éditons, 2007).

Paul Naschy dans « Les vampires du Dr. Dracula »

Filmographie : 1960  El príncipe encadenado (Luis Lucia, figuration) – 1961  King of Kings (Le roi des rois) (Nicholas Ray, figuration) – 1963  55 Days at Peking (Les 55 jours de Pékin) (Nicholas Ray, figuration) – L’ultimo gladiatore (Hercule contre les mercenaires) (Umberto Lenzi, figuration) – 1966  Operación Plus Ultra (Pedro Lazaga, figuration) – 1967  Plan Jack cero tres (Cecilia Bartolomé, CM) – Dove si spara di più  (Un doigt sur la gâchette) (Gianni Puccini) – 1968  Agonizando en el crimen (Enrique L. Eguiluz) – La marca del hombre-lobo (Vidéo : Les vampires du Dr. Dracula / Manwolf le seigneur de la nuit) (Enrique L. Eguiluz) – La esclava del paraíso (José Maria Elorrieta) – 1969  Los monstruos del terror (Dracula contre Frankenstein) (Hugo Fregonese & Tullio Demicheli) –  1970  El Vértigo del crimen (Pascal Cervera) – La furia del hombre-lobo (José María Zabalza) – La noche de Walpurgis (La furie des vampires) (León Klimovsky) – 1971  Jack el destripador de Londres (José Luis Madrid, + co-scénario) – Doctor Jekyll y el hombre-lobo (León Klimovsky, + co-scénario) – 1972  El gran amor del Conde Drácula (Javier Aguirre, + scénario) – El jorobado de la morgue (Le bossu de la morgue) (Javier Aguirre, + scénario) – La rebelión de las muertas (La vengeance des zombies) (León Klimovsky, + co-scénario) – Los crímenes de Petiot (José Luis Madrid, + co-scénario) – Disco rojo (Rafael Romero Marchent) – La orgía de los muertos / L’orgia dei morti (Orgies macabres) (José Luis Merino) – El espanto surge de la tumba (Carlos Aured, + scénario) – Los ojos azules de la muñeca rota (Carlos Aured, + co-scénario) – 1973  La venganza de la momia (Carlos Aured, + co-scénario) – El retorno de Walpurgis (L’empreinte de Dracula) (Carlos Aured) – Las ratas no duermen de noche (Version Eurociné : L’homme à la tête coupée / Version X : Le viol et l’enfer des X) (Juan Fortuny) – Una libélula para cada muerto (León Kimovsky, + co-scénario) – El asesino está entre los trece (Javier Aguirre, + co-scénario) – Tarzán en las minas del rey Salomón (José Luis Merino) – 1974  Todos los gritos del silencio (Ramón Barco, + co-scénario) – La diosa salvaje (M.I. Bonns [Miguel Iglesias]) – Exorcismo (Juan Bosch) – El mariscal del infierno (León Klimovsky, + co-scénario) – 1975  Los pasajeros (José Antonio Barrero) – Muerte de un quinqui (León Klimovsky, + co-scénario) – La maldición de la bestia (Dans les griffes du loup-garou) (M.I. Bonns [Miguel Iglesias], + scénario) – Último deseo (León Klimovsky) – Docteur Justice (Christian-Jaque) – 1976  Secuestro (León Klimovsky) – Muerte de un presidente / Commando Txiquia (José Luis Madrid) – Inquisición (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1977  El francotirador (Carlos Puerto, + scénario) – Pecado mortal (Miguel Ángel Díaz) – El transexual (José Jara) – El huerto del francés’ (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1978  Madrid al desnudo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1979  El caminante (+ scénario et réalisation sous son vrai nom,Jacinto Molina) – 1980  Los cántabros (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – El carnaval de las bestias (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – El retorno del hombre lobo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1981  Misterio en la isla de los monstruos (Le mystère de l’île aux monstres) (Juan Piquer Simón) – La batalla del porro (Joan Minguell) – 1982  Buenas noches señor monstruo (Antonio Mercero) – 1983  Latidos de pánico (+ réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – La bestia y la espada mágica (Jacinto Molina) – 1984  Mi amigo el vagabundo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – Operación Mantis (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – El último kamikaze (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1985  Pez (Luis Guridi, CM) – 1986  Mordiendo la vida (Martín Garrido) – Shh (Luis Guridi, CM) – Trampa (Maurizo Ladrón) – 1987  El aullido del diablo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1988  El último guateque 2 (José Luis Porto) – 1989  Aquí huele a muerto… / ¡pues yo no he sido! (Álvaro Sáenz de Heredia) – La hija de Fu-Manchu (Escuadlilla Amalilla, CM) – 1990  La noche del ejecutor (+ scénario et  réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1992  State of mind (Reginald Adamson) – 1996  Licántropo: el asesino de la luna llena (Francisco Rodríguez Gordillo) – Científicamente perfectos (Francisco Javier Capell) – 1998  Cuando el mundo se acabe te seguiré amando (Pilar Sueiro) – El ojo de la Médusa (José Cabanach) – 2000  Érase otra vez (Juan Pinzás) – La gran vida (Une vie de rêve) (Antonio Cuadri) – 2001  School Killer (Carlos Gil) – 2002  El lado oscuro (Luciano Berriatúa) – Octavia (Basilio Martín Patino) – Mucha sangre (Pepe de las Heras) – 2003  Aldea Muriel (Israel Calzado, CM) – 2004  Tomb of The Werewolf (Fred Olen Ray) – Countess Dracula’s Orgy of Blood (Donald F. Glut, vidéo) – Rojo sangre (Christian Molina) – Rottweiler (Brian Yuzna) – 2005  Um lobisomem na Amazônia (Ivan Cardoso) – 2006  The Edgar Allan Poe Collection: Vol. 1 : Annabel Lee & Other Tales of Mystery and Imagination [sketch : « El corazón delator » (Alfonso S. Suárez) – 2007  La duodécima hora (Rodrigo Plaza & Juanma Ruiz, CM) – Lagrimas de papel (Angel Gomez, CM) – 2009  Coffin of light (Nacho Cerdà, documentaire) – La herencia Valdemar (José Luis Alemán) – La sonrisa del lobo (Javier Perea). Voxographie : 2008  O Apóstolo / El apóstol (Fernando Cortizo).

