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L’encinéclopédie de Paul Vecchiali

« L’encinéclopédie », l’ouvrage tant attendu depuis plusieurs années de Paul Vecchiali, est sorti fin 2010 en deux volumes aux éditons de l’œil. A noter que si vous êtes dans les premiers acheteurs de ces livres, il y a eu une regrettable erreur dans la chaîne de l’édition, 22 cinéastes ont disparu ainsi au final, de André Berthomieu à  Paul Féjos. Aussi un « tiré-à-part » a été édité en réparation, pour l’obtenir – il est gratuit pour l’achat des autres volumes – vous pouvez vous rapprocher de votre libraire ou de l’éditeur. C’est unne somme impressionnante de 1740 pages qui nous propose un voyage inédit sur le cinéma français, partial et foisonnant. On connaît l’attachement de ce cinéaste pour le cinéma français des années 30, il l’évoquait en 2007 dans son livre « Les frontières de l’aube ». Entendu sur France Culture, dans l’excellente émission de Laurent Goumarre, le Rendez-vous, c’est un ouvrage dont l’auteur souhaiterait qu’il soit titré lors d’une réédition « Exhaustif et partisan » et qui doit être « picoré », manière de l’appréhender idéale, tant il est vrai qu’il est impressionnant de richesses. De tels livres, ouvrages d’un seul homme restent rares, à l’instar d’un Jacques Lourcelles et son dictionnaire ou d’un Hervé Dumont et son « Antiquité au cinéma ». Il y a cependant la participation d’Italo Manzi dans des recherches biographiques, décidemment indispensable car il collabore aussi bien aux ouvrages d’Armel de Lorme et de Christophe Bier, ouvrages qui concilient passion et érudition. L’idée est donc de reprendre l’intégralité de la filmographie des cinéastes ayant œuvré dans les années 30 et de les accompagner jusqu’à la fin de leur carrière. Il y a fait ici une œuvre salutaire, car il y avait une véritable carence critique sur cet aspect du cinéma, qui nous est pourtant, avec le cinéma américain, le plus familier mais au final très méconnu. Un parti-pris qui égratigne la politique des auteurs chère aux « Cahiers du cinéma », dédiée surtout au cinéma américain. Le ton est volontiers polémique et souvent inattendu, manière par exemple de mieux apprécier au final le parcours d’un André Berthomieu que les films d’Henri-Georges Clouzot. On est bien sûr en droit d’être en désaccord, mais il est passionnant de lire un avis contraire comme pour l’édifiant « Le défroqué » de Léo Joannon, salué comme ici chez d’œuvre, alors que certains classiques sont malmenés, on pense bien entendu au quatuor Jean Renoir, Sacha Guitry, Clouzot donc et Marcel Pagnol. Force est de constater que l’on peut être souvent d’accord, tel sur le parcours après-guerre d’une Michèle Morgan, on jubile de lire des jugements qui vont inévitablement faire grincer des dents. C’est aussi une manière de faire un bilan de notre cinéma, contre la politique des auteurs, obligatoirement imposée depuis des années. Il y a un système de notation correspondant à l’accueil de l’époque, confronté à un plus personnel de son auteur allant du pique ou du cœur. Un hommage privilégié est fait aux acteurs, on se régale de voir ainsi fêtés les fameux excentriques du cinéma français tel Jean Tissier souvent loué – à raison car c’est un acteur génial – ou la frêle Gabrielle Fontan. Il a un soin à relater les prestations de ce type de comédien, le générique des films est complet et l’on retrouve nombre d’informations inédites et de petits rôles complétant les fameux dictionnaires de Raymond Chirat. Il salue des comédiens venant du music-hall ou sans formation – on connaît son amour de Danielle Darrieux – apportant un sang frais dans un style de jeu souvent guindé, stéréotypé, voire formaté. Vecchiali donne des coups de griffes assez inattendus – Philippe Noiret, Bernard Blier (1) ou Michel Piccoli -.  On y retrouve des cinéastes oubliés ou méconnus comme René Guissart, voire totalement inconnus comme Georges Pallu, Jacques Constant, Jean Hémard (sic) ou Louis Valerey, des parcours salués pour des auteurs parfois mésestimés comme pour Raymond Bernard, Carlo Rim, Henri Decoin, Julien Duvivier et Jean Grémillon en passant par d’honnêtes artisans, comme Jean-Paul Le Chanois, Roger Richebé, Maurice Cloche, ou populaires Christian-Jaque, Emile Couzinet. On peut le trouver parfois un peu sévère, comme pour un  Willy Rozier, Jean Dréville ou Luis Buñuel surtout, mais force est de constater qu’il donne envie de voir les films. La réhabilitation et la réflexion sur certains films donne matière à de riches débats… On aimerait voir par exemple les invisibles « La vie parisienne » (Christian-Jaque, 1977) ou « Gloria » (1976) dernier film d’Autant-Lara, jugé souvent mauvais alors qu’il est devenu invisible. « Les patates » souvent diffusé par contre, est ainsi réévalué. Les nanars (2) sont aussi à la fête. Outre les Français, les cinéastes étrangers de passage en France sont aussi salués de Max Ophuls, Luis Buñuel, parfois pour un film seulement, comme on le sait pour Billy Wilder et Fritz Lang, on y retrouve même Raoul Walsh ou Robert Wiene. Une manière de saluer la richesse qu’ils apportaient à notre cinématographie et de répondre à l’ineffable tandem Bardèche et Brasillach qui déclaraient « On ne s’étonnera pas, après cela, que le cinéma français perdît peu à peu tout caractère national et que ses œuvres les plus connues, entre 1936 et 1940 ressortent à une esthétique morbide, analogue à celle qui avait sévi sur l’Allemagne d’après-guerre ». (Cité dans l’ouvrage « Tendres ennemis, cent ans de cinéma entre la France et l’Allemagne » (L’Harmattan, 1991). Donc un ouvrage obligatoire qui va accompagner salutairement la vision d’un film comme le livre de Jacques Lourcelles toujours ou les « 50 ans du cinéma américain » de Coursodon et Tavernier, réflexe vite acquis. Grinchons un peu… La diffusion de ces films sont limités, rares sont les diffusions en DVD – il y a l’éditeur René Château, mais si beaucoup de films des années 30 étaient diffusés en VHS, ils sont très rares en DVD. Reste la diffusion à la télévision, on peut déplorer qu’ils ne se bousculent pas au portillon sur les chaînes câblées. Si Patrick Brion privilégie les raretés, voir son cycle « Monstres sacrés » actuellement sur France 3, on constate l’inévitable diffusion à l’avance sur France 2 du mélodrame « Le voile bleu », annoncé pourtant à 1h15 ! Refrain connu quand on tente de programmer un enregistrement… Nous devons être beaucoup de cinéphiles à l’avoir donc sans le début… Souhaitons donc que les responsables de cinémathèque, ayants-droits et éditeurs, s’emparent de ce travail pour mieux diffuser et valoriser les films.

