Annonce de la mort d’Henri Salvador, mercredi 13 février, à l’âge de 90 ans à son domicile parisien d’une rupture d’anévrisme. Peu de cinéma, mais il mérite qu’on s’y attarde un peu. On peut découvrir sa bonne humeur dans le DVD : « Mademoiselle s’amuse » (chez L.C.J. Éditions), en collègien de Ray Ventura, face à Gisèle Pascal. On le retrouve dans quelques nanars, en professeur de chant excentrique dans « Le clair de lune à Maubeuge » et en brigadier de gendarmerie taré dans « Les malabars sont au parfum ». Il fut en vedette cependant dans « Une cigarette pour un ingénu », un film de Gilles Grangier, mais… inachevé, apprend-on dans le livre d’entretiens « Gilles Grangier : Passé la Loire, c’est l’aventure ». Il y tient le rôle d’un homme fuyant son existence avec son camion benne. Il tient aussi le rôle principal du cornichonesque « Et qu’ça saute ! », signé Guy Lefranc, en policier doux rêveur, qui trouve deux caisses d’ananas contenant des bombes, dans une république sud-américaine d’opérette. On le retrouve dans un épisode de « Crimes en série », « Variations mortelles », en ami cafetier de Pascal Légitimus. S’il y est crédité au générique du début, il est totalement oublié dans celui, déroulant final. Ce grand musicien et chanteur, inoubliable interprète du blouse du dentiste de Boris Vian, emporte avec nous une part de notre enfance, par le souvenir de ses émissions de variétés, dans lesquelles il nous amusait par ses déguisements multiples et ses sketches, tout comme il pouvait nous attendrir. France 3 diffuse en hommage « Nous irons à Paris », vendredi prochain, à 14h40. Annonce aussi de la mort du grand cinéaste japonais, Kon Ichikawa, auteur notamment de « La harpe de Birmanie » (1956), de « Les feux de la plaine » (1959) et de « La vengeance d’un acteur » (1963).
Filmographie : Comme acteur : 1945 Le moulin des Andes / Le fruit mordu (Jacques Rémy) – 1947 Mademoiselle s’amuse (Jean Boyer) – 1949 Nous irons à Paris (Jean Boyer) – 1951 Nous irons à Monte-Carlo (Jean Boyer) – 1952 Magazine de Paris (Claude Heymann, CM) – 1955 Bonjour sourire / Sourire aux lèvres (Claude Sautet) – 1956 Printemps à Paris (Jean-Claude Roy) – 1958 Europa di notte (Nuits d’Europe) (Alessandro Blasetti) – 1961 Il segugio (Accroche-toi y a du vent !) (Bernard-Roland) – 1962 Tartarin de Tarascon (Francis Blanche) – Un clair de lune à Maubeuge (Jean Chérasse) – 1964 Carrusel nocturno (Esteban Madruga) – Les gros bras (Francis Rigaud) – 1965 Les Malabars sont au parfum (Guy Lefranc) – 1967 Une cigarette pour un ingénu (Gilles Grangier, inachevé) – 1969 Et qu’ça saute (Guy Lefranc). Voxographie : 1999 The little mermaid (La petite sirène) (John Musker & Ron Clements, version française) – 2000 The little mermaid II: Return to the sea (La petite sirène 2 : Retour à l’océan (Jim Kammerud & Brian Smith, version française vidéo 2006) – 2004 Pollux, le manège enchanté : de Jean Duval, Frank Passingham & Dave Borthwick). Musique : 1961 Accroche-toi y a du vent ! (Bernard-Roland) – 1964 Sursis pour un espion (Jean Maley) – 1969 Et qu’ça saute ! (Guy Lefranc) – 1970 L’explosion (Marc Simenon).
Nota : Certaines sources le créditent à tort dans « Candide ou l’optimisme au Xxème siècle », de Norbert Carbonnaux, en 1960, dans le rôle du chef des Oreillons. Le rôle est tenu en fait par un autre chanteur, John William, confirmé par la vision du DVD chez René Château. Nombre de ses chansons figurent dans des films citons : The little hut (La petite hutte), (Mark Robson, 1956), L’assassino (L’assassin) (Elio Petri, 1961), Le magot de Josefa (Claude Autant-Lara, 1963), Ghosts of Mississippi (Les fantômes du passé) (Rob Reiner, 1996), Le voisin (Marianne Vissier, CM, 1996), Go (Doug Liman, 1999), Artificial Intelligence : AI (A.I. Intelligence Artificielle) (Steven Spielberg, 2001), Ocean’s eleven (Steven Soderbergh, 2001), Merci Docteur Rey (Andrew Litvak, 2001) ; etc…
aurevoir…
… perso il m’ennervait un peu vers la fin ce grand monsieur… mais tout de même bon voyage mister salvador…
christo
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christo
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christo
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christo
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christo
Henri : la joie de vivre
Ce rire, ce sourire, cette bonne humeur communicative…
« Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi »
Merci Henri !
Henri : la joie de vivre
Ce rire, ce sourire, cette bonne humeur communicative…
« Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi »
Merci Henri !
Henri : la joie de vivre
Ce rire, ce sourire, cette bonne humeur communicative…
« Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi »
Merci Henri !
Henri : la joie de vivre
Ce rire, ce sourire, cette bonne humeur communicative…
« Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi »
Merci Henri !
Henri : la joie de vivre
Ce rire, ce sourire, cette bonne humeur communicative…
« Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi »
Merci Henri !