©   Le coin du cinéphage (reproduction strictement interdite, textes déposés)

MORT DE GILLES CARLE

Annonce de la mort du cinéaste québéquois Gilles Carle. Il fut très novateur et honoré, il avait reçu du gouvernement du Québec en 1990 le prix « Albert Tessier », remis par le gouvernement du Québec pour l’ensemble de son oeuvre, et le prestigieux prix Jutra en 2001 – la récompense donnée lors des soirés Jutra à Montréal dont le nom est un hommage au réalisateur Claude Jutra – pour l’ensemble de sa carrière. Certains de ses courts-métrages sont en libre consultation sur le site ONF. Je reviendrai plus longuement sur son parcours. Bibliographie : Le dictionnaire du cinéma québecois (Boréal, 1999). Annonce également du décès du cinéaste Jacques Baratier, j’y reviendrai dès que possible.

Carole Laure et Gilles Carle

Comme réalisateur – scénariste : 1961  Dimanche d’Amérique (CM documentaire) – Manger (CM documentaire, co-réalisé avec Louis Portugais) – 1962  Patinoire (CM documentaire) – 1963  Natation (CM documentaire) – Patte mouillée (CM documentaire) –  Un air de famille (CM) – 1964  Percé on the Rocks (documentaire) – 1964  Solange dans nos campagne (CM) – 1965  La vie heureuse de Léopold Z. – 1966  Place à Olivier Guimond (MM) – 1967  Place aux Jérolas (Série TV) – 1968  Le Québec à l’heure de L’Expo (CM documentaire) –  Le viol d’une jeune fille douce – 1969  Red – 1970  Les mâles – Stéréo (CM) – 1971  Un hiver brûlant (MM) – 1972  La vraie nature de Bernadette – 1973  La mort d’un bûcheron – Les corps célestes – 1975  Les chevaux ont-ils des ailes ? (CM) – La tête de Normande St-Onge – A thousand moons (CM) – 1977  L’ange et la femme – 1978  Homecoming  (Série TV) – L’âge de la machine (CM) – 1980  Fantastica – 1981  Carle masque (CM) – Les Plouffe / Il était une fois des gens heureux… (+ version TV) – 1982  Jouer sa vie (Co-réalisation avec Camille Coudari) – 1983  Maria Chapdelaine (+ version TV) – 1985  Cinéma, cinéma (Co-réalisation avec Werner Nold) – Ô Picasso (CM documentaire) – 1986  La guêpe – 1988  Vive Québec ! – 1989  ONF 50 ans (documentaire) – 1990  Le diable d’Amérique (documentaire) – 1991  Montréal Off  (MM documentaire) – Miss Moscou (TV) –  1992  La postière – 1994  Aventures dans le grand nord : Le sang du chasseur (TV) –  Aventures dans le Grand Nord : L’honneur des grandes neiges (TV) – 1996  Pudding chômeur – 1998  Moi, j’me fais mon cinéma. Comme scénariste  : 1959 CF-RCK (Claude Caron, Louis Létuvé & Pierre Gavreau, série TV) – Terre de soleil (Morten Parker, documentaire) – Tout l’or du monde (Raymond Leboursier, documentaire) – 1960  Le prix de la science (Raymond Leboursier, documentaire) – Wilfrid Pelletier, chef d’orchestre et éducateur (Louis Portugais, documentaire). Comme producteur : 1974  Gina (Denys Arcand).

MORT DE CHRISTIAN BARBIER

 

Christian Barbier dans « L’homme de Picardie »

 

Annonce de la mort du comédien d’origine belge Christian Barbier à l’âge de 85 ans, j’y reviendrai dès que possible.

 

Filmographie : 1956  Alerte au Deuxième Bureau (Jean Stelli) – 1960  Il fallait commencer par là (Pierre Fannoy, CM) – 1964  Lucky Jo (Michel Deville) – Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil) – Marie-Soleil (Antoine Bourseiller) – 1965  La vie de château (Jean-Paul Rappeneau) – 1966  Trans-Europ-Express (Alain Robbe-Grillet) – Maigret a Pigalle (Maigret à Pigalle) (Mario Landi) – L’homme qui osa (Jean Delire, CM) – 1966  La loi du survivant (José Giovanni, sous réserves) – 1967  Le Franciscain de Bourges (Claude Autant-Lara) – L’homme qui valait des milliards (Michel Boisrond) – Lamiel (Jean Aurel) – 1968  La désirade (Alain Cuniot) – 1969  L’armée des ombres (Jean-Pierre Melville) – L’hiver (Marcel Hanoun) – La horse (Pierre Granier-Deferre) – Paix sur les champs (Jacques Boigelot) – 1970  César Grandblaise / Les jambes en l’air (Jean Dewever) – 1972  La chambre rouge (Jean-Pierre Berckmans) – Le gang des otages (Édouard Molinaro) – 1973  Les granges brûlées (Jean Chapot) – Les tueurs fous (Boris Szulzinger) – 1975  Jésus né en Provence (Marc Mopty, CM) – 1976  Jambon d’Ardenne (Benoît Lamy) – 1977  Un jour comme un autre (Marc Mopty, CM) – L’homme pressé (Édouard Molinaro) – 1980  Trois hommes à abattre (Jacques Deray) – 1982  Hiver 60 (Thierry Michel) – 1984  Brigade des mœurs (Max Pécas) – Le voyage d’hiver (Marian Handwerker) – 1987  La maison assassinée (Georges Lautner) – 1990  L’année de l’éveil (Gérard Corbiau) – 1991  Bill’s party (Simon Cresswell, CM) – Mayrig (Henri Verneuil, + version TV) – 1995  Éternelles (Erick Zonca, CM) – 2001  Une belle journée (Frédérique Dolphyn, CM) – 2002  Les sabots de Vénus (Jean-Pierre Coindet, dit Jimmy-Paul Coti).