(1) Armel de Lorme le malmène également dans son « ceux de chez eux ou le cinéma de Sacha Guitry » (2) Nanar, terme dont la paternité on l’apprend ici, vient de Vecchiali, venant d’un « terme de couture qui désigne un article qui a mal vieilli »

Paul Vecchiali source Télérama

Paul Vecchiali a bien voulu répondre à quelques petites questions, je le remercie de sa disponibilité et de son amabilité.

Vous avez travaillé dix ans sur votre dictionnaire, et de manière intensive sur deux ans et demi comment avez-vous procédé ?

J’ai d’abord voulu faire le travail du deuil parce que je pensais arrêter de tourner après de douloureuses mésaventures. Pour cela, j’ai désiré me replonger dans les films de mon enfance par l’intermédiaire, dans un premier temps, des cassettes René Château. Puis, revoyant ces films, j’ai pensé qu’il était temps de ressusciter cette mémoire en train de se perdre. Et j’ai cherché partout les films que je n’avais pas vus ou revus depuis trop longtemps. Ensuite, je faisais passer les cassettes jusqu’à 6/7 fois pour être suffisamment argumenté et aussi pour repérer les petits rôles qui avaient échappé à Raymond Chirat dont le travail de recensement a été primordial pour moi.

On est impressionné par le nombre de films que vous avez vus, comment avez-vous eu accès à ces films, outre les échanges avec la cinémathèque de Toulouse par exemple.

Porto-Vecchio, Grenoble et, surtout, Montréal dont la Cinémathèque possède des trésors. Aussi les Archives du Film mais, les ayants-droit m’ont posé problème alors que je travaillais aussi pour eux…

Votre style est volontiers polémique et il est toujours argumenté.  Pierre Murat dans « Le masque et la plume » sur France Inter, disait qu’après la parution de votre entretien dans « Télérama » il a reçu beaucoup de courriers. Quelles en sont les retombées pour vous personnellement ?

Je reçois pas mal de mails ou de coups de fil : quelquefois pour me signaler des erreurs, ce qui me ravit. J’espère être plus précis encore pour la réédition.

Votre livre est aussi un travail et un appel pour les ayants-droits, on sait que certains films sont souvent bloqués, comme « La fête à Henriette » que Patrick Brion n’a pu diffuser dans son ciné-club sur France 3. Quels rapports avez-vous avec eux, et quels sont les retours ?

Aucun rapport, je viens d’en parler. Je ne les comprends pas !

Comment peut on expliquer que le cinéma français fut une terre d’accueil pour nombre de cinéastes étrangers et quelle fut leur influence sur notre cinéma hexagonal ?

Je ne crois qu’il y ait eu influence mais plutôt échanges. C’est bien comme ça.

Il y a-t-il des films que vous avez adoré, et sur lesquels votre avis à changé, avec le temps ?

Certes, LE CARROSSE D’OR de Renoir est un exemple mais aussi GIBRALTAR de Ozep ou L’ARGENT  de Billon. Plein d’autres, en revanche en sens inverse.

Depuis votre enfance et la vision de « Gaspard de Besse », certains films ont-ils disparu, quelle est la restauration sur ces films, et il y a-t-il des films définitivement perdus ?

Je ne saurais comment vous répondre sinon en vous signalant que la Paramount a brûlé les négatifs de quelques films de René Guissart que j’estime. Donc oui, il y a des films définitivement perdus mais des copies peuvent encore circuler : on dit que la Cinémathèque de Moscou aurait en masse de ces copies-là.

Certaines personnes vous reprochent votre exhaustivité, alors qu’elle donne un grand intérêt à votre dictionnaire » ?

Je trouve incongrue l’idée de faire des choix !!!! Certains films que vous auriez souhaité voir étudiés aux dépens d’autres ? Mais les autres alors ? Faire un choix, c’eut été être élitiste, ce que je m’interdis de faire.  

La subjectivité doit se doubler d’exhaustivité. Et si, par endroits, je parle de films ou de cinéastes qui n’ont rien à voir avec ceux recensés, c’est pour qu’on puisse avoir une idée de cette subjectivité, d’en connaître certains repères. Cela me paraissait simplement de l’honnêteté.

On connaît l’influence de ce cinéma français sur votre œuvre pouvez-vous l’évoquer ?

