Albert Médina dans l’épisode « L’ère de la calomnie » de la série « Les brigades du Tigre »

 

 

Annonce de la mort d’Albert Médina – ou Albert de Médina à ses débuts – dans le site Les gens du cinéma, le 5 août dernier à l’âge de 89 ans. Il reste fortement associé au monde du doublage – voir le brillant hommage, comme à l’accoutumée du Blog sur le doublage -, sa voix nous est très familière notamment dans des personnages hispaniques ou du Sud. Au cinéma, comme acteur son rôle le plus connu reste celui d’un programmateur d’une émission politique à la radio qui demande des comptes à Roger Pierre sur le motif réel de sa suppression – la raison est en fait de satisfaire la demande d’un ministre -. Prêt à en découdre avec son supérieur, il se voit manipulé et retourné par lui suite à de vagues promesses. On le retrouve souvent à la télévision, dans des rôles truculents, en ermite vindicatif dans « L’ermite », un épisode de « Thibaud ou les croisades » ou en rédacteur chef d’un journal peu scrupuleux et avide de scandale dans « L’ère de la calomnie », un épisode des « Brigades du Tigre ». On retrouvera des révélations stupéfiantes faites à son sujet sur le site « idee-jour » dans l’article Albert de Médina, le comédien que François Mitterrand, Marguerite Duras et Edgar Morin ont voulu assassiner.  Une petite pensée également pour la disparition du cinéaste John Hugues qui nous reste cher au coeur des années 80.

Albert Médina dans « Mon oncle d’Amérique »

Filmographie : 1948  D’homme à hommes (Christian-Jaque) – 1953  Si Versailles m’était conté… (Sacha Guitry) – 1955  Si Paris nous était conté (Sacha Guitry) – Les Duraton (André Berthomieu) –  Les carottes sont cuites (Robert Vernay) – 1956  Alerte au deuxième bureau (Jean Stelli) –  Fernand cow-boy (Guy Lefranc) – Quelle sacrée soirée (Robert Vernay) –  Les lumières du soir (Robert Vernay) – Mon curé chez les pauvres (Henri Diamant-Berger) –  1957  La garçonne (Jacqueline Audry) – Charmants garçons (Henri Decoin) –  Le septième ciel (Raymond Bernard) – Pot-Bouille (Julien Duvivier) – Maigret tend un piège (Jean Delannoy) – Échec au porteur (Gilles Grangier) –  1958  En légitime défense (André Berthomieu) –  Pourquoi viens-tu si tard ? (Henri Decoin) –  Faibles femmes (Michel Boisrond) –  1959  La chatte sort ses griffes (Henri Decoin) –  Nathalie, agent secret (Henri Decoin) –  1960  Au cœur de la ville (Pierre Gautherin) – Ça va être ta fête (Pierre Montazel) – 1964  Requiem pour un caïd (Maurice Cloche) – 1968  Jeff (Jean Herman) – 1974  Impossible… pas français (Robert Lamoureux) – 1975  Opération Lady Marlène (Robert Lamoureux) – 1976  Le coeur froid (Henry Helman) – 1977  Nazis dans le métro (Michel de Vidas, inédit) – 1979  Mon oncle d’Amérique (Alain Resnais). Voxographie succincte : 1957  Monsieur et madame Untel (Jean Kerchron, TV) – 1961  Tintin et le mystère de la toison d’or (Jean-Jacques Vierne, doublage) – 1971  Red sun (Soleil rouge) (Terence Young, doublage version française) – 1975  La flûte à six schtroumpfs (Pierre Culliford, Yvan Delporte & Peyo) – 1979  Le roi et l’oiseau (Paul Grimault, animation). Télévision (notamment) : 1950  Au bon coin (Jean Kerchron) – 1956  Inspecteur Grey (Jean Kerchron) – En votre âme et conscience : L’affaire Landru (Jean Prat) – 1958  Monsieur de Pourceaugnac (Jean Kerchron) – La fille de la pluie (Jean Prat) – 1959  En votre âme et conscience : L’affaire Steinhel (Jean Prat) – Le nouveau journal des voyages : Savorgnan de Brazza (Jean Kerchbron) – En votre âme et conscience : L’affaire Danval (Claude Barma) – Le mouchoir rouge (Jean Prat) – 1960  En votre âme et conscience : La chambre 32 (Claude Barma) – La servante du passeur (Jean Kerchbron) – 1961  Flore et Blancheflore (Jean Prat) – 1962  Les cinq dernières minutes : La tzigane et la dactylo (Pierre Nivollet) – La mort à la une (Pierre Nivollet) – 1963  Le troisième concerto (Marcel Cravenne) – 1964  La cruche cassée (Jean Kerchbron) – 1965  L’apollon de Bellac (Gilbert Pineau) – Mon royaume pour un lapin (Jacques Villa) – Frédéric le guardian (Jacques Villa) – 1968  Koenigsmark (Jean Kerchbron) – 1969  Thibaud ou les croisaes : L’ermite (Henri Colpi) – 1970  Tango (Jean Kerchbron) – 1971  La visite de la vieille dame (Alberto Cavalcanti) – 1972  Les chemins de pierre (Joseph Drimal) – 1974  La mouche bleue (Jean-Paul Sassy) – La cloche tibétaine (Michel Wyn & Serge Friedman) – 1975  Les malfaisants (Jean Kerchbron) – L’homme d’Amsterdam : Enquête sur une idole (Victor Vicas & John Van de Rest) – Messieurs les jurés : L’affaire Lambert (André Michel) – 1976  Bonjour Paris (Joseph Drimal) – 1977  Les brigades du Tigre : L’ère de la calomnie (Victor Vicas) – Bonsoir chef (Pierre Goutas) – Les folies d’Offenbach (Michel Boisrond) – 1979  L’étrange Monsieur Duvallier : Casse-Cash (Victor Vicas) – Histoires de voyous : Des immortelles pour Mademoiselle (Paul Siegrist) – Pour tout l’or du Transvaal (Claude Boissol) – Opération trafics : Procédure exceptionnelle & La bataille d’or (Christian-Jaque) – 1980  Au théâtre ce soir : Ne quittez pas ! (Pierre Sabbagh) – Les incorrigibles (Abder Isker) – Le taciturne (Jacques Floran) – 1981  Commissaire Moulin : La bavure (Claude Grinberg) – 1982  Au théâtre ce soir : La foire aux sentiments (Pierre Sabbagh) – 1984  Le château (Jean Kerchbron).