Il est charitable de ne pas tirer sur l’ambulance, de ne pas rire de David Martinon, de trouver Danièle Evenou fofolle et non pas pathétique, d’affirmer sans rire qu’Estelle Lefébure est assurément faite pour le cinéma, de trouver drôle Louise Bourgoin sur Canal+, et de ne pas avoir l’impression du bruit de la craie sur le tableau dès quelle parle – elle nous menace, elle aussi de faire actrice chez Anne Fontaine -, de rire aux sketches de Jean-Luc Lemoine dans “On n’est pas encore lessivé”, de trouver normal que Renaud Le Van Kim censure le beau texte de Mathieu Amalric aux Césars, …pour une question de timing – on y croit ! -, et que oui, vraiment Josée Dayan avec son “Sous les vents de Neptune”, est vraiment la référence du service public – enfin, ce qu’il en reste -. Ah ! les travers de la politesse, oui il est trop facile de ricaner caché derrière son clavier. Mais on se retrouve parfois perplexe devant une entreprise – “Astérix 3” donc, et l’on se demande, comment en est-on arrivé là ! Et pourtant, à trop tarder de voir le film, à trop vouloir compléter la fiche IMDB, en rentrant des noms inédits trouvé sur le site de Pathé suisse !, – il me faut en ce moment quasiment visiter chaque fiche des film français, et faire du ressemelage, tant elles chantent misères, je crois que je vais abandonner… -, je finissais par trouver assez désolant que l’on jette autant d’opprobre sur ce film de divertissement… Il fallait bien que Thomas “Brutus” Langmann finisse par trouver moyen de s’affirmer face à Claude “César” Berri, tout de même… Curieuse évolution que celui de l’investigateur de ce film, qui avait débuté assez subtilement comme acteur au début des années 90 – “Nuit et jour”, “Paris s’éveille” -, et qui voulait alterner, comme producteur, des films populaires – “Le boulet”, plutôt plaisant – avec des films plus ambitieux – Mesrine vu par Jean-François Richet – en passant par des bizarreries totales – le (faux) culte et survendu “Steak” de Quentin Dupieux -. A force de ne rien attendre, on finit par espérer au moins un minimum syndical. Le public hélas, même les enfants, restait de marbre, ce qui est rare dans un multiplex… A la vision du film, il reste la désagréable impression d’un film écrit trop vite autour d’un casting quatre étoiles, il n’est qu’un prétexte pour enfiler un ensemble de scénettes, le duo Charlot-Magnier trouvant même l’occasion de s’auto-citer, avec le fameux “à l’insu de son plein grè”, tiré des “Guignols de l’info” – période où ils étaient drôles certes -. Les effets spéciaux sont étonnamment peu convaincants, on a l’impression désagréable de voir les comédiens jouer devant un fond bleu. Alors pourquoi Albert Uderzo et la fille de René Goscinny, en bon gardiens du temple – mais que vaut Astérix sans Goscinny ? -, interdisaient à Gérard Jugnot de tourner “Astérix en Hispanie”, avant de se laisser convaincre ici, quel manque de discernement. C’est aussi navrant que l’annulation de la pièce de Bernard-Marie Koltès, “Retour au désert”, par ses ayants-droits. Et la seule idée du film, alors ? : Alain Delon et son “Avé moi” – idée honteusement piquée au “To be or not to be” de Lubisch – avec son célèbre “Heil Myself“, proféré par un acteur grimé en Hitler -, n’arrache même pas l’esquisse esquivée d’un sourire.