La première chose qui me vient à l’esprit c’est l’électrochoc de COEUR DE LILAS (Litvak)  où Gabin, qui devrait aller cogner André Luguet, se met à chanter LA MÔME CAOUTCHOUC. Sur le moment, je n’avais pas réalisé ce que j’ai compris bien plus tard. La chanson dialectise une situation et, si elle n’a rien à voir avec elle, la façon dont on la chante peut être le reflet du sentiment du personnage. C’est de là que vient FEMMES FEMMES par exemple. Mais l’essentiel est ailleurs : le goût des personnages bien construits, donc des acteurs loyaux et pleins d’humour à la fois… (la danse d’ Harry Baur dans LES CINQ GENTLEMEN MAUDITS). Enfin savoir que les sentiments ne viennent pas du néant, qu’ils correspondent à une époque bien définie, donc à la politique de l’instant. Résultat : il est inutile de débattre de la politique, de faire des films militants, il suffit, comme Grémillon ou Demy, de traiter des sentiments de la façon la plus participative, sans filtre, d’y croire si vous voulez. Cela suffit amplement. Comme j’ai rarement fait des films où le social n’était pas en jeu, je me suis contenté, à ma manière, de travailler sur les personnages sans « corset ».

Vous avez tourné plusieurs films, depuis la comédie noire « A vot’bon cœur », nous avons pu lire quelques informations sur les « Cahiers du cinéma » de l’été dernier, pouvez-vous nous en parler, et nous dire si nous pourront les voir prochainement ?

J’ai fait dans l’ordre + SI @FF., BAREBACK (présentés dans pas mal de festivals) puis quatre films de ma pentalogie HUMEURS ET RUMEURS, …ET TREMBLE D’ÊTRE HEUREUX, ÊTRE OU NE PAS ÊTRE, LES GENS D’EN BAS et je prépare le dernier volet, peut-être pour cette année. RETOUR À MAYERLING. Je pense qu’on les verra en DVDS ou dans des rétros ou dans des festivals. Je ne me préoccupe plus des sorties en salles : trop cher et inutile.

Ceux de chez lui ou Le cinéma de Sacha Guitry et ses interprètes

Le théâtre, c’est du présent.
Le cinéma, c’est du passé.
Au théâtre, les acteurs jouent.
Au cinéma, ils ont joué.
Au théâtre, vient le public.
Au cinéma, entre la foule.
Au théâtre, c’est le dessin.
Le cinéma n’en est encore qu’à la lithographie.
Le théâtre, c’est positif.
La pellicule est négative !

(Sacha Guitry en 1942)

Comme le rappelait Guillaume Gallienne dans le beau documentaire de Serge Le Perron, « Sacha Guitry et le cinéma », Guitry n’aura eu de cesse que de médire ce média, le traitant de « théâtre en conserve » ou de « refuge des incapables ». Ce fut donc une histoire singulière, il ne fut consacré grand cinéaste que par la nouvelle vague notamment par François Truffaut et Jacques Rivette. Armel de Lorme a eu la bonne idée de sortir le quatrième volume de « L’@ide-mémoire » – et deuxième volume consacré  aux acteurs – aux interprètes au cinéma de Guitry, voir le bon de commande. Il avait déjà en 1993 rédigé une filmographie exhaustive de « Monsieur Môa », dans un très sérieux ouvrage « Sacha Guitry cinéaste » paru aux éditions Yellow Now, un régal de détails notamment pour les seconds rôles présents dans les distributions pléthoriques de ses films historiques. Cet ouvrage paru à l’occasion d’une rétrospective de ses films au festival de Locarno mériterait une réédition. Ce livre en collaboration avec Raymond Chirat  – notre « maître » – à tous,  et Italo  Manzi, prend pour départ d’évoquer156 interprètes du maître, et de dérouler leurs parcours du plus âgé Anthony Gildès à la plus jeune Odile Rodin. Une occasion de revenir sur une œuvre foisonnante, mise en valeur comme le dit justement de Lorme, par des remakes récents assez décevants.

 Avec ce premier volume – un second devrait suivre au premier semestre -, c’est une mine d’informations, à l’instar du « Tout Guitry » de Jacques Lorcey paru chez Séguier en 2007. Sont évoqués notamment la garde rapprochée de Guity, avec Pauline Carton et Jeanne Fusier-Gir (chapitre titré « les deux font la paire ! ) et ses épouses, Charlotte Lysès, Yvonne Printemps, Jacqueline Delubac, Geneviève Guitry et Lana Marconi. On retrouve aussi les débutants promis à un bel avenir (Jean Poiret et Michel Serrault, Magali Noël, Sophie Desmarets, Howard Vernon, Brigitte Bardot). Les vedettes Jean Marais, Arletty, Danielle Darrieux, Michel Simon côtoient les excentriques du cinéma français chers à Chirat et Barrot (Les « 9 célibataires » d’Aimos à Sinoël , Jean Tissier, Albert Duvaleix, Jacques Baumer, Pierre Bertin ,etc…). Certains comédiens de la Comédie Française figuraient aussi dans cette catégorie (Pierre Bertin, André Brunot, Georges Chamarat, Aimé Clariond, Jean Debucourt, Maurice Escande, Roger Gaillard, Jean Hervé, Denis d’Inès, Robert Manuel, Louis Seigner, Jean Weber). On retrouve des artistes méconnus  (Jacques Berlioz, Siren Adjemova, Marie Sabouret, Roland Bourdin, Anne Carrère, Catherine Érard),  ou parfois par trop mésestimés (Louis Arbessier, Claude Nollier, Janine Darcey, Maurice Teynac, Mona Goya, Sanson Fainsilber – très apprécié d’Alain Resnais -, Maurice Lagrenée, etc…). Une minutie et une exhaustivité vraiment impressionnante, à l’exemple de la comédienne Martine Alexis, repérée dans « Si Versailles m’était conté » grâce à l’arrêt sur image !  Au final cet ouvrage rappelle que ce génie avait une véritable admiration et amour envers les artistes, au contraire d’un Charlie Chaplin qui eut du mal à travailler avec de grands artistes et qui utilisa Buster Keaton d’une manière assez détestable dans « Les feux de la rampe ». Beaucoup de portraits, de découvertes, d’anecdotes pour cette somme de travail considérable, éclairage sur le cinéma français au travers de l’œuvre de Guitry. Même s’ils ne font que passer dans son univers, la présence de ces comédiens est toujours justifiée, on s’amusera des détails, même s’ils devaient comme Françoise Arnoul dans « Napoléon », finir sur la table de montage. Pour revenir à Raymond Chirat le livre « Noir et blanc » écrit en collaboration avec Olivier Barrot ressort sous le titre « Ciné-club : portraits, carrières et destins de 250 acteurs du cinéma français, 1930-1960 », aux éditions Flammarion, sans nouveautés hélas, mais il est indispensable car il reprend les portraits des « excentriques du cinéma français » et « inoubliables » pour ceux qui n’ont pas ces deux précieux ouvrages dans leur bibliothèque. Une impression de recyclage assez curieuse mais l’ouvrage est précieux quelle que soit sa forme.