 

Télévision : (notamment) : 1964  Les Indes noires (Marcel Bluwal) – 1965  Le théâtre de la jeunesse : Tarrass Boulba (Alain Boudet) – 1966  Corsaires et flibustiers (Claude Barma) – Le condamné meurt à cinq heures – Les Troyennes – Mission accomplie – 1968  Les enquêtes du commissaire Maigret : L’inspecteur cadavre (Michel Drach) – L’homme du Picardie (Jacques Ertaud) – 1972  Le grillon du foyer (Jean-Paul Carrère) – Les rois maudits : Le lis et le lion (Claude Barma) – 1973  Un homme et une ville (Joseph Drimal) – La chamaille (Jacques Pierre) – Coup de sang (Jean-Paul Carrère) – La ligne de démarcation : Raymond (Jacques Ertaud) – 1974  Messieurs les jurés : L’affaire Lusanger (André Michel) – Le bon samaritain (René Gainville) – Les cinq dernières minutes : Rouges sont les vendanges (Claude Loursais) – 1975  Les cinq dernières minutes : Le coup de pouce (Claude Loursais) – Les malfaisants (Jean Kerchbron) – 1977  Les lettres volées (Pierre Goutas) – 1978  Preuves à l’appui : Les loups du bois (Jean Laviron) – 1979  Bauduin des mines (Michel Jakar) – Le jeune homme vert (Roger Pigaut) – L’oeil du sorcier (Alain Dhénaut) – Mon ami Gaylor (Pierre Goutas) – 1980  La fortune des Rougon (Yves-André Hubert) – 1981  Sept hommes en enfer (Youri) – Sans famille (Jacques Ertaud) – 1982  Les amours des années grises : Mon village à l’heure allemande (Marlène Bertin) – 1984  Julien Fontanes : Un coup de bluff (Daniel Moosmann) – 1986  Espionne et tais-toi (Claude Boissol, saison 1) – 1987  Marie Pervenche : Une tigresse dans le moteur (Claude Boissol) – L’heure Simenon : Le fils Cardinaud (Gérard Mordillat) – 1988  Espionne et tais-toi (Claude Boissol, saison 2) – La vie en panne (Agnès Delarive) – 1991  Les hordes (Jean-Claude Missiaen) – 1993  Martineau… et le portrait de femme (Daniel Moosmann) – 1994  Tout feu, tout femme (Marion Sarraut & Pierre Sisser) – 1995  Théo la tendresse : La nouvelle de la semaine (Yves Amoureux) – 1997  Le surdoué (Alain Bonnot) – La serre aux truffes (Jacques Audoir) – 1998  La grande Béké (Alain Maline) – 1999  Le porteur de destins (Denis Malleval) – Retour à Fonteyne (Philomène Esposito) – 2003  Retour à Locmaria (Williams Crépin).

 

 

Christian Barbier dans « Cinématon N° 1006 », photo source le site officiel de Gérard Courant

 

Nota : Seul IMDB le crédite dans « La loi du survivant » (José Giovanni, 1966), toute précision serait bienvenue. Il convient de ne pas le confondre avec son homonyme Christian Barbier, célèbre animateur d’Europe 1 et acteur occasionnel. Il pose de multiples problèmes aux filmographes, mais saluons le travail de Jacques Noël qui le premier fit sa filmographie dans l’excellente revue « Stars N°11 ». Filmographie : 1965  Masculin Féminin (Jean-Luc Godard) – 1967  Les Poneyttes (Joël Le Moigné) – 1968  Target : Harry (Istanbul mission impossible) (Roger Corman) – 1970  Point de chute (Sergio Gobbi) – 1971  Les gales d’Etretat (Sergio Gobbi) – 1972  Les voraces (Sergio Gobbi) – La raison du plus fou (François Reichenbach) – 1973  L’affaire Crazy Capo (Patrick Jamain) – 1974  Sérieux comme le plaisir (Robert Benayoun) – Seul le vent connaît la réponse (Alfred Vohrer) – 1975  Blondy (Sergio Gobbi) – 1983  La France interdite (Jean-Pierre Imbrohoris, Jean-Pierre Garnier & Gilles Delannoy, documentaire, voix du récitant) – 1985  Suivez mon regard (Jean Curtelin) – 1988  Drôle d’endroit pour une rencontre (François Dupeyron, voix seulement) – Cinématon N°1006 (Gérard Courant, CM) – 1997  Le pari (Bernard Campan & Didier Bourdon). J’avais fait « le ménage » dans IMDB, créant également un troisième Christian Barbier acteur-cascadeur chez Luc Besson dans son « Jeanne D’Arc », mais quelques erreurs subsistent, en attendant de les corriger…

MORT DE JEAN-CLAUDE MASSOULIER

Jean-Claude Massoulier en 2006 dans le documentaire : « Gabin intime, aristocrate et paysan »

Annonce de la mort du comédien, chansonnier et scénariste Jean-Claude Massoulier, le 3 septembre dernier à l’âge de 77 ans, j’y reviendrai dès que possible.

