Daniel Emilfork dans son dernier film : « Faut que ça danse » 

Annonce de la mort de Daniel Emilfork, le cinéma ne lui aura pas donné de rôles à la mesure de son talent. Le cinéma français, notamment, était sans doute trop réducteur pour apprécier les subtilités de son jeu, et son phrasé si spécial. Il était pourtant un inoubliable « Le Kanak » dans « Chéri-Bibi », face à Hervé Sand, qui lui confèrera en 1975 une grande notoriété. Un grand monsieur avec un fort sens de l’autodérision quand il parlait de son visage de gargouille. J’avais eu la chance de le voir jouer en 2000 sa pièce « Pueblo Horno », un monologue sobre mais poignant, où il évoquait avec beaucoup de sensibilité son enfance au Chili. Il était né d’une famille russe et de culture juive. Il citait sa maîtresse parlant de lui comme « Ni noir, ni blanc, mais gris, juif ». Une enfance difficile, son frère devint proche du régime de Pinochet, il souffrait de sa bisexualité et il avait perdu un talon dans une voie ferrée de son village suite à une tentative de suicide à 17 ans. Il commence à s’intéresser au théâtre avec Alejandro Jodorowski. Il s’exile en 1949, dans le plus complet dénuement. Il fint par suivre les cours de Tania Balachova, suite à une rencontre décisive avec l’EPJD, prônant l’enseignement par le jeu dramatique. Il y rencontre « une autre grenouille » (1) –  un bibelot représentant une grenouille joueuse de golf était son totem, dans son modeste appartement -, en la personne de la comédienne Denise Péron. Elle devient sa femme et lui donnera une fille Stéphanie Loïk, également comédienne. Les premiers engagements arrivent, avec les petits rôles à la télévision du temps des « Buttes Chaumont », ou au cinéma comme dans « Frou-Frou » en 1954, où on le reconnaît en invité d’un bal masqué. Les débuts sont difficiles, il aimait à raconter son permier rôle, le grand méchant loup dans une adaptation du « Petit Chaperon rouge » : « Un jour, il ôte son masque en pleine représentation et des centaines d’enfants se mettent à hurler, il en rit encore ». (1) Il tente de trouver ses marques, il est très vite engagé : « Marc Allégret m’avait vu au théâtre et me proposa le rôle d’un professeur de violon un peu hystérique dans « Future vedettes » (…) J’avais une seule scène, avec Bedos, et en arrivant au studio, j’avais préparé ma propre mise en scène. Alors , je dis : « Voilà comment je vois la chose… » On m’a tout de suite arrêté. Tout le monde rigolait. Je ne comprenais pas pourquoi ! Je ne connaissais rien à la hiérarchie qu’il y avait alors au cinéma… Et ça m’a fait beaucoup souffrir. Vous savez, quand j’ai démarré, on vous serrait la main par rapport au petit fric qu’on gagnait. C’était horrible ». (2) Mais il tire toujours son épingle du jeu, même en barman volubile face à Marina Vlady dans « Sophie et le crime », où il est doublé… par Jacques Jouanneau ! C’est le théâtre qui lui apporta le plus de satisfactions, notamment avec Patrice Chéreau qui le dirige dans le rôle titre de « Richard II », il lui demande ensuite d’être son coach pour « Troller », avant de le placer à la tête de l’école des Amandiers. Il n’avait pas voulu se laisser enfermer dans des rôles souvent improbables de vampires – il semble se caricaturer dans sa composition « draculesque » dans « Au service du diable », selon un rédacteur du livre-somme « Cinéma Belge » (1999) – ou de truands inquiétants.  Il craque un jour devant Alain Robbe-Grillet qui l’employa à deux reprises dans « Trans Europe Express », et dans l’onirique « Belle captive » : « Contrairement à ce que vous croyez, je ne peux pas avoir une gueule de gangster : quand vos ancêtres grimpaient aux arbres, les miens lisaient le Talmud » (1). Il est vrai que le cinéma n’a pas eu beaucoup d’imagination à son sujet. C’était un personnage au phrasé très spécial, assez curieux avec un comportement de diva, selon Jean-Pierre Jeunet, prêt à faire des procès à tout le monde au moindre prétexte, mais aussi très touchant car blessé par la vie, comme il