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Fragments d’un dictionnaire amoureux : Anicée Alvina

Après le décès tragique de la comédienne Adrienne Shelly – interprète des films de Hal Hartley – dans des conditions tragiques, à l’âge de 40 ans, le 1 novembre, l’AFP nous apprend sans trop de précisions la mort prématurée d’Anicée Alvina, à l’âge de 53 ans. Elle est morte à Paris ce 11 novembre, m’informe Yvan Foucart, et non à Boncourt en Eure et Loir, lieu où elle s’était mariée en 1984, et de ses obsèques. Elle ne tournait que très peu ces dernières années, mais on l’avait vu chez Gérard Blain, dernièrement pour deux films âpres « Jusqu’au bout de la nuit » et « Ainsi soit-il ». La revoir un instant, il y a peu, dans un bref rôle dans la série « Éloïse Rome », réveillait bien des souvenirs chez le trentenaire en phase terminale. Son personnage était d’ailleurs assez fantomatique, elle surgissait du néant dans une VHS sur un écran de télévision, apportant un dénouement à l’enquête policière. De son vrai nom Anicée Shahmanesh, était né le 28 janvier 1953, à Boulogne-Billancourt,  Hauts de Seine, d’une mère française et d’un père d’origine perse. Après des cours au conservatoire d’art dramatique de Saint Germain en Laye, en 1969, elle s’impose rapidement sur les  écrans. Très belle et d’une grande sensualité, elle devient une icône érotique du cinéma des années 70, provoquant bien des émois chez les spectateurs. Elle posa d’ailleurs avec naturel dans la revue « Lui » en 1980. Dans « Le rempart des béguines », d’après le roman de Françoise Mallet-Jorris, elle joue Hélène, une adolescente troublée par la maîtresse de son père, jouée par Nicole Courcel. Elle fera l’apprentissage de la cruauté. Si elle débute comme une adolescente innocente dans deux films de Lewis Gilbert, les cinéastes, – comme Alain Robbe-Grillet pour deux films -,  vont utiliser son charme, voyant en elle une once de perversité. Elle trouble Michael Lonsdale dans « Les grands sentiments font les bons gueuletons », alors qu’elle s’apprête à se marier avec Jean-Jacques Moreau. Elle finit par connaître une grande popularité avec un  feuilleton « Les quatre cents coups de Virginie » en 1979. Elle se révèle douée pour la comédie, avec son partenaire Yves-Marie Maurin, imposant un personnage pétulant. Au début des années 80, elle délaisse les plateaux, pour se consacrer à la chanson. Elle avait enregistré avec le groupe « Ici Paris », trois 45 tours « Image à définir » (1982), « Maman, je ne veux plus aller à l’école » (1983) et « Si tu m’aimais encore » (1986). Elle était dernièrement en préparation d’un album. Avec elle disparaît, un érotisme et une liberté qui soufflait dans le cinéma français des années 70. A lire l’hommage du site Persianmirror.

Filmographie , établie avec Armel de Lorme : 1969  Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas… mais elle cause (Michel Audiard) – 1970  Tout à la plume, rien au pinceau / And my name is Marcel Gotlib (Patrice Leconte, CM) – Friends (Deux enfants qui s’aiment) (Lewis Gilbert) – 1970  Les grands sentiments font les bons gueuletons (Michel Berny) – 1972  Le rempart des Béguines (Guy Casaril) – 1973  Glissements progressifs du plaisir (Alain Robbe-Grillet) – Paul and Michelle (Paul et Michelle) (Lewis Gilbert) – 1974  Une femme fatale (Jacques Doniol-Valcroze) – Isabelle devant le désir (Jean-Pierre Berckmans) – Le jeu avec le feu (Alain Robbe-Grillet) – 1975  Pauvre Sonia (repris comme l’un des sketches du long-métrage « Histoires abominables ») (Dominique Maillet, CM) – L’affiche rouge (Frank Cassenti) – L’arriviste (Samy Pavel, film belge inédit en France) – 1976  Le trouble fesses (Raoul Foulon) – Anima persa (Ames perdues) (Dino Risi) – 1977  El terrorista (Victor Winner [=Víctor Alcazar]) – L’honorable société (Anielle Weinberger) –  La barricade du point du jour (René Richon) – 1978  One, Two, Two : 122, rue de Provence (Christian Gion) – Un second souffle (Gérard Blain) – 1980  Yume, yume no ato (Rêve après rêve) (Kenzo Takada, inédit en France) – 1994  Jusqu’au bout de la nuit (Gérard Blain) – 1999  Ainsi soit-il (Gérard Blain) – 2001  The truth about Charlie (La vérité sur Charlie) (Jonathan Demme, rôle coupé au montage) – 2005  Charell (Mikhaël Hers, MM). Télévision : 1971  François Malgorn, séminariste ou celui qui n’était pas appelé (Yves-André Hubert) – Christa (Yves Ciampi) – Shéhérazade (Pierre Badel) – 1972  La godille (Rémy Grumbach) – 1979  Les 400 coups de Virginie (Bernard Queysanne) – 1982  Diane Lanster (Bernard Queysanne) – 2003  Les enquêtes d’Éloïse Rome : Les feux de l’enfer (Christophe Douchand) – 2004  L’hétaïre (Pierre Antonetti). 

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Commentaires ancien support : 

Adieu Anicée

J’avais tourné comme doublure du partenaire de Anicée en camargue en 1970 dans le film Friends de Lewis Gilbert, sur une musique de Elton John.
Nous nous étions revu ensuite, puis perdu de vue, Je suis très triste d’apprendre sa disparition,
So Long ma belle

Jean-Louis

Posté par jean-Louis, 18 novembre 2006 à 08:59

C’est l’hécatombe en ce moment! Tu vas avoir du boulot en retard avec la mort de Francis Girod et de Robert Altman!

Posté par Dr Orlof, 21 novembre 2006 à 21:06

Adieu Virginie !

je vi ens d’apprendre que tu nous a quitté… tu berças mon enfance avec tes 400 coups …Repose en paix ma belle …Adieu ma virginie …

Posté par h.isabelle, 27 novembre 2006 à 15:15

TRISTESSE

Dire que je suis triste… C’est peu de choses. Je viens d’apprendre en cherchant des infos sur internet le décès le 11 d’Anicée. Je l’avais remarqué, dans un premier temps, dans les films de Robbe-Grillet (Grissements progressif du plaisir et aussi le jeu avec le feu). Elle n’à pas eu la carrière qu’elle méritait (peut-être parce qu’elle le voulait ainsi). Pas beaucoup d’échos à la télé (Aucun ?). Personne ne s’est souvenu de virginie. Tu n’aurai pas du nous faire, surtout si jeune, un 401° coup.
Avec un immense chagrin, je te dis Adieu.
Daniel

Posté par Daniel, 29 novembre 2006 à 19:22

souvenir

Je t’ai connu Anicé Schahmanechee au lycée de Pontoise, nous étions en classe ensemble et déjà tu rayonnais. Nous t’admirions déjà ! Je ne t’ai jamais revue autre part que dans tes films mais tu étais toujours là. Je ne t’oublierai jamais.

Posté par patton79, 30 novembre 2006 à 21:09

anicée alvina

j’ai connue l’actrice a la télé quand elle jouait
dans les 400 coups de virginie.j’ai adorée ce feuilleton , plein de fraicheur et de gaitée.je suis triste d’apprendre sa mort.
 

 

Posté par vanille, 01 décembre 2006 à 22:32

Very sad to hear this news

I was shocked and saddened to hear the news of Anicee’s death. The role of Michelle that she created in « Friends » and « Paul and Michelle » in the early 70’s had a very big emotional impact on me in my formative years. Unfortunately none of her other works have ever been available in the United States. My thoughts go out to her family.

Posté par Jim Chambers, 05 décembre 2006 à 00:02

merci pour anicée

Bonjour je suis le mari d’Anicée et je dois vous dire combien les enfants et moi sommes touchés par tous ces témoignages d’amour pour Anicée que nous lisons sur le net. En ce qui concerne sa filmographie a été oublié un film de Pierre Antonetti qu’elle a tourné en 2004, qui s’appelle « l’hétaïre » et qui devrait passer sur FR3.
Merci à vous tous

Posté par jbg, 16 décembre 2006 à 19:27

Anicée pour toujours

je n’ai pas connu pour de vrai Anicée Alvina mais je me souviens de cette excellente actrice dans « les 400 coups de Virginie » l’une des meilleures séries françaises des années 70. Je pense que c’est une artiste qui vivait pour ses passions et non pas pour la célébrité souvent éphémère. En cela, je l’admire et lui dis au revoir et non adieu car ses films sont là pour la rendre éternelle.

Posté par Serge Bouquet, 21 décembre 2006 à 10:40

( English ) Article sur la vie et les films de Anicée (Alvina) Shahmanesh

J’ai appris comme tout le monde la disparition de Anicée Shahmanesh. Il se trouve que j’avais publié un article sur sa vie et sa filmographie cet été et j’ai appris par le biais d’une de ces amis d’enfance que cet article était un bel hommage. Il se trouve que comme Anicée je suis de culture et de naissance mixte. De père Iranien et de Mère Française. Je pense avoir décerner chez elle à la fois une grande joie et une grande désespoire. Elle aurais mérité une carrière aussi prestigieuse que Deneuve, Bardot ou Adjani, mais elle n’a pas pu où n’a pas su montrer d’autres facettes de son talent. Elle n’a rien renié de sa vie et de sa filmographie, mais je pense que ce metier et l’époque où elle a été la plus demandée etait dominé par des réalisateurs peu scrupuleux et peut-etre meme sans talents comme Alain Robbe Grillet qui l’a figé définitivement dans des roles trop ingrats en tout cas pour le cinéfil que je suis.
Anicée avait la beauté de ces Belles Persanes qu’on voit sur les miniatures en Iran.
Dommage qu’elle nous a quitté trop tôt !

Voici en tout cas mon article. J’espère que ces amis et sa famille l’appreciront.

http://www.persianmirror.com/community/writers/DariusKadivar/2006/AniceeShahnamesh.cfm

Cordialement,
Darius KADIVAR
Paris FRANCE
 

 

Posté par Darius, 21 décembre 2006 à 19:54

MIchelle

C’était l’ année 1971. Au Brésil, en Amazonie, moi et plus au moins deux dizaines de jeunes amis , nous étions complètement dominés par la douceur de FRIENDS.
Michelle Letour. La musique de Elton John. Michelle Letour. Michelle Letour. Tout ce que nous voulions être, à vingt ans. L’entier rêve d’ innocence.
Anicée est, vraiment, le meilleur souvenir de notre jeunesse.

Pendant toutes ces années , j’ ai cherché, en vain, la version VHS ou DVD de FRIENDS E PAUL AND MICHELLE. Inutilement.

A son mari et a ses enfants, mon sincère douleur. Croyez moi: aujourd’ hui, j’ ai pleuré par Anicée Alvina.

Posté par Ieda Pierluca, 26 décembre 2006 à 21:46

Adieu Anicée

Incroyable ! J’apprends seulement aujourd’hui la disparition d’Anicée Alvina ! L’adolescent que j’étais dans les années 70 a sérieusement fantasmé sur elle. Et, évidemment, je ne peux oublier son personnage fantasque de Virginie Lecharme (et comment !) dans la fameuse série TV.
J’avais lu précédemment l’article de Darius Kadivar (voir ci-dessus) et je l’avais particulièrement apprécié.
Adieu Anicée…

Posté par Marc Lacroix, 02 janvier 2007 à 19:11

Hommages

Beaucoup d’émotions autour du décès d’Alvina, des très proches aux cinéphiles. Le petit but de ce blog est de rendre des hommages aux artistes dans la mesure de mes moyens. Beaucoup disparaissent dans un relatif silence comme Jean Paqui/Le chevalier d’Orgeix, Andrée Champeaux ou Nicolas Vogel, signalé par Yvan Foucart pour les « Gens du cinéma ». Je me retrouve parfois en passeur d’autres internautes touchés également par la mort d’artistes. Jean-Pierre Lavoignat avait parlait des internautes autour de la mort d’Anicée Alvina avec beaucoup de justesse dans le dernier numéro de « Studio ». Le web permet ainsi de perpétuer le souvenir avec chaleur, ce qui est rassurant finalement. Merci pour vos commentaires tous très précieux.

Posté par Coinducinephage, 05 janvier 2007 à 09:34

Anicée Alvina, très bons souvenirs

Moi aussi je me souviens bien de cette série TV et, ado que j’étais, je fantasmais aussi sur la très jolie Anicée. La série était amusante et divertissante. Mais cela fait longtemps. Ce serait bien de la revoir en son hommage. Je regrette sa disparition que je viens de découvrir sur le net.

Posté par Sam, 07 janvier 2007 à 22:38

Bouleversée

J’ai vu pour la première fois Anicée dans « Les 400 coups de Virginie ».J’étais une jeune ado.Elle était si belle, si lumineuse si..bondissante.Je viens de taper « Anicée Alvina » pour savoir ce qu’elle fait, ce qu’elle devient.Et je vois qu’elle est décédée.Choquée.Je suis bouleversée.

Posté par Fawzia, 13 janvier 2007 à 03:18

Simplement Belle

Apprendre ,par hasard, la perte d’un être qu’on a croisé tout autant par hasard, est une bien étrange nouvelle.
Belle a en crever dans tes films,l’ado s’en souvient encore, émouvante aussi dans des rôles difficiles…
Et puis ce jour où j’ai eu la chance de te voir en vrai en compagnie d’une amie commune, j’étais fier que tu me fasses la bise devant des copains qui te reconnaissaient.
Tu étais simplement … Belle.
Il y a un ange de plus dans le ciel, et aujourd’hui je le sais.
http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=201444&pid=3170939

Posté par liberte_84, 17 janvier 2007 à 15:06

Coupez!

Depuis un peu plus d’un an que je t’avais retrouvée, je « vivais » avec toi, par le biais du personnage que tu m’inspirais pour ce long-métrage que tu ne liras jamais. Il était sur le bureau de mon ordinateur, inachevé, lorsque j’ai navigué sur la toile à la recherche d’une image de toi, et me suis effondrée en comprenant que ce que j’y lisais n’était pas une erreur, que oui, tu ne répondrais jamais à mes mails, que non, tu ne te faufilerais jamais entre les voitures pour rejoindre ton amoureux – Jacques Bonnaffé pour ce film là – quand je dirais « Action! » , et que non, je ne te verrais plus jamais faire semblant de jouer du violon en me reconnaissant. Je vais retourner à Chaillot et j’aurai beau chercher dans la foule, je ne t’y trouverais pas cette fois. Et nous ne comparerons pas les ravages du temps sur nos visages et sur nos corps. Et tu sera plus forte que moi pour les neurones évidemment. Pour la beauté, tu étais plus forte que toutes et pour l’humour et pour le courage de choisir de vivre pleinement tous tes désirs: ces enfants, cette musique, cette écriture qui te taraudait, et cette envie de film, de l’autre côté.
Peut-être tout cela est-il faux, et peut-être ne sommes nous, pauvres endeuillés que tu fais de nous, que les simples personnages que tu filmes en plongée depuis ton fauteuil de metteur en scène là-haut dans les nuages. Amuse toi bien de nous voir si tristes, et attends nous : On finira bien par se noyer dans nos larmes…

Posté par alexandrine, 23 janvier 2007 à 01:00

Virginie,

Une comédienne dont le parcours fût aussi anachronique que sa beauté et son charme étaient envoûtants, sa joie de vivre si perceptible ! Nous garderons cette image heureuse de ses éclats de rire dans un coin de notre mémoire et ce jusqu’à la fin de nos jour en gardant cet espoir secret d’un jour la revoir !!

Posté par Phil91170, 30 janvier 2007 à 00:43

anicée alvina

Je viens d’apprendre le décé de cette femme, j’ai bien du mal a y croire.
J’étais dans la meme classe que sa deuxieme fille a l’ecole primaire du petit village ou elle habitait. Je me souviens avoir été chez elle lorsque j’était amie avec sa fille.
Toutes mes condoleances à sa famille.

Posté par melissa, 31 janvier 2007 à 22:59

Juste quelques mots

La médiatisation est t elle forcement le signe d’un talent ?
Personnellement je ne crois pas.
Ce qui est certain c’est que le talent est rare et qu’anicee l’avait.
Aujourd’hui si je parle de mediatisation la premiere chose qui vient à l’esprit c’est campagne presidentielle.
On t’il vraiment du talent tous ces exités ?
Cette actrice m’a donnée donnée la peche dans « les 400 coups de virginie »
Je pense que ce role lui ressemblait.
La seule chose qui est certaine c’est que la reconnaissant des medias pour son talent moi je dis « peut mieux faire »
J’ai envoyé un petit mail sur le site de TF1 pour leurs raffraichir la mémoire.
Qui sais, peut etre qu’ils feront un geste.
Les 400 coups de virginie en redif ca remonterait peut etre le moral des francais
Avec tristesse.
PF

 

Posté par patrick, 07 février 2007 à 19:16

Grande tristesse

Je viens d’apprendre le décès d’Anicée par une collègue de bureau. La grande tristesse qui m’envahit est proportionnelle au grand trou dans le coeur que cela me laisse.
A quand des DVD de ses films? Nous ne les revoyons que trop rarement à la télé, alors pourquoi ne faisons nous pas une pétition pour que les télés nous passent à nouveau ses magnifiques prestations.
Je t’aimais beaucoup Anicée, tu me manques fort.

Posté par Arnaud, 08 février 2007 à 13:07

Adieu Anicèe

Bonjour , En venant sur le net,j’aurai certainement préféré apprendre aujourd’hui une autre nouvelle que la disparition de Anicèe Alvina. Je ne savais pas qu’elle était gravement malade et je suis sincèrement très attristé. D’autant plus que j’ai presque le même âge qu’elle, puis-ce que je suis de Mai 1954.Je me souviens bien sur des films de Anicèe que j’ai pu voir tout au début des annèes 70 , notamment, Paul et Michèle ,deux enfants qui s’aiment ( dont je possède d’ailleurs toujours le 33 tour de la musique du film qui avait été composèe par Elton John ), le rempart des Béguines et aussi quelques épisodes des 400 coups de Virginie. Nous savons tous parfaitement que le destin pour chacun d’entre nous est traçé à l’avance, mais la vie est quelque fois certainement trop in-juste. Ce n’est certainement pas normal de partir à cet âge la . Je ne peux que d’avoir une pensèe à sa famille ainsi qu’à ses proches . En ce qui me concerne, une chose que je sais, c’est que le souvenir de cette très ravissante et talentueuse comédienne, restera toujours en moi. Jean- Yves M. ND DE GRAVENCHON

Posté par Jean – Yves, 08 février 2007 à 14:02

ok pour la petition !

Une pétition pourquoi pas !!
Après tout, la TV doit être à l’écoute de son public et non l’inverse (enfin si, le public doit aussi écouter la TV sinon je ne vois pas l’intérêt d’allumer).
Ecouter au sens au sens exister, aucune allusion contre les sourds, surtout pas.
Cet humour c’est pour toi ANICEE et pour ceux qui t’aiment).
Bombardez les sites TV de votre amour pour ANICEE et surtout celui de TF1 !!
L’audimat c’est bien pour les marchants de saucisson et surtout pour les annonceurs.
Je ne suis ni marchant de saucissons ni annonceur alors…
Notez que je n’ai rien contre les marchants de saucisson, ceci est ce qu’on appel un exemple.
Ca aurait pu être les croquettes pour chats, pas de bol c’est tombé sur le cochon.
Je suis juste un être sensible qui aime avec passion comme devait aimer notre très chère ANICEE.
ANICEE NOUS T’AIMONT A L’INFINI.
PF

 

Posté par patrick, 08 février 2007 à 19:50

coucou à tous les passionnés de la vie
Anicee est partie en novembre et decembre a etait une equatombe.
anne marie carriere (elle en avait de l’humour)
claude Jade (bien tros jeune pour partir 58 ans)
l’abbe pierre (un homme au service des hommes)
l’ami noiret (memorable dans alexandre le bien heureux)
Triste periode.
La vie vient reprendre ce qu elle a donnée mais defois le train de la vie prend des racourcis.
ps: le correcteur d’orthographe n’est pas aussi terrible que ca sur le net.
changer le mot machand et mettre un t alors que je l’avais mis avec un d. il y a comme un probleme.

pensées affectives.

Posté par patrick, 09 février 2007 à 01:12

A bientôt, tu étais un rayon de soleil
Ta tendresse me manquera
a bientôt

Posté par anonyme, 16 février 2007 à 03:33

tristesse…..

je suis de marseille , j’ai appris le deces d’anicéé alvina , et je suis d’une tristesse non dissumilé…..
je me souvient de son charme fou …. de sa sensualité …et comme on dit dans le sud « elle avais du chien » ce qui veut dire qu’elle ne laissais personne insensible et bien entendu moi compris…..
je suis de tout coeur avec sa famille et vous souhaite plein de courage….
 

 

Posté par ludovic513, 18 février 2007 à 02:18

Anicée mon Amie

Il m’a fallu du temps pour écrire ce petit message….
Tu es dans mon coeur pour l’éternité, je pense à toi tous les jours , je pense à nos projets « souvent tellement irréalisables rocambolesques et fantasques » auxquels nous reflechissions chaque été sur notre plage !! Nous en rigolions des heures durant.
Je te vois au travers les enfants et de ton mari. Quand nous sommes ensemble j’ai toujours l’impression que tu vas surgir d’un moment à l’autre, imprévisible, drôle, belle.
Un ange auquel je rêve si souvent.
Tu resteras toujours prêt de moi.
Pascale

Posté par Pascale, 23 février 2007 à 16:48

Pour Anicée

Hier soir, la première image de la cérémonie des césars fut une liste de noms. Infiniment longue.
J’y répérai aussitôt le nom d’Anicée Alvina et compris très vite la tragique raison de sa présence dans cette liste.
Je voulais lui faire une petit salut d’adieu de là où je suis et lui dire que je n’avais jamais oublié son nom et les 400 coups qu’elle imprima à mes rêves d’adolescente. Le talent ne meurt pas. Il y a fort à parier qu’elle éclaire un autre ciel et qu’elle y a trouvé un joli rôle. Pascaline.

Posté par Pascaline, 25 février 2007 à 09:52

peine

je viens de voir le generique des cesars et la disparition d’Anicee me fait beaucoup de peine.Peine qui me ramene trente ans en arriere lorsque je l avait croise dans un restaurant.J’ avais été subjugué par sa beauté . Condoleances à toute sa famille.

Posté par ALAIN, 25 février 2007 à 16:02

Immensément triste

Quelle tristesse m’a saisi hier quand j’ai découvert la liste des disparus, affichée en ouverture de la nuit des Césars ! Je suis trentenaire. Anicée est un rayon de soleil parmi les plus précieux qui dominent mes souvenirs d’enfance. Anicée, pour moi, c’était avant tout Virginie. Un feuilleton qui a fait notre joie à moi et à mon frère, aujourd’hui disparu lui aussi. Un feuilleton dont la musique du générique a le pouvoir de me donner la pêche en quelques secondes. Si bien que je ne peux m’empêcher de l’écouter régulièrement (www.coucoucircus.org). Tu nous a quittés, Anicée, mais tu continues de vivre et de rayonner dans bien des mémoires.