Filmographie : Comme acteur :1961  La ligne droite (Jacques Gaillard) – Les sept péchés capitaux [Sketch : « L’avarice »] (Claude Chabrol) – 1963  La drogue du vice (José Benazeraf) – 1966  Un idiot à Paris (Serge Korber) – 1967  La petite vertu (Serge Korber) –  1970  Les jambes en l’air / César grand Blaise (Jean Dewever) -1971  Papa, les petits bateaux (Nelly Kaplan) – 1972  Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (Jean Yanne) – L’affaire Dominici (Claude Bernard-Aubert) – 1973  La gueule de l’emploi (Jacques Rouland) – 1977  La vie parisienne (Christian-Jaque) – Ça va pas la tête (Raphaël Delpard) – Je suis timide… mais je me soigne (Pierre Richard) – 1978  Je vous ferai aimer la vie (Serge Korber) – 1980  Voulez-vous un bébé Nobel ? (Robert Pouret, + scénario) – 1982  N’oublie pas ton père au vestiaire (Richard Balducci, + scénario et dialogue) –  En cas de guerre mondiale, je file à l’étranger (Jacques Ardouin) – Salut la puce ! (Richard Balducci, + scénario et adaptation) – 1987  La brute (Claude Guillemet) – À notre regrettable époux (Serge Korber) – 1993  La braconne (Serge Pénard, inédit en salles) – Télévision (notamment) : 1969  S.O.S. Fréquence 17 : M.O.C. ou objet volant non identifié (Jean Dréville) – 1970  Les enquêteurs associés : Tête de Turc (Serge Korber) – 1972  Les cinq dernières minutes : Meurtre par la bande (Claude Loursais) – 1975 Jo Gaillard : Le peur (Christian-Jaque) – 1981  La double vie de Théophraste Longuet (Yannick Andréi) – 1983  Merci Sylvestre : Merveilleuse Daphné (Serge Korber) – 1985  La chienlit (Bernard Deflandre, captation) – 1987  Florence ou la vie de château (Serge Korber) – 1991  Marie Pervenche : Un ressort diabolique (Serge Korber) – 1993  Au beau rivage (Serge Korber) – L’aigle et le cheval (Serge Korber). Scénariste TV seulement : 1990  Pas une seconde à perdre (Jean-Claude Sussfeld) 1991 Quiproquois ! (Claude Vital) – Papy superstar (Serge Pénard) – 1993  Le gourou occidental (Danièle J. Suissa) – Divers : 1963  L’épouse infernale (Serge Korber, CM, auteur des chansons seulement).

MORT D’OLGA DE POLIAKOFF

Olga Poliakoff & Marie Trintignant dans « Cible émouvante »

Annonce de la mort d’Olga Poliakoff à l’âge de 81 ans, l’ainée de la famille des 4 soeurs de Poliakoff, avec Marina Vlady, Hélène Vallier et Odile Versois.  Elle fit pourtant un peu de cinéma sous divers pseudonymes – Olga Ken, Olga Varen, Olga Baïda de Poliakoff. On se souviendra de sa composition d’une vieille dame trop gentille, abusée par Marie Trintignant dans « Cible émouvante » (Pierre Salvadori, 1992). Autres films : Orage d’été (Jean Gehret, 1949), Le grand gala (François Campaux, 1952), Giorni d’amore (Jours d’amour) (Giuseppe de Santis & Leopoldo Savona, 1953), Sophie et le crime (Pierre Gaspard-Huit, 1955), J’ai 8 ans (René Vautier & Yann Le Masson, 1961), The unbearable lightness of being (L’insoutenable légéreté de l’être) (Philippe Kauffman, 1986), Boujour l’angoisse (Pierre Tchernia, 1987), La joie de vivre (Roger Guillot, 1992). On apprend dans « Sars N°39 », 3ème trimestre 2000, dans le portrait d’Hélène Vallier, qu’elle fut seconde assistante de Robert Hossein dans « Pardonnez nos offenses » en 1956. Elle fut réalisatrice de journaux télévisés sur France 2.

MORT DE YASMINE BELMADI

Annonce de la mort de Yasmine Belmadi, actuellement à l’affiche d' »Adieu Gary », le 18 juillet dernier des suites d’un accident de scooter, à l’âge de 33 ans. J’y reviendrai dès que possible. Le blog sur le doublage nous informe de celle de François Leccia et Yvan Foucart rend hommage à Isabelle Pia, disparue l’an dernier, sur le site des « Gens du cinéma ».

Filmographie : 1997  Les corps ouverts (Sébastien Lifshitz, MM) – 1998  Sans cité (Nourdine Halli, CM) – Les passagers (Jean-Claude Guiguet) – Les amants criminels (François Ozon) – Un dérangement considérable (Bernard Stora) – 1999  Le songe de Constantin (Joël Brisse, CM) – Les gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels (Éric Assous) – 2000  Coffee and dreams (Jalil Lespert & Sébastien Dacek, CM) – 2002  Filles uniques (Pierre Jolivet) – Qui a tué Bambi ? (Gilles Marchand) – Houria : Faut pas tout confondre (Rachida Krim, CM) – 2003  Grande école (Robert Salis) – De l’autre côté (Nassim Amaouche, CM) – Wild Side (Sébastien Lifshitz) – 2004  Beur blanc rouge (Mahmoud Zemmouri) – 2005  Au petit matin (Xavier Gens, CM) – 2006  Frontière (Xavier Gens) – 2007  Coupable (Laetitia Masson) – 2008  Adieu Gary (Nassim Amaouche). Télévision : 1998  Les terres froides (Sébastien Lifshitz) – 2001  Commissariat Bastille : Le blouson rouge (Gilles Béhat) – 2001  Sami : Sami, le pion (Patrice Martineau) – 2002  La vie devant nous (Vincenzo Marano) – Sami : À la vie, à la mort (Olivier Guinard) – Sami : Rumeur (Patrice Martineau) – PJ : Tyrannie (Gérard Vergez) – 2007  La commune (Philippe Triboit) – 2009  Pigalle, la nuit (Hervé Hadmar & Marc Herpoux).