On lira en parallèle et avec intérêt au sujet de Guitry « L’encinéclopédie » de Paul Vecchiali, analyse acerbe de cet artiste, je reviendrai sur ce formidable dictionnaire en deux volumes. Un début d’année très riche pour les amateurs de dictionnaires pour rappel le Dictionnaire des films français érotiques et pornographiques 16 et 35 mm  sous la direction de Christophe Bier est en toujours en souscription ici.

Armel de Lorme continue aussi avec son site en ligne, loin des habituels recycleurs pompeurs qui sévissent en ce moment sur le web, avec des hommages aux disparus récents (Paulette Bouvet, Charles Charras, Niko Papatakis, Bernard-Pierre Donnadieu, Robert Destain, Georges Staquet, Maria Schneider, Janine Souchon, la kulte Tura Satana). On y retrouvera aussi d’autres portraits comme Yann Gonzales et Sylvie Joly ou Jean Grémillon, et des extraits de son livre sur Guitry (André Lefaur, Betty Stockfeld, Jacqueline Delubac, Claude Dauphin). Louons donc ce chercheur infatigable qui continue une histoire du cinéma parfois iconoclaste – voir sa manière d’égratigner certains artistes -, exhaustif – les filmos complètes feront la joie des monomaniaques qui se dépêcheront de tout rajouter dans wikipédia sans en citer l’auteur bien entendu comme pour le volume 1 –.

Changement d’herbage réjouit les veaux, le retour

« Un homme parti de rien pour ne pas arriver à grand-chose n’a de merci à dire à personne.  » (Pierre Dac)

 « On les nique les tristes figures, on les nique ! », dernière réplique d’Anouk Grinberg du mésestimé film de Bertrand Blier « Un, deux, trois, soleil »

« Que ton espoir soit sans limites, hé ! hé !! hé !!! hé !!!! hé !!!! Donne un sens à ton histoire, non, non, non, non, Offre tout ce que tu mérites, Pour prendre un nouveau dépaaaart » (Chanson du générique de fin de « Plus belle la vie » (1) »

A l’instar de Ze craignos monsters, voici donc « Le coin du cinéphage – le –re-retour », sur support point com. Comme il n’y a pas de volume 4 des formidables livres de Jean-Pierre Putters, je devais être donc relativement tranquille (quoi que ! comme disait Raymond Devos ). Après quelques mois de déboires, c’est grâce à l’obstination de Jean-Louis Sauger  Retour à Yuma – pour lequel je témoigne ici d’une infinie gratitude, que le coin n’est plus au coin ! (ce n’est même pas de moi, mais de Jean-Jacques Jouve, créateur de « La lettre des comédiens » que je salue au passage, car son fanzine m’aura montré une voie) -. Donc petites nouveautés avec une création d’un « coin des livres », avec pour idée aussi d’évoquer des ouvrages, dans l’actualité ou non, manière de rêver autour d’une bibliothèque idéale, reprise d’un trombinoscope, histoire d’aider aussi à identifier certaines personnalités du cinéma. R.I.P. disparaît (désolé, mais je suis une tête de cochon), mais « Fragments d’un dictionnaire amoureux » perdure, rubrique dans laquelle j’évoquerai également des comédiens disparus, mais je prendrai de sérieuses distances avec l’actualité… je ne serai plus du tout réactif (Private joke). Une rubrique intervenants extérieurs est aussi à votre disposition si vous souhaitez me rejoindre, comme l’avaient fait Armel de Lorme et Yvan Foucart. J’aimerais avant tout rendre hommages aux méconnus du cinéma, je solliciterais de l’aide notamment pour les seconds couteaux anglo-saxons ou européens. C’est grâce aussi à l’application wordpress, je suis ainsi débarrassé de toute pub, elle permet de faire des commentaires express, le tout pour continuer dans un joyeux bordel cher à Pierre Bourdieu. Si vous avez des attentes ou des suggestions, n’hésitez pas à m’en faire part, je tenais à remercier tous ceux qui m’ont soutenu, qu’ils veuillent m’excuser si je n’ai pas répondu à leurs demandes, ayant pris une distance avec le joyeux monde du web. Reste à trouver mes marques et à rapatrier des anciens commentaires perdus par l’ineffable équipe de Banalblog, ils risquent de perdre en lisibilité, ce qui est dommage car ils sont souvent plus intéressant que les textes eux même.

(1) Ça doit bien signifier quelque chose… mais quoi !