Posté par Did, 25 février 2007 à 18:10

trente ans avant…

… les années 7o, je suis étudiante… L’Accin à Reims est un de ces cinémas d’alors où l’on peut entrer n’importe quand… je tombe alors sur un film : Glissements progressifs.. qui me trouble et m’enchante… je reste la séance d’après, pour voir le début… et puis la suivante..;et la suivante encore. Et j’ai une pensée émue et tendre pour la jeune fille d’alors, dont je n’avais jamais oublié le nom, et qui est partie aujourd’hui. Adieu…

Posté par nikole, 26 février 2007 à 10:14

Un monsieur est rentre aujourd hui dans ma boutique en me disant que je ressemble tres fort a Anicee Alvina j ai 32 ans je ne la connaissais pas mais en decouvrant vos temoignages et notre ressemblance j ai tres envie de voir ses films et j ai une pensee pour tous ceux qui l aimaient…
Stephanie de Marseille

Posté par Stephanie, 22 mars 2007 à 20:24

Anicee. You will be in my heart and in my dreams forever. I think I will always be the little boy that learned the word love with your films, and a deep dear part of me has departed with you.

Posté par Lazaro, 07 avril 2007 à 23:24

Adieu Anicée

Anicée Alvina, peu importe l’usage qu’en faisait les réalisateurs de ses rôles, incarnait la pureté même.
Oui, certes – le Ciel a un ange de plus.
L’ange Anicée.
Adieu – et à bientôt.

 

Posté par Luciano, 27 avril 2007 à 23:51

Sadness

Anicée will always be remembered by those of us who were fascinated by her role in Friends, a film that has remained in our hearts and our minds throughout these years. I will never forget beautiful « Michelle ». Unfortunately, other than Paul and Michelle, her other films were not known so well in my country (Mexico)
Regards to all Anicée fans who I’m sure are as sad as I am

Posté par Connery, 16 mai 2007 à 00:19

La Belle Camarguaise

Chère Anicée,
Il m’a fallu attendre plus de 30 années pour te retrouver une soirée, grâce à mon ami G.P., chez des amis dans le sud de Paris, avec ton mari.
Quelle charmante soirée : tous ces souvenirs que nous avons égrénés du film « Paul et Michel ». En nous quittant : promesse de nous revoir chez toi, à la campagne, et rencontrer tes enfants. Quelques mois plus tard : le drame ! La nouvelle de ta disparition à la T.V. Quel choc ! alors que nous n’avions pas pu nous retrouver …
Tu étais une toute jeune comédienne lorsque tu étais arrivée sur le film de Lewis Gilbert, aux Saintes Marie de la Mer. On nous avait prévenu de faire attention à toi et de te protéger. Nous avons vu arriver une ravissante jeune fille, espiègle, pleine d’humour et de charme. En ce qui me concerne cela a été mon plus beau long métrage. Participer au tournage de cette belle histoire : deux adolescents, vivants seuls au milieu de cette Camargue sauvage. Quelle charmante histoire. Le film suivant « Deux enfants qui s’aiment », où nous avions tourné une scène à Raphaël, près d’Arles. Toi, Sean Bury (je viens de me rappeler de son nom) et « votre » petite fille, marchant ensemble à travers un champs de blé : un vrai tableau de Renoir ! Quel plaisir de vous regarder. Je n’ai jamais rien oublié de cette belle époque.
Je suis heureux d’avoir pu trouver ce site, car j’ai beaucoup regretté de ne pas avoir pu présenter mes condoléances à ta famille.
Chère Anicée,
Là où tu es, je suis sûr que tu protèges ta petite famille. Sache que je n’ai jamais oublié la « Belle Camarguaise ».
Un de tes premiers fans …
Phillip
Epsom. Surrey. UK.

Posté par Phillip KENNY, 29 mai 2007 à 11:24

Triste nouvelle

En lisant sur Elton John suis-je tombe par hasard sur cette triste nouvelle… je n’ai connu Anicee qu’a travers « Friends », « Paul and Michelle » et « Diane Lanster »… plutot comme quelqu’un qu’on aurait aime mieux connaitre.
Un beau commentaire de Phillip Kenny…
Adieu…

 

Posté par Vladimir Orlt, 05 juin 2007 à 18:29

IKB

C’est en lisant un bouquin sur Yves Klein que je suis tombé sur une photo d’Anicée. J’ai eu envie d’avoir de ses nouvelles et je suis bien triste d’apprendre sur le net qu’elle a disparu. Finalement, quelle belle association qu’Anicée et l’oeuvre de Klein : rebelle, pure, éclatante, magique. Une étoile filante dans le monde de l’art.

Posté par Manu, 21 juillet 2007 à 13:04

Tellement triste

C’est probablement d’une grande banalité, mais j’avis 14 ans quand le fim « friends » est sorti, et je dois dire qu’il a changé ma vie.
Je me suis souvent demandé pourquoi Anicée n’avait pas eu le parcours que son talent et sa beauté méritaient…
Je suis tellement triste aujourd’hui.
Toutes mes pensées à sa famille, son mari et ses enfants. Elle vit dans mon esprit.
Respectueusement, Philippe
 

 

Posté par Slug, 28 juillet 2007 à 22:13

Jolie prénom

C’est en lisant Nous Deux de ma grand-mère que j’ai appris la mort d’Anicée Alvina. Si jeune c’est triste.
Actuellement enceinte, j’étais à la recherche d’un prénom pour mon bébé qui je l’espère sera une fille. Le prénom d’Anicée m’a semblé évident car si beau comme l’était Anicée dans les 400 coups de Virginie (prénom de ma soeur).
Je présente toutes mes condoléances à sa famille.
Respectueusement. Isabelle
 

 

Posté par isabelle, 24 août 2007 à 14:36

Elle avait la beauté divine de l’insouciance dans « ames perdues » et une cruelle désinvolture dans « Diane Lanster ». Resplendissante et douée, une artiste rare… Elle avait tant marqué l’adolescent que j’étais…que je ne l’ai pas oublié en 1990 lors de la naissance de ma fille. L’appeler Anicée fut un bonheur et le reste.

Posté par michel, 29 août 2007 à 15:38

Mémoire…

Je ne me souvenais pas de son nom, juste de son doux visage, que j’avais vu en 1979 dans « Les 400 Coups de Virginie »… Je n’étais pas au courant de son décès, je n’en ai rien su.
En août dernier, un rêve m’a « rapporté » son visage, et en réflechissant un peu, le lendemain, son nom m’est revenu comme le goût de la madeleine qui était là, tout prêt, et qu’on avait au fond jamais oublié. J’ai recherché sur internet, et j’ai découvert la triste nouvelle… J’ai trouvé le DVD des 400 coups que je regarde avec plaisir.
Affection pour ses enfants, son mari, sa famille. Malgré de rares passages sur les écrans et un talent injustement utilisé, elle a le pouvoir de continuer à marquer sa présence à mon esprit.
Elle est vivante.

Posté par Bernard L, 01 septembre 2007 à 09:31

super moment !!

j’ai appris le décès D’Anicée Alvina, je me souvient avec plaisir de la serie les 400 coup de virginie, tout ses gags, courant sur les champs Elysée avec son parapluie multicolore et se tress a la bo derek, elle etais si drole et jolie aussi, cette serie a marquer mon enfance, tu est parti trop tot, mais tu restera pour moi un super souvenir.
adieu, virginie !!

Posté par titeuf, 08 septembre 2007 à 17:06

Tendres souvenirs

À la recherche d’infos sur le film vu à l’âge de 14 ans, je trouve ces informations sur le décès d’Anicée… J’ai vu « Deux enfants qui s’aiment » alors que j’en était à mes premières armes de l’amour, à Jonquière, au Québec. Le film m’est resté, marqué par ce doux visage et cette idylle adolescente. J’ai acheté la trame sonore du film, que j’écoute toujours, en entendant ici et là sa voix, en anglais, qui récite quelques lignes de poésie. « Michelle », je te remercie pour les tendres souvenirs… tu m’a aidé à apprendre à aimer.

Posté par Donald, 12 décembre 2007 à 17:56

Inolvidable

Actriz inolvidable luego de conocerla en el film « Friends », de Lewis Gilbert, con música y letras de Elton John, y en los bellos parajes de la Camarga francesa.
Luego de más de 30 años, en Amazon.com logré conseguir en VHS, ese recordado film.
Descansa en paz, me quedo con tu grato recuerdo.

Posté par Mario ACUÑA Brav, 14 janvier 2008 à 05:41

She is a love concept

I discovered now in 2008 she died. Last sunday I was watching Friends and Paul and Michelle, my favorite films since I was 15 ys old (Today I am 50 years). I never forget Anicée Alvina saying with sweet voice: Paullll….

Posté par Luiz Carlos, 16 janvier 2008 à 04:42

Adieu!

Oh, what a pity. I liked her a lot. I haven’t seen « Friends » but I saw Anicee in a wonderful funny series « 400 coups de Virginie ». They showed it here several years ago. She was so charming. Such a short life for such a beautiful woman. May you repose in peace, Anicee. Thank you for the joy you brought.
— Elena, Russia.

Posté par Elena, 26 janvier 2008 à 22:17

ANICEE FOR EVER!

…Il n’y a rien de plus injuste,de voir disparaitre les gens jeunes!Ayant dix ans de moins que notre amie,nous étions tous amoureux d’elle au bahut ANICEE gamine espiègle et sexy des 7O’s!Je l’avais croisé dans une soirée en 83 et avions échangé une petite conversation fort drôle!ICI PARIS était assez culte à lépoque avec le journal:ROCK ET BD!ANICEE,LIZZIE MERCIER DESCLOUD,JOELLE(d’IL ETAIT UNE FOIS) et tant de gens à Londres qui ont quitté cette terre alors que souvent les carrières en dents de scie font penser que l’on les a oublié.ANICEE était une fulgurence,comme l’aurai dit mon ami SERGE GAINSBOURG,son regard volontaire et rieur,restera le symbole aussi justement de notre jeunesse évanouie,merci d’avoir existé!vraiement,grand message de soutien à ses enfants et son mari,je vous embrasse,ERIC chanteur du groupe anglais:THE LONDON BUSES.(dailymotion:thelondonbuses)une chanson,je pense qu’elle aurai aimé.

Posté par THE LONDON BUSES, 04 février 2008 à 18:34

anicée repose en paix

j,ai acheter le coffret dvd des 400 coups de virginie,que j,ai reçut aujourd huit, j,ai voulus savoir se que devener anicée alvina,est je vient d’aprendre sont décé,je vous avous que je suis boulversé ,gros sur le coeur,triste,je tient à présenté toutes mes condoléances a son maris,ses enfants anci qu’au reste de la familles.anicée nous ne t’oublirons jamais, repose en paix ,que les anges veille sur toi à tous jamais.

Posté par jean claude, 10 mars 2008 à 21:16

message

cher Anicee Alvina
vous etre bon cinema « Friends » et « Paul & Michelle » Je regret vous malade 53 ans. Je etre
triste. vous etre beau. Anicee Alvina en france.
Paris Sncf est gare pour cinema « Paul& Michelle » bon. Jesus speak french aid Anicee Alvina’s Paradis masion. Anicee Alvina volonte voir tere pour france. Je etre esperer Anicee Alvina.

Posté par patrick muhleck, 15 mars 2008 à 01:43

Cérémonie pour une étoile

Je suis le maître de cérémonie qui à accompagné Anicée et sa famille de Paris à Boncourt; trop jeune à l’époque des « 400 coups de Virginie », son Nom de me disait trop rien. Ce n’est qu’à l’ennoncé de l’hommage rendu par son mari que j’ai su qui était Anicée… Moi aussi, j’étais un fan assidu de « Virginie » quand j’avais 13 ans. En 6 années de carrière dans les Pompes Funèbres, je n’ai jamais vu une cérémonie autant personnalisée, faite de chansons, musiques, d’honneurs, de paillettes, mais également d’espoirs et d’amour; grâce à son mari, sa famille, le Maire de Boncourt, les musiciens d’Anicée, les chanteurs et acteurs présents, ses amis. c’était une cérémonie à la hauteur des astres pour une étoile qui s’éteint mais ne disparait pas. Pour Anicée: merci à tous et à mon équipe des Pompes Funèbres.

Posté par Michel, 22 mars 2008 à 00:19

Mes collègues et moi parlions des séries qui ont illuminé notre enfance et j’ai directement répondu « Les 400 Coups de Virginie ». Je viens d’apprendre sa disparition en consultant le net. Je suis sûr que tu illumines l’endroit où tu te trouves maintenant…

Posté par Madness, 08 avril 2008 à 10:41

je redecouvre les DVD des  » 400 coups « . un choc car j’avais 8 ans à la campagne quand je les voyais.
Et aujourd’hui à 35 , je suis comédien monté à la capitale et auteur de comédies. Quelle influence du personnage de Virginie sur ma vie ? A la vision des DVD beaucoup… C’est bouleversant pour moi.
Je vous remercie d’avoir par votre art guidé ma voie, mon envie de faire rire et je vous mets dans mes prières ainsi que toute votre famille.

Merci anicée.

Posté par Mike, 11 avril 2008 à 03:41

je l’ai appelée Anicée

Comme je l’avais espéré dans un précédent message, j’ai eu une petite fille le 20 février 2008 que j’ai appelée Anicée. Et c’est bizzare mais je leur trouve une ressemblance. Tant mieux car Anicée Alvina était une très belle femme. Beaucoup me demande d’où vient ce joli prénom et je leur parle de qui me l’a inspiré.
Merci Anicée Alvina

Posté par isabelle, 09 mai 2008 à 23:36

🙁

c’est nul
je viens d’apprendre ça aujourd’hui
juste un petit mot pour dire, qu’à l’époque des 400 coups, j’avais 10 ans
et que comme tous les gamins de cet age, j’étais amoureux d’elle
de ses yeux
de son sourire
c’est un peu de mes émotions d’enfant qui part
mais les souvenirs ne meurent jamais…
 

 

Posté par Blanc, 09 mai 2008 à 23:55

tristesse…

Une grande tristesse que d’apprendre le passage d’Anicée dans l’au delà. …
J’ai « grandi », moi aussi, avec « Deux enfants qui s’aiment », puis « Paul et Michèle » et enfin « les 400 coups… » puis le reste…
Anicée représentait un idéal féminin tantôt mutine, discrète, troublante et passionnée, pétillante, parfois délurée et tellement charmante!
J’ai, en vain, cherché à me procurer ces films qui ont marqués ma « construction sentimentale »… Un rayon de soleil lorsque j’ai trouvé sur le net la version anglaise de « Friends »… que de souvenirs ! (A quand leur disponibilité en France ???)
Lors d’une de mes nouvelles tentatives de recherches j’ai donc découvert la triste nouvelle. Je m’associe, avec bien du retard, à ses proches dans leurs pensées.
Merci Anicée pour ces instants d’émotions.Je suis certain que tu brilles là où tu es désormais.
« Notre miroir n’étant rien d’autre que l’image renvoyée par le regard des autres… ton image restera donc toujours belle »
Pierre

Posté par pierre, 30 mai 2008 à 13:02

Tristesse…

Ohlala je me souviens « des 400 coups de Virginie », un pur moment de bonheur… Yves.G

Posté par Yves, 03 juin 2008 à 17:20

Pour toi Jean-Bernard et tes enfants.

Bonjour Jean-Bernard, je suis Françoise, du C.A.E. des Mureaux. Tu te rappelles ? C’est Mariéva S. qui m’a appris tout récemment le décès d’Anicée. Je crois savoir quel est ton chagrin. Je suis tellement triste pour toi. Je n’ai pas oublié ta gentillesse pour la naissance de mon fils David. vous avez des enfants ensemble et j’imagine qu’ils ont la grâce de leur maman. Il est passé quelques années à présent. Ma récente conversation m’a poussée à faire cette recherche sur le web et je suis venue sur ce site. Me liras-tu ? C’est une bouteille à la mer… En tout cas je te serre très fort dans mes bras. Je ne connaissais pas Anicée en dehors de la télévision mais tu l’aimais et c’était donc très certainement une BELLE personne.
Toute mon amitié te reste intacte. Françoise

Posté par fleurdacacia, 25 juin 2008 à 16:49

Eternelle Anicée

J’étais en cm1 à l’époque des 400 coups et comme beucoup de gamins à l’époque nous racontions l’épisode à la récrée.
Sacrée Anicée tout le monde t’adore encore.
Bon voyage et comme dit la chanson *nous nous reverons un jour ou l’autre*.

Posté par José, 10 juillet 2008 à 20:40

Anicé de mon coeur

tous d’abord je voudrai dire combien j’ai été peiner et terrassé de douleur je suis un grand fan d’anice j’avai eu le grand bonheur de l’avoir au télephone et de converser avec Anicé sur internet sur aol je lui avai même offert mon disque car je chante en italien et j’avai ecrit une chanson sur la jolie Anicé car Anicé a bercer mon enfance et dieu sait combien je l’ai aimer et je l’aime toujours quand je l’ai eu la premier fois au telephone pour lui dire combien je ladorai j’avai les janbe et le coeur qui battai a mille a l’heure et la dernier fois que je l’avais appler c’etait pour lui dire combien j’etait heureux car j’avais trouver en dvd les 400 coup de virgine elle etait adorable elle avait pris le temps de m’expliquer tous sur son tournage des 400 coup de virginie et l’autre jour j’ai été par hasard sur interne pour savoir l’evolution de ma comedienne de mon coeur et quand j’ai vue marquer cette triste nouvelle j’ai été vraiment peiner javais son numero de telephone personel que j’ai toujour dans mon repertoir de mon portable et je le garde toujour dans le telephone je me rappelle un soir j’etait en train de lui ecrire sur aol ça fesai comme msn et elle me disai juste au moment que l’un de c’est enfant ecoutai mon disque le titre voglio te ces en italien anicé je taime et je t’aimerai toujour merci pour tous le bonheur que tu ma donner tu reste le symbole du cinema et de la beauté feminine et de la gentillesse bises et un gros bisous a toute ça famille Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:19

pour stephanie de marseille

salut stephanie je vie a coter de marseille et si tu veux j’ai la colection en dvd des 400 coup de virginie je peut te les confier pour que tu les regard j’ai beaucoup d’article sur Anice alvina car j’e suis un grand fan et j’ai eu la chance de parler avec Anicé au telephone et par email donc je reste a ta disposition je te donne une adresse mail ou tu peut m’ecrire Jacky1968@caramail.fr
bises Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:30

un souvenir inoubliable au téléphone

je suis vraiment peiner je n’arrive pas a i croire
Anicé si gentille et si douce une personne avec le coeur pleine de gentillesse je reste inpressioner par la gentillesse que Anicé avait car Anicé etait une femme qui etait a l’ecoute je me rapel quand je l’avai eu au telephone la premier fois mon téléphone etait couper et juste quand je vai pour le maitre en marche la j’ai eu vraiment une belle surprise quand j’ai consulter ma messagerie javai eu un message d’anicé qui me disai de la rappler et quand je l’ai rappler j’avai tellement soif de pouvoir tous lui dire et la gentille Anicé a pris le temp de m’ecouter et juste apres lui avoir envoyer mon disque elle ma repondu par mail et le soir elle parlai avec moi sur le salon d’aol car elle etait chez aol comme moi et moi je voulais tous savoir sur sur le tournage et elle me disai en detail ma cher Anicé je te garde dans mon coeur et une grande pensée a ça famille et un grand merci à la soeur d’Anicé car grace à ça Soeur j’ai pu être en contact avec Anicé Ettore

Posté par Ettore, 15 août 2008 à 01:54

Tres Triste

Avec beaucoup de retard,j’apprend le décès de la belle et douce Anicée …C’est avec la gorge serrée et les larmes aux yeux que j’écris cet hommage a celle que j’ai adoré,admiré et aimé !
Je suis ravi de lire tout ces temoignages ici et j’adresse mes sinceres condoleances a son mari et a ses enfants…Vous avez femme et une maman d’une generosité rare et eternelle . Stephane

Posté par Stephane, 27 août 2008 à 04:40

Anicée por siempre

Con gran tristeza, me he enterado del final de su vida, una hermosa mujer y talentosa actriz, que dejo un legado de ternura y sensualidad en las peliculas « Fiends », y en « Paul y Michelle » dejando una profunda huella en la vida de quienes fuimos sus contemporaneos y vimos esas peliculas. Adios, por siempre Anícée.(Michelle).

Posté par JULIO, 07 septembre 2008 à 19:39

Anicée Forever

With great sadness I had noticed the end of her life, a beautiful woman and talented actress who left us a tender and sensuality legacy in her movies like « Friends » and « Paul and Michelle » leaving a deep feeling in the life of those who were her fans.
Goodbye, forever Anicée (Michelle Latour).
 

 

Posté par JULIO, 08 septembre 2008 à 18:15

Félicité et douce innocence

Aujourd’hui, le 18 septembre 2008, j’apprend ton départ pour un monde meilleur Anicée…
Je suis atristé pour tous ceux que tu as quitté et qui t’aiment.
J’ai eu le bonheur, à l’adolescence, de voir, au Québec d’où je suis natif, les deux films:  » Deux enfants qui s’aiment  » et  » Paul et Michelle  »… et comme le hasard n’existe pas, mon premier grand Amour d’adolescent s’apellelait… Michelle… ainsi le  » Rêve  » s’incarnait dans un film au grand écran…avec une actrice qui, elle, incarnait de façon très naturel, la félécité et la douce innocence de l’Amour…

L’impact positif que tu as eu dans ma vie à ce momnent-là, se fait encore sentir aujourd’hui…car tu auras contribuée, à ta manière, à la personne que je suis devenu.

Ce que l’on a aimé, et surtout ceux que l’on a aimés ici-bas ne meurent jamais…

Puisse le souvenir de l’Être merveilleux que tu as été sur Terre Anicée se perpétue pour l’Éternité…

Au Revoir Anicée, et à bientôt… de l’autre côté du Voile…

Amicalement
Paul
Lévis
Québec, Canada
18 Septembre 2008

Posté par Paul, 19 septembre 2008 à 05:26

Souvenirs immortels

Anicee Alvina est une icone qui me vient directement de mon adolescence, je n’ai pas voulu suivre sa carrière d’après « Deux enfants qui s’aiment » tellement ce film m’a marqué ! J’ai juste survolé « Paul et Michelle », puis j’ai décroché d’Anicée, mais le passé vient de me rattraper, depuis l’annonce de son décés. Je me rends compte désormais qu’on ne fuit pas son passé, depuis je cherche sans aucun succés les DVD de ses films ; je n’ai trouvé que « l’affiche rouge » à la fnac et à Virgin. J’ai été visiter sa tombe à Boncourt.

Posté par Roland, 24 septembre 2008 à 18:55

Tu t’en es allé Anicée…

Pour moi, tu es juste passée de l’autre côté du miroir Anicée, tu n’es pas morte… Sois heureuse de l’autre côté…

Posté par Roland, 24 septembre 2008 à 19:02

Je recherche

Bonjour à tous, j’ai déjà écrit 2 fois sur ce site, j’ai des images d’Anicée Alvina, mais je voudrais bien en avoir une (pas trop petite) de sa dernière année de vie… Merci d’avance.