MORT D’YVES-MARIE MAURIN

Dans « Torquemada » (1976)

Annonce de la mort du comédien Yves-Marie Maurin par l’excellent blog sur le doublage qui lui rend pour l’occasion un bel hommage. J’y reviendrai dès que possible.

Dans « En effeuillant la marguerite »

Filmographie : 1980  Trois télégrammes (Henri Decoin) – Le traqué / Gunman in the streets (Frank Tuttle & Boris Lewin) – 1951  Monsieur Fabre (Henri Diamant-Berger) – Le plus joli péché du monde (Gilles Grangier) – Monsieur Fabre (Henri Diamant-Berger) – 1952  La jeune folle (Yves-Allégret) – Suivez cet homme (Georges Lampin) – 1953  Sidi-Bel-Abbès (Jean Alden-Delos) – Dortoir des grandes (Henri Decoin) – Dortoir des grandes (Henri Decoin) – 1954  Les diaboliques (Henri-Georges Clouzot) – 1955  Chiens perdus sans collier (Jean Delannoy) – Ces sacrées vacances (Robert Vernay) – 1956  En effeuillant la marguerite (Marc Allégret) – Je reviendrai à Kandara (Victor Vicas) – The happy road (La route joyeuse) (Gene Kelly) – 1957  Isabelle a peur des hommes (Jean Gourguet) –  Clara et les méchants (Raoul André) – Mimi Pinson (Robert Darène) – 1959  Monsieur Suzuki (Robert Vernay) – 1960  La française et l’amour [sketch : « L’adolescence »] (Henri Decoin) – Goodbye again (Aimez-vous Brahms ? (Anatole Litvak) – 1965  Paris brûle-t-il ? (René Clément) – 1972  Le désir et la volupté (Julien Saint-Clair) – 1973  Salut l’artiste (Yves Robert) – 1975  Les onze mille verges (Éric Lipmann) – 1977  Si un jour (Noël Drouzy, CM) – 1978  Collections privées [sketch : « L’armoire »] (Walerian Borowczyk) – 1989  La Révolution française : Les années lumière (Robert Enrico) – 2000  Et après (Mohamed Ismail) – 2002  La cuirasse (Frédéric Provost).

Télévision (notamment) : 1951  L’homme qui a perdu son ombre (Albert Riéra) – 1952  Le petit (Claude Loursais) – 1954  Fraternité (René Lucot) – Maison de poupée (Claude Loursais) – 1956  Le roi cerf (Jean Vernier) – La famille Anodin (André Leroux) – 1959  Une nuit orageuse (Marcel Bluwal) – 1967  Allô police : Mélo (Paul Siegrist) – 1968  En votre âme et conscience : L’affaire Beiliss (Jean Bertho) – 1973  La mer est grande (Philippe Condroyer) – 1974  L’ombre d’un homme (Lazare Iglésis) – Ardéchois cœur fidèle (Jean-Pierre Gallo) – 1975  Le secret des dieux (Guy-André Lefranc) – Marie-Antoinette (Guy-André Lefranc) – 1976  Torquemada (Jean Kerchbron) – Mini-chroniques (Jean-Marie Coldefy, saison 1) – 1978  Les hommes de Rose (Maurice Cloche) – 1979  Les 400 coups de Virginie (Bernard Queysanne, 6 épisodes) – 1980  Les mains sales (François Chatel, captation) – Les chants de l’aube (Nat Lilienstein) – 1981  Le bourreau pleure (Abder Isker) – 1982  Le veneur noir (Paul Planchon) – 1983  Bergerac (Id) : A perfect recapture (Paul Ciappessoni) – 1986  Lovejoy (Les règles de l’art) : The axeman cometh (Roger Tucker) – 1987  Formule 1 (Nado Castillon, Paul Planchon & Antonio-Pedro Vasconcelos) – 2000 Mix-cité (Christophe Leprêtre). Voxographie succincte : 1972  La più bella serata della mia vita (La plus belle soirée de ma vie / La panne) (Ettore Scola, doublage français) – 1973  Flavia la monaca musulmana (Flavia la défroquée) (Gianfranco Mingozzi, doublage français) – 1980  Les maîtres du temps (René Laloux, animation) – 1981  La revanche des humanoïdes (Albert Barillé, animation) – 1982  La lune dans le caniveau (Jean-Jacques Beineix) – 1984  SF Shinseiki Lensman / Lensman (Kazuyuki Hirokawa & Yoshiaki Kawajiri, animation) – 1985/1987  Les mondes engloutis (Michel Gauthier, séries d’animation TV) – 1999  Drôle de Félix (Olivier Ducastel & Jacques Martineau, doublage d’un comédien TV).