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Appelez-moi Kubrick (Brian W. Cook)

Après la pluie, le beau temps (Nathalie Schmidt)

Après lui (Gaël Morel)

Les araignées de la nuit (Jean-Pierre Mocky)

Les aristos (Charlotte de Turckheim)

Arrivederci amore, ciao (Michele Soavi)

Arsène Lupin (Jean-Paul Salomé)

Astérix aux jeux Olympiques (Frédéric Forestier & Thomas Langmann)

L’attentat (Yves Boisset) 

Aurore (Nils Tavernier) 

Au suivant ! (Jeanne Biras)

Aux abois (Philippe Collin) 

Avant le déluge (André Cayatte) 

Avant qu’il ne soit trop tard (Laurent Dusseaux) 

L’avion (Cédric Kahn)

À vot’bon coeur (Paul Vecchiali) 

Avril (Gérald Hustache-Mathieu) 

Backstage (Emmanuelle Bercot) 

Bamako (Abderrahmane Sissako)

Bandidas (Joachim Roenning & Espen Sandberg)

Basic instinct 2 (Michael Caton-Jones) 

Les bienfaits de la colère (Mike Binder) 

Black book (Paul Verhoeven)

Bled number one (Rabah Aïmeur-Zaïmeche)

La boîte noire (Richard Berry) 

Boudu (Gérard Jugnot) 

Brice de Nice (James Huth)

Les brigades du tigre (Jérôme Cornuau) 

Broken Flowers (Jim Jarmusch) 

Les Bronzés 3 – amis pour la vie (Patrice Leconte) 

Brothers (Susanne Bier) 

Bubba Ho-Tep (Don Coscarelli) 

Le bureau (Nicolas & Bruno, TV)

Cabaret paradis (Corinne & Gilles Benizio) 

Caché (Michael Haneke) 

Le cactus (Michel Munz & Gérard Bitton)

Le caïman (Nanni Moretti) 

Camping à la ferme (Jean-Pierre Sinapi) 

Le candidat (Niels Arestrup)

Cantique de la racaille (Vincent Ravalec) 

Capote (Bennett Miller) 

Card player (Dario Argento) 

Carré de dames pour un as (Jacques Poitrenaud) 

Cashback (Sean Ellis)

Casino Royale (Charles K. Feldman)

Cavalcade (Steve Suissa)

Célibataires (Jean-Michel Verner)

Ce nain que je ne saurais voir (Christophe Bier, TV)

C’est beau une ville la nuit (Richard Bohringer)

C’est pas parce qu’on a rien à dire, qu’il faut fermer sa gueule… (Jacques Besnard)

Chacun sa nuit (Pascal Arnold & Jean-Marc Barr)

Chacun son cinéma (collectif)

Changement d’adresse (Emmanuel Mouret)

Charlie et la chocolaterie (Tim Burton) 

Les Charlots en folie  : A nous quatre Cardinal ! (André Hunebelle)

Cherchez l’idole (Michel Boisrond) 

Les chevaliers du ciel (Gérard Pirès)

Chicas (Yasmina Reza)

5×2 (François Ozon) 

Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda) 

Clerks II (Kevin Smith)

La cloche a sonné (Bruno Herbulot) 

Coeurs (Alain Resnais)

Combien tu m’aimes ? (Bertrand Blier) 

Comment t’y es belle ! (Lisa Azuelos) 

La confiance règne (Étienne Chatiliez)

The constant gardener (Fernando Mereilles) 

Le courage d’aimer (Claude Lelouch)

C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée) 

Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques (Michel Audiard) 

Le crime farpait (Alex de la Iglesia) 

Crustacés & coquillages (Olivier Ducastel & Jacques Martineau)

La dame de trèfle (Jérôme Bonnel)

Dans les cordes (Magaly Richard-Serrano)

Dans Paris (Christophe Honoré)

Dans tes rêves (Denis Tybaud)

Dans tes rêves (Blandine Lenoir, CM)

Dark water (Walter Salles)

The Da Vinci Code (Ron Howard) 

Deadlines (Ludi Boeken & Michael A. Lerner)

Dear Wendy (Thomas Vinterberg)

Le démon de midi (Marie-Pascale Osterrieth)

The devil’s rejects (Rob Zombie)

Disjoncté (Ben Stiller)

Dr. Kinsey (Bill Condom)

Double zéro (Gérard Pirès) 

La doublure (Francis Veber) 

Douches froides (Antony Cordier)

D’où viens-tu Johnny ? (Noël Howard)

Du jour au lendemain (Philippe Le Guay)

Edy (Stephan Guérin-Tillié)

Emmenez-moi (Edmond Bensimon)

L’empire des loups (Chris Nahon) 

L’enfant (Jean-Pierre & Luc Dardenne) 

L’enfer (Danis Tanovic) 

Enfermés dehors (Albert Dupontel) 

Entre adultes (Stéphane Brizé)

Entre ses mains (Anne Fontaine) 

Eros (Antonioni / Soderbergh / Kar-Waï) 

Éros thérapie (Danièle Dubroux)

L’état de Grace (Pascal Chaumeil, TV)

L’été où j’ai grandi (Gabriele Salvatores)

L’exorciste III (William Peter Blatty)

Factotum (Bent Hamer) 

Fauteuils d’orchestre (Danièle Thompson) 

Le feu follet (Louis Malle) 

La fille du juge (William Karel) 

Foon (Benoît Pétré/Deborah Saïag/Mika Tard/Isabelle Vitari)

Fragile(s) (Martin Valente)

Les fragments d’Antonin (Gabriel Le Bomin)

Frankie Wilde (Michael Dowse) 

Free zone (Amos Gitaï)

Frères de sang (Kang Je-gyu) 

Frères d’exil (Yilmaz Arslan) 

Gabrielle (Patrice Chéreau) 

Garden State (Zach Graff)

Gentille (Sophie Fillières) 

Good night and good luck (George Clooney)

Le grand appartement (Pascal Thomas)

Le grand couteau (Robert Aldrich)

La grande maffia… (Philippe Clair)

Les grands sentiments font les bons gueuletons (Michel Berny)