Posté par Roland, 28 septembre 2008 à 13:11

Anicée

je viens de prendre part sur le net de la mort d’Anicée alvina et c’est pour moi une surprise car je ne le savais pas et je suis triste de l’apprendre car on venait de m’offrir le dvd des 400 coups de virginie et c’est en recherchant des info sur elle que je suis tomber dessus .Les 400 coups avait ete pour moi une serie qui m’avait plus et c’est a partir de cette serie que ma fille porte le doux prenom de virginie .Alors j’ai une pensée pour Anicée et j’espere que ou elle se trouve elle fait encore les 400 coups merci Anicée pour tout et mes penser sont vers toi en ce moment

Posté par jounin, 16 novembre 2008 à 16:55

Cimetière de Boncourt

Bonjour, J’ai consulté dans  » Google  » un article ou il est inscrit :  » Cimetière de France et d’ailleurs, Boncourt 28 « . J’ai donc ouvert cet article qui sert également de forum et j’y ai posté 2 messages. Sa serait sympa, si un proche de la famille de Anicée pouvait m’apporter une réponse. Je pense qu’il comprendra mon interrogation . Merci . Jean-Yves.

Posté par Jean – Yves, 29 décembre 2008 à 15:29

Ma jeunesse

Ma jeunesse est morte avec elle mais elle restera dans ma memoire pour toujours. Merci pour « Friends »

Posté par Jaime, 16 janvier 2009 à 02:14

Emotion

Quelle émotion d’apprendre le départ d’Anicée…
J’ai un souvenir très présent de Friends, avec la belle musique d’Elton John que j’ai d’ailleurs retrouvé sur un site après l’avoir cherché longtemps. Musique qui me renvoie des images lointaines… Ce serait tellement merveilleux de pouvoir retrouver ce film que j’aimerais beaucoup partager avec mes enfants
Merci Anicée

Posté par Cath, 19 janvier 2009 à 15:27

adios amigq

…..La conoci a mis 15 anos…al ver la pelicula « Friends ».Alli ,tambien conoci la musica de Elton John. Desde ese entonces (1972) hasta hoy con mis 52 anos , Anice ha formado parte de mi vida.
Estoy triste con su partida, pues siento que parte de mi vida se va con ella.

Posté par luchinag, 17 février 2009 à 21:14

touché en plein coeur

Je ne connaissais Anicée qu’ au travers de cette série « les 400 coups de virginie ».
Chaque épisode était attendu comme une rencontre d’ amoureux pour laquelle nous frémissons d’ impatience.
J’ étais tombé amoureux de cette belle jeune fille pleine de charme,de caractère et d’ enthousiasme.
C’ est par le net que je viens d’ apprendre sa disparition plus de 2 ans après.
Repose en paix belle princesse j ‘ai une bougie pour toi , elle brillera comme l’ étoile que tu es maintenant.
vincent B.

Posté par Vincent, 22 février 2009 à 12:42

un moment inoubliable

Anicée, c’était il y a 30 ans, je regardais les 400 coups de Virginie, j’étais raide dingue de cette fille, je voulais tellement lui ressembler, je copiais sa façon de s’habiller, ses coiffures.
Moi j’étais tellement triste et seule parce que je venais de perdre ma mère et en même temps je voyais l’énergie de cette fille et ça a dû m’aider quelque part à oublier mon chagrin;
je ne t’oublierai jamais Virginie, il n’y a eu personne à ta hauteur depuis.

Posté par cécile, 04 mars 2009 à 19:37

Partie trop tôt !!!

Repose en paix Alvina…
Toutes mes pensées à tes enfants qui restent sans toi.
Tu nous manques à tous.

Posté par Philippe, 19 mars 2009 à 14:55

une artiste

je me joint à tous ce qui a ètè dit,j’ etait tres jeune pour les 400 coups de virginie et j’ ai de vagues souvenirs, mais en voyant cette photo alvina aluina plus agèe,tous met revenue, c’ etait une vrai artiste comme on en fait plus,tu nous manqueras

Posté par philippe, 18 avril 2009 à 14:46

anicée

je viens de revoir Anicée dans Eloise Rome,puis j’ai cherché sur le net des informations sur elle,et là,j’apprend qu’elle est décédée.Je suis consternée,rien à la radio ni à la télé!!!
J’ai regardé les 400 coups de virginie quand j’étais jeune et j’en garde un bon souvenir.
Pourquoi ne pas repasser ces épisodes à la télé,ça changerait de toutes ces violences que l’on voit à l’écran.
Une grosse pensée à tous ses proches.

Posté par sousou0631, 26 juin 2009 à 14:42

TRISTE DECOUVERTE

C’est bien tard que j’apprends le décès d’Anicée…Je cherchais à savoir comment revoir ce magnifique téléfilm « Diane Lanster » que j’avais adoré. Bien sur je me souviens aussi des 400 coups de Virginie.
J’ai le souvenir d’une fille lumineuse, élégante, superbe…

Posté par Fanchon31, 01 juillet 2009 à 01:09

Tristesse

Comme beaucoup de ses admirateurs, de ses amis et amies, de ses proches, j’ai été très peiné de la disparition de madame anicee alvina… Il nous restera de cette charmante personne ses sourires, ses rires et sa joie… Ne pleurons pas anicee sans penser du privilège que nous avons eu de l’avoir connue… Il nous reste ses films et ses chansons…
Bises à vous ou que vous soyez
J.P.

Posté par Jean pierre, 28 août 2009 à 16:05

Para ti Anicée

hace 37 años que vives en mi, después de Friends mi vida cambió, no me puedo explicar sin que formes parte de mi y así será hasta el fin de los tiempos. descansa en paz amada mia.

Posté par Miguel Angel, 22 septembre 2009 à 15:41

Tant de recherche pour apprendre que tu n’es plus

J’ai 37 ans et tes 400 coups sont encore là dans ma mémoire.
Anicée Alvina, j’avais oublié…Mais Virginie ne m’a jamais quittée.
Que tu étais belle.
A toutes celles et tous ceux qui étaient fans de Virginie…
…Voici le générique.

 

Posté par totoff, 27 septembre 2009 à 17:53

je pleure…

Aujourd’hui j’ai fait des recherches sur toi Alvina et ta mort me fiche un sacré coup de Blues …J’ai 41 ans et je me souviens de toi comme si cétait hier …A la télé bien sûr : même ma mère ne se souvient pas de toi !
Tu dois charmer les anges eux-mêmes …Pensées et affection…

Posté par riquet à la loup, 25 octobre 2009 à 15:32

le destin a encore frappé

virginie les 400 coups, oui quel plaisir de se souvenir de ces bons moments de gamin avec des séries qui nous donnais un coup de fouet et l’envie de vivre des moments inoubliables.
anicé alvina des yeux pétillants un sourire à faire pâlir plus d’une stars hollywoodienne et ce quelque chose de naturelle qu’elle avait de jouer la comédie. cette nuit les étoile ont parsemé le ciel peux être qu’une d’entre-elle brillait plus que les autres j’aimerai l’appeler anicée.
de la-haut maintenant tu peux protéger les tiens.
bon vent anicée

Posté par philou, 27 octobre 2009 à 09:24

Je suis l’épouse du metteur en scène Guy Casaril avec lequel Anicée avait tourné le Rempart des Béguines; J’étais également sur le tournage. Je vis entre Paris et l’Australie. J’ai été consternée d’apprendre récemment le décès d’Anicée que j’ai adorée. J’aimerais entrer en relation avec vous durant mon séjour à Paris avant de repartir en Australie. Mon mari Guy Casaril est malheureusement décédé en 1996. Je regretterai toute la vie de ne pas avoir repris contact avec Anicée dans les années qui ont suivi le tournage.
Françoise Casaril

Posté par casaril, 31 octobre 2009 à 19:49

Francoise je suis particulièrement honoré de votre
contact.Vous pouvez me joindre sur mon mail a savoir philoubreiz@laposte.net.
philippe

Posté par philou, 03 novembre 2009 à 23:41

D.V.D.

J’ai comme beaucoup d’autres cherché « Deux enfants qui s’aiment »en cassette ou DVD.Il existe une version en Espagne que l’on trouve sur Internet.Le titre est »Algo mas que amigos »il y a une bande son en français.C’est super de retrouver toute la fraicheur d’Anicée.

Posté par André P., 11 novembre 2009 à 11:24

adios

adios, ya son tres aniversarios…
Adios Michelle!!

Posté par luigi, 02 décembre 2009 à 03:34

Anicée

Um dia, há muito atrás, fui apaixonado por você, e viajei à França à sua procura, sem saber bem exatamente por quê o fazia. Como se tivéssemos marcado um encontro na Camargue.
Foi depois de ter visto « Friends » duas ou três vezes em seguida, em um cinema da minha cidade, Niterói.
Adeus, Michelle. Namorada minha. Para sempre.

Posté par Julio Cesar, 19 décembre 2009 à 21:58

IM SAD

WHEN I WAS 12 YEARS MY MOTHER SAW FIENDE,HERE IN MEXICO CITY.IT WAS FORBIDEN FOR PEOPÑE OF MY AGE.I SAW FRIENDS,AND THE SECOND PART 2 MONTHS AGO.I BUY THE DVDS.I FEL IN LOVE WITH ANICEE.SHE WAS A BEAUTY.I NEVER SAW MORE MOVIES FRIM HER.HERE IN MEXICO,SHE WAS NOT VERY FAMOUS.I WAS SHOCKED WHEN I SAW AT INTERNET THAT SHE DIES 3 YEARS AGO.I FEL IN LOVE WITH HER WHEN I SAW HER.IM VERY SAD SHE DIES.SHE WAS AN AMAZING BEAUTY,AND A WONDERFUL ACTRESS.

Posté par oscar, 22 décembre 2009 à 05:28

I FEL IN LOVE WITH ANICEE

I FEL IN LOVE WHEN ANICE WHEN I SAW HER.IM TERRIBLE SAD,I CANT BELIEVE SHE DIES 3 YEARS AGO.SHE WAS A WONDERFUL ACTRESS,A SWEET VOICE,AND A BEAUTY.NOW IM NEAR 50 YEARS OLD,AND I NEVER MARRIED.I SAW SOME PARTS FROM OTHER MOVIES OF HER AT YOU TUBE.SHE WAS A AMAZING ACTRESS,AND I FEL IN LOVE WITH HER WHEN I SAW HER.SINCE I WAS A CHILD I HAVE AN OLD ELTON JOHN RECORD FROM THE MOVIE FRIENDS.I SAW FRIENDS,AND PAUL AND MICHELLE 2 MONTHS AGO.WHEN I SAW THW MOVIE IN MY 61 INCHES TV,I THINK ANICEE IS ALIVE IN FRONT OF ME.

Posté par oscar, 22 décembre 2009 à 05:38

chienne de vie !!!!

c est vraiment nul de la part des chaines de tv de faire sombrer dans l oubli une femme telle que la douce anicée!!! vite rendez lui hommage!!!une chose est sure nous nous ne l oublierons jamais!!!

Posté par fredo 88, 18 avril 2010 à 20:22

Bien dit frédo !

Ben oui pas d’hommage, télé réalité à gogo, jeux télévisés, miroirs aux alouettes audiovisuel… L’abêtissement organisé est dans l’air du temps alors allons brouter l’herbe tendre de la médiocrité.
La société est violente, rien de bien étonnant lorsque la TV scrute en nous les instincts les plus bas.
Si encore ce fut à la Chabrol, même pas…
Petit coucou Anicée, ta fraîcheur est en moi.

Posté par patrick, 11 mai 2010 à 14:07

 

 

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Jack Palance

Annonce de la mort d’une légende : Jack Palance à l’âge de 87 ans, hier dans sa maison en Californie. D’origine ukrainienne, Vladimir Palahnuik, est né à Latimer dans une petite cité minière, en 1919. C’est tout naturellement qu’il devient mineur, avant de devenir boxeur en amateur, catégorie poids lours, on imagine que mesurant 1,93 m, il devait être très impressionnant. Son nez connaîtra quelques fractures. Il s’engage dans l’armée de l’air quand l’armée américaine entre dans la seconde guerre mondiale. Démobilisé en 1944, et le visage gravement blessé lors d’un raid aérien, il s’inscrit aux cours d’art dramatique de l’université Stanford de Palo Alto. C’est le comédien Robert Montgomery qui le fait débuter dans « The big two ». L’éloge du comédien n’est plus à faire du gangster malade dans « Panique dans la rue » (Elia Kazan, 1950), un acteur projetant d’assassiner Joan Crawford dans « Le masque arraché » (David Miller, 1952), le tueur aux gants noirs dans « L’homme des vallées perdues » (George Stevens, 1953) – rôle caricaturé par Morris dans sa BD « Lucky Luke » – , l’acteur qui se remet en question dans « Le grand couteau » (Robert Aldrich, 1955),  Le producteur colérique dans « Le mépris » (Jean-Luc Godard, 1963), Un bandit mexicain au cœur tendre, amoureux de Claudia Cardinale, dans « Les professionnels » (Richard Brooks, 1966). Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier parlait de lui comme acteur de premier plan dans « 30 ans de cinéma américain » (Éditions C.I.B., 1970). Selon eux : « …Ses meilleurs rôles jouent sur le contraste entre sa force, sa présence physique, qui peut donner aux affrontements une violence, une brutalité rarement atteintes, et l’impuissance dans laquelle le placent des situations ironiques… ». Son physique en « lame de couteau », l’avait bien évidemment aussi prédisposé à jouer quelques monstres, d’Attila, dans « Le signe du Païen » (Douglas Sirk), Jack L’éventreur dans « Le tueur de Londres » (Hugo Fregonese, 1954), ou Dr. Jekyll et Mister Hyde, sans oublier Dracula, pour la télévision. Après quelques années où on ne le retrouve qu’à la télévision et dans quelques séries Z, il revient en force dans son rôle d’ancien décorateur d’Hollywood qui se réfugie dans le désert pour peindre, avec « Bagdad café » (1987). Il connaît la consécration avec son rôle de cow-boy de légende, avec beaucoup d’ironie dans « La vie, l’amour…, les vaches » (Ron Underwood, 1991), pour lequel il obtient l’oscar de meilleur second rôle – il retrouvera son personnage mort dans la précédente version dans « L’or de Curly » (Paul Weiland, 1994). Un des derniers grands d’Hollywood avec Richard Widmark et Kirk Douglas. Le premier souvenir qui m’est venu à l’esprit, sont ces célèbres « pompes » montrant la santé de cet acteur à la remise de son oscar. Désormais, il ne semble plus y avoir d’acteurs de cette trempe, dans le style « Bigger than life ».

Bibliographie :  Stars N°36/37 (Éditions Grand Angle, 2000).

Filmographie : 1950  Panic in the streets (Panique dans la rue) (Elia Kazan) – Halls of Montezuma (Okinawa) (Lewis Milestone) – 1952  Sudden fear (Le masque arraché) (David Miller) – 1953  Shane (L’homme des vallées perdues) (George Stevens) – Second chance (Passion sous les tropiques) (Rudolph Maté) – Flight to Tangier (Vol sur Tanger) (Charles Marquis Warren) – Arrowhead (Le sorcier du Rio Grande) (Charles Marquis Warren) – 1954  Man in the attic (Le tueur de Londres) (Hugo Fregonese) – Sign of the Pagan (Le signe du païen) (Douglas Sirk) – The silver chalice (Le calice d’argent) (Victor Saville) – 1955  Kiss of fire (El Tigre) (Joseph M. Newman) – The big kife (Le grand couteau) (Robert Aldrich) – I died a thousand times (Le peur au ventre) (Stuart Heisler) – 1957  Attack ! (Attaque !) (Robert Aldrich) – 1957  The lonely man (Jicop le proscrit) (Henry Levin) – House of numbers (La cage aux homes) (Russell Rouse) – Flor de Mayo (Roberto Gavaldón) – 1958  The man inside (Signes particuliers : Néant) (John Gilling) – Ten seconds to hell (Tout près de Satan) (Robert Aldrich) – 1959  Austerlitz (Abel Gance) – 1961  I Mongoli (Les Mongols) (André De Toth) – The Barbarians (Rewak, le rebelle) (Rudolph Maté) – La Guerra continua (La dernière attaque) (Leopoldo Savona) – Il giudizio universale (Le jugement dernier) (Vittorio de Sica) – 1962  Barabba (Barabbas) (Richard Fleischer) – Rosmunda e Alboino (Le glaive du conquérant) (Carlo Campogalliani) – 1963  Il criminale (Marcello Baldi) – Le mépris (Jean-Luc Godard) – Paparazzi (Jacques Rozier, CM) – Témoignages sur Bardot et Godard : Le parti des choses (Jacques Rozier, documentaire, CM) – 1964  Begegnung mit Fritz Lang (Peter Fleishmann, documentaire, CM) – 1965  Once a thief (Les tueurs de San Francisco) (Ralph Nelson) – 1966  The professionals (Les professionnels) (Richard Brooks) – 1967  The spy in the green hat (L’espion au chapeau vert) (Joseph Sargent & Henry W. George) – Kill a dragon (Trafic dans la terreur) (Michael Moore) – Torture garden (Le jardin des tortures) (Freddie Francis) –  1968  Che ! (Che) (Richard Fleischer) – Las Vegas 500 milliones (Les hommes de Las Vegas) (Antonio Isasi-Isasmendi) – Marquis de Sade : Justine / Justine / Justine : le disavventure della virtù (Les infortunes de la vertu) (Jésus Franco) – 1969  La legione dei dannati (La légion des damnés) (Umberto Lenzi) – L’urlo dei giganti (Pas de pitié pour les héros) (Henry Mankiewickz [=León Klimovsky] ) – The desperados (La haine des desperados) (Henry Levin) – Il mercenario (Le mercenario) (Sergio Corbucci) – 1970  Monte Walsh (William A. Fraker) – The horsemen (Les cavaliers) (John Frankenheimer) –  ¡ Vamos  a matar, compañeros ! (Companeros) (Sergio Corbucci) – The McMasters (Le clan des McMasters) (Alf Kjellin) – 1971  Chato’s land (Les collines de la terreur) (Michael Winner) – 1972  Te Deum (Enzo G. Castellari) – And so ends (Robert Young, voix du récitant) – Si  può  fare… amigo  (Amigo !… mon  colt  à  deux  mots  à te dire) (Maurizio Lucidi) – Blu Gang / Blu gang e vissero per sempre felici e ammazzati (Luigi Bazzoni) – 1973  Imagine (John Lennon & Yoko Ono) – Okahoma crude (L’or noir de l’Oklaoma) (Stanley Kramer) – Craze (Vidéo : Mystic Killer) (Freddie Francis) – Dracula (Dracula et ses femmes vampires) (Dan Curtis, TV, distribué en salles en Europe) – 1974  Il richiamo del lupo (Gianfranco Baldanello) – The four deuces (William K. Bushnell) – 1975  Africa Express (Michele Lupo) – L’infermiera (Défense de toucher) (Nello Rossatti) – Squadra antiscippo (Flics en jeans) (Bruno Corbucci) – 1976  Diamante Lobo / God’s gun (Les impitoyables) (Frank Kramer [=Gianfranco Parolini] ) – Safari express (Les sorciers de l’île aux singes) (Duccio Tessari) – Sangue di sbirro (Pour un dollar d’argent) (Alfredo Brescia) – Eva nera (Voluptueuse Laura) (Joe d’Amato) – I padroni della città (Mister Scarface) (Fernando Di Leo) – 1977 Welcome to blood city (Peter Sasdy)– Take off (Hardy Krüger) – Jim Buck / Portrait of a hitman (Allan A. Buckhantz) – 1978  Seven from heaven (Sept filles en or) ((Greydon Clark) – One man jury, dead on arrival (Flic, juge et bourreau) (Charles Martin) – 1979  Unknown powers (Don Como, documentaire) – The shape of things to come (George McCowan) – Cocaine Cowboys (Ulli Lommel) – 1980  Hawk the slayer (Terry Marcel) – Without warning (Terreur extra terrestre) (Greydon Clark) – 1982  Alone in the dark (Jack Sholder) – 1984  George Stevens : A filmaker’s journey (George Stevens Jr., documentaire) – 1987  Gor (Fritz Kiersh) – Out of Rosenheim (Badgad Café) (Percy Adlon) – Outlaw of Gor (John Bud Cardos) – 1988  Young guns (Id) (Christopher Cain) – 1989  Batman (Id) (Tim Burton) – Tango & Cash (Id) (Andrei Konchalovsky & Albert Magnoli) – 1990  Solar crisis / Kuraishisu niju-goju nen (Richard C. Sarrafian) – 1991  Legend of the West (John Bud Cardos, documentaire) – City slickers (La vie, l’amour… les vaches) (Ron Underwood) – 1992  Eli’s lesson (Peter D. Marshall, MM) – 1993  Cyborg 2 : Glass shadow (Cyborg 2) (Michael Schroeder) – 1994  Cops and Robbersons (Les nouveaux associés) (Michael Ritchie) – City slickers II : The legend of Curly’s gold (L’or de Curly) (Paul Weilland) – The swan princess (Le cygne et la princesse) (Richard Rich, animation, voix) – 1996  War games (Ken Pisani, documentaire, voix du récitant) – 1997  The incredible adventures of Marco Polo (George Erschbamer) – 1998  Treasure Island (L’île au trésor) (Peter Rowe).

Fragments d’un dictionnaire amoureux ; François Berléand

François Berléand dans "Insoupçonnable"

François Berléand dans « Insoupçonnable »

 

« C’est un acteur tellement bon que quoi qu’on écrive, il y a forcément un rôle pour lui … », déclarait le cinéaste Pierre Jolivet à « Studio » lors du tournage du « Frère du guerrier ». Ce prodigieux comédien est de plus spirituel, perfectionniste et modeste, parfois féroce. Il est désormais tout simplement l’un des comédiens majeurs de son temps.

Ce jeudi 8 novembre, marque la parution du livre de souvenirs de François Berléand « Le fils de l’homme invisible« , sur son enfance singulière, dont il a fait souvent l’évocation dans les médias. C’est l’occasion d’actualiser un texte de mon ancien blog. J’avais commencé à le repérer dans « Les mois d’Avril sont meurtriers », peu dupe des directives nationales et philosophant sur l’humanité, prétendant que la chair de l’homme se rapproche du veau !.

Depuis son rôle de praticien hors normes dans « Septième ciel » il ne cesse de surprendre. Je l’ai suivi avec constance, avant de le rencontrer lors de l’avant-première du trop méconnu « les âmes câlines » en présence de Thomas Bardinet. On s’est trouvé des « atomes crochus »  – nous avons été marqués par les deux seul titre de Jean-René Huguenin, mort prématurément, lui par « La côte sauvage », moi par son « journal ». Et de le connaître un peu, n’a rien arrangé à mon admiration. Le succès ne semble pas l’avoir changé – Didier Flamand parlait de sa traversée du miroir, lors d’une émission de radio, il a gardé son humour ravageur et il continue à ne pas avoir de « plan de carrière ».

Attiré par le théâtre, il découvre tardivement qu’il est le petit-fils d’un metteur en scène russe de théatre, Micha Berliand, mort en déportation, et que sa grand-mère était comédienne. Mais personne dans sa famille n’en avait jamais parlé. « J’ai demandé la permission à mon père dedevenir comédien : – Bien, m’a-t-il dit, tu reprends le flambeau. Quel flambeau? Il m’a appris que mon grand-père avait dirigé un théâtre à Odessa, qu’il avait traduit Pirandello en russe et en hébreu » (1). Il suit, en 1973, les cours de Tania Balachova. Elle connaissait son grand-père, et « au détour d’une phrase, a déclaré que si je devais faire carrière un jour ce ne serait pas avant 40 ans… cette phrase m’a longtemps inhibé… » (2).

