Claudia Cardinale dans « Sandra »
Proposition de Pierrot dans son blog, une liste totalement subjective de ses dix films les plus érotiques de l’histoire du cinéma. Ca tombe bien, je viens de voir « Keane » qui m’a beaucoup secoué, et comme j’ai horreur du principe des listes, on peut bien se lancer, on ne sait jamais si une « chaîne du malheur » se déclenche si on ne le fait pas, du genre d’être obligé de voir toutes les émmissions produites par Alexia Laroche-Joubert – pas glamour la dame -, le reste de sa minable vie…. Donc voici par ordre alphabétique et sans trop réfléchir :
– « Atlantic city », de Louis Malle, pour la fameuse scène de voyeurisme où Burt Lancaster regarde Susan Sarandon s’ôter les odeurs de poissons avec du citron…
– « La clé » de Tinto Brass, toujours pas original, mais désolé l’opulente Stéfania Sandrelli est indispensable à tout top Ten, difficile de se singulariser un peu.
– « La dernière bourrée à Paris », de Raoul André, on n’a voulu n’y voir qu’une misérable pantalonade parodique du « Dernier tango à Paris », mais voir Marion Game, topless, séduire les deux nigauds joués par les frères Préboist, et Annie Cordy s’émoustiller en jouant au docteur et Daniel Prévost donner des leçons de bourrée à la Sorbonne c’est quand même quelque chose… Dans le même ordre d’idée les seins d’Alice Sapritch en Eva Braun dans « Le führer en folie » de Philippe Clair.
– « L’empire des sens », de Nagisa Oshima, comme tout le monde, même pas foutu de faire original…
– « L’insoutenable légéreté de l’être », de Philip Kaufman, pour la célèbre scène de pauses photographiques entre Lena Olin et Juliette Binoche.
– « Ma femme est un violon », de Pasquale Festa Campanile, le corps de Laura Antonelli, comparé à un violon…
– « Sandra », de Luchino Visconti, la sensualité de Claudia Cardinale dans ce film est remarquable, je n’ai rien vu de plus torride dans ma petite tête d’échappé misérable de l’univers Hoellebecquien
– « Le silence », d’Ingmar Bergman, Ingrid Thulin dans la frustration et Gunnel Lindblom dans la sensualité.
– « Tristesse et beauté », souvenir d’avoir été émoustillé il y a 20 berges par ce film et par Charlotte Rampling – qui talque ses seins – et Myriam Roussel nue, reste à savoir si une nouvelle vision ne risque pas de me décevoir.
– « Les vies de Loulou », de Bigas Luna, descente dans la dépendance sexuelle de la belle Francesca Neri.
Manquent à l’appel Walerian Borowczyk, Russ Meyer, Luis Buñuel, Louise Brooks, Victoria Abril et sa scène de la balançoire dans « La lune dans le caniveau » et son personnage dans « Attache-moi », mais désolé on ne peut pas citer tout le monde… Lire aussi le top ten de Le Pacs de Cro, Bogart et Casaploum. Faites suivre…