MORT DE BERNARD HALLER

Annonce de la mort du comédien suisse Bernard Haller, le 24 avril dernier à l’âge de 75 ans, j’y reviendrai dès que possible… Beaucoup de décès ces derniers temps à déplorer, Alain Bashung, Ron Silver, Maurice Jarre, Betsy Blair, Natasha Richardson, Marilyn Chambers – née le même jour que François Berléand -, Maxine Cooper (inoubliable dans « En quatrième vitesse), Jack Cardiff, Ken Annakin… Mais le temps me manque, et j’ai envie de revenir au but initial de ce blog, en parlant de films, de seconds couteaux, dans le style foutraque maison habituel, avec aussi la création une nouvelle rubrique « connu mais pas reconnu »…

Filmographie : 1959  Sergent X (Bernard Borderie) – 1966  La grimace (Bertrand Blier, CM) – 1970  Le soldat Laforêt (Guy Cavagnac) – 1971  La vie facile (Francis Warin) – Un autre monde (Michel Baulez, inédit mais projeté aux « Rencontres jeune cinéma de Toulon » en 1972) – Le journal d’un suicidé (Stanislav Stanojevic) – 1973  Les quatre Charlots mousquetaires (André Hunebelle) – À nous quatre, Cardinal ! (André Hunebelle) – Je ne sais rien, mais je dirai tout (Pierre Richard) – 1976  Le diable dans la boîte (Pierre Lary) – Qu’il est joli garçon l’assassin de papa ! / Titre vidéo : Arrête de ramer, t’attaques la falaise (Michel Caputo) – 1977  La jument vapeur (Joyce Buñuel) – 1978  Chaussette surprise (Jean-François Davy) – 1979  Les givrés (Alain Jaspard) – L’associé (René Gainville) – 1980  Le roi des cons (Claude Confortès) – Signé Furax (Marc Simenon) – 1982  Le braconnier de Dieu (Jean-Pierre Darras) – 1985  Max, mon amour (Nagisa Oshima) – 1986  Le bridge (Gilles Dagneau, CM) – 1987  Sécurité publique (Gabriel Benatar) – Bonjour l’angoisse (Pierre Tchernia) – 1990  L’opération corned-beef (Jean-Marie Poiré, cameo, silhouette de François Mitterrand) – 1992  Coup de jeune (Xavier Gélin) – La soif de l’or (Gérard Oury) – Justinien Trouvé,ou le bâtard de Dieu (Christian Fechner) – 1994  Innocent lies (Les péchés mortels) (Patrick Dewolf) – Mo’ (Yves-Noël François) – 1996  La sentence (Mauro Losa, CM) – 2004  Dernier instant (Stéphanie Sphyras, CM) – Les poupées russes (Cédric Klapisch) – Le manie-tout (Georges Le Piouffle, CM) – Cinq minutes plus tard (Hervé Ganem, CM) – Le 73ème parallèle (Stéphane Collaud, CM) – 2005  For intérieur (Patrick Poubel, CM) – Le temps des cerises (Jean-Julien Chervier, CM) – Les aiguilles rouges (Jean-François Davy) – Coup de sang (Jean Marboeuf) – 2006  Sa majesté Minor (Jean-Jacques Annaud) – 2008  Vivre, jusqu’au bout… (Vincent Plaidy, CM) – Tricheuses (Jean-François Davy, rôle coupé au montage final). Divers : 2008  Dark elevator (Guillaume Cremonese, Benoît N’Guyen Tat & Stéphanie Sphyras, série de CM sur le web visibles sur Courte focale). Voxographie succincte : 1961  Cartouche (Philippe de Broca, voix du perroquet) – 1964  Le manège enchanté (Serge Danot, série TV d’animation en 500 épisodes) – 1977  La ballade des Dalton (René Goscinny, Morris, Henri Gruel & Pierre Watrin, animation) – 1983  Lucky Luke, les Dalton en cavale (Joseph Barbera, William Hanna, Morris & Ray Patterson, animation) – 1984  Lucky Luke (série TV d’animation) – 1995 Un siècle d’écrivains : François Nourissier (Bernard Queysanne, récitant, TV).

Bernard Haller dans Maigret et l’improbable Monsieur Owen.

Télévision (notamment) : 1960  La main passe (François Gir) – 1964  L’histoire pittoresque : Théâtre aux changelles (Jean Pignol) – 1968  La tempête (François Gir) – 1973  Témoignages : Marcel ou Paul ? (Bertrand Toublanc-Michel) – 1975  Jack (Serge Hanin) – 1976  Voici la fin mon bel ami (Bernard Bouthier) – 1979  L’âge bête (Jacques Ertaud) – Ce monde est merveilleux (Guy Jorré) – Un dessert pour Constance (Sarah Maldoror) – 1980  Le bouffon (Guy Jorré, + scénario) – 1982  Les scénaristes ou les aventures extraordinaires de Robert Michon (Nino Monti) – L’accompagnateur (Pierre Boutron, + scénario) – La dame de cœur (Jean Sagols) – Credo (Jacques Deray) – 1984  Le sexe faible (Lazare Iglésis, captation) – Enquête sur une parole donnée : La lettre perdue (Pierre Koralnik) – 1985  Cinéma 16 : Le prix d’un homme (Guy Jorré) – 1988 Loft story : La multicarte – 1990  Héritage oblige : Le parfum (Daniel Losset) – Imogène : Imogène et la baleine blanche (Thierry Chabert) – 1993  Clovis : les disparus de Reillanne (François Leterrier) – Nestor Burma : Retour au bercail Chambre froide (Sylvain Madigan) – 1994  Eugénie Grandet (Jean-Daniel Verhaeghe) – Couchette express (Luc Béraud) – 1995  Baloche (Dominique Baron) – L’encyclopédie du dérisoire (Bruno Léandri) – 1997  Maigret : Maigret et l’improbable Monsieur Owens (Pierre Koralnik) – 1998  L’alambic (Jean Marboeuf) – 1999  Un bonheur si fragile (Jacques Otmezguine) – Scherpa : Mort dans les landes (Marc Angelo) – Volpone ou le renard (Philippe Miquel, captation) – 2000  Toute la ville en parle (Marc Rivière) – Julien l’apprenti (Jacques Otmezguine) – 2001  Les Cordier, juge et flic : Saut périlleux (Gilles Béhat) – 2002  La bataille d’Hernani (Jean-Daniel Verhaeghe) – 2003  Les Thibault (Jean-Daniel Verhaeghe) – Papa est formidable (Dominique Baron) – 2004  La crim : Crime de sang (François Luciani) – 2005  Galilée ou l’amour de Dieu (Jean-Daniel Verhaethe) – S.O.S. 18 : Saletés de gosses & La chute (Dominique Baron).