Puis, il manque de participer à la création du « Splendid », suite à une proposition de Josiane Balasko, pour s’engager dans la troupe de Daniel Benoin, au théâtre Sorano à Vincennes. Ceci, grâce à son meilleur ami de toujours, Hubert Saint-Macary, pour des créations collectives pendant 7 ans. C’est l’occasion pour eux de jouer de grands textes, et pour qui, avec une bonne dose d’autodérision « On a surtout réussi à faire fuir une génération de spectateurs ! » (2). Suit une belle carrière au théâtre avec Antoine Vitez (Hernani), Brigitte Jacques, Stéphan Meldeg, Sophie Loucachevcky etc….

Il commence à tourner des petits rôles : Pour la télévision, on le reconnaît en invité d’une soirée dadaïste dans la saga « Au plaisir de Dieu » (1977) avec Sacha Briquet, et en gendarme dans la série « Messieurs les jurés ». Au cinéma il est un jogger essoufflé aux côtés de David Gabison et Jacques François dans « Elles ne sont pas des anges, nous non plus » (1980).

Il rencontre également Alain Cavalier, pour « Martin et Léa », en 1977, son premier rôle de policier – un soupçonneux, indulgent la première fois -, face à Xavier Saint-Macary. C’est début d’une série, tel en 1982, un inspecteur de la mondaine dans « La Balance » : « Quand on réussit un rôle de flic, on vous demande souvent d’en refaire un autre » (3). En 1980, il retrouve Cavalier, dans le rôle d’un homme qui tente de gruger Jean Rochefort qui recherche sa mère dans une gare dans « Un étrange voyage ».

En 1982, il tourne pour Marc Jolivet, un film à petit budget : « Ôte-toi de mon soleil » où il profite d’une totale liberté de jeu pour expérimenter des techniques différentes, et même de participer au piano à la musique du film. En visualisant le grand nombre de rushes, il étudie la manière de progresser. C’est aussi l’occasion de rencontrer le frère de Marc, Pierre – dont il deviendra l’acteur fétiche pour 8 films -. Ce dernier le dirige avec justesse dans « Strictement personnel » (1984), puis en beau-frère encombrant « Le complexe du kangourou » (1986) et en homosexuel poursuivant Éric Métayer de ses assiduités dans »À l’heure où les grands fauves vont boire » (1992)…

Sa présence sur les plateaux est diffcile pour lui à cette époque : « Au tout début de macarrière, quand j’arrivais sur un tournage, j’avais un trac fou. J’étais mal. Je n’avais qu’une envie : c’est que le studio explose ou que la caméra tombe en panne pour pourvoir repartir… » (3). De ces années de second rôle, François Berléand m’a raconté une anecdote sur « Camille Claudel » (1987-88) dans lequel il tient le rôle d’un médecin de quartier durant les fameuses inondations parisiennes. Son propre fils, alors enfant, se retrouve à jouer avec Isabelle Adjani. Peu impressionné par la star, il lui demande si elle est aussi connue que son père. Isabelle répond «oui» et le fiston rétorque : « Alors, t’es pas connue ! ».

En 1986, l’importance des rôles grandit. Tel l’étrange collectionneur de timbres dans « La femme secrète », de Sébastien Grall, avec lequel il retravaille deux fois. Il progresse dans la hiérarchie en devenant le supérieur désabusé de Jean-Pierre Marielle dans l’excellent « Les mois d’avril sont meurtriers » de Laurent Heymann (qui l’emploiera souvent à la télévision).

Louis Malle, de retour des Etats-Unis, le remarque dans « Madame de Sade » mis en scène par Sophie Loucachevsky (dans le rôle d’une femme) et l’engage pour deux films en lui demandant humblement des renseignements sur le théâtre depuis son absence. Il joue un prêtre, que l’on devine travaillé par quelques pulsions, dans « Au revoir les enfants » (1987). Aussi, le notaire amoureux transi du personnage de Miou-Miou dans « Milou en mai » (1989). C’est l’occation à la troupe de faire quelques blagues à Paulette Dubost, jouant une morte en plein mai 1968.. Pour palier son trac habituel, François Berléand aime faire des farces et des plaisanteries sur les tournages. « Sur les plateaux de cinéma c’est un boute-en-train, intenable potache » (4).

Il se révèle très à l’aise dans la comédie. Notamment: en détective qui passe son temps à dormir dans « Suivez cet avion » (1989) et l’amoureux de Véronique Genest, ne voulant pas trop s’occuper de la fille de cette dernière, mais étant toujours présent dans l’adversité. Il est drôle et touchant en pion amoureuxdu théâtre, comédien en difficulté dans « Tableau d’honneur » (1991),- tournant une improbable publicité et collant un élève qu’il trouve sympathique, uniquement pour gagner un peu plus d’argent -. Les premières bonnes critiques de cinéma arrivent avec ce rôle. Mais la reconnaissance tarde un peu: on le cantonne souvent dans des rôles de policiers et de militaires et la critique semble le redécouvrir sans cesse…

Il personnifie le Général Montholon dans « L’otage de l’Europe » (1988), dirigé par le grand cinéaste polonais Jerzy Kawalerowicz qui dirige en Bulgarie une distribution brillante: Roland Blanche, Vernon Dobtcheff, Didier Flamand etc… avec l’aide d’un interprète. L’authenticité de la reconstitution de la captivité de Napoléon à Saint-Hélène, fait de ce film une œuvre à redécouvrir.

Il sera dirigé par Didier Flamand qu’il retrouve, dans un court-métrage culte « La vis » (1993), en employé d’un grand centre commercial, dont les personnages parle un curieux Espéranto. Il reste disponible chaque année à de jeunes réalisateurs de courts-métrages, qui ne renâclent pas sur les heures supplémentaires. Citons particulièrement « Liste rouge » (2000), avec Marc Citti, où il est brillant en chauffeur de taxi témoin impuissant d’une situation cocasse, et l’astucieux « Toi vieux » (2004), où il joue le personnage plus âgé de Jérémie Rénier, de retour… du futur .

En 1991, il fait une rencontre décisive avec Nicole Garcia dans la pièce « Le partage de midi » de Paul Claudel. Elle le dirigera successivement dans « Place Vendôme » (1997) et « L’adversaire » (2001) : « Elle m’a « relooké » – l’idée de porter la barbe c’est elle – et elle m’atoujours bien conseillé ». Ils seront partenaires en 2003 pour Josée Dayan, pour l’adaptation « Les parents terribles », de Jean Cocteau, avec Jeanne Moreau et Cyrille Thouvenin.

Dans les années 90, il participe à des téléfilms de qualité. Il est, par exemple le traître cauteleux de « Pardaillan », distillant une perfidie réjouissante. On le retrouve cuisinier, suspect idéal dans le pilote de « Crimes en série : Le silence du scarabée » avec Pascal Légitimus, ou le boiteux aigri dans « Le garçon d’orage ». Dans « Victoire ou la douleur des femmes » de Nadine Trintignant, il a un court rôle de médecin juif en fuite, mais il est prodigieux d’humour ravageur – ça manière de dire que les « Allemands ont une dangereuse tendance à se rapprocher ! » -.

Les belles rencontres continuent avec Bertrand Tavernier, en flic peu dupe de la naïveté du personnage de Marie Gillain dans « L’appât » (1994). Aussi en « sublime ganache », militaire borné dans « Le capitaine Conan » (1995). Puis vient Jean-Pierre Améris; avec le maire de village dans « Le bateau de mariage » (1992) et le père impuissant devant la détresse de sa fille dans « Mauvaises fréquentations » (1998). Il tiendra un rôle similaire dans « Vivante » (2001).

Il endosse volontiers des personnages contrastés: les deux jumeaux diamétralement opposés dans le méconnu « Dormez je le veux ! » (1997); ou à nouveau deux flics déjantés dans « La mort du chinois » (1997) et « Le sourire du clown » (1998). Quelle que soit l’importance de la durée de ses rôles, il arrive toujours à faire exister un personnage, tel celui, muet, du dîneur victime d’un quiproquo dans « L’homme idéal » (1996) ou le psy imperturbable de « L’homme de ma vie » (1998).

Dans « Les âmes câlines » DR

Deux films avec Vincent Lindon donnent un coup d’accélérateur à son parcours. Il faut avouer qu’il s’agit de deux superbes compositions : celui du policier tenace mais fragile dans « Fred » (1996) et celui – avec une présence charismatique – du docteur spécialiste de l’hypnose qui guérit la frigidité du personnage de Sandrine Kiberlain, et de manière peu conventionnelle,

dans « Le 7ème ciel » (1997). Ensuite, Catherine Breillat l’engage en directeur d’école séducteur, initiant Caroline Ducey au sado-masochisme dans « Romance » (1999) où il prouve à nouveau son grand talent dans la composition. Trois films qui marquent un tournant important dans son parcours.

Pierre Jolivet lui reste fidèle. Il sera l’avocat associé de Gérard Lanvin dans le remake de « En cas de malheur »: « En plein cœur » (1998). Il retrouve Benoît Jacquot en « protecteur » d’Olivier Martinez dans « L’école de la chair » (1998). Il rencontre Bertrand Blier pour « Les Acteurs » (1999) et se retrouve en homme de la rue – le réalisateur avait hésité de lui confier ce rôle, la notoriété arrivant et la plupart des comédiens jouant leurs propres rôles -, volant Maria Schneider à Pierre Arditi qui part se consoler dans les bras de Jean-Claude Brialy ! Il donne une distance ironique dans son rôle de châtelain étrange dans l’exercice de style « Promenons-nous dans les bois » (1999).

En 2000, il compose un salaud d’anthologie dans « Le prince du Pacifique », en militaire fou furieux, colonialiste et despote. Caricature obligée du film d’action, la moindre de ses apparitions est jubilatoire, mais le film est un échec financier. À noter bien que n’ayant pas encore la cinquantaine, il ne dédaigne pas jouer le thème du vieillissement alors que d’autres comédiens plus âgés l’évitent soigneusement : tel le patient au début de « Comment j’ai tué mon père » (2000), ou le truand usé dans un climat qui se veut « Tarantinesque » dans « HS » (2000).

Pour Pierre Jolivet, il devient un réjouissant assureur escroc dans « Ma petite entreprise », taraudé par ses origines slaves, incapable de voir l’amour que lui porte le personnage de Catherine Mouchet. Il obtient pour ce rôle le César 2000 du meilleur second rôle.

Il devient l’interprète principal de deux films : « La fille de son père » (2000) de Jacques Deschamps, en personnage qui s’invente une paternité – profitant de la démission du vrai père de Natacha Régnier, joué par Frédéric Pierrot -. En 2001, Il est remarquable en peintre bohème et dragueur embarqué dans situations délirantes, dans « Les âmes câlines », une mise en scène loufoque et inventive de Thomas Bardinet. Il tient cette même année, le rôle d’un informaticien génial berné par la belle Delphine Rollin, dans « Une employée modèle », mais le film est assez décevant.

Avec « Stardom » de Gabriel Arcand (1999) et « Casanova » pour la télévision, il re-joue en anglais dans « The transporteur » (2001) de Louis Leterrier (fils de François Leterrier). Il y est un commissaire niçois narquois, face à l’imperturbable Jason Statham et Qui Shu vedette à Hong Kong. Il déclare assumer lui même une cascade… la marche arrière de sa voiture !. Il retrouve son personnage de Tarconi en 2004, pour une suite tournée à Miami où il arrive à tirer son épingle du jeu malgré un semblant de rôle.

En 2002, il est remarquable en abbé souffrant de maux d’estomac dans « Le frère du guerrier ». Une idée récurrente dans la distribution de tous les rôles de François Berléand pour Pierre Jolivet qui se rapproche avec humour avec la B.D. « le combat des chefs » en hommage à « Astérix ». Il y retrouve aussi Vincent Lindon et Guillaume Canet – son partenaire dans « Trait d’union », « Pardaillan », « En plein coeur » et « Narco »- .

Guillaume Canet l’engage dans son premier long métrage « Mon idole ». Un coup d’essai transformé en coup de maître et l’occasion de prouver toute la gamme de son talent. Dans le rôle de Jean-Louis Broustal, en célèbre producteur de télévision, François alterne entre antipathie et bonhomie, en cynique « deus ex machina », fuyant quelques démons. Il y est manipulateur, drôle et pathétique, cyclothymique pouvant passer allègrement du proche au distant, parfois touchant – scène de la photographie de sa mère au milieu d’anonymes -, souvent féroce. Du très grand art et il manque de peu de emporter le César du meilleur acteur en 2003. Il retrouvera son metteur en scène dans « Ne le dis à personne », sorti en 2006, habile adaptation de l’oeuvre d’Harlan Coben, mais hélas pour le rythme du film, quelques scènes d’une guerre des polices avec Brigitte Catillon, et quelques tocs de son personnage doivent disparaître sur la table de montage.

Avec Diane Kruger dans « Mon idole »

Par les hasards du calendrier, de nombreux films sortent avec François Berléand en 2003 et 2004: On le retrouve en victime du destin pathétique dans la comédie noire « En territoire indien ». En escroc spécialiste en faux jetons de casino, et victime de tachycardie après avoir bu le café explosif de Sylvie Testud dans « Filles uniques » – rôle d’une incroyable drôlerie, on en redemande – et en responsable d’un supermarché en mal de paternité dans « Les amateurs ».

En convoyeur déjanté – avec la réplique choc « ça va charcler ! » – à la gâchette facile dans « Le convoyeur ». Sur un mode moins délirant, il est l’irrésistible ancien mari en « panne » de Nathalie Baye dans « Une vie à t’attendre » et le garagiste qui devient héros national pour s’être accusé d’un crime dans une comédie noire de Dominique Deruddere : « Pour le plaisir ».

En pleine canicule 2003, il tourne « Les choristes », film qui devient un véritable phénomène de société. Brillant remake de la « Cage aux rossignols » de Jean Dréville, François Berléand est un directeur d’école autoritaire nommé Rachin, vindicatif et sournois – il s’est inspiré des rôles de Louis De Funès). Il contribue largement avec Gérard Jugnot au succès de ce film (il faut le voir s’énerver dans la scène fameuse du « pion, pion, pion… »-. Succès qui se confirme en DVD et qui vaut à Christophe Baratier une nomination aux Oscars, comme meilleur film étranger.

En parallèle, il poursuit aussi sa carrière théâtrale: dans « L’enfant-do » en 2002, où vieux père de famille, il converse avec un ours en peluche géant. Dans la saison 2003-2004, il est remarquable dans « Café chinois », pièce d’Ira Lewis. Il retrouve son camarade de classe, et partenaire dans « La balance » et « le joueur de violon » (1993) dans la formidable réussite adaptée et mise en scène par Richard Berry (un projet vieux de 10 ans). Dans son rôle de photographe raté et blasé, Berléand excelle en personnage aigri et blessé, face à Berry, touchant en auteur nerveux, vivant mal une situation précaire.

Tourné en 2002, juste après « Mon idole », le film « Je suis votre homme » de Danièle Dubroux, présenté sur le marché du film du festival de Berlin, sort le 25 août 2004 sous le titre d’ »Éros Thérapie ». Il est le mari de Catherine Frot, rendu amnésique – ou feignant de l’être – parce que sa femme vit une relation avec Isabelle Carré. Il se réfugie dans le garage de sa maison familiale et conclut que faire l’amour avec sa femme est une sorte d’inceste ! Il retrouve Jacques François dans son dernier rôle, prodigieux en père dépassé par les évènements. En octobre 2004, sort le subtil « Grand rôle » qui malheureusement ne rencontre pas son public. Il y tient le rôle payant de l’agent zélé et survolté de jeunes comédiens.

 

Dans « Edy » Dans « Narco » sorti en novembre 2004, premier film de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche, il campe à nouveau un personnage cynique. C’est un riche éditeur, manquant de flair, – il refuse de publier Yann Queffélec dans son propre rôle -. Son personnage est décalé et pitoyable. Se prenant pour un nouvel Lenny Bruce, il monte sur scène dans l’ombre d’un talent. Il faut le voir s’engouffrer dans sa somptueuse limousine, content de sa prestation, malgré un « bide » saignant. Il joue également le mari volage mais aimant et fatigué du personnage d’Isabelle Huppert dans « Les sœurs fâchées », et un aventurier blasé, père dupersonnage d’Hélène de Fougerolles dans « Le plus beau jour de ma vie ». Il est irrésistible en rusé fauché, pour faire payer la note d’un restaurant au personnage de Michel Duchaussoy, ou raviver sa flamme avec son ancienne femme jouée par Marisa Berenson. Dans le morne « Quartier V.I.P. », il incarne un financier incarcéré, roublard et manipulateur, instrumentalisant un gardien de prison joué par un minéral Johnny Hallyday. Avec le premier film de Stephan Guérin-Tillié, « Edy » il trouve un de ses meilleurs rôle en assureur à bout de course. Il déclare volontiers que ce film reste son préféré.Il y a une constante chez lui, c’est sa manière d’humaniser ses personnages, même les pires crapules, à l’instar de son pathétique Gilles Triquet, petit chef rigolard et incompétent, dans « Le bureau » pour Canal+ , heureuse adaptation française de la série culte de la BBC, « The office ». Sa prestation de roi prêtre à céder sa fille à quelques princes pour retrouver la fortune dans « Aurore » de Niels Tavernier, et celle du paysan bourru, façon Gabin dernière manière dans « Le passager de l’été » de Florence Moncorgé-Gabin, jubilant comme un gosse en étant un des premiers à avoir son propre tracteur, confirme qu’il apporte toujours une empathie avec ses personnages.  Claude Chabrol l’engage une première fois pour « L’ivresse du pouvoir », en lui offrant un de ses meilleurs rôles en PDG détendant de son piédestal, et payant de sa personne en lieu et place de plusieurs personnalités corrompues. Il vient de terminer son second tournage avec lui, pour « La fille coupée en deux », tourné à Lyon avec Ludivine Sagnier, Benoît Magimel, Mathilda May, Caroline Sihol, Didier Bénureau, Jean-Marie Winling, Hubert Saint-Macary et Édouard Baer.  Pour François Berléand, les projets se bousculent, il est demandé partout et ce n’est que justice. Les honneurs tombent avec la remise le 12 janvier 2006 des insignes de chevalier de la Légion d’Honneur des mains du ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres, mais il garde les pieds sur terre « Je sais que l’on peut tutoyer les étoiles, et malgré tout, redescendre en une seconde… » (5) Il devrait continuer à nous réserver beaucoup de surprises, son « minimum » étant le « maximum » de beaucoup d’autres. Salut l’artiste !Citations :1) (Le Point, avril 2004). 2) (Studio, octobre 1999). 3) (La lettre des comédiens N°15-16). 4) (Marie-Hélène Martin, Libération du 24/08/2004). 5) (Studio, novembre 2005).

   

François Berléand dans « Un territoire indien »

Filmographie : 1977  Martin et Léa (Alain Cavalier) – 1980  Un étrange voyage (Alain Cavalier) – On n’est pas des anges… elles non plus (Michel Lang) – 1981  Les hommes préfèrent les grosses (Jean-Marie Poiré ) – 1982  La balance (Bob Swaim) – Stella (Laurent Heynemann) – Ote-toi de mon soleil (Marc Jolivet) + musique – 1984  Marche à l’ombre (Michel Blanc) – La voix de son maître ou deux jours dans la vie de M. Léon (Patrick Zeyen, CM) –  Signé Charlotte (Caroline Huppert) – Strictement personnel (Pierre Jolivet) – 1985  Le souffleur (Franck Le Witta, inédit) – 1986  Le complexe du kangourou (Pierre Jolivet) – La femme secrète (Sébastien Grall) – Les mois d’avril sont meurtriers (Laurent Heynemann) – 1987  Au revoir les enfants (Louis Malle) – Histoires de familles (Marion Lary, CM) – Poker (Catherine Corsini) – Camille Claudel (Bruno Nuytten) – 1988  Jours de vagues (Alain Tasma, CM) – Jeniec Europy (L’otage de l’Europe) (Jerzy Kawalerowicz) – 1989  Suivez cet avion (Patrice Ambard) – L’orchestre rouge (Jacques Rouffio) – Perdue (Marion Lary, CM) – Un père et passe (Sébastien Grall) – Milou en mai (Louis Malle) – Elle aima, fut aimée et mourut (Serge Lalou, CM) – 1990  Sans rires (Mathieu Amalric, CM) – Copie conforme ou la sœur d’Albert (Jean-Claude Marchant, CM) – 1991  Tableau d’honneur (Charles Némès) – 1992  Le bateau de mariage (Jean-Pierre Améris) – À l’heure où les grands fauves vont boire (Pierre Jolivet) – 1993  La vis (Didier Flamand, CM) – Le joueur de violon (Charles Van Damme) – 1994  3000 scénarios contre un virus : Poisson rouge (Cédric Klapisch, CM) –  Les Milles – Le train de la liberté (Sébastien Grall) – Une belle âme (Éric Besnard, CM) – Chacun pour soi (Stéphane Brisset, CM) –  L’appât (Bertrand Tavernier) – 1995  Fugueuses (Nadine Trintignant) – Capitaine Conan (Bertrand Tavernier) – Un héros très discret (Jacques Audiard) – 1996  Ultima hora (Laurence Meynard, CM) – Gorille, mon ami (Emmanuel Malherbe, CM) – L’homme idéal (Xavier Gélin) – Fred (Pierre Jolivet) – 1997  Place Vendôme (Nicole Garcia) – Dormez, je le veux ! (Irène Jouannet) – La mort du Chinois (Jean-Louis Benoît) – Le pari (Didier Bourdon & Bernard Campan) – C’est déjà Noël (Siegfried, CM) – Bonjour (Bruno Herbulot, CM) – Le septième ciel (Benoît Jacquot) -1998  Mauvaises fréquentations (Jean-Pierre Améris) – Romance / Romance X (Catherine Breillat) – Le plus beau pays du monde (Marcel Bluwal) – L’homme de ma vie (Stéphane Kurc) –  L’école de la chair (Benoît Jacquot) – En plein cœur (Pierre Jolivet) – Tout le monde descend (Laurent Bachet, CM) – Le sourire du clown (Eric Besnard) – Ma petite entreprise (Pierre Jolivet) – Innocent (Costa Natsis) – Coup de lune (Emmanuel Hamon, CM) – 1999  Les acteurs (Bertrand Blier) –  Promenons-nous dans les bois (Lionel Delplanque) – La débandade (Claude Berri) – Une pour toutes (Claude Lelouch) – Trait d’union (Bruno Garcia, CM) – Stop (Rodolphe Marconi, CM) – Stardom / Quinze moments (Denys Arcand) – Six-pack (Alain Berberian) – 2000  Vivante (Sandrine Ray) – Comment j’ai tué mon père (Anne Fontaine) – HS – Hors service (Jean-Paul Lilienfeld) – Le prince du Pacifique (Alain Corneau) – Recrutement (Didier Lauret, CM) – Liste rouge (Jérôme Bonnell, CM) – Pas d’histoires ! : Cyrano (Vincent Lindon, CM) – La fille de son père (Jacques Deschamps) – Parce que notre besoin de consolation (Jacques Fontanel, CM) – 2001  Le transporteur ( The transporter ) (Louis Leterrier & Corey Yuen) – En territoire indien (Lionel Epp) – Requiem(s) (Stéphane Guérin-Tillié, CM) – Grand oral (Yann Moix, CM) – Le frère du guerrier (Marc Jolivet) – Féroce (Gilles de Maistre) – Une employée modèle (Jacques Otmezguine) – Les âmes câlines (Thomas Bardinet) – L’adversaire (Nicole Garcia) – 2002  La mentale (Manuel Boursinhac, non crédité ) –  Remake (Dino Mustafic) –  Langue de cuivre (Aurélien Cabat, CM) – Mon idole (Guillaume Canet) – Je suis votre homme (Danièle Dubroux) –  Filles uniques (Pierre Jolivet) – Les amateurs (Martin Valente) – 2003  Le convoyeur  (Nicolas Boukrief) – La chaîne du froid (Hervé Lavayssière, CM) – Une vie à t’attendre (Thierry Klifa) – Le grand rôle (Steve Suissa) – Pour le plaisir (Dominique Deruddere) – Les choristes (Christophe Barratier) –  Méprise (Éric Le Roux, CM) – Narco (Tristan Arouet & Gilles Lellouche) – 2004  Le plus beau jour de ma vie (Julie Lipinski) – Les sœurs fâchées (Alexandra Leclère) – Toi vieux (Pierre Coré, CM) – Gemo 13 (Stéphane Rybojad, inédit) – Quartier VIP (Laurent Firode) – The transporter 2 (Louis Leterrier & Corey Yuen) – Edy (Stephan Tillié-Guérin) – 2005  L’ivresse du pouvoir (Claude Chabrol) – Le passager de l’été (Florence Moncorgé-Gabin) – Au royaume des cendres (Michaël Massias, CM) – Ne le dis à personne (Guillaume Canet) – Aurore (Nils Tavernier) – Pablo, mon père et moi (Stéphanie Tchou Cotta, CM) – 2006  Je crois que je l’aime (Pierre Jolivet) – Pur week-end (Olivier Doran) – Fragile(s) (Martin Valente) – La fille coupée en deux (Claude Chabrol) – 2007  Cash (Éric Besnard) – 15 ans et demi (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – La différence c’est que c’est pas pareil (Pascal Laethier) – 2008  Transporter 3 (Olivier Megaton) – Le concert (Radu Mihaileanu) – Le siffleur (Philippe Lefebvre) – 2010  Au bistro du coin (Charles Nemes) – Un jour mon père viendra  (Martin Valente) – Escalade (Charlotte Silvera) – Blanche nuit (Fabrice Sébille) – 2011  Une vie de chien (Cyril Ethan Robert, CM) – La vie d’une autre (Sylvie Testud) – Un bonheur n’arrive jamais seul (James Huth) – Dead Man Talking (Patrick Ridremont) – 2012  La stratégie de la poussette (Clément Michel) – Max (Stéphanie Murat) – 12 ans d’âge (Frédéric Proust) – 2013  Palais de justesse (Stéphane de Groodt, CM) – Faim de vie (Jessica-Salomé Grunwald, CM) – 2014  Entre amis (Olivier Baroux) – 2015  Vicky (Denis Imbert) – 2016  C’est tout pour moi (Ludovic Colbeau-Justin). Voxographie : 2012  The Lorax (Le Lorax) (Chris Renaud & Kyle Balda, version française).