La guerre des mondes (Byron Haskins) 

La guerre des mondes (Steven Spielberg)

Harry Potter et la coupe de feu (Mike Newell) 

A history of violence (David Cronenberg)

Hooligans (Lexi Alexander) 

L’homme aux yeux d’argent (Pierre Granier-Deferre) 

L’homme de Londres (Henri Decoin)

Il ne faut jurer de rien (Éric Civanyan)

I love huckabees (David O’Russell)

Imposture (Patrick Bouchitey) 

Incontrôlable (Raffy Shart) 

Indigènes (Rachid Bouchareb)

In her shoes (Curtis Hanson) 

Les insatisfaites poupées érotiques du Dr. Hitchcock (Fernando di Leo)

L’interprète (Sydney Pollack)

L’intrus (Claire Denis)

Les invités de mon père (Anne Le Ny) 

L’ivresse du pouvoir (Claude Chabrol) 

The Jacket (John Maybury)

Jarhead – La fin de l’innocence (Sam Mendes) 

J’attends quelqu’un (Jérôme Bonnell)

Jean-Philippe (Laurent Tuel) 

Je crois que je l’aime (Pierre Jolivet)

Je ne suis pas là pour être aimé (Stéphane Brizé) 

Je vais bien, ne t’en fais pas (Philippe Lioret)

Je vous trouve très beau (Isabelle Mergault) 

Jours tranquilles à Clichy (Claude Chabrol)

Joyeux Noël (Christian Carion) 

Katia (Robert Siodmak)

Keane (Lodge Kerrigan) 

The king (James March) 

King Kong (Peter Jackson) 

Index général : Films L-Z

Lady Chance (Wayne Kramer)

Lady Chatterley (Pascale Ferran)

Lady vengeance (Park Chan-woo) 

Land of the Dead (George Romero) 

Layer Cake (Matthew Vaughn) 

Lemming (Dominik Moll)

Léon (Luc Besson)

Libero (Kim Rossi Stuart)

Lily aime-moi (Maurice Dugowson) 

Litan (Jean-Pierre Mocky) 

Little Miss Sunshine (Valerie Faris & Jonathan Dayton)

Lord of war (Alex Niccol)

Madame Édouard (Nadine Bonfils)

Madame Irma (Didier Bourdon & Yves Fajnberg)

Les mains en l’air (Romain Goupil)

La maison de Nina (Richard Dembo)

La maison sous les arbres (René Clément)

Le malin (John Huston)

Madame Henderson présente (Stephen Frears)

La maman et la putain (Jean Eustache)

Mammuth (Benoît Délépine & Gustave Kervern)

Manderlay (Lars Von Trier)

Marie-Antoinette (Sofia Coppola)

Marock (Laïla Marrakchi)

Mary (Abel Ferrara)

Match Point (Woody Allen)

Les mauvais coups (François Leterrier) 

Les mauvais joueurs (Frédéric Balekdjian)

Ma vie en l’air (Rémi Bezançon)

Mémoires de nos pères (Clint Eastwood)

Mickey One (Arthur Penn)

Milady (Josée Dayan, TV)

Millionnaires d’un jour (André Hunebelle)

Millions (Danny Boyle) 

Moi, toi, et tous les autres (Miranda July)

La môme (Oliver Dahan)

Mon meilleur ami (Patrice Leconte)

Mon petit doigt m’a dit (Pascal Thomas)

Le monte-charge (Marcel Bluwal) 

Mort d’un pourri (Georges Lautner)

La mort du Chinois (Jean-Louis Benoît)

La mort en ligne (Takashi Miike)

Les mots bleus (Alain Corneau)

La moustache (Emmanuel Carrère) 

Munich (Steven Spielberg)

My summer of love (Pawel Pawlikowki) 

Ne le dis à personne (Guillaume Canet)

Ne quittez pas (Arthur Joffé)

Les neuf vies de Tomas Katz (Ben Hopkins)

Night watch (Timur Bekmambetov)

Nous ne vieillirons pas ensemble (Maurice Pialat) 

Nouvelle chance (Anne Fontaine)

Nouvelle cuisine (Fruit Chan)

Nouvelle-France (Jean Beaudin) 

Numéro zéro (Jean Eustache)

Odette Toulemonde (Eric-Emmanuel Schmitt)

The office (Ricky Gervais & Stephen Merchant, TV)

O.K. Patron (Claude Vital) 

Olé (Florence Quentin)

Oliver Twist (Roman Polanski)

Omagh (Pete Travis) 

L’ombre d’une chance (Jean-Pierre Mocky)

One more time (Jerry Lewis) 

OSS 117, le Caire nid d’espions (Serge Hazanavicius)

Palais royal ! (Valérie Lemercier)

Le parfum de la dame en noir (Denis Podalydès)

Le parfum : histoire d’un meutrier (Tow Tykwer)

Paris brûle-t-il ? (René Clément)

Paris je t’aime (collectif)

Les parrains (Frédéric Forestier)

Le passager (Éric Caravaca)

Pédale dure (Gabriel Aghion) 

Peindre ou faire l’amour (Arnaud & Jean-Marie Larrieu)

Petites confidences (à ma psy) (Ben Younger)

Le petit lieutenant (Xavier Beauvois)

Phase IV (Saul Bass)

La plus belle soirée de ma vie (Ettore Scola)

Plus ça va, moins ça va (Michel Vianey) 

Poltergay (Éric Lavaine)

Le pont du roi Saint-Louis (Mary McGuckian) 

Les poupées russes (Cédric Klapisch) 

Pourquoi (pas) le Brésil (Laëtitia Masson)

Poussez-pas grand-père dans les cactus (Jean-Claude Dague) 

Les quatre Charlots mousquetaires/À nous quatre cardinal! (André Hunebelle)