MORT DE CLAUDE BERRI

Claude Berri, acteur dans « Réactions en chaîne », un épisode des « Cinq dernières minutes » de 1958

Annonce de la mort de Claude Berri, le 12 janvier dernier de Claude Berri, des suites d’un accident vasculaire cérébral, il débutait le tournage, en collaboration avec François Dupeyron, du film « Trésors »» avec Mathilde Seigner et Alain Chabat. En attendant de finaliser un petit hommage, signalons quelques diffusions TV, ce soir sur France 3, « Lucie Aubrac », à 20h35, sur « France 2 », « Le cinéma de papa » – à voir absolument – à 20h45 et dimanche 19 prochain « Uranus » sur Arte à 20h45 et « Tchao pantin » sur TF1 0 23H15. Annonce également de la mort de Patrick McGoohan et de Ricardo Montalban.

Filmographie : comme acteur : 1952  Rue de l’Estrapade (Jacques Becker) – 1953  Le bon Dieu sans confession (Claude Autant-Lara) – Le blé en herbe (Claude Autant-Lara) – 1954  French Cancan (Jean Renoir) – 1958  Jeux dangereux (Pierre Chenal) – Asphalte (Hervé Bromberger) – 1959  J’irai cracher sur vos tombes (Michel Gast) – Les bonnes femmes (Claude Chabrol) – 1960  La vérité (Henri-Georges Clouzot) – Les lâches vivent d’espoir (Claude Bernard-Aubert) – La bride sur le cou (Jean Aurel & Roger Vadim) – 1961  Les sept péchés capitaux [Sketch : « L’avarice »] (Claude Chabrol) – 1963  Behold a pale horse (Et vint le jour de la vengeance) (Fred Zinnemann) – 1964  Compartiment tueurs (Costa-Gavras) – 1965  Le temps d’apprendre à vivre (Henri Graziani, CM) – 1966  La ligne de démarcation (Claude Chabrol) – 1968  Mazel Tov ou le mariage (+ réalisation) – 1970  Le cinéma de Papa (+ réalisation) – 1972  Sex-Shop (+ réalisation) – 1974  Le mâle du siècle (+ réalisation) – 1976  Barocco (André Téchiné) – 1980  Le roi des cons (Claude Confortès) – 1982  L’homme blessé (Patrice Chéreau) – 1986  Cinématon N°798 (Gérard Courant, CM) – Sous le soleil de Satan (Maurice Pialat, remplacé en cours de réalisation) – 1989  Stan the flasher (Serge Gainsbourg) – 1994  La machine (François Dupeyron) – 1995  Les trois frères (Didier Bourdon & Bernard Campan) – L’univers de Jacques Demy (Agnès Varda, documentaire) – 1996  Didier (Alain Chabat) – 1997  Un grand cri d’amour (Josiane Balasko) – 1999  La débandade (+ réalisation) – 2000  Va savoir (Jacques Rivette) – Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Alain Chabat) – 2001  Les rois mages (Didier Bourdon & Bernard Campan, cameo) – 2003  Les clefs de bagnole (Laurent Baffie) – 2003  Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants (Yvan Attal) – 2004  Le fantôme d’Henri Langlois (Jacques Richard). Télévision (notamment) : 1958  Les cinq dernières minutes : Réactions en chaîne (Claude Loursais) – 1959  Cristobal de Lugo (Jean-Paul Carrère) – 1960  Un beau dimanche de septembre (Marcel Cravenne) – 1964  Les cinq dernières minutes : 45 tours… et puis s’en vont (Bernard Hecht) – 1965  La fabrique du roi (Georges Lacombe). Nota : Certaines sources le créditent comme acteur dans « Barocco » (André Téchiné, 1976), à vérifier…

Comme réalisateur-scénariste-producteur : 1962  Janine (co-réalisé par Maurice Pialat, + scénario et dialogues) – 1963  Les baisers [Sketch : « Baiser de 16 ans »] (+ production) – Le poulet (CM) – 1964  La chance et l’amour [Sketch : « La chance du guerrier ») – 1966  Le vieil homme et l’enfant + production) – 1968  Mazel Tov ou le mariage) (+ producteur délégué) – 1969  Le pistonné (+production) –  1970  Le cinéma de Papa (+ production) – 1972  Sex-Shop (+ production) – 1974  Le mâle du siècle – 1976  La première fois – 1977  Un moment d’égarement – 1980  Je vous aime – 1981  Le maître d’école – 1983  Tchao pantin – 1985  Jean de Florette – Manon des Sources – 1990  Uranus – 1992  Germinal – 1996  Lucie Aubrac – 1999  La débandade – 2002  Une femme de ménage – 2004  L’un reste, l’autre part – 2006  Ensemble c’est tout (co-réalisé par François Dupeyron) – 2009  Trésor (co-réalisé par François Dupeyron).