Divers : 2004, Participation aux « nouveaux refus » proposés en bonus du DVD du film de Laurent Baffie : « Les clefs de bagnole »

Dans « Le bureau »

Télévision : 1977  Au plaisir de Dieu (Robert Mazoyer) – 1978  Hamlet (Renaud Saint-Pierre, captation) – 1980     La cantatrice chauve (Alexandre Tarta, captation) – 1982  Messieurs les jurés : L’affaire Tromsé (Jean-Marie Coldefy) – Elle voulait faire du cinéma (Caroline Huppert) -1985  Meurtres pour mémoire (Laurent Heynemann) – 1987  Série noire : Main pleine (Laurent Heynemann) – 1989  Ceux de la soif (Laurent Heynemann, inédit) – 1990  La belle anglaise : La course contre la montre (Jacques Besnard) – En un mot / La valise en Karbau (Laurent Heynemann, CM) – Flash, le reporter / Libre comme l’air (Philippe Triboit) – C’est quoi ce petit boulot (Michel Berny) – 1991  Le piège (Serge Moati) – La femme de l’amant (Christopher Frank) – Feu Adrien Muset (Jacques Besnard) – 1992  Le bal (Jean-Louis Benoît) – Papa veut pas que je t’épouse / Mariage express (Patrick Volson) – La place du père (Laurent Heynemann) – 1993  Julie Lescaut : Harcèlements (Caroline Huppert) – Avanti (Jacques Besnard) – Pas si grand que ça ! / Le baby sitter (Bruno Herbulot) – Des héros ordinaires : La porte du ciel (Denys Granier-Deferre) – Entre chien et loups (Caroline Huppert) – Cherche famille désespérément (François Luciani) – 1994  Une page d’amour (Serge Moati) – La fidèle infidèle (Jean-Louis Benoît) – 1995  Madame le consul : Pili, prince des rues (Bertrand Van Effenterre) – Tous les hommes sont menteurs / Transports (Alain Wermus) – Un si joli bouquet (Jean-Claude Sussfeld)  – Madame le consul : Les disparues de la Sierra Madre (Joyce Buñuel) – 1996  Anne Le Guen : Les raisons de la colère (Stéphane Kurc) – Les Cordier, juge et flic : Refaire sa vie (Bruno Herbulot) – Le garçon d’orage (Jérôme Foulon) – Un homme (Robert Mazoyer) – Pardaillan (Édouard Niermans) – La parenthèse (Jean-Louis Benoît) – J’ai rendez-vous avec vous (Laurent Heynemann) – Le juge est une femme : La fille aînée (Pierre Boutron) – 1997  Commandant Nerval : Opération simulacres (Arnaud Sélignac) – Crimes en série / Le profileur : Le silence du scarabée (Patrick Dewolf, pilote) –  Un flic presque parfait (Marc Angelo) –  La grande béké (Alain Maline) – 1998     Victoire ou la douleur des femmes (Nadine Trintignant) – Un morceau de soleil / L’été de mes 16 ans (Dominique Cheminal) – Fleurs de sel (Arnaud Sélignac) – Baby Blues- Le boiteux (Paule Zadjermann) – 1999  Ces forces obscurent qui nous gouvernent (Olivier Doran) – Passeur d’enfant au Portugal (Franck Apprédéris) – 2000  L’héritière (Bernard Rapp) – 2001  Il Giovane Casanova (Le jeune Casanova) (Giacomo Battiato) – 2003  Les parents terribles (Josée Dayan) – 2005/06 Le bureau (Nicolas & Bruno) – 2007  Chez Maupassant : Le petit fût (Claude Chabrol) – Faisons un rêve (Bernard Murat, captation en direct) – 2008  Tailleur pour dames (Bernard Murat, captation en direct) – Le gendre idéal (Arnaud Sélignac) – Batailles (Jean-Michel Ribes, captation) – La vraie vie d’Omar & Fred (Tristan Carné, divertissement) – 2009  L’évasion (Laurence Katrian) – Les associés (Alain Berliner) – L’éloignement (Emmanuel Murat, captation en direct, présentation seulement) – Le pot de colle (Julien Seri) – Le gendre idéal 2 (Arnaud Sélignac) – 2010  Sentiments provisoires (Emmanuel Murat, captation en direct) – Le grand restaurant (Gérard Pullicino, divertissement) – Vieilles canailles (Stéphane Kurc) – Main basse sur une île (Antoine Santana) – 2011  Insoupçonnable (Benoît d’Aubert) – La chartreuse de Parme (Cinzia TH Torrini) –  2011/2012  Le transporteur (Andy Mikita, série) – 2012  Le dindon (Emmanuel Murat, captation en direct) – Zak (Arthur Benzaquen & Denis Thybaud, saison 3) – Crime d’état (Pierre Aknine) – Surveillance (Sébastien Grall) – Au cabinet (Camille Saféris, CM, série) – 2014  La clef des champs (Bertrand Van Effenterre) – Peplum (Philippe Lefebre) – 2015  Dix pour cent : François (Lola Doillon) – La main du mal (Pierre Aknine) – 2016  Du vent dans les branches de Sassafras (Emmanuel Murat, captation en direct). Voxographie TV : 2002  Mission banquise : Le voyage immobile (Emilio Maillé, documentaire, récitant) – 2015  J’parle pas aux cons, ça les instruit (Yves Riou, documentaire, récitant) – 2016  Le crunch toute une histoire (Félicien Taris, documentarire, récitant).

Théâtre  : 1973 à 1980 : une dizaine de spectacles avec Daniel Benoin, dont :  Les corbeaux de Henri Baecque, Théâtre Daniel Sorano, Vincennes / Deutch requiem de Pierre Bourgeade, Théâtre Daniel Sorano, Vincennes / La mandore de Romain Weingarten,  Théâtre Daniel Sorano, Vincennes /  La cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, Comédie de Saint-Etienne /  Cache ta joie de Jean-Patrick Manchette,  Théâtre de Paris / 1982  Aldebert le botaniste de Van Chamisso – Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de Chaillot /  1983   Déshabillage de Jean-Michel Rabeux  – Mise en scène : Jean-Michel Rabeux – Théâtre National de Cergy Pontoise / 1985  Mme de Sade de Mishima –  Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de Chaillot et Athénée / 1986  Les désossés de Sirjacq – Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de Chaillot / 1988  Judas Pilate de Paul Claudel – Mise en scène : Sophie Loucachevsky – Théâtre National de la Villette – 1990   La dame de chez Maxim’s de Feydeau – Mise en scène : Alain Françon – Théâtre du Huitième à Lyon – 1991 Partage de Midi de Paul Claudel – Mise en scène : Brigitte Jacques – Théâtre de l’Atelier et tournée en France /  L’empire de Michel Deutsch – Mise en scène : Michèle Foucher – Théâtre des Amandiers à Nanterre / 1992  Brûlez tout de Lanford Wilson – Mise en scène : Stephan Meldeg – Théâtre de La Bruyère /  1994-1995  Le retour de Harold Pinter – Mise en scène : Bernard Murat – Théâtre de l’Atelier – Tournée 1999-2000  Biographie : Un jeu de Max Frisch – Mise en scène : Frédéric Bélier-Garcia – Théâtre de Nice, Théâtre de l’Aquarium à Paris, Théâtre de la Commune à Aubervilliers et en tournée /  2002  L’enfant Do, de Jean-Claude Grumberg –   Mise en scène : Jean-Michel Ribes – Théâtre Hébertot / 2003/2004  Café Chinois, d’Ira Lewis – Mise enscène : Richard Berry – Théâtre de la Gaîté Montparnasse, + tournée province 2005 / 2007  L’arbre de joie, de Louis-Michel Colla et David Khayat – Mise en scène de Christophe Lidon / 2008  Batailles, de Jean-Michel Ribes et Roland Topor – Mise en scène : Jean-Michel Ribes (Rond-Point) – 2009  Sentiments provisoires, de Gérald Aubert – Mise en scène : Bernard Murat (Théâtre Edouard VII) – 2011 – 2013 : Quadrille de Sacha Guitry – Mise en scène : Bernard Murat (Théâtre Édouard VII, + tournée) – 2012  Le dindon, de Georges Feydeau : Mise en scène Bernard Murat (Théâtre Édouard VII, + captation) – Bons baisers de Manault, de Manault Deva (Théâtre La Bruyère, lecture) – 2013  ina d’André Roussin – Mise en scène Bernard Murat (Théâtre Édouard VII) – 2014  Deux hommes tout nus de Sébastien Thiéry – Mise en scène Ladislas Chollat, (Théâtre de la Madeleine).  Mise en scène théâtre : 1986  William de Bernard Crombey – Co-mise en scène avec Hubert Saint-Macary – Bataclan  

Nota :   On lui attribue très souvent les films de son presque homonyme François Berland dont la voix est connue (Le « Nicolas » des  « Carnets de Monsieur Manatane » par exemple). Pour la petite histoire, ils sont tout deux au générique du film de Gabriel Arcand « Stardom » sans avoir de scènes communes.    

Bibliographie :   « La lettre des Comédiens » N° 15/16 Décembre-Janvier 1999 : « François Berléand, comédien de notre temps » par Stéphane Copeau et Jean-Jacques Jouve. 

Sur les avatars du plagiat de la contre-façon, lire Dvdrama, un site pas très classe

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Tina Aumont

 

Annonce de la mort de la comédienne Tina Aumont, à l’âge de 60 ans, samedi dernier d’une embolie pulmonaire. Elle était la fille de Jean-Pierre Aumont et de Maria Montez. Son père l’éleva avec Marisa Pavan, après la tragique mort accidentelle de sa mère dans une baignoire, Elle débute au cinéma sous le nom de Tina Marquand après avoir épousé le comédien Christian Marquand en 1963. Le cinéma italien des années 60, se l’arrache, elle tournera une singulière adaptation de « Carmen » de Prosper Mérimée, transformé en western : « L’homme, l’orgueil, la vengeance », avec Franco Nero et Klaus Kinski. « La saison cinématographique » de 1975, n’est d’ailleurs pas très tendre avec elle sur ce film : « …La Carmen interprétée par Tina Aumont est par contre décevante : l’actrice a l’âge de son rôle, mais elle manque de personnalité et on sent moins dans son jeu la passion fantasque de la gitane que les caprices d’une enfant gâtée »… Mais elle devient l’une des icônes des années 60-70,  avant de trouver un rôle important chez Bernardo Bertolucci dans « Partner » en 1968, avec Pierre Clémenti, sur de la schizophrénie à l’adolescence. Mais malgré des cinéastes prestigieux comme Federico Fellini, Roberto Rosselini – elle joue la femme adultère dans « Le Messie », ou Francesco Rosi, c’est surtout le cinéma bis qui la sollicite. Elle aura une traversée du désert, sa carrière étant brisée pour possession de drogue à la fin des années 70. Elle rentre en France, et a du mal à retrouver le vedettariat. Elle tourne avec Philippe Garrel, avant de retrouver de petits rôles, souvent d’ailleurs dans des rôles de prostituées. Les cinéphiles auront le souvenir d’une grande tristesse dans son beau regard.

Filmographie, établie avec Christophe Bier : 1965  Modesty Blaise (Id) (Joseph Losey) – La curée (Roger Vadim) – 1966  Texas across the river (Texas, nous voilà) (Michael Gordon) – 1967  Troppo per vivere… poco per morire (Qui êtes-vous inspecteur Chandler ?) (Michele Lupo) – L’ uomo, l’ orgoglio, la vendetta (L’homme, l’orgueil et la vengeance) (Luigi Bazzoni) – Scusi, lei è favorevole o contrario ? (Alberto Sordi) – 1968  Satyricon (Gian Luigi Polidoro) – Partner (Id) (Bernardo Bertolucci) – L’alibi (Vittorio Gassman, Adolfo Celi & Luciano Luciganini) – L’urlo (Tinto Brass) – 1969  Le lit de la vierge (Philippe Garrel) – Come ti chiami, amore moi (Umberto Silva) – Infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova Veneziano (Casanova, un adolescent à Venise) (Luigi Comencini) – Trapianto, consuzione e morte di Franco Brocani (Mario Schifano, film underground) – 1970  Metello (Id) (Mauro Bolognini) – Necropolis (Franco Brocani) – Corbari (Le dernier guet-apens) (Valentino Orsini) – 1971  Il sergente Klems (Sergent Klems) (Sergio Grieco) – Bianco, rosso e… (Une bonne planque) (Alberto Lattuada) – 1972  Racconti proibiti… di niente vestiti (Brunello Rondi) – Arcana (Giulio Questi) – Malizia (Malicia) (Salvatore Sampieri) – Blu Gang / Blu gang e vissero per sempre felici e ammazzati (Luigi Bazzoni) – 1973  I corpi presentano tracce di violenza carnale (Sergio Martino) – Storia de fratelli e de cortelli (Mario Amendola) – 1974  Lifespan (Le secret de la vie) (Sandy Whitelaw) – Les hautes solitudes (Philippe Garrel) – Fatti di gente per bene (La grande bourgeoise) (Mauro Bolognini) – Il trafficone (Bruno Corbucci) – Divina creatura (Divine créature) (Giuseppe Patroni Griffi) – 1975  Il Messia (Le Messie) (Roberto Rosselini) – Salon Kitty (Id) (Tinto Brass) – Il Casanova di Fellini (Casanova) (Federico Fellini) –  1976  Cadaverri eccelenti (Cadavres exquis) (Francesco Rosi) – Giovannino (Paolo Nuzzi) –  La Principessa nuda (La Princesse nue / Parties déchaînées) (Cesare Canevari) – A matter of time (Nina) (Vincente Minelli) – 1977  Un cuor semplice (Giorgio Ferrara) – Le rouge de Chine (Jacques Richard) – 1978  Una splendide giornata per morire / Titre reprise 1980 : Holocaust parte seconda : I ricordi, i deliri, la vendetta (Subliminal) (Angelo Pannaccio) – Fratello crudelle (Mario de Rosa, inédit) – 1979  La bande du Rex (108-13 [Jean-Henri Meunier]) – 1982  Rebelote (Jacques Richard) – 1985  Cinématon N° 509 (Gérard Courant, CM) – 1986  Les frères Pétard (Hervé Palud) – 1991  Sale comme un ange (Catherine Breillat, rôle coupé au montage) – 1993  Dinosaur from de deep (N.G. Mount [Norbert Moutier] , vidéo) – 1995  Nico Icon (Id) (Susanne Ofteringer, documentaire) – Les deux orphelines vampires (Jean Rollin) – 1997  Le marquis de Slime (Quelou Parente, CM) – Cantique de la racaille (Vincent Ravalec) – 1999  Giulia (Roy Stuart) – La mécanique des femmes (Jérôme de Missolz).

©   Le coin du cinéphage (reproduction strictement interdite, textes déposés)

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Daniel Emilfork

Daniel Emilfork dans son dernier film : « Faut que ça danse » 

Annonce de la mort de Daniel Emilfork, le cinéma ne lui aura pas donné de rôles à la mesure de son talent. Le cinéma français, notamment, était sans doute trop réducteur pour apprécier les subtilités de son jeu, et son phrasé si spécial. Il était pourtant un inoubliable « Le Kanak » dans « Chéri-Bibi », face à Hervé Sand, qui lui confèrera en 1975 une grande notoriété. Un grand monsieur avec un fort sens de l’autodérision quand il parlait de son visage de gargouille. J’avais eu la chance de le voir jouer en 2000 sa pièce « Pueblo Horno », un monologue sobre mais poignant, où il évoquait avec beaucoup de sensibilité son enfance au Chili. Il était né d’une famille russe et de culture juive. Il citait sa maîtresse parlant de lui comme « Ni noir, ni blanc, mais gris, juif ». Une enfance difficile, son frère devint proche du régime de Pinochet, il souffrait de sa bisexualité et il avait perdu un talon dans une voie ferrée de son village suite à une tentative de suicide à 17 ans. Il commence à s’intéresser au théâtre avec Alejandro Jodorowski. Il s’exile en 1949, dans le plus complet dénuement. Il fint par suivre les cours de Tania Balachova, suite à une rencontre décisive avec l’EPJD, prônant l’enseignement par le jeu dramatique. Il y rencontre « une autre grenouille » (1) –  un bibelot représentant une grenouille joueuse de golf était son totem, dans son modeste appartement -, en la personne de la comédienne Denise Péron. Elle devient sa femme et lui donnera une fille Stéphanie Loïk, également comédienne. Les premiers engagements arrivent, avec les petits rôles à la télévision du temps des « Buttes Chaumont », ou au cinéma comme dans « Frou-Frou » en 1954, où on le reconnaît en invité d’un bal masqué. Les débuts sont difficiles, il aimait à raconter son permier rôle, le grand méchant loup dans une adaptation du « Petit Chaperon rouge » : « Un jour, il ôte son masque en pleine représentation et des centaines d’enfants se mettent à hurler, il en rit encore ». (1) Il tente de trouver ses marques, il est très vite engagé : « Marc Allégret m’avait vu au théâtre et me proposa le rôle d’un professeur de violon un peu hystérique dans « Future vedettes » (…) J’avais une seule scène, avec Bedos, et en arrivant au studio, j’avais préparé ma propre mise en scène. Alors , je dis : « Voilà comment je vois la chose… » On m’a tout de suite arrêté. Tout le monde rigolait. Je ne comprenais pas pourquoi ! Je ne connaissais rien à la hiérarchie qu’il y avait alors au cinéma… Et ça m’a fait beaucoup souffrir. Vous savez, quand j’ai démarré, on vous serrait la main par rapport au petit fric qu’on gagnait. C’était horrible ». (2) Mais il tire toujours son épingle du jeu, même en barman volubile face à Marina Vlady dans « Sophie et le crime », où il est doublé… par Jacques Jouanneau ! C’est le théâtre qui lui apporta le plus de satisfactions, notamment avec Patrice Chéreau qui le dirige dans le rôle titre de « Richard II », il lui demande ensuite d’être son coach pour « Troller », avant de le placer à la tête de l’école des Amandiers. Il n’avait pas voulu se laisser enfermer dans des rôles souvent improbables de vampires – il semble se caricaturer dans sa composition « draculesque » dans « Au service du diable », selon un rédacteur du livre-somme « Cinéma Belge » (1999) – ou de truands inquiétants.  Il craque un jour devant Alain Robbe-Grillet qui l’employa à deux reprises dans « Trans Europe Express », et dans l’onirique « Belle captive » : « Contrairement à ce que vous croyez, je ne peux pas avoir une gueule de gangster : quand vos ancêtres grimpaient aux arbres, les miens lisaient le Talmud » (1). Il est vrai que le cinéma n’a pas eu beaucoup d’imagination à son sujet. C’était un personnage au phrasé très spécial, assez curieux avec un comportement de diva, selon Jean-Pierre Jeunet, prêt à faire des procès à tout le monde au moindre prétexte, mais aussi très touchant car blessé par la vie, comme il le confiait dans le commentaire du DVD du film « La cité des enfants perdus ». Son rôle de Krantz, savant fou et voleur de rêves d’enfant, sera l’un de ses meilleurs rôles, il refusera cependant le rôle tenu par Serge Merlin dans « Amélie Poulain ». Mais il est aussi bien à l’aise dans la farce, comme dans son inoubliable composition de « libellule », prenant une incroyable posture d’insecte dans le « Casanova de Fellini » ou son rôle d’Egyptien servile dans « Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ ». Il aura pourtant avec Jacques Baratier une collaboration fructueuse, du joueur de luth dans « Goha le simple » (1956), en passant par « La poupée » d’après Jacques Audiberti et « L’or du duc » (1965). Son côté inquiétant est souvent utilisé, de l’espion joueur d’ocarina dans l’internationale distribution des « Espions » de Clouzot, à l’étrange propriétaire d’un hôtel meublé « Meurtres à domicile ». Mais à un sentiment de menace, il pouvait conférer une drôlerie incroyable, que l’on songe à son rôle de tueur dans « Ballade pour voyou ». Il y joue un convoyeur, répondant au doux nom de « Molok » chargé de récupérer une valise noire auprès du personnage joué par Laurent Terzieff. Il ne cesse en l’escortant de lui dire « Comment va votre sœur ? », alors que Terzieff lui répond, complètement interloqué qu’il est fils unique. Molok en fait ne parle pas français, et ne fait que répéter la seule phrase qu’il connaît en français pour l’avoir entendu dans une méthode assimil ! C’est l’occasion d’un formidable moment de cocasserie. Il était prompt à participer à des films expérimentaux, ou onirique comme dans « Taxandria » de Raoul Servais. Il pousse même le radicalisme jusqu’à ne prêter que son corps et sa gestuelle pour personnifier la Mort dans « Le passage », comme me confiait René Manzor, rencontré lors d’une avant-première. Il était ravi que l’on n’utilise pas, pour une fois, son singulier visage. Il reste exigeant dans ses choix de rôles et tient à suivre son parcours sans compromission, il fut d’ailleurs renvoyé du tournage de « Voir Venise et crever « . : « À tel point qu’un jour, pendant un tournage à Venise, j’ai savonné une réplique. Le metteur en scène (qu’il ne citera pas, par élégance… ou par mépris !), offusqué vint me dire : « Emilfork, vous, un professionnel ! ? » La moutarde me monte au nez et je lui ai répondu : « Écoutez, je crois que j’ai dit cette même phrase vingt fois – Que voulez-vous dire ? – Que ce script est une merde. Et vous et moi, on le fait pour le fric. Et on a tort. » (2) C’était l’un de mes acteurs préférés, et je m’aperçois qu’il est difficile de lui rendre véritablement justice. C’est finalement sa fille qui en a le mieux parlé : « Il a été incroyablement sous-employé. Les gens ont peur de lui alors que c’est un grand professionnel. Je pense que ce n’est pas en France qu’il aurait dû aller ». (1). Selon ce même article, il disait avoir achevé un roman autobiographique « Le Batracien », qu’il ne souhaitait publier qu’après sa mort. On le retrouve une dernière fois, éblouissant en médecin militaire dans « Faut que ça danse » de Noémie Lvovsky, en voisin du personnage de Salomon, superbement campé par Jean-Pierre Marielle. Il faut le voir lui donner son diagnostic en créant une véritable panique, lui parler de l’incongruité d’avoir une vie sexuelle à son patient âgé, un grand moment délirant et jubilatoire. François Jonquet lui a consacré un formidable livre « Daniel » (Sabine Wespieser éditeur, 2008). C’est une belle évocation d’une étonnante rencontre. À lire le compte rendu de Pierre Assouline sur son Blog. Vous pouvez consulter un portrait original à son sujet : Portrait d’un prince hors-norme. En 2007, Christophe Bier a réalisé un excellent documentaire à son sujet « Gargouille de charme – Daniel Emilfork, contre les apparences », avec les témoignages de sa fille Stéphanie Loïk, et de Jacques Baratier, Jean-Claude Dreyfus, Michael Lonsdale, Daniel Mesguich, Michel Meurger, Pierre Philippe, Jean-Louis Roy, diffusé sur CinéCinémaClassik le 30 octobre 2010.