Quatre étoiles (Christian Vincent)

4,3,2,1, objectif lune (Primo Zeglio)

The Queen (Stephen Frears)

La raison du plus faible (Lucas Belvaux)

Ralph (Michael McGowan)

La ravisseuse (Antoine Santana)

Red road (Andrea Arnold)

Retour à Elizabethtown (Curtis Hanson)

Revolver (Guy Ritchie)

Riviera (Anne Villacèque) 

Les rois maudits (Josée Dayan, TV)

Roman de gare (Claude Lelouch)

Saint-Jacques… la Mecque (Coline Serreau)

San-Antonio (Frédéric Auburtin)

Sans arme, ni haine, ni violence (Jean-Paul Rouve)

Sauf le respect que je vous dois (Fabienne Godet)

The secret life of words (Isabel Coixet)

Seul Two (Éric Judor & Ramzy Bédia) 

Seven swords (Tsui Hark)

Shadowing the third man (Frederik Baker) 

Shaun of the dead (Edgar Wright)

Silent Hill (Christophe Gans)

Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres (Raymond Lewin)

La situation est grave… mais pas désepérée (Jacques Besnard) 

Stan the flasher (Serge Gainsbourg)

Stay (Marc Foster)

Le temps des porte-plumes (Daniel Duval)

Le temps qui reste (François Ozon)

T’es folle ou quoi ? (Michel Gérard)

La tête de maman (Carine Tardieu)

Thank you for smoking (Jason Reitman)

Le tigre et la neige (Roberto Benigni) 

La tourneuse de pages (Denis Dercourt)

Toute la beauté du monde (Marc Esposito)

Tout est illuminé (Liev Schreiber)

Le transporteur II (Louis Leterrier)

Travaux, on sait quand ça commence… (Brigitte Roüan) 

13 Tzameti (Géla Babluani)

Très bien merci (Emmanuelle Cuau)

Trois couples en quête d’orages (Jacques Otzmesguine)

Trois enterrements (Tommy Lee Jones)

Trouble (Harry Cleven)

Truands (Frédéric Schoendoerffer)

Un ami parfait (Francis Girod)

Une aventure (Xavier Giannoli) 

Une belle journée (Gaby Dellal)

Une fois que tu es né (Marco Tullio Giordana)

Une romance italienne (Carlo Mazzacurati)

Une sale histoire (Jean Eustache)

Une vie difficile (Dino Risi)

Un fil à la patte (Michel Deville) 

Un homme à abattre (Philippe Condroyer) 

Un milliard dans un billard (Nicolas Gessner) 

Uno ((Aksel Hennie)

Un printemps à Paris (Jacques Bral)

Un vrai bonheur (le film) (Didier Caron)

Valse avec Bachir (Ari Folman)

Vanity fair (Mira Nair)

Le vent de la violence (Ralph Nelson)

La vérité nue (Atom Egoyan)

Vers le sud (Laurent Cantet)

La vie à deux (Clément Duhour) 

La vie est à nous (Gérard Krawczyk)

La vie intérieure de Martin Frost (Paul Auster)

Virgil (Mabrouk El Mechri) 

Vive la vie (Yves Fajnberg)

Vol 93 (Paul Greengrass)

Volver (Pedro Almodóvar)

Le voyage en Arménie (Robert Guédiguian)

Walk the line (James Mangold)

Whisky Roméo Zulu (Enrique Piñeyro) 

Y a-t-il un pirate sur l’antenne ? (Jean-Claude Roy) 

Z (Costa-Gavras)

Zaïna, princesse de l’Atlas (Bourlem Guerdjou) 

Zig-zag story (Patrick Schulmann)

Zim and co (Pierre Jolivet)   

Zone libre (Christophe Malavoy)

Index général : Divers

Divers :

Arrêt de Cinérotica

Bon Dieu, mais c’est bien sûr (Les 5 dernières minutes en DVD)

Carnet trouvé chez les fourmis (sur IMDB)

Le coin des dictionnaires

Le coin du strip-tease

La comédie du pouvoir (Claude Chabrol au travail #1)

Comment parler de « La ferme », sans la regarder

Les « couilles en or » de Jean-Pierre Mocky

Dictionnaire des comédiens disparus d’Yvan Foucart

DVDrama un site pas très classe

En coup de vent

Encyclopédie Cinérotica

Encyclopédie des longs-métrages français de fiction (1929-1979)

Et un pas de plus dans l’abjection (Sur « La ferme »)

Eurobis

Fermeture définitive (Le cinéma Jean Vigo à Bordeaux)

Le fils de l’homme invisible

Le fils de l’homme invisible est un fumeur de gitanes

IMDB’s Blues

J-1 (Petit jeu stupide)

Le Jean-Vigo en sursis

Les joutes du cinéma #1

Les joutes du cinéma #2

MDR (Mort de R.I.P.)

La meilleure révélation comique de l’année (Sur Numéricable)

Mocky circus : Jean-Pierre Mocky en DVD

Ombres et lumières

Oncques ne m’emmerde (Claude Chabrol au travail #2)

Par discipline chrétienne…

Paul Vecchiali, pourquoi est-il si méchant ?

Pierre Étaix, ou comment enfoncer les portes ouvertes par la force de ses convictions

Pouce (Un peu de méchanceté gratuite)

Pour Philippe Garrel

Retour à Yuma

Encyclopédie des longs métrages français de fiction 1929-1979 VOLUME 2

La distribution de « L’an 01 »

Avant-dernier texte de ce blog, la devise de Canalblog devant être le titre d’un film de Philippe Clair « Si t’as besoin de rien, fais moi signe », je me vois contraint de m’arrêter… Mais je ne pouvais pas le faire sans saluer une exceptionnelle aventure cinéphilique avec le volume 2 de « Encyclopédie des longs métrages français de fictions 1929 – 1979 ». 345 pages très riches de « L’an 01 » de Jacques Doillon à « Azaïs » de René Hervil, avec Max Dearly. Le volume 1 étant relaté ici.