Production seulement : 1967  L’enfance nue (Maurice Pialat) – Marie pour mémoire (Philippe Garrel) – 1968  Oratorio for Prague (Jan Nemec, CM) – Le corps de Diane (Jean-Louis Richard) – Tech nekolik dnu (À quelques jours près) (Yves Ciampi) – 1969  Ma nuit chez Maud (Éric Rohmer) –  1970  La maison (Gérard Brach) – 1971  Le poème de l’élève Mikowski (Pascal Thomas, CM) – 1972  Les fous du stade (Claude Zidi) – Les Charlots font l’Espagne (Jean Girault) – Les gants blancs du diable (Laszlo Szabo) – La maman et la putain (Jean Eustache) – 1973  Le grand bazar (Claude Zidi) – Pleure pas la bouche pleine (Pascal Thomas) – Je sais rien mais je dirai tout (Pierre Richard) – Les quatre Charlots mousquetaires (André Hunebelle) – À nous quatre Cardinal ! (André Hunebelle) – 1974  La grande trouille (Pierre Grunstein) – Céline et Julie vont en bateau (Jacques Rivette) – La moutarde me monte au nez (Claude Zidi) – Le chaud lapin (Pascal Thomas) – Les Bidasses s’en vont-en-guerre (Claude Zidi) – Souvenirs d’en France (André Téchiné) – Zig-Zig (Laszlo Szabo) – 1975  La course à l’échalote (Claude Zidi) – Un sac de billes (Jacques Doillon) – Bons baisers de Hong Kong (Yvan Chiffre) – Ce gamin, là (Renaud Victor, documentaire) – Un genio, due compari, un pollo (Un génie, deux associés, une cloche) (Damiano Damiani) – Calmos (Bertrand Blier) – Je t’aime, moi non plus (Serge Gainsbourg) – Un enfant dans la foule (Gérard Blain) – 1976  Marcia trionfale (La marche triomphale) (Marco Bellochio) – Le jouet (Francis Veber) – Le crabe tambour (Pierre Schoendoerffer) – 1977  Un oursin dans la poche (Pascal Thomas) – 1978  Vas-y maman (Nicole de Buron) – Une histoire simple (Claude Sautet) – La femme qui pleure (Jacques Doillon) – Passe ton bac d’abord (Maurice Pialat) – Tess (Id) (Roman Polanski) – 1979  Rien ne va plus (Jean-Michel Ribes) – 1980  Inspecteur La Bavure (Claude Zidi) – Une journée en taxi (Robert Ménard, producteur délégué) – Fantasma d’amore (Fantôme d’amour) (Dino Risi) – 1982  L’Africain (Philippe de Broca) – Banzaï (Claude Zidi) – Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (Jean Yanne) – L’homme blessé (Patrice Chéreau, producteur délégué) – 1983  La femme de mon pote (Bertrand Blier) – Garçon ! (Claude Berri) – 1984  La vengeance du serpent à plumes (Gérard Oury) – Les enragés (Pierre-William Glenn) – Adieu Bonaparte (Youssef Chahine) – Hurlevent (Jacques Rivette) – Scemo di guerra (Le fou de guerre) (Dino Risi) – 1985  Paulette, la pauvre petite milliardaire (Claude Confortès) – 1986  Hôtel de France (Patrice Chéreau) – Twist again à Moscou (Jean-Marie Poiré) – 1988  L’ours (Jean-Jacques Annaud) – À gauche en sort de l’ascenseur (Édouard Molinaro) – Bille en tête (Carlo Cotti) – La petite voleuse (Claude Miller) – Trois places pour le 26 (Jacques Deray) – 1989  Tumultes (Bertrand Van Effenterre) – Valmont (Id) (Milos Forman) – 1990  On peut toujours rêver (Pierre Richard) – 1991  L’amant (Jean-Jacques Annaud) – Kafka (Id) (Steven Soderbergh) – Nous deux (Henri Graziani, producteur délégué) – Albert souffre (Bruno Nuytten) – 1992  Une journée chez ma mère (Dominique Cheminal) – La corsa dell’innocente (Carlo Carlei) – 1993  La reine Margot (Patrice Chéreau, producteur délégué) – 1994  L’auteur, le poète et le philosophe (Alain Pavel, CM) – La machine (François Dupeyron) – Gazon maudit (Josiane Balasko) – Le repos du guerrier (Jean-Marc Descamps, CM) – La séparation (Christian Vincent, producteur délégué) – 1995  Les rois mages (Didier Bourdon & Bernard Campan) – Nadie hablará de nosotras cuando hayamos muertos (personne ne parlera de nous quand nous serons mortes) (Agustin Diaz Yanes) – Waati (Souleymane Cissé) – 1996  Arlette (Claude Zidi) – Didier (Alain Chabat) – Der unhold (Le roi des Aulnes) (Volker Schlöndorff) – 1997  Mea culpa (François Boucq, CM) – Le pari (Dider Bourdon & Bernard Campan) – Un grand cri d’amour (Josiane Balasko) – 1998  Astérix et Obélix contre César (Claude Zidi, producteur délégué) – Mauvaise passe (Michel Blanc) – Mookie (Hervé Palud) – 1999  Le chant des sirènes (Arnaud Debrée, CM) – Inséparables (Michel Couvelard) – La maladie de Sachs (Michel Deville) – Todo sobre mi madre (Tout sur ma mère) (Pedro Almodovar) – 2001  Amen. (Costa-Gavras) – Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Alain Chabat) – La boîte (Claude Zidi) – Le cas Pinochet (Patricio Guzman, documentaire) – Les rois mages (Didier Bourdon & Bernard Campan, producteur délégué) – 2002  La beuze (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – Le Bison (et sa voisine Dorine) (Isabelle Nanty) – Brocéliande (Doug Headline) – Le coût de la vie (Doug Headline) – 2003 Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants (Yvan Attal) – San-Antonio (Frédéric Auburtin) – Les sentiments (Noémie Lvosky) – 2004  Deux frères (Jean-Jacques Annaud) – Les enfants (Christian Vincent) – Le démon de midi (Marie-Pascale Osterrieth) – 2006  La maison du bonheur (Dany Boon) – Le scaphandre et le papillon (Julian Schnabel) – La graine et le mulet (Abdel Kechiche) – 2007  Bienvenue chez les Ch’tis (Dany Boon). Divers : Scénariste seulement : 1971  L’œuf (Jean Herman, adaptation) – 1984  Scemo di guerra (Le fou de guerre) (Dino Risi, adaptation française).