(1) Libération du 17/02/1998. (2) Studio N°108 – Mars 1996, « Le K Emilfork… » par Thierry Valletoux.

Daniel Emilfork © François-Marie Banier

CV, établi avec Christophe Bier

Filmographie : 1954  Frou-Frou (Augusto Genina) – Futures vedettes (Marc Allégret) – 1955  Sophie et le crime (Pierre Gaspard-Huit) – 1956  Notre-dame de Paris (Jean Delannoy) – Saint on jamais ? (Roger Vadim) – 1957  Une Parisienne (Michel Boisrond) – Goha (Jacques Baratier) – Les espions (Henri-Georges Clouzot) – Maigret tend un piège (Jean Delannoy) – Sans famille (André Michel) – Le temps des œufs durs (Norbert Carbonnaux) – 1958  Le joueur (Claude Autant-Lara) – Les motards (Jean Laviron) – 1959  Du rififi chez les femmes (Alex Joffé ) – Pantalaskas (Paul Paviot) –1960  Le bal des espions (Michel Clément) – 1961 Le triomphe de Michel Strogoff (Victor Tourjansky) – Seul… à corps perdu (Jean Maley) – La poupée (Jacques Baratier) – Le rendez-vous de minuit (Roger Leenhardt) – 1962  Les bricoleurs (Jean Girault) – Ballade pour un voyou (Claude-Jean Bonnardot) – 1963  L’assassin viendra ce soir (Jean Maley) – OSS 117 se déchaîne (André Hunebelle) –  Château en Suède (Roger Vadim) – Des frissons partout (Raoul André ) – Voir Venise et crever (André Versini) –  1964  – Le commissaire mène l’enquête [épisode « Fermez votre porte »] (Fabien Collin & Jacques Delile) – What’s new Pussycat ? (Quoi de neuf Pussycat ?) – Lady L (Id) (Peter Ustinov) – 1965  L’or du duc (Jacques Baratier) – Dis-moi qui tuer (Étienne Périer) – The liquidator (Le liquidateur) (Jack Cardiff) – 1966  Trans-Europ-Express (Alain Robbe-Grillet) – Lotosblüten für Miss Quon (Coup de Gong à Hong Kong) (Jürgen Roland) – 1967  L’inconnu de Shandigor (Jean-Louis Roy) – 1969  Midi-Minuit (Pierre Philippe)1971 Kill (Id)Au service du diable / Le château du vice / La nuit des pétrifiés (Jean Brismée) – 1972 Travels with my aunt (Voyages avec ma tante) (Georges Cukor) –  1975  Il Casanova di Fellini (Le Casanova de Fellini) (Federico Fellini) – 1977  Who is killing the great chefs of Europe ? (La grande cuisine, ou l’art et la manière d’assaisonner les chefs) (Ted Kotcheff) – 1978  The thief of Bagdad (Le voleur de Bagdad) (Clive Donner) (Téléfilm diffusé en salles en Europe) – Subversion (Stanislav Stanojevic, inédit) – 1979  L’extraordinaire ascension de Maurice Bellange (Bruno Decharme, CM) – 1982  Meutres à domicile (Marc Lobert) – Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (Jean Yanne) – La belle captive (Alain Robbe-Grillet) – 1985  Pirates (Id) (Roman Polanski) – 1986  Le passage (René Manzor, silhouette de la mort seulement) – 1987  Niezwykla podróz Baltazara Kobera (Les tribulations de Balthazar Kober) (Wojciech J Has)  – 1990  Artcore oder Der Neger (Heinz Peter Schwerfel, film expérimental) – 1993  De Vliegende Hollander (Le Hollandais volant) (Jos Stelling) – L’écriture de Dieu / Die Inschrift des Gottes (Heinz-Peter Schewerfel, CM) – 1994  Lou n’a pas dit non (Anne-Marie Miéville, voix seulement) –  Taxandria (Raoul Servais) – 1996  La cité des enfants perdus (Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet) – 1997  Babel (Gérard Pullicino, voix seulement) – 1998  Les frères Sœur (Frédéric Jardin) – 2001  Pat (Harold Vasselin, CM) – 2006  L’homme de la lune ((Serge Elissalde, film d’animation, CM, voix) – Faut que ça danse (Noémie Lvovsky).

Daniel Emilfork dans « Chéri-Bibi »

Télévision : 1955  Crime et châtiment (Stellio Lorenzi) – 1956  La chemise (René Lucot) – Le revizor (Marcel Bluwal) – Cece (Bernard Hecht) – 1959  Cristobal de Lugo (Jean-Paul Carrère) – 1960  Le fils du cirque (Bernard Hecht) – Un beau dimanche de septembre (Marcel Cravenne) – 1961  Youm et les longues moustaches (Yves-André Hubert) – Le massacre des innocents (Roland Bernard) – Le musée hanté – 1962  Magic Story – L’inspecteur Leclerc enquête : Feu monsieur Serley (Jean Lavrion) – L’esprit et la lettre : Candide ou l’optimisme (Pierre Cardinal) – 1963  Babaji et le roi Pataf (Anne-Marie Ullmann) – La caméra explore le temps : La conspiration du général Malet (Jean-Pierre Marchand) – 1964  Le héros et le soldat (Marcel Cravenne) – 1965  L’école de la médisance (François Gir) – La part du pauvre (Éric Le Hung) – 1967  Mars : mission accomplie (Edmond Tyborowski) – Signé Alouette (Jean Vernier) – 1968  Les bas-fonds (Jean-Paul Carrère) – La prunelle (Emond Tyborowski)- Graf Yoster gibt sich die Ehre (Le comte Yorster a bien l’honneur : Johann and co) (HW Schwarz) – 1970  Reportages sur un squelette ou Masques et bergamasques (Michel Mitrani) – Le dernier adieu d’Armstrong (Gilbert Pineau) – Allô police : La pantoufle de jade (Daniel Leconte) – Jumbo ein elefantenleben / Jumbo jet (Michael Phflegar) – Rendez-vous à Badenberg (Jean-Michel Meurice) – 1971  Romulus le grand (Marcel Cravenne) – 1972  La cantonade (Pierre Philippe) – 1973  Le canari (Peter Kassovitz, voix du récitant) – 1974  Chéri-Bibi (Jean Pignol) – Le comte Yoster a bien l’honneur : Un petit détail – 1977  Double détente (Claude-Jean Bonnardot) – Zwei himmlische Töchter : Ein Sarg nach Leech (Michael Phflegar) – 1980  Porporino (André Flédérik, captation) – 1981  Caméra une première : Square X (Jean Kerchbron) – 1986  Riviera (Alan Smithee [John Frankenheimer]) – 1987  Trakal (épisode N ° 4) (Gilles Bastianelli) – La poupée – Les mystères de l’agence K (Gérald Frydman) – La dernière fuite (Yves Turquier & François Verret, CM, + conception, [ captation spectacle dansé ]) – 1988  La fée Carabine (Yves Boisset) – M’as-tu vu : Le trésor des Cardeillac (Éric Le Hung) – Sueurs froides : Mort en copropriété (Arnaud de Sélignac) – 1990  Un film sur Georges Pérec [deux parties :  « Te souviens-tu de Gaspard Wincker ? » & « Vous souvenez-vous de Gaspard Wincker ? » (Catherine Binet, récitant présent à l’image) – 1991  The first circle (Le premier cercle) (Sheldon Larry) – 2001  Les archives de Jean-Pierre Jeunet (vidéo) – 2005  Les rois maudits (Josée Dayan).

 

Daniel Emilfork dans « Les amants puérils » (source, le documentaire « Gargouille de charme »)

Théâtre : 195?  Le petit chaperon rouge – Les méfaits du tabac, d’Anton Tcheckhov – L’autoclète, d’Alfred Jarry. Mise en scène de Pierre Alec Quains. Théâtre de la Huchette. 1951 La Tour de Nesle, d’après Alexandre Dumas fils. Mise en scène Pierre-Alec Quains – 1952 Doña Rosita de Federico Garcia Lorca. Mise en scène Claude Régy. Théâtre des Noctambules. – 1954 La matinée d’un homme de lettres. Théâtre de la Huchette- La peur de Georges Soria. Mise en scène Tania Balachova. Théâtre Monceau – Les Trois Sœurs de Tchekhov. Mise en scène Sacha Pitoëff. Théâtre de L’Oeuvre. – 1955  Homme pour homme. Théâtre de l’Oeuvre. – Les poissons d’or, de René Aubert. Mise en scène d’André Villiers. Théâtre en Rond. -1956 Les amants puérils de Crommelynck. Mise en scène Tania Balachova. Théâtre des Noctambules. – 1958 Ubu-Roi d’Alfred Jarry, au TNP – 1961 Dommage qu’elle soit une putain de John Ford. Mise en scène Lucchino Visconti.- Miracle en Alabama, de William Gibson. Mise en scène de François Maistre. Théâtre Hébertot. – 1965  L’autre royaume, de Marc Desclozeaux. Théâtre de Poche-Montparnasse. Mise en scène seulement. – Zoo story, d’Edward Albee. Mise en scène seulement. 1966 Hélas ! Pauvre Fred de James Sanders. Mise en scène Daniel Emilfork. Théâtre de Lutèce. – 1968 Le Manteau d’astrakan de Pauline Macauly. Mise en scène Daniel Emilfork. Comédie de Paris. – 1970 Richard II deWilliam Shakespeare. Mise en scène Patrice Chéreau. Théâtre de L’Odéon. – 1973 Toller, scènes d’une révolution allemande. Mise en scène Patrice Chéreau TNP Villeurbanne et Théâtre de L’Odéon – 1974 Zalmen ou la folie de Dieu d’Elie Wiesel. Mise en scène Daniel Emilfork. Nouvelle Comédie.- 1979 Kafka, Théâtre complet. Mise en scène André Engel. Théâtre National de Strasbourg. – 1980 Archéologie. Mise en scène Christiane Cohendy. Le Lucernaire – Porporino, de Domique Fernandez. Festival d’Aix en Provence. 1981  Les fiancés de Loches. Théâtre de Boulogne Billancourt. 1983. Lulu au Bataclan de Franck Wedekind. Mise en scène André Engel. – 1983 Minetti de Thomas Bernhard. Mise en scène Gilles Atlan. Festival d’Avignon.- 1986 Marat-Sade de Peter Weiss. Mise en scène Walter Le Moli. MC93 Bobigny. – 1987  Mindadoo Mistiru, mise en scène de François Verret. Festival de danse d’Aix en Provence – 1988 La Journée des chaussures de Denise Péron, Daniel Emilfork, Frédéric Leidgens. Festival d’Avignon et Nanterre-Amandiers. – 1991 Pas là de Samuel Beckett. Mise en scène Jean-Claude Fall. Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. – Voyage à Weimar, de Dominique Guilhard. Théâtre de la Bastille. – Le voyage, spectacle en 2 parties composé d’une reprise d' »Archéologie » et de la création de « Domus », de Daniel Emilfork & Frédéric Leidgens. Théâtre Paris-Villette. – 1997 Comment te dire de La Métaphore à Lille, puis au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis – 2000 Pueblo Horno de Daniel Emilfork. Théâtre Le Lucernaire. – 2003  Lettre ouverte à Renée Saurel de et mis en scène de Daniel Emilfork.

Mise à jour du 05/11/2010

©   Le coin du cinéphage (reproduction strictement interdite, textes déposés)

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Lionel Abelanski

© R.SCHROEDER – source Zelig

L’avant-première bordelaise de « Je préfère qu’on reste amis » du 15/02/2005, à l’UGC-Cité nous avait donné deux belles surprises, l’émotion de voir Annie Girardot nous présenter le film, et celle surprise de la visite de « l’épatant » Lionel Abelanski qui accompagnait la bonne humeur de Olivier Nakache et Éric Toledano. C’était un bonheur de voir sa modestie devant les compliments des spectateurs, de l’entendre parler de l’échec injuste du film de Steve Suissa « Le grand rôle », et de ne rien regretter sur le choix de ses rôles tout en envisageant d’autres perspectives. Ce qui caractérise Lionel, c’est l’énergie, il traversait la salle ce soir là, pour donner le micro aux spectateurs, nous régalant de sa bonne humeur. Puis en octobre 2006, toujours à l’UGC-Cité Bordeaux, il fallait le voir animer et improviser une chorégraphie disco avec Gilles Gaston-Dreyfus, Philippe Duquesne, Jean-Michel Lamy et Georges Gay, faisant même monter sur scènes des spectateurs enthousiasmés, suites aux réactions amusées de la salle. Il est toujours formidable, même si on le cantonne trop souvent dans le rôle du bon copain paumé – tel dans « Un petit jeu sans conséquence » dans lequel il reste digne en se retirant, alors que personne n’est à l’écoute de ses difficultés -. Il tire à chaque fois son épingle du jeu. Son meilleur rôle est peut-être celui de « Shlomo » un idiot céleste dans « Train de vie », qui lui vaut en 1999 d’être nommé aux Césars dans la catégorie du « meilleur espoir masculin ». Il est le copain « lourd » et insistant d’Yvan Attal dans « Ma femme est une actrice » – rôle qu’il tenait déjà dans la version court-métrage « I got a woman » -,  un improbable homme-sandwich et inventeur loufoque dans « Delphine 1, Yvan O », de Dominique Farruggia, policier obsédé par la traque des fumeurs de joints dans le cornichonesque « La beuze », l’assistant acariâtre et « borderline » dans « Mes amis » de Michel Hazanavicius et le voisin de palier serviable de Marie Gillain dans « Tout le plaisir est pour moi » d’Isabelle Broué. Il est à l’aise dans d’autres registres, tel le père odieux du téléfilm « La nourrice » de Renaud Bertrand, falot et manipulable.

Dans « La calvitude »

Mais il suscite toujours la sympathie, et arrive toujours à distiller de l’humour dans toutes les situations, comme dans le court-métrage « La calvitude » (Julien Weill, 2002), comédie dépressive, où un trentenaire abandonné par l’amour de sa vie, se retrouve dans le désarroi le soir de son anniversaire, mais finit par retrouver le goût de la vie quand une jolie caissière lui souhaite un chaleureux anniversaire en voyant sa carte d’identité présentée avec un chèque de paiement. Casanier et pantouflard, il joue le futur mari d’Anne Consigny, dans « Je ne suis pas là pour être aimé ». Neurasténique,  il se laisse dévorer par l’écriture d’un roman, quitter à abandonner son emploi de professeur. Égoïste et peu à l’écoute de celle qui prépare avec lui le mariage, dernière chance de se couple, il reste pantois quand cette dernière lui exprime ses inquiétudes dans le giron des beaux-parents. Il finit, enfin par déclarer enfin son amour lorsqu’il sent qu’elle perd sa joie de vivre mais sans la comprendre finalement. Une individualité fracassante ! En peu de scènes il réussit dans « Je préfère qu’on reste ami » épatant à faire exister son personnage de réprésentant en « bonbonnes d’eau », enfin « casé » rajoutant du désarroi à son meilleur ami campé formidablement par Jean-Paul Rouve. Du jeune marié bondissant, il devient, à la fois drôle et touchant, la victime de sa première crise conjugale. Il a une scène étonnante face à Gérard Depardieu (Enfin retrouvé depuis quelques films) qui le déstabiliste par son analyse de la situation.

Lionel Abelanski dans « Un petit jeu sans conséquence »

Dans « Poltergay », il est aussi drôle qu’émouvant. Le metteur en scène Éric Lavaine lui avait proposé initialement le rôle du bon copain de Clovis Cornillac, joué en fait par Alain Fromager. Soucieux de se renouveller, Lionel Abelanski, prefera tenir le rôle de « salopette », fantôme homosexuel taquin, mais qui se révèle au final très touchant. La scène des retrouvailles de son personnage, qui garde éternellement le physique qu’il avait à l’époque de sa mort avec son vieil amant, joué avec beaucoup d’humanité par Michel Modo, est particulièrement émouvante alors qu’elle pouvait à tout moment sombrer dans le scabreux. On le retrouve dans « Zone libre », premier film de cinéma de Christophe Malavoy, avec Tsilla Chelton et Jean-Paul Roussillon dans un registre plus dramatique. Il trouve également un rôle de premier plan dans « Je déteste les enfants des autres » (Anne Fassio, 2006), mais le film manque d’originalité. On lui doit pourtant de bon moments en père dévoué formant un couple fusionnel avec Valérie Benguigui. Mais la belle harmonie du couple va éclater durant les vacances, alors qu’il est émoustillé par le charme d’une « cagole ». Il campe également un Bernard Franck touchant qui cache une sensibilité derrière un brillant esprit teinté de cynisme dans « Sagan ». Il tire aussi son épingle du jeu, en vieux garçon amoureux de la nature et de Beauvais, sa ville natale, perdu dans la brousse dans « Safari ».  Tout comme dans « Train de vie », on attend un rôle à sa – dé – mesure, son « grand rôle » à lui en fait, il va continuer à nous surprendre.. A sa chaleureuse présence, on ne peut que répondre « Salut l’artiste » !

 

Filmographie : 1988  Romuald et Juliette (Coline Serreau) – 1993  Méprises multiples (Christian Charmetant, CM) – 1995  Douce France (Malik Chibane) – Le futur (Dominique Farrugia, CM) – I like she (Guillaume Moscovitz, CM) – Coup de vice (Patrick Lévy) – Un samedi sur la terre (Diane Bertrand) – Delphine : 1, Yvan : O (Dominique Farrugia) – 1996  Didier  (Alain Chabat) – La femme du cosmonaute (Jacques Monnet) – 1997  I got a woman  (Yvan Attal, CM) – La méthode (Thomas Bégin, CM) – Train de vie (Radu Mihaileanu) – 1998  Le voyage à Paris (Marc-Henri Dufresne) – Les parasites (Philippe de Chauveron) – Formidable (Gilles Cohen, CM) – Trafic d’influence (Dominique Farrugia) – À table ! (Idit Cébula, CM) – Mes amis (Michel Hazanavicius) – 1999  Accidents (Pascal Laëthier, CM) – Nationale 7 (Jean-Pierre Sinapi) – 2000  Ces jours heureux (Olivier Nakache & Éric Toledano, CM) – En attendant (Serge Hazanavicius, CM) – Belphégor, le fantôme du Louvre (Jean-Paul Salomé) – 2001  Ma femme est une actrice (Yvan Attal) – 2002  Varsovie-Paris (Idit Cébula, CM) – La beuze (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – La calvitude (Julien Weill, CM) – Bienvenue au gîte (Claude Duty) – Scotch (Julien Rambaldi, CM) – Spartacus (Virginie Lovisone, CM) – Mais qui a tué Pamela Rose ? (Éric Lartigau) – 2003  Double zéro (Gérard Pirès) – Le grand rôle (Steve Suissa) – Toute une histoire (Jean Rousselot, CM) – Tout le plaisir est pour moi (Isabelle Broué ) – Narco (Tristan Aurouet & Gilles Lellouche) – Alive (Frédéric Berthe) – 2004  Victor (Fabrice Michelin, CM) – Un petit jeu sans conséquence (Bernard Rapp) – Je préfère qu’on reste amis (Éric Toledano & Olivier Nakache) – Cavalcade (Steve Suissa) – Je ne suis pas là pour être aimé (Stéphane Brizé) – 2005  Zone libre (Christophe Malavoy) – Une histoire de pieds (David & Stéphane Foenkinos, CM) – Mes voeux les plus sincères (Arnaud Cassand, CM) – Poltergay (Éric Lavaine) – 2006  Les yeux bandés (Thomas Lilti) – Je déteste les enfants des autres (Anne Fassio) – Atonement (Reviens-moi) (Joe Wright) – 2007  The Jerusalem syndrome (Stéphane Belaïsch & Emmanuel Naccache) – Sagan (Diane Kurys, + version TV) – Le secret de Salomon (David Charhon, CM) – La plus belle fille du monde (Stéphane Couston, CM) – Deux vies plus une… (Idit Cébula, rôle coupé au montage) – Ma fille a quatorze ans (François Desagnat & Thomas Sorriaux) – 2008  Safari (Olivier Baroux) – Le concert (Radu Mihaileanu) – Kaparah Carpe (Jessica Vaturi Dembo, CM) – 2009  Protéger et servir (Éric Lavaine) – Imogène (Alexandre Charlot & Franck Magnier) – Quartier lointain (Sam Gabarski) – 2010  Son souffle contre mon épaule (Emmanuel About, CM) – Un peu d’écume (Christel Delahaye, CM) – L’art de séduire (Guy Marzaguil) – Mais y va où le monde? (Serge Papagalli) – Beur sur la ville / Capitaine Khalid (Djamel Bensalah) – 2011  Les infidèles [épisode « La bonne conscience »] (Michel Hazanavicius) – Mais qui a re-tué Pamela Rose (Kad Merad & Olivier Baroux) – 2012  La banda Picasso (Fernando Colomo) – De l’autre côté du périph’ (David Charron) – 13 rue Mandar (Idit Cébula) – Boule et Bill (Alexandre Charlot & Franck Magnier) – 2013  Kidon (Emmanuel Nakkachee) – Barbecue (Éric Lavaine) – Les vacances du petit Nicolas (Laurent Tirard).

