Anthony Franciosa dans « Ténèbres »
Annonce de la mort du comédien Anthony « Tony » Franciosa, mort jeudi 19 dernier à Los Angeles, d’une attaque, moins d’une semaine après la mort de son ancienne femme Shelley Winters (le second d’une série de 4 de 1957 à 1960). Il avait débuté à Broadway en 1953 et avait travaillé plusieurs années dans le théâtre « off », avant d’être engagé par Elia Kazan dans « A face in the crowd – Un homme dans la foule » (1957). Il obtient la célébrité chez nous dans la série « Matt Helm » (1975-1976). Il avait participé à plusieurs films italiens dont « Sénilità – Quand la chair succombe » (1961), mélo de Mauro Bolognini, face à Claudia Cardinale et « Tenebrae – Ténèbres » (1982) de Dario Argento, une grande réussite du genre, où il campait un écrivain à la « Stephen King » dont l’oeuvre inspirait un mystérieux tueur. On l’avait revu après plusieurs années d’absence au cinéma dans « City Hall » (1996), aux côtés d’Al Pacino, dans un rôle mineur, hélas. On garde le souvenir d’un comédien sympathique, toujours souriant.
ARTICLE par Bob Thomas LOS ANGELES (AP) –
L’acteur américain Anthony Franciosa, que le public avait notamment pu voir dans des films d’Elia Kazan et George Cukor dans les années 1950, est décédé à Los Angeles des suites d’une attaque, a annoncé vendredi son agent. Il avait 77 ans. Né Anthony Papaleo en octobre 1928 à New York, Anthony Franciosa est mort jeudi au centre médical de UCLA, entouré de sa femme Rita et d’autres proches, a précisé Dick Guttman. L’acteur, dont l’interprétation puissante de personnages compliqués et agités fit de lui une star de Hollywood dans les années 1950 et 60 mais dont le comportement sur les plateaux de tournage gêna sa carrière, appartenait à une nouvelle vague de comédiens qui révolutionna le métier au milieu du XXe siècle, avec une approche introspective et intensément réaliste des rôles. La plupart de ces acteurs passèrent par le prestigieux Actors Studio de New York. Parmi eux, on comptait Marlon Brando, James Dean, Rod Steiger, Shelley Winters et Paul Newman. Franciosa fut marié à Shelley Winters, décédée le week-end dernier. A partir de son premier rôle important dans «Une poignée de neige» de Fred Zinnemann en 1957 -film dans lequel il jouait le frère d’un drogué-, Franciosa fut connu pour son interprétation de jeunes gens compliqués. Cette année-là, il apparut dans trois autres films, «Un homme dans la foule» d’Elia Kazan, «Cette nuit ou jamais» de Robert Wise et «Car sauvage est le vent» de George Cukor. La carrière de Franciosa se poursuivit avec des films tels que »Les feux de l’été», «La Maja nue», «Du sang en première page», »L’école des jeunes mariés», «Rio Conchos» et «The Pleasure Seekers» avec Gene Tierney. Mais le comportement de l’acteur sur les tournages devint un sujet de commérages à Hollywood. Circulèrent des histoires de conflits avec des réalisateurs, d’explosions avec d’autres acteurs. »Je suis parti à Hollywood au milieu des années 1950. Et je dirais que j’y suis allé un peu trop tôt», confiait Anthony Franciosa dans un entretien en 1996, ajoutant qu’il n’était pas assez mûr sur le plan psychologique et émotionnel pour faire face à toute cette attention. L’attitude quelque peu orageuse de l’acteur se manifesta aussi en dehors des plateaux de cinéma. En 1957, il fut incarcéré pendant dix jours dans la prison du comté de Los Angeles pour avoir frappé un photographe de presse. Du fait de sa réputation, les propositions à Hollywood se firent moins nombreuses et il se tourna vers des films européens et la télévision. Parmi ses derniers films, on peut citer «Ténèbres» de Dario Argento et «Un justicier dans la ville 2» de Michael Winner en 1982. Outre Shelley Winters, Anthony Franciosa fut marié à Beatrice Bakalyar et Judy Kanter, avec qui il a eu une fille, Nina. Il convola en dernières noces avec Rita Thiel, un mannequin allemand. Le couple a eu deux fils, Christopher et Marco. AP cr/v
Apres quelques recherches,enfin un peu plus de renseignements sur la vie de Tony Franciosa, un petit cousin , donc cousin direct de mon pere Papaleo Giorgio {qui aurait tant aimer le rencontrer},helaas decede en Belgique en aout 2011, raison de mes recherches. Desolee de n’avoir pas pu connaitre Tony Papaleo pendant sa vie turbulente,je reconnais la des traits de famille ,etant mois meme a peine nee aux moment des ses succes.
Toute ma sympatie a sa famille, ses enfants ,mes arrieres petits cousins. Marie-Helene