Il est charitable de ne pas tirer sur l’ambulance, de ne pas rire de David Martinon, de trouver Danièle Evenou fofolle et non pas pathétique, d’affirmer sans rire qu’Estelle Lefébure est assurément faite pour le cinéma, de trouver drôle Louise Bourgoin sur Canal+, et de ne pas avoir l’impression du bruit de la craie sur le tableau dès quelle parle – elle nous menace, elle aussi de faire actrice chez Anne Fontaine -, de rire aux sketches de Jean-Luc Lemoine dans “On n’est pas encore lessivé”, de trouver normal que Renaud Le Van Kim censure le beau texte de Mathieu Amalric aux Césars, …pour une question de timing – on y croit ! -, et que oui, vraiment Josée Dayan avec son “Sous les vents de Neptune”, est vraiment la référence du service public – enfin, ce qu’il en reste -. Ah ! les travers de la politesse, oui il est trop facile de ricaner caché derrière son clavier. Mais on se retrouve parfois perplexe devant une entreprise – “Astérix 3” donc, et l’on se demande, comment en est-on arrivé là ! Et pourtant, à trop tarder de voir le film, à trop vouloir compléter la fiche IMDB, en rentrant des noms inédits trouvé sur le site de Pathé suisse !, – il me faut en ce moment quasiment visiter chaque fiche des film français, et faire du ressemelage, tant elles chantent misères, je crois que je vais abandonner… -, je finissais par trouver assez désolant que l’on jette autant d’opprobre sur ce film de divertissement… Il fallait bien que Thomas “Brutus” Langmann finisse par trouver moyen de s’affirmer face à Claude “César” Berri, tout de même… Curieuse évolution que celui de l’investigateur de ce film, qui avait débuté assez subtilement comme acteur au début des années 90 – “Nuit et jour”, “Paris s’éveille” -, et qui voulait alterner, comme producteur, des films populaires – “Le boulet”, plutôt plaisant – avec des films plus ambitieux – Mesrine vu par Jean-François Richet – en passant par des bizarreries totales – le (faux) culte et survendu “Steak” de Quentin Dupieux -. A force de ne rien attendre, on finit par espérer au moins un minimum syndical. Le public hélas, même les enfants, restait de marbre, ce qui est rare dans un multiplex… A la vision du film, il reste la désagréable impression d’un film écrit trop vite autour d’un casting quatre étoiles, il n’est qu’un prétexte pour enfiler un ensemble de scénettes, le duo Charlot-Magnier trouvant même l’occasion de s’auto-citer, avec le fameux “à l’insu de son plein grè”, tiré des “Guignols de l’info” – période où ils étaient drôles certes -. Les effets spéciaux sont étonnamment peu convaincants, on a l’impression désagréable de voir les comédiens jouer devant un fond bleu. Alors pourquoi Albert Uderzo et la fille de René Goscinny, en bon gardiens du temple – mais que vaut Astérix sans Goscinny ? -, interdisaient à Gérard Jugnot de tourner “Astérix en Hispanie”, avant de se laisser convaincre ici, quel manque de discernement. C’est aussi navrant que l’annulation de la pièce de Bernard-Marie Koltès, “Retour au désert”, par ses ayants-droits. Et la seule idée du film, alors ? : Alain Delon et son “Avé moi” – idée honteusement piquée au “To be or not to be” de Lubisch – avec son célèbre “Heil Myself“, proféré par un acteur grimé en Hitler -, n’arrache même pas l’esquisse esquivée d’un sourire.
Il est charitable de ne pas tirer sur l’ambulance, de ne pas rire de David Martinon, de trouver Danièle Evenou fofolle et non pas pathétique, d’affirmer sans rire qu’Estelle Lefébure est assurément faite pour le cinéma, de trouver drôle Louise Bourgoin sur Canal+, et de ne pas avoir l’impression du bruit de la craie sur le tableau dès quelle parle – elle nous menace, elle aussi de faire actrice chez Anne Fontaine -, de rire aux sketches de Jean-Luc Lemoine dans “On n’est pas encore lessivé”, de trouver normal que Renaud Le Van Kim censure le beau texte de Mathieu Amalric aux Césars, …pour une question de timing – on y croit ! -, et que oui, vraiment Josée Dayan avec son “Sous les vents de Neptune”, est vraiment la référence du service public – enfin, ce qu’il en reste -. Ah ! les travers de la politesse, oui il est trop facile de ricaner caché derrière son clavier. Mais on se retrouve parfois perplexe devant une entreprise – “Astérix 3” donc, et l’on se demande, comment en est-on arrivé là ! Et pourtant, à trop tarder de voir le film, à trop vouloir compléter la fiche IMDB, en rentrant des noms inédits trouvé sur le site de Pathé suisse !, – il me faut en ce moment quasiment visiter chaque fiche des film français, et faire du ressemelage, tant elles chantent misères, je crois que je vais abandonner… -, je finissais par trouver assez désolant que l’on jette autant d’opprobre sur ce film de divertissement… Il fallait bien que Thomas “Brutus” Langmann finisse par trouver moyen de s’affirmer face à Claude “César” Berri, tout de même… Curieuse évolution que celui de l’investigateur de ce film, qui avait débuté assez subtilement comme acteur au début des années 90 – “Nuit et jour”, “Paris s’éveille” -, et qui voulait alterner, comme producteur, des films populaires – “Le boulet”, plutôt plaisant – avec des films plus ambitieux – Mesrine vu par Jean-François Richet – en passant par des bizarreries totales – le (faux) culte et survendu “Steak” de Quentin Dupieux -. A force de ne rien attendre, on finit par espérer au moins un minimum syndical. Le public hélas, même les enfants, restait de marbre, ce qui est rare dans un multiplex… A la vision du film, il reste la désagréable impression d’un film écrit trop vite autour d’un casting quatre étoiles, il n’est qu’un prétexte pour enfiler un ensemble de scénettes, le duo Charlot-Magnier trouvant même l’occasion de s’auto-citer, avec le fameux “à l’insu de son plein grè”, tiré des “Guignols de l’info” – période où ils étaient drôles certes -. Les effets spéciaux sont étonnamment peu convaincants, on a l’impression désagréable de voir les comédiens jouer devant un fond bleu. Alors pourquoi Albert Uderzo et la fille de René Goscinny, en bon gardiens du temple – mais que vaut Astérix sans Goscinny ? -, interdisaient à Gérard Jugnot de tourner “Astérix en Hispanie”, avant de se laisser convaincre ici, quel manque de discernement. C’est aussi navrant que l’annulation de la pièce de Bernard-Marie Koltès, “Retour au désert”, par ses ayants-droits. Et la seule idée du film, alors ? : Alain Delon et son “Avé moi” – idée honteusement piquée au “To be or not to be” de Lubisch – avec son célèbre “Heil Myself“, proféré par un acteur grimé en Hitler -, n’arrache même pas l’esquisse esquivée d’un sourire.“Beaucoup de bruit pour rien”


“Madame Irma”, vu en novembre en avant-première à l’UGC Cité-Ciné Bordeaux de en présence de Yves Fajnberg, Didier Bourdon et Pascal Légitimus. Ce film a reçu le grand prix du festival de Sarlat, ce qui est finalement le seul gag marrant de cette histoire… Deux cas de figures à envisager, ou bien les délibérations découlent d’une soirée particulièrement arrosée, tendance flirt avec le coma éthylique, ou bien c’est typique d’un courant d’humour en Dordogne, qui bien que natif du sud-ouest m’échappe un peu. L’histoire, Francis, un cadre supérieur, quadragénaire pétant plus haut que son cul, vit avec une jeune femme, Inès -Arly Jover, un joli minois qui fronce sourcils, rescapée du cornichonesque “Empire des loups”, si elle a du talent, elle devra en faire preuve dans l’avenir -. Il dépend d’un siège social aux États-Unis, et hélas pour lui, il perd son emploi, suite à une restructuration. Désemparé, il nous rejoue une parodie de “L’emploi du temps” de Laurent Cantet. Lâche, il refuse de dire la vérité à sa jeune femme, qui voit comme vénale. Par hasard, il va voir une voyante dans une roulotte – Julie Ferrier, jubilatoire et qui nous livre une excellente composition, nous sortant un peu de notre torpeur -. Il voit en cette activité une manne très lucrative. Aidé de son ami de toujours, Ludovic, un généraliste blasé, il décide de se déguiser en voyante façon Mme Doubtfire. Il s’installe dans une caravane, s’attifant comme Michèle Alliot-Marie et attend les gogos. Bon, le Bourdon cavalier seul pouvait être drôle, que celui lui qui n’a jamais rit à son rôle de psychopathe dans “La machine” de François Dupeyron me jette la première pierre. 
Je me régale de chacune des apparitions télé de Luc Besson, en promo pour son film “Angel-a”. Il faut le voir son “marketinge”, du style, on sous expose, tout en surexposant, chez Rouiller, Cauet, Fogiel, Denizot, parader comme un “mogul” à la française, d’un grotesque achevé, qui aurait gardé son âme d’enfant. Il nous dit retourner à ses premières amours, avec un petit film en noir et blanc, dans un Paris au mois d’Août, histoire de retrouver l’esprit du “dernier combat” (1982). Il livre des infos contradictoires, se comparant à cuistot, qui ne voudrait pas dévoiler ses petits secrets de fabrication. Tans pis, moi qui avait toujours rêvé de connaître ceux de “Picard surgelés”… Car l’usine “Europacorp”, nous livre souvent du “fast-view” – dont quelques films parmi les plus flonflons du cinéma de ces dernières années -, ils aident certes des auteurs comme Gary Oldman ou Tommy Lee Jones, mais baignent trop souvent dans l’inconsistance. Grand moment de télévision samedi dernier, l’équipe de “Radio+”, excellente émission de Canal + avait débarqué dans les bureaux d’Europacorp” déguisés en super-héros débiles en demande de financement pour un scénario anémiques. Il fallait voir le manque flagrant d’humour de la maison de production. Si le sieur Besson se donnait autant de mal à faire des films, qu’à se foutre de notre gueule, on aurait peut être un résultat convenable. Car désolé de dévoiler ici le pot aux roses de toutes ses petits mystères, c’est dans le meilleur des cas un canular, dans la pire une arnaque. Bon, on est beau joueur, on s’est fait rouler, mais le Luc, il a des frais, attaquer des revues sans défenses comme “Brazil” – qui l’attaquait aussi sur son physique, ce qui est assez bêta -, payer son château et ses avocats, pour des idées volées à Katerine Bigelow ou à de jeunes scénaristes. L’homme d’affaires a pris le pas sur un réalisateur pourtant doué.