Télévision : notamment : 1994  En garde à vue (Didier Albert, plusieurs épisodes) -1995  Tango, mambo et cha-cha-cha (Françoise Decaux Thomelet) -1996  Coeur de cible (Laurent Heynemann) – 1997  Combats de femme : harcelée (Nicolas Cuche) – Les marmottes (Jean-Denis Robert) – 2000  Contre la montre (Jean-Pierre Sinapi) – 2003  Le gang des poupées (Philomène Esposito) – Le grand plongeoir (Tristan Carné, variétés) – 2004  La nourrice (Renaud Bertrand) – Maigret chez le docteur (Claude Tonetti) – Le carmargais : Jean-Jean (William Gotesman) – 2005  Riquet (Bertrand Arthuys) – Les femmes d’abord (Peter Kassovitz) – L’homme qui voulait passer à la télé (Amar Arhab & Fabrice Michelin, variétés) – La famille Zappon (Amar Arhab & Fabrice Michelin, variétés) – 2006  Vive la bombe ! (Jean-Pierre Sinapi) – 2007  Nos enfants chéris (Benoît Cohen, saison 2) – 2009  Le grand numéro (Julien Weill) – 2010  Mademoiselle Drot (Christian Faure) – Au bas de l’échelle (Arnaud Mercadier) – 2012 À dix minutes des naturistes (Stéphane Clavier) – 2013  Myster Mocky présente : La curiosité qui tue (Jean-Pierre Mocky, CM) – La faute de l’abbé Viallard (Christian Faure). 

Théâtre : 1988/89 Un mouton à L’entresol, d’Eugène Labiche, mise en scène Gilles Cohen – 1990/91 Le mystère de la chambre jaune, de Gilles Cohen – 1992 Les petits marteaux, de Gilles Cohen – 1993 Le plus heureux des trois, d’Eugène Labiche, mise en scène de Jean-Luc Revol – 1994 Quisaitout et Grobeta, de Coline Serreau, mise en scène Benno Besson – 1998 Germania 3, d’Heiner Müller, mise en scène Jean-Louis Martinelli – 1999/2000 Mariages et conséquences, d’Alan Ayckbourn, mise en scène de Catherine Allary – 2001/2002 Théâtre sans animaux, de Jean-Michel Ribes (+ captation TV) – 2003  Bash, de Neil La Bute, mise en scène de Pierre Laville – 2008  Geronimo, de David Decca, mise en scène Caroline Duffau & Serge Hazanavicius – 2009  Les Insatiables, d’Hanokh Levin, mise en scène Guila Braoudé – 2010  Miam-Miam, de et mis en scène d’Édouard Baer – 2011  La méthode Grönholm, de Jordi Galceran, mise en scène de Thierry Lavat.

Mise à jour du 05/02/2011

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Jacqueline Doyen

 

Jacqueline Doyen dans l’épisode #1 des « 40 coups de Virginie »

L’annonce de la mort de Jacqueline Doyen, née le 14 février 1930, à Paris nous confirme le site des « Gens du cinéma », au début du mois de septembre, plus chaleureux que l’absence d’hommage à la mort de certains seconds rôles, grâce aux informations du « Courrier de Mantes », journal de Mantes-la-Jolie (78) où elle est morte ce 3 septembre. Ces informations nous rappellent à notre bon souvenir ses rôles enlevés dans bien des comédies, et même parfois dans des petits films égrillards. A l’instar de son dernier rôle, une grande bourgeoise énergique dans « Sam suffit » (1991), elle faisait preuve d’une énergie fabuleuse. Dans « Vas-y maman » (Nicole de Buron, 1978), elle volait même la vedette au couple Annie Girardot-Pierre Mondy. Quoi de plus normal de jouer une mère d’une femme née en 1931, pour une comédienne née en 1930 !, en l’occurrence celle de la grande Annie. C’était l’une des bizarreries habituelles de certaines distributions dans notre cher cinéma français, mais sa composition et une coiffure poivre et sel pouvait faire la farce. Il fallait la voir se plaindre que sa fille ne l’appelle au téléphone que quand elle a besoin d’elle. Elle répond d’ailleurs dans une atmosphère enfumée, jouant aux cartes avec des amis de sa génération, et l’on sent très vite la roublardise de son personnage aimant à culpabiliser sa fille. S’occupant de ses petits enfants, elle a bien évidemment des rapports conflictuels avec son beau-fils, joué par Pierre Mondy, qui la raille constamment en l’appelant « Madame Fout la merde ». Suite à une habituelle scène énervée, elle répond au couple en désignant son beau-fils et en s’adressant à sa fille, « Je veux bien garder tes enfants, mais pas les siens ! ». Un vrai festival montrant les capacités de cette comédienne. Elle joue souvent des femmes de caractère, comme l’épouse narquoise de Jacques François qui campe un vieux général russe réactionnaire dans « Twist again à Moscou » (1986). Elle n’hésite pas à le contredire lors d’un banquet, quitte à lui jeter des boulettes de pain au visage, quand elle est en cours d’arguments. Le cinéma hélas fut pour elle assez peu imaginatif, sauf pour Louis Malle, l’utilisant comme l’une des silhouettes récurrentes de « Zazie dans le métro », où dans « Vie privée », où elle jouait une sorte de nounou chargée de s’occuper des états d’âmes du personnage joué par Brigitte Bardot. Mais elle marquait le moindre de ses petits rôles, comme celui de la postulante recalée pour cause de maturité, pour être vendeuse dans le « Sex-Shop » de Claude Berri (1972), elle repart dépitée, pensant pourtant que son expérience aux « Bains-douches » la légitimait dans cet emploi ! Dans « Les Mohicans de Paris » (1973) et sa suite « Salvator et les Mohicans de Paris » (1975, elle est l’habilleuse de Danielle Volle, un personnage « pète-sec » toujours à rouspéter, mais sur lequel on peut compter en cas de problème. Nous garderons le souvenir de ses savoureuses compositions dans quelques comédies franchouillardes aussi bien que soignées. Ludovic Vincent dans son hommage dans « Le courrier de Mantes » du 06/09/2006, la citait : « Le Dindon, ça j’en suis fière. Le reste, ce n’est pas grand-chose. Je ne suis pas une star. Même si j’aurais aimé être Simone Signoret. Mais il ne faut pas avoir la grosse tête… ».

A déplorer aussi ce mois de septembre, les morts des comédiens Bachir Touré et Nicolas Vogel – excellent chez Claude Sautet notamment – selon « La gazette du doublage », du culte (culturiste) Mickey Hargitay, célèbre M. Jayne Mansfield, du rféalisateur Rémy Belvaux – frère de Lucas – et du grand chef opérateur Sven Nykvist, dont on peut retrouver un portrait dans le très bon site Internet Encyclopedia of Cinematographers.

 Jacqueline Doyen dans « Salvator et les Mohicans de Paris »

Filmographie, établie avec Christophe Bier & Armel de Lorme :1956 Le salaire du péché (Denys de la Patellière) – La roue (André Haguet) – 1957  L’étrange monsieur Stève (Raimond Bailly) –  Fernand clochard (Pierre Chevalier) – La bonne tisane (Hervé Bromberger) – Les œufs de l’autruche (Denys de la Patellière) – 1958  Asphalte (Hervé Bromberger) – 1960  Zazie dans le métro (Louis Malle) – 1961  Vie privée (Louis Malle) – 1962  Nous irons à Deauville (Francis Rigaud) – La vendetta (Jean Chérasse) (1) – Parigi o cara (Vittorio Caprioli) – 1967  Fleur d’oseille (Georges Lautner) – 1969  L’homme-orchestre (Serge Korber) – Une veuve en or (Michel Audiard) – 1970  Le cri du cormoran, le soir au-dessus des jonques (Michel Audiard) – 1971  Le drapeau noir flotte sur la marmite (Michel Audiard) – 1972  Sex-Shop (Claude Berri) – 1973  Ursule et Grelu (Serge Korber) – OK Patron (Claude Vital) – Juliette et Juliette (Rémo Forlani) – On s’est trompé d’histoire d’amour (Jean-Louis Bertuccelli) – Comment réussir… quand on est con et pleurnichard (Michel Audiard) – 1974  Le rallye des joyeuses (signé Alain Nauroy, mais réalisé en fait par Serge Korber) – Sexuellement vôtre (Max Pécas) – Soldat Duroc, ca va être ta fête (Michel Gérard) -Hard Love / La vie sentimentale de Walter Petit (John Thomas [pseudonyme de Serge Korber]) – Salut les frangines / C’est si bon à 17 ans ( Michel Gérard) – Ce cher Victor (Robin Davis) – 1975  Docteur Françoise Gailland (Jean-Louis Bertuccelli) – Indécences (Jack Régis [pseudonyme d’Alain Nauroy]) – Perversions / La grande perversion / Les amours difficiles (Peter Rafaël [pseudonyme de Raphaël Delpard]) – L’essayeuse (John Thomas, [pseudonyme de Serge Korber]) – 1976  Cours après moi que je t’attrape (Robert Pouret) – Le juge Fayard dit « Le Shérif (Yves Boisset) – Dis bonjour à la dame (Michel Gérard) – 1977  Monsieur Papa (Philippe Monnier) – Tendre poulet (Philippe de Broca) – Diabolo menthe (Diane Kurys) – 1978  Vas-y maman (Nicole de Buron) – Je vous ferai aimer la vie (Serge Korber) – Coup de tête (Jean-Jacques Annaud) – Le coup de sirocco (Alexandre Arcady) – Cause toujours… tu m’intéresses ! (Édouard Molinaro) – 1979  Nous maigrirons ensemble (Michel Vocoret) – Gros câlin (Jean-Pierre Rawson) – 1980  Pile ou face (Robert Enrico) – Voulez-vous un bébé Nobel ? (Robert Pouret) – Viens chez moi, j’habite chez une copine (Patrice Leconte) – 1981  La vie continue (Moshe Mizrahi) – Mille milliards de dollars (Henri Verneuil) – 1982  Better late than never (Ménage à trois) (Bryan Forbes) – Coup de foudre (Diane Kurys) – 1983  Charlots Connection (Jean Couturier) – Le garde du corps (François Leterrier) – 1984  The frog prince (Brian Gilbert) – Adieu Blaireau (Bob Decout) – 1986  Twist again à Moscou (Jean-Marie Poiré ) – Club de rencontres (Michel Lang) – 1987  Chouans ! (Philippe de Broca) – 1991  Sam suffit (Virginie Thévenet). (1) Nota : Jacqueline Doyen n’apparaît pas dans « La vendetta » (Jean Chérasse, 1962), bien que ce titre soit crédité dans sa filmographie de « L’ABC du cinéma ». Télévision notamment : 1973  Joseph Balsamo (André Hunebelle, série TV) – Les Mohicans de Paris (Gilles Grangier, série TV) – 1975  Salvator et les Mohicans de Paris (Bernard Borderie, série TV) – L’arc de triomphe (Jacques Samyn, captation) – 1976  Les cinq dernières minutes : Un collier d’épingles (Claude Loursais) – Comme du bon pain (Philippe Joulia, série TV) – Marions les vivantes (Gilles Grangier) – 1979  Histoires de voyous : Le concierge revient tout de suite (Michel Wyn) – Les 400 coups de Virginie (Bernard Queysanne, épisode 1) – Les amours de la belle époque : Mon oncle et mon curé (Jean Pignol) – 1980  Histoires de voyous : Le concierge revient tout de suite (Michel Wyn) – L’enterrement de monsieur Bouvet (Guy-André Lefranc) – Julien Fontanes, magistrat : Les mauvais chiens (Guy-André Lefranc) – 1981  La vie des autres : Vasco (Alain Quercy) – 1982  Au théâtre ce soir : Pieds nus dans le parc (Pierre Sabbagh) – 1986  La fille sur la banquette arrière (Marion Sarraut, captation) – Le dindon (Pierre Badel, captation) – Julien Fontanes, magistrat : Retour de bâton (Guy-André Lefranc) – 1987  Les enquêtes Caméléon : Un panier de crabes (Philippe Monnier) – 1988  La valise en carton (Michel Wyn, série TV) – 1989  La grande cabriole (Nina Companeez, série TV) – Les enquêtes du commissaire Maigret: L’amoureux de madame Maigret (James Thor) – 1991  Pas une seconde à perdre (Jean-Claude Sussfeld) – 1992  Tiercé gagnant (André Flédérick) – À vous de décider : Famille sacrée (Alain Wermus). Non daté : « Vivement dimanche » (1 épisode). Mise à jour du 30/08/2011 

FRAGMENTS D’UN DICTIONNAIRE AMOUREUX : JONATHAN ZACCAI

Photo « Ubba »

François Berléand se souvient de Jonathan Zaccaï, sur la pièce « L’enfant Do » de Jean-Claude Grumberg, mise en scène par Jean-Michel Ribes, comme d’un comédien délicieux et drôle, inquiet de son avenir, dans l’attente d’obtenir une réponse de François Favrat, pour jouer dans le film « Le rôle de sa vie ». Engagé sur ce film, il nous offre une nouvelle fois la confirmation de son grand talent, tenant jeu égal avec Agnès Jaoui et Karin Viard : il est Mathias Curval, un arboriculteur compétent, secret et lucide devant le jeu des apparences, partagé par l’amour pour une comédienne célèbre et pour une femme réservée qui dévoile un beau talent d’écriture en devenir, une performance pour un rôle formidablement juste. On découvre ce Belge, né le 22 juillet 1970 à Bruxelles, en 1990 dans « La révolte des enfants », où il tient le rôle de »Grande Gueule », fort caractère d’une maison de correction pour enfants et jeunes adultes. Ce lieu carceral, qui se veut humaniste, telle une « colonie paternelle », par son directeur utopiste – André Willms -, subit la loi d’un maton sadique joué avec délectation par Michel Aumont. « Grande Gueule », meneur évident d’une mutinerie, se retrouve dépassé par un adolescent raisonneur. La fougue de son interprétation laisse déjà présager la forte présence de Jonathan Zaccaï. Il retrouve ensuite un personnage de premier plan dans la co-production franco-polonaise « Coupable d’innocence » en maître-horloger, accusé à tort de l’assassinat d’un aristocrate, mais le film connaît une audience confidentielle. C’est avec « Petite chérie », en 1999, qu’il trouve l’un de ses meilleurs rôles, dans un personnage calculateur à froid, il faut le voir tel un oiseau de proie guetter sa prochaine victime, puis jetant son dévolu sur le personnage de Sybille (Corinne Debonnière), pour mieux exploiter son mal de vivre et subsister aux crochets de ses parents (Patrick Préjean et Laurence Février) qui trouvent malgré tout une satisfaction de voir enfin leur fille « casée ». Il est réellement impressionnant dans ce rôle, devenant de plus en plus odieux, même si au final, il ne se révèle pas le personnage le plus monstrueux du film… Suit un rôle plus romantique dans « Reine d’un jour » de Marion Vernoux, puis « Bord de mer » (caméra d’or à Cannes en 2002), où il joue avec brio un personnage de maître-nageur falot d’une station balnéaire, résigné sur son sort, en opposition avec le désir de changement de sa femme, Marie (Hélène Fillières). On le retrouve en professeur timide, objet de fascination d’un adolescent alors qu’il tombe amoureux de sa mère jouée par Ariane Ascaride, dans « Ma vraie vie à Rouen » d’Olivier Ducastel & Jacques Martineau. Dans « Le tango des Rashevski » comédie dramatique subtile sur la question de l’identité du judaïsme d’une famille unie, en frère non pratiquant du personnage de Nina (Tania Gabarski, propre fille du réalisateur), aimée d’Antoine, qui veut changer de religion en guise de preuve d’amour (Hippolyte Girardot). Jonathan fait preuve d’une belle énergie et d’humour dans ce film humaniste, superbe réussite dans la lignée des meilleures comédies de l’âge d’or du cinéma italien. A noter qu’il retrouve ce même thème de la mémoire au théâtre dans la pièce de Jean-Claude Grumberg, et bien que n’ayant jamais joué sur les planches depuis l’école, se retrouve très à l’aise face aux formidables François Berléand – qu’il retrouvera comme beau-père dans le film « Le plus beau jour de ma vie » – et Chantal Neuwirth, en jeune père chômeur.

Dans « Le plus beau jour de ma vie »

Il est désormais très demandé, en raison de la richesse de son registre. Dans « Les revenants « , au sujet original – une petite communauté se demande comment intégrer chez eux des zombies ! – il a une présence incroyable, en ancien mort inquiétant, mari de Géraldine Pailhas. Angoissant et sur actif, il apporte une atmosphère fantastique, dans un jeu minimaliste. Tour de force, il passe dans la même année du registre léger de la comédie de Julie Lipinski, à celui noir et lucide de Jacques Audiard. En jeune premier désinvolte dans « Le plus beau jour de ma vie », il forme un couple incertain avec Hélène de Fougerolles, avec un bel abattage. Ballotté par les événements, il subit les situations et les compromissions, avec de petites lâchetés – le mariage à l’église accepté au chevet de sa grand-mère -, et les influences des copains proches. Dans « De battre mon cœur, s’est arrêté », il est Fabrice, un marchand de biens, associé à Romain Duris et Gilles Cohen, aux méthodes violentes, et personnage veule, mari infidèle d’Aline – Aure Attika -. Il affronte ce rôle d’une antipathie redoutable avec panache et réalisme. Il est pressenti pour jouer dans le film de Steven Spielberg « Mossad » première version de « Munich », mais il ne participe finalement pas au casting final. Sa pratique de haut niveau du violon lui permet d’être l’interprète idéal de l’inventive comédie « Toi et moi », où il campe un musicien romantique tombant amoureux de Marion Cotillard. C’est sa troisième collaboration avec Julie Lopez-Curval, qui s’amuse à dynamiter les codes du roman-photo. Dans le téléfilm en deux parties « La blonde au bois dormant », hélas un peu conventionnel, il montre une nouvelle fois son grand talent, dans le rôle d’un policier bordelais dont la personnalité est assez trouble et qui finit par séduire le personnage joué par l’excellente Léa Drucker, qui recherche sa soeur disparue. Les rôles s’étoffent, comme dans « Vent mauvais », où il est un informaticien en intérim dans un supermarché, qui derrière une nonchalance apparente comprend les règles du lieu. Il est impressionnant dans « La chambre des morts » – il avait remplacé pour ce film son compatriote Jérémie Rénier au pied levé -, en ami de Gilles Lellouche révélant sa véritable personnalité au détour d’un accident. Entre violence et lâcheté, son jeu y est d’une grande force. Dans « Les yeux bandés », son personnage retrouve son frère de lait incarné par Guillaume Depardieu, après des années d’absence. Partagé entre sa nouvelle vie et la volonté de défendre son frère accusé de viol, il est rattrapé par son passé. Il retourne à l’ambiguïté dans « Élève livre » en professeur pervers utilisant son autorité pour se livrer à la transgression avec un jeune adolescent – Jonas Bloquet -. Il nous donne à nouveau une composition très fine face à ce rôle particulièrement périlleux -. Il excelle dans la comédie douce amère et subtile « Simon Konianski », sortie en 2009, en professeur de philosophie désoeuvré retournant vivre chez son père – Popeck dans son plus grand rôle -. A la ferveur d’un voyage initiatique qu’il fait avec son fils, il comprendra l’importance du vécu de son père, ancien déporté, par son histoire avec laquelle il se sentait encombré. Son personnage assez immature est à la fois drôle et émouvant. Toujour inventif Jonathan Zaccaï apporte beaucoup à ses personnages, l’idée de la minerve venant de lui selon le réalisateur Micha Wald. Ce comédien modeste et abordable, ne réalisant pas son entrée dans « la lumière » peut prétendre à une reconnaissance internationale. Audacieux, il est sans contexte un des meilleurs acteurs de sa génération. Chacun de ses films est une nouvelle occasion de montrer la subtilité de son jeu. Il a signé avec bonheur deux court-métrages dont une comédie déjantée avec « Sketches chez les Weiz » en 1999, mais aussi « Comme James Dean » qui reçoit le prix Orange 2005, ce qui devrait augurer chez lui de nouvelles belles perspectives.

Jonathan Zacccaï, photo © R. Schroeder

Filmographie : 1990  La révolte des enfants (Gérard Poitou-Weber) – 1991  Coupable d’innocence / Kiedy Rozum Spi (Marcin Ziebinski) – 1994  3000 scénarios contre un virus : L’attente (Daniel Vigne, CM) – 1995  Luc et Marie (Philippe Boon & Laurent Brandenbourger, CM) – 1999  Petite chérie (Anne Villacèque) – Sketches chez les Weiz (+ réalisation, CM) – Very basic instinct (Vanessa Zambernardi, CM) – 2000  Reines d’un jour (Marion Vernoux) – Les déclassés (Tony Baillargeat) – 2001  Mademoiselle Butterfly (Julie Lopez-Curval, CM) – Bord de mer (Julie Lopes-Curval) – Ma vraie vie à Rouen (Olivier Ducastel & Jacques Martineau) – Je suis venu pour elle (Ivan Taïeb) – 2002  Le tango des Rashevski (Sam Gabarski) – 2003  Le rôle de sa vie (François Favrat) – Les revenants (Robin Campillo) – 2004  Les parallèles (Nicolas Saada, CM) – Le plus beau jour de ma vie (Julie Lipinski) – De battre son cœur s’est arrêté (Jacques Audiard) – Entre ses mains (Anne Fontaine) – 2005  Toi et moi (Julie Lopez-Curval) – Paris je t’aime [épisode « Le 8 à 8 d’Angelina Jolie »] (Christoffer Boe, sketche coupé au montage final) – 2006  Vent mauvais (Stéphane Allagnon) – Les yeux bandés (Thomas Lilti) – Par amour (Aure Attika, CM) – 2007  La chambre des morts (Alfred Lot) – Élève libre (Joachim Lafosse) – 2008  Simon Konianski (Micha Wald) – 2009  Blanc comme neige (Christophe Blanc) – Quartier lointain (Sam Gabarski). Comme réalisateur : 1999  Sketches chez les Weiz, court-métrage – 2006  Comme James Dean, court-métrage.

Théâtre : 2002 L’enfant do de Jean-Claude Grumberg, mise en scène de Jean-Michel Ribes.

Télévision (notamment) : 1995 Highlander : Take by the night (Paolo Barzman) – 1996 Strangers : costumes – Lifeline – 1997 Sous le soleil (plusieurs réalisateurs) – 2005  La blonde au bois dormant (Sébastien Grall) – 2008  A New York thing (Une aventure New-Yorkaise) (Olivier Lecot).