Donc si vous êtes comme moi amateurs de génériques et que vous vous découragez en voyant celui de « L’an 01 » – disponible en DVD chez MK2 – justement, histoire de rajouter des noms sur IMDB. D’ailleurs il y a une voix off précise que c’est illisible, mais que les comédiens de toute manière se reconnaitront… Il suffit désormais de lire le livre d’Armel de Lorme pour s’amuser à quantifier les toutes premières apparitions de Gérard Depardieu ou de l’équipe du Splendid, tout en vous lançant dans la résolution de l’énigme quant à la participation à ce film de Daniel Prévost en hypothétique « cycliste apostrophant une vieille dame », rare erreur du livre en fait, le rôle étant joué par Martin Lamotte.

Outre la première équipe autour d’Armel De Lorme, Christophe Bier, Stéphane Boudin, Raymond Chirat, Gilles Grandmaire et Italo Manzi, on retrouve trois nouveaux, Jean-Pierre Pecqueriaux , un amateur de petits rôles et de silhouettes, Edgard Balzer et Jean-Pierre Bouyxou – que les auditeurs de « Mauvais genre » sur France Culture connaissent bien.

On ne peut qu’être impressionné par cette masse d’informations, d’anecdotes, de précisions, par les synopsis très détaillés, il y a des découvertes à chaque page, des relectures de films que l’on a visionné (« Les amants » de Louis Malle ou « L’air de Paris »).  Cet ouvrage sera très précieux, si vous êtes comme moi amateurs de silhouettes et de seconds rôles– je tire mon chapeau en passant aux dictionnaires de Raymond Chirat, chez Pygmalion, je ne compte plus les comédiens que j’ai identifié grâce à ce livre -. C’est un vrai travail de bénédictins – au sens non péjoratif du terme -, on pourra ainsi vérifier grâce aux recoupements divers que certains comédiens ne figurent donc plus dans les copies existantes – se rapporter à la notule sur le volume 1 – et vous pourrez désormais reconnaître les éternels non crédités aux génériques, et réussir à mettre un nom sur la quasi-totalité des truands dans la cour des miracles de la série des « Increvable Angélique ». La genèse des films est aussi précisée comme celle du film « Anémone » de Philippe Garrel, premier film d’Anne-Aymone Bourguignon,  future Anémone, confronté à des problèmes avec l’O.R.T.F. Ce livre tord le cou à pas mal de légendes, « Pension Jonas, 1941, de Pierre Caron, ne fut pas interdit sous l’occupation pour imbécilité – dans l’article sur « L’accroche-cœur ». 

Il y a aussi les films méconnus, oubliés des cinémathèques et de la programmation du câble, que l’on aimerait visionner, bien que certains soient perdus tel « L’an 40 » de Fernand Rivers, citons ainsi au hasard « Les anges » de Jean Desville – dont j’ai la V.H.S. trouvée dans un marché mais que je n’ai jamais visionné, « Au revoir, Monsieur Grock », film qu’adorait Michel Serrault, avec le clown Grock, « L’ange gardien » seul film avec en vedette Francis Lemaire – le père de Christophe Lemaire -, « Autopsie d’un complot », film franco-algérien de Mohamed Slimane Riad, etc… . On retrouve certains films cités, tels ceux produits par Eurociné, pour ceux qui n’on pas lu le livre culte de Christophe Bier sur le sujet, « Avortement clandestin ! » ou « Les aventures galantes de Zorro », qui semble un ahurissant « remontage approximatif » autour d’une trentaine de minutes d’un film déjà existant « Les trois épées de Zorro », avec divers inserts, et même une version hard, avec une comédienne fétiche de Jean-Christophe Averty, Louise Petit, dans l’un de ses rares films pour « une ex-préposée des Postes ! ». Il a aussi des pistes, sur des interrogations, les différentes versions étrangères simultanées ou plus tardives, les pseudonymes de chacun, les stock-shots. Pour reprendre le titre d’un livre de Francis Lacassin, il a sous l’égide d’Armel de Lorme, une « contre-culture » du cinéma. Il y déclare « s’affranchir une bonne fois pour toutes des héritages – encombrants ô combien ! – d’un Charles Ford, d’un René Jeanne ou d’un Georges Sadoul, paix à leurs cendres ». Il est donc avec son équipe à contre-courant. Pour lui Romy Schneider est par exemple mieux utilisée par Clive Donner et Woody Allen que Claude Sautet… Si on ne le suit pas forcément, on pourra se réjouir de cette attitude, pour mieux nous faire découvrir des œuvres sous-estimées. Je suis encore loin d’avoir profité de toutes les richesses de ce livre, par expérience avec le volume 1, c’est le type de livre que vous avez à portée de main, dans votre bibliothèque, et que vous ressortez à l’occasion d’un visionnage, sur le câble ou en DVD, ou pour les chanceux qui ont une à proximité, à la cinémathèque. Le bon de commande est ici et les films évoqués sonc ici. L’aide-mémoire, le site, poursuit sa route, avec des notes sur l’actualité, des hommages, des fiches sur des films.

On termine avec de bonnes nouvelles, « Le dictionnaire des longs métrages français érotiques et pornographiques » de Christophe Bier se précise pour 2011 – une souscription sera lancée, et Armel de Lorme annonce avec Raymond Chirat, le volume 2 de « L’encyclopédie des comédiens français & francophones », de Pauline Carton à Louis Gauthier, consacré au cinéma de Sacha Guitry en 160 comédiens. De quoi nous réjouir, certainement ailleurs, ou alors sur des forums, je ne sais pas encore.