Remerciements à Jonathan Zaccaï & François Berléand (Mise à jour du 10/08/2009)

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Gérard Brach

Gérard Brach en 1987 Son dernier scénario, « Minor », pour Jean-Jacques Annaud, se tourne en Espagne Ph Camera Press

Annonce de la mort du discret Gérard Brach, qui disait écrire des histoires compliquées avec des idées simples. C’est l’un des créateurs les plus singuliers du cinéma français, son univers était suffisamment riche pour s’adapter à des récits cosmopolites souvent chez de grands réalisateurs Danièle Parra et Pierre Laurenti le présentait ainsi : « Gérard Brach ne sort jamais de son appartement parisien. Le monde, il le parcourt en observant ses chats ou en jetant son regard clair au plus profond de nos angoisses. Sans principes, ni règles, il pratique l’art de rêver sous liberté contrôlée » (1). De ses névroses – il était à la fois agoraphobe et claustrophobe -, il pouvait installer des climats inquiétants à des récits d’angoisses ou picaresques « Je suis quelqu’un d’extrêmement angoissé qui en même temps n’est pas complètement sérieux. Ce sont souvent les plus angoissés qui manifestent le plus de fantaisie » (1). Souffrant de la tuberculose, le surréalisme l’aide à tenir de plusieurs années passées en sanatorium. Il fait la rencontre la plus importante rencontre de sa vie, avec le cinéaste Roman Polanski sur le tournage du film « L’amour à 20 ans » – il travaillait dans une agence de presse, et il s’occupait du sketch de Wajda -. Suivent une prolifique collaboration, ils collaborent aussi ensemble au curieux « Aimez-vous les femmes ? » de Jean léon, teinté d’humour noir avec Guy Bedos et Sophie Daumier. Avec lui, il aussi à l’aise dans des récits fantastiques – « Répulsion », « Le locataire » -, parodiques – le jubilatoire « Bal des vampires », d’aventures – le mésestimé « Pirates », ou dans les adaptations littéraires – « Tess ». Il pouvait aussi bien travail chez le rigoureux Michelangelo Antonioni, l’imaginatif Otar Iosseliani, que chez le corrosif Marco Ferreri, avant de suivre Jean-Jacques Annaud dans des films ambitieux. Ces dernières années, il aidait à l’écriture de nombreux jeunes metteurs en scène, Delphine Gleize par exemple. Comme réalisateur, il avait signé deux films en 1970, « La maison » avec le génial Michel Simon, et « Le bateau sur l’herbe », original récit d’un jeune homme oisif et désabusé qui achète un bateau pour gagner « L’île de Pâques », navire qui restera sur la pelouse de la maison familiale. On ne peut que déplorer la relative discrétion autour de la mort de cet auteur complet, bien à son image.

(1) « La revue du cinéma N°416 » en 1986.

Filmographie : Comme réalisateur-scénariste : 1969 Des bleuets dans la tête (CM) – 1970  La maison – Le bateau sur l’herbe – 1985  Le papillon et le dragon (CM, + musique). Comme scénariste : 1963  Les plus belles escroqueries du monde [épisode « La rivière de diamants »] (Roman Polanski) – Repulsion (Répulsion) (Roman Polanski) – Aimez-vous les femmes ? (Jean Léon, + musique) – 1965  Cul-de-sac (Id) (Roman Polanski) – 1966  Le vieil homme et l’enfant (Claude Berri) – G.G. passion (David Bailey, CM) – 1967  The fearless vampire killers (Le bal des vampires) (Roman Polanski) – Le départ (Jerzi Skolimowski) – La fille d’en face (Jean-Daniel Simon) – 1968  Wonderwall (Id) (Joe Massot) – La promesse (Paul Feyder & Robert Freeman) – 1972  Che ?/ What ? (Quoi ?) (Roman Polanski) – 1974  Chinatown (Id) (Roman Polanski, adaptation française seulement) – 1975  Emmanuelle 2 (Francis Giacobetti & Francis Leroi) – La table (Éric Brach, CM) – 1976  Le locataire (Roman Polanski) – 1977  Ciao maschio (Rêve de singe) (Marco Ferreri) – Le point de mire (Jean-Claude Tramont) – 1978  Tess (Id) (Roman Polanski) – 1979  Chiedo asilo (Pipicacadodo) (Marco Ferreri) – Chère inconnue (Moshe Mizrahi) – 1980  Le cœur à l’envers (Franck Apprederis) – La guerre du feu (Jean-Jacques Annaud) – 1982  Identificazione di una donna (Identification d’une femme) (Michelangelo Antonioni) – Une pierre dans la bouche (Jean-Louis Leconte) – L’Africain (Philippe de Broca) – 1983  La femme de mon pote (Betrand Blier) – 1984  Équinoxe (Olivier Chavarot, CM) – Dagobert (Le bon roi Dagobert) (Dino Risi) – Maria’s lovers (Id) (Andreï Konchalovsky) – Les favoris de la lune (Otar Iosseliani) – Les enragés (Pierre-William Glenn) – Gaz el banat (Une vie suspendue / L’adolescente sucre d’amour) (Jocelyne Saab) – Les enragés (Pierre-William Glenn) – 1985  Le meilleur de la vie (Renaud Victor, collaboration scénaristique) – Jean de Florette (Claude Berri, + version TV) – Manon des sources (Claude Berri, + version TV) – Pirates (Id) (Roman Polanski) – 1986  Le nom de la rose (Jean-Jacques Annaud) – Fuegos (Alfredo Arias) – Où que tu sois (Alain Bergala) – 1987  Shy people (Le bayou) ((Andreï Konchalovsky)) – Frantic (Id) (Roman Polanski) – 1988  L’ours (Jean-Jacques Annaud) – Domino (Ivana Massetti) – 1990  I divertimenti della vita privata (Les amusements de la vie privée) (Cristina Comencini) – 1991  Un jour comme un autre (Sylvie Ballyot, CM) – City of joy (La cité de la joie) (Roland Joffé ) – L’amant (Jean-Jacques Annaud) – Bitter Moon (Lune de fiel) (Roman Polanski) – 1994  Le mangeur de lune (Daï Sijie) – 1995  Anna Oz (Éric Rochant) – 1998  Il fantasma dell’opera (Le fantôme de l’Opéra) (Dario Argento) – 2001  La nuit de noces (Éliette Abécassis, CM) –  La guerre à Paris (Yolande Zauberman) – L’idole (Samantha Lang) – 2003  Blueberry l’expérience secrète (Jan Kounen) – Pornografia (La pornographie) (Jan Jakub Kolski) – 2006  Sa majesté Minor (Jean-Jacques Annaud). Télévision : 1983  L’étrange château du docteur Lerne (Jean-Daniel Verhaeghe) – 1985  Esclave et pharaons (Patrick Meunier) – 1987  Les idiots (Jean-Daniel Verhaeghe) – 1988  Le sacrifice (Patrick Meunier) – 1990  La nuit des fantômes (Jean-Daniel Verhaeghe) – Cadavres exquis : Pour le restant de leurs jours (Peter Kassovitz). Interprétation : 1987  Les amoureux du cinéma (Philippe Le Guay, TV) – 1989  Cinématon N° 1094 (Gérard Courant, CM) – 1992  De domeinen ditvoorst (Thom Hoffman, documentaire).

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Liliane Rovère

 

Cette grande égérie du Jazz a imprégné cet art de sa présence, Chet Baker avait décidé de se rendre en Europe en 1955, par amour pour elle.  » Elle fut également la compagne de Dexter Gordon, ce qui lui vaut une participation au trop sous-estimé « Autour de minuit » (1985) de Bertrand Tavernier à ses côtés. Elle était également amie de Charlie Parker et Dizzie Gillespie notamment. « Des nuits entières, à l’hôtel, à Saint-Germain-des-Prés, à apprendre à écouter cette musique avec ceux qui la faisaient. Ou au Birdland, à New York, où elle débarque en 1954, dans sa petite robe noire, avec les cheveux courts et les yeux charbonneux qui ont séduit Chet Baker. Dans son jeu, on pourrait percevoir la trace de cette imprégnation. Quelque chose dans sa voix grave, colorée d’un chuintement, dans la nonchalance ou dans l’élan. Un swing. Au fil de la conversation, on devine ce mouvement irrésistible qui peut nous conduire à habiter un autre monde. Ou à élire le monde de l’art, de la musique, de la littérature, comme sa propre maison. » Texte de présentation par Séverine Nikel, de l’émission sur France Culture en 2002 d’Anna Szmuc « Liliane Rovère, portrait d’une jazz lady ». Même si elle confiait dans cette émission, de sa voix chaude, vivre au rythme du jazz, rôle après rôle, on la remarque durablement dans ses prestations. Elle personnifie souvent des femmes que la vie n’épargne pas, mais qui garde une bonne humeur communicatrice. Après des cours chez René Simon, elle se lance dans la comédie. Elle participe activement au théâtre comme dans « L’avare », « la sonate des spectres », « La passion de Jeanne d’Arc selon Gilles de Rais », etc… Elle écrit et joue également comme dans « Lili », en 1992, dans une mise en scène de Jean Gilibert. Selon le journal « L’humanité du 6 octobre 1992 » : « c’est un spectacle qui «  bénéficie, pour le mini-programme de son spectacle, d’un dessin de Siné qui la montre se marionnettisant elle-même, tout en se fendant la tronche ou grimaçant au vinaigre. Sa « Lili » n’en finit plus de ne pas accepter de vieillir face au monde ravageur que les adultes font aux enfants. Le long d’un remblai de chemin de fer, la vie qui passe la porte à jacasser des naïvetés hargneuses : « Bonjour monsieur, comment ça va, vous vous portez bien pour un vieux. – Merci madame, vous aussi ? » Tout est dans ce « aussi » ». Son grand tempérament, révélé par Bertrand Blier, qui l’utilise superbement dans trois films. Dans « Calmos »,  provocation misogyne réalisé en 1975… l’année de la femme !, elle figure sous les ordres de Dora Doll irrésistible en général Bigeard au féminin, en militaire castratrice, dans un petit groupe de femme voulant violer le tandem désabusé Jean-Pierre Marielle-Jean Rochefort, paniqués par cette image de femme, elle fait partie des plus virulentes, transcendent l’évidente vulgarité de la situation. On la retrouve en serveuse d’un café dans « Préparez vos mouchoirs » (1977), consolant Gérard Depardieu, qui a laissé l’amour de sa vie qui sombre dans la neurasthénie – Carole Laure – trouver réconfort dans les bras de Patrick Dewaere. Depardieu la raille, en lui disant qu’elle a une gueule de « Bernadette », et avait beaucoup d’émotion, elle lui confit avec une belle sensibilité, comment avec cette gueule là, elle pouvait lui apporter en tendresses dans une autre occasion. Elle retrouve Depardieu, dans le chef d’œuvre de son auteur « Buffet froid » (1979), partageant la morosité de son chômeur de mari, essayant de subsister et de ne pas se résigner avec de croiser malencontreusement la route d’un assassin poète, superbement joué par Jean Carmet. Surprise, elle a même un premier rôle, dans ce que l’on présume être un nanar de premier classe – et que l’on aimerait voir – « Comment passer son permis de conduire », sorti en 1980, aux côtés du sympathique Claude Legros qui joue son mari malmené.

Dans « Voyages »

On ne la retrouve malheureusement ensuite que dans de courts rôles dans les années 80, mais qu’elle marque durablement comme dans « Prisonnières » (1988) où désespérée, elle montre à ses codétenues, la photo de ses enfants qu’ils l’ignorent superbement. Sa connaissance de l’Anglais, lui vaut de participer à plusieurs tournages de films américaines en France. Mais ses rôles deviennent de plus en plus important. En alternant des rôles de victimes ballottés par la vie, et des personnages à « grande gueule » Elle est toute désignée donc pour figurer la mère de Béatrice Dalle dans « La fille de l’air » (1992). Les rôles s’étoffent, elle joue une « maîtresse femme » initiant Vincent Cassel dans un rituel exhibitionniste avec Amy Romand dans « Adultère mode d’emploi » (1995) de Christine Pascal, où elle est particulièrement impressionnante. Hélas, France 2, dans un accès rigoriste particulièrement frileux, supprime carrément cette scène lors d’une diffusion TV, ce qui fit l’objet de quelques polémiques. On la retrouve ensuite, dans quelques rôles de belle-mère quelque peu encombrantes, comme dans « Le bleu de villes » (1998), où elle prépare le sévices redoutable de l’effroyable de gâteaux aux cerises non-dénoyautées, avec une perversité régulière, ou dans « Harry, un ami qui vous veut du bien », où ses manières déclenchent vitesse grand V la névrose du personnage de Sergi Lopez. Cédric Klapisch la choisit pour figurer l’épouse de Jean-Paul Belmondo, dans « Peut être », elle l’interprète idéale pour être à la hauteur de l’abattage du comédien. Elle est une figure assez autoritaire, à la tête d’une petite tribue perdue dans futur proche, d’un Paris recouvert de sable. Toujours avec humour, car elle fait preuve toujours d’une auto-dérision, comme en cliente à l’épilation, au verbe facile dans « Vénus, beauté (institut) » (1998). Elle personnifie souvent des personnages libres et culottés comme celui frondeur dans « Je vous trouve très beau » (2005) où elle poursuit de ses assiduités Michel Blanc, paysan esseulé, quelque peu paniqué par la dame. Et elle fait toujours preuve d’une belle humanité, comme son rôle dans « Passionnément » (1998) , sorte de variation du personnage de Véronique Silver, dans « La femme d’à côté », où elle personnifie la raison face aux tourments de la paisson du couple Gérard Lanvin-Charlotte de Gainsbourg, la secrétaire résignée de François Berléand dans « La fille de son père » (2000), ou la mère (trop) aimante de Jacques Gamblin dans « À la petite semaine » (2002). Elle peut aussi faire preuve de réserve, comme dans le personnage de la domestique dans « La captive » (1999).

Dans « Le fils de l’épicier »

Elle participe volontiers à de nombreux courts-métrages, n’hésitant pas à participer parfois au scénario. Elle trouve peut-être son meilleur rôle, dans « Voyages » (1998), magnifique film d’Emmanuel Finkiel. Il raconte dans le dossier de presse : « C’est Maurice Chevit qui nous a raconté en Pologne, alors que nous cherchions encore Régine, que Liliane Rovère parlait yiddish ; même son agent l’ignorait ! Elle était très émue de jouer ce rôle et de retrouver cette langue qu’elle ne parle plus depuis longtemps. Elle n’a jamais joué en Yiddish ! ». Elle est particulièrement touchante dans ce rôle de Régine, qui accepte un imposteur comme père, ne supportant pas la déception de retrouver un père perdu. Dernièrement, elle irrésistible dans « J’invente rien » (2005), en  inventrice iconoclaste. Il faut la voir nous faire adhérer à l’improbable présentation d’inventions insolites, comme la pizza par fax !, elle nous amène même dans une certaine dimension fantastique. Mais toujours dans la générosité et le désintéressement comme dans ce patin d’anthologie accepté par Kad Mérad, sous le regard bienveillant d’Elsa Zylberstein. Avec le « Fils de l’épicier », sorti en 2007, elle trouve le rôle jubilatoire de Lucienne, habitante d’une zone rurale désertique. Elle régale Nicolas Cazalé de son animosité, ce dernier remplaçant son père dans une épicerie ambulante. Elle lui a gardé une grande rancune, car enfant, il aimait avec ses petits camarades à la surprendre dans ses « galipettes ». A la moindre contrariété, elle refuse toute commande, se cabre, résiste, peste, lui renvoie ses quatre vérités à la figure, et finit par être carrément sur la défensive, un casque sur la tête après un malheureux accident de devanture. Mais derrière cette façade de femme revêche, se cache une grande, une gourmandise – il faut la voir découvrir des loukoums -, une générosité et un grand cœur inexploité. C’est une superbe performance pour cette comédienne qui alterne dans ce film, drôlerie et émotion. Suivent les retrouvailles avec son amour du jazz et Sam Karmann avec « La vérité ou presque ». Elle joue avec beaucoup de dignité et de pudeur, la fille d’une grande chanteuse de jazz disparue face à Karin Viard et André Dussollier. Gardienne du temple de la mémoire de sa mère, elle construit un personnage touchant, émaillé de souvenirs personnels, les photos de son personnage étant les siennes propres,  selon Sam Karmann. Elle est également remarquable en mère tendre et impuissante face aux difficultés de son fils campé par Vincent Lindon dans « Pour elle ». Elle tente d’aplanir les problèmes entre lui et son père taiseux – le très juste Olivier Perrier -. En mère parfaite, elle se réserve pourtant une zone d’ombre en doutant de l’innocence de sa belle-fille. Souhaitons qu’on lui propose toujours des rôles à sa mesure, elle saura de toute manière amener un note attachante, une gouaille, une drôlerie ou un appétit de vivre. Elle figure dans les indispensables du cinéma français, et personnellement je la mets volontiers dans mon petit panthéon des comédiens français les plus remarquables, catégorie des formidables.

Filmographie : 1969  Le portrait de Marianne (Daniel Goldenberg) – 1971  Une larme dans l’océan (Henri Glaser) – 1972  The day of the Jackal (Chacal) (Fred Zinnemann) – 1975  Calmos (Bertrand Blier) – Je t’aime, moi non plus (Serge Gainsbourg) – Monsieur Albert (Jacques Renard) – Andréa (Henri Glaeser) – Mon coeur est rouge (Michèle Rosier) – 1976  March or die (Il était une fois la légion) (Dick Richards) – 1977  Préparez vos mouchoirs (Bertrand Blier) – La jument vapeur (Joyce Buñuel) – 1979  Buffet froid (Bertrand Blier) – Comment passer son permis de conduire (Roger Derouillat) – La bande du rex (Jean-Henri Meunier) – 1981  Enigma (Id) (Jeannot Szwarc) –  1985  Pour quelques je t’aime de plus (Marc Adjadj, CM) – Autour de minuit / Round Midnight (Bertrand Tavernier) – 1986  Waiting for the moon (Jil Goldmilow) – 1987  De guerre lasse (Robert Enrico) – La troisième solution (Henri-Paul Korchia, CM) – 1988  Prisonnières (Charlotte Silvera) – Black mic-mac 2 (Marco Pauly) – 1989  La Révolution française : les années Lumière (Robert Enrico) – 1990  Does this mean we’re married ? (En france présenté comme téléfilm sous les titres : Les époux ripoux / Un drôle de contrat) (Carol Wiseman) – 1992  La fille de l’air (Maroun Bagdadi) – 1995  Adultère, mode d’emploi (Christine Pascal) – Un samedi sur la terre (Diane Bertrand) – 1996  Artemisia (Agnès Merlet) – Sept étages sans ascenceur (Bruno Joly, CM) – Le sujet (Christian Rouaud, CM) – 1997  Lila Lili (Marie Vermillard) – 1998  De l’art ou du cochon (Yves Beaujour, CM) – Le bleu des villes (Stéphane Brizé ) – Vénus beauté (institut) (Tonie Marshall) – Voyages (Emmanuel Finkiel) – Le plus beau pays du monde (Marcel Bluwal) – Passionnément (Bruno Nuytten) – Peut être (Cédric Klapisch) – 1999  La captive (Chantal Akerman) – Les fantômes de Louba  (Martine Dugowson) – Harry, un ami qui vous veut du bien (Dominik Moll) – 2000  La fille de son père (Jacques Deschamps) – Laissez-passer (Bertrand Tavernier) – Recouvrance (Frank Saint-Cast & Anaïs Monnet, CM) – Ici (Jérôme Bouyer, CM) – 2001  Veloma (Marie de Laubier) – Bord de mer (Julie Lopes-Curval) – L’écharpe (Éric Le Roux, CM, + co-scénario) – 2002  L’idole (Samantha Lang) – Variété française (Frédéric Videau) – À la petite semaine (Sam Karmann) – Méprise (Éric Le Roux, scénario seulement) – 2003  Le souffle (Mathieu Vadepied, CM) – 2004  Alex (José Alcala) – L’origine du monde (Erick Malabry, CM) – 2005  Prozac tango (Michael Souhaité, CM) – Je vous trouve très beau (Isabelle Mergault) – J’invente rien (Michel Leclerc) – 2006  Le fils de l’épicier (Éric Guirado) – La vérité ou presque (Sam Karmann) – 2007  Vilaine (Jean-Patrick Benes & Allan Mauduit) – Pour elle (Fred Cavayé) – 2009  La grande vie (Emmanuel Salinger) – Agosto (Marc Picavez, CM) – 2010  Coup d’éclat (José Alcala) – 2011  Cino, l’enfant qui traversa la montagne (Carlo Alberto Pinelli) – Les chrysanthèmes sont des fleurs comme les autres (Yann Delattre, CM) – 2012  La ville lumière (Pascal Tessaud, CM) – 2014  Le combat ordinaire (Laurent Tuel) – Brooklyn (Pascal Tessaud). Comme réalisatrice-scénariste : 2009  Modus vivendi (CM). Voxographie : Le voyage en douce (Michel Deville) – 2001  La prophétie des grenouilles (Jacques-Rémy Girerd, animation) – 2009  Kerity la maison des contes (Dominique Monféry, animation) .

Télévision : (notamment) : 1964  Christine ou la pluie sur la mer (Maurice Chateau, CM) – 1969  Les cinq dernières minutes : Le commissaire est sur la piste / Sur la piste (Claude Loursais) – 1971  Le tambour du Bief (Jean Prat) – 1972  Raboliot (Jean-Marie Coldefy) – Les cinq dernières minutes : Chassé-croisé (Claude Loursais) – 1973  La chamaille (Jacques Pierre) – 1976  Hôtel Baltimore (Arcady) – Cinéma 16 : Esprit de suite (Jean Hennin) – 1978  Les grands procès témoins de leur temps : Le pain et le vin (Philippe Lefebvre) – Messieurs les jurés : L’affaire Moret (André Michel) – Médecin de nuit : Michel (Philippe Lefebvre) – 1979  Saint Colomban et moi (Hervé Baslé) –  Une femme dans la ville (Joannick Desclercs) – Julien Fontanes, magistrat : Une femme résolue (Bernard Toublanc-Michel) – 1980  Les dossiers éclatés : Le querellé ou la la nécessité d’être comme tout le monde (Alain Boudet) –  Une faiblesse passagère (Colette Djidou) – 1981  Sans famille (Jacques Ertaud) – Joëlle Mazart (Serge Leroy, série TV) – 1982  L’ours en peluche (Edouard Logereau) – 1983  Quidam (Gérard Marx) – 1984  Mistral’s daughter (L’amour en héritage)  (Douglas Hickox et Kevin Connor) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret se défend (Georges Ferraro) – 1985  Nazi hunter : The Beate Klarsfeld story (Beate Klarsfeld) (Michael Lindsay-Hogg) –  1986  Série noire : Mort aux ténors (Serge Moati) – 1989  Les sirènes de minuit (Philippe Lefebvre) – Le hérisson (Robert Enrico) – Renseignements généraux : Jeux dangereux (Philippe Lefebvre) – 1992  Les danseurs du Mozambique (Philippe Lefebvre) – 1993  C’est mon histoire : Soif de s’en sortir (Dominique Tabuteau) – 1994  Les grandes personnes (Daniel Moosmann) – Navarro : Le choix de Navarro (Nicolas Ribowski) – 1995  Chercheurs d’héritiers : Les gens de Faillac (Laurent Heynemann, pilote inédit de la série, mais diffusion tardive sur le câble) – L’avocate : Linge sale en famille (Philippe Lefebvre) – 1996  Les cinq dernières minutes : Mise en pièces (Jean-Marc Seban) – 1999  Mary Lester : Maéna (Christine Leherissey) – 2001  Demain et tous les jours après (Bernard Stora) – La crim’ : Le dernier convoi (Denis Amar) – 2002  Froid comme l’été (Jacques Maillol) – 2003  La nourrice (Renaud Bertrand) – La bastide bleue (Benoît d’Aubert) –  2004  La crim’ : Skin (Vincent Monnet) – Nature contre nature (Lucas Belvaux) – Les Montana : Dérapage (Benoît d’Aubert) – 2005  Retrouver Sara (Claude d’Anna) – 2009  Les Bougon (Sam Karmann) – Panique ! (Benoît d’Aubert) – 2011  Quand les poules auront des dents… (Bertrand Van Effenterre) – 2014  Détectives : Adjugé vendu (Renaud Bertrand) – Les yeux ouverts (Lorraine Lévy) – Dix pour cent (Cédric Klapisch, Lola Doillon et Antoine Garceau, mini-série).