le confiait dans le commentaire du DVD du film « La cité des enfants perdus ». Son rôle de Krantz, savant fou et voleur de rêves d’enfant, sera l’un de ses meilleurs rôles, il refusera cependant le rôle tenu par Serge Merlin dans « Amélie Poulain ». Mais il est aussi bien à l’aise dans la farce, comme dans son inoubliable composition de « libellule », prenant une incroyable posture d’insecte dans le « Casanova de Fellini » ou son rôle d’Egyptien servile dans « Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ ». Il aura pourtant avec Jacques Baratier une collaboration fructueuse, du joueur de luth dans « Goha le simple » (1956), en passant par « La poupée » d’après Jacques Audiberti et « L’or du duc » (1965). Son côté inquiétant est souvent utilisé, de l’espion joueur d’ocarina dans l’internationale distribution des « Espions » de Clouzot, à l’étrange propriétaire d’un hôtel meublé « Meurtres à domicile ». Mais à un sentiment de menace, il pouvait conférer une drôlerie incroyable, que l’on songe à son rôle de tueur dans « Ballade pour voyou ». Il y joue un convoyeur, répondant au doux nom de « Molok » chargé de récupérer une valise noire auprès du personnage joué par Laurent Terzieff. Il ne cesse en l’escortant de lui dire « Comment va votre sœur ? », alors que Terzieff lui répond, complètement interloqué qu’il est fils unique. Molok en fait ne parle pas français, et ne fait que répéter la seule phrase qu’il connaît en français pour l’avoir entendu dans une méthode assimil ! C’est l’occasion d’un formidable moment de cocasserie. Il était prompt à participer à des films expérimentaux, ou onirique comme dans « Taxandria » de Raoul Servais. Il pousse même le radicalisme jusqu’à ne prêter que son corps et sa gestuelle pour personnifier la Mort dans « Le passage », comme me confiait René Manzor, rencontré lors d’une avant-première. Il était ravi que l’on n’utilise pas, pour une fois, son singulier visage. Il reste exigeant dans ses choix de rôles et tient à suivre son parcours sans compromission, il fut d’ailleurs renvoyé du tournage de « Voir Venise et crever « . : « À tel point qu’un jour, pendant un tournage à Venise, j’ai savonné une réplique. Le metteur en scène (qu’il ne citera pas, par élégance… ou par mépris !), offusqué vint me dire : « Emilfork, vous, un professionnel ! ? » La moutarde me monte au nez et je lui ai répondu : « Écoutez, je crois que j’ai dit cette même phrase vingt fois – Que voulez-vous dire ? – Que ce script est une merde. Et vous et moi, on le fait pour le fric. Et on a tort. » (2) C’était l’un de mes acteurs préférés, et je m’aperçois qu’il est difficile de lui rendre véritablement justice. C’est finalement sa fille qui en a le mieux parlé : « Il a été incroyablement sous-employé. Les gens ont peur de lui alors que c’est un grand professionnel. Je pense que ce n’est pas en France qu’il aurait dû aller ». (1). Selon ce même article, il disait avoir achevé un roman autobiographique « Le Batracien », qu’il ne souhaitait publier qu’après sa mort. On le retrouve une dernière fois, éblouissant en médecin militaire dans « Faut que ça danse » de Noémie Lvovsky, en voisin du personnage de Salomon, superbement campé par Jean-Pierre Marielle. Il faut le voir lui donner son diagnostic en créant une véritable panique, lui parler de l’incongruité d’avoir une vie sexuelle à son patient âgé, un grand moment délirant et jubilatoire. François Jonquet lui a consacré un formidable livre « Daniel » (Sabine Wespieser éditeur, 2008). C’est une belle évocation d’une étonnante rencontre. À lire le compte rendu de Pierre Assouline sur son Blog. Vous pouvez consulter un portrait original à son sujet : Portrait d’un prince hors-norme. En 2007, Christophe Bier a réalisé un excellent documentaire à son sujet « Gargouille de charme – Daniel Emilfork, contre les apparences », avec les témoignages de sa fille Stéphanie Loïk, et de Jacques Baratier, Jean-Claude Dreyfus, Michael Lonsdale, Daniel Mesguich, Michel Meurger, Pierre Philippe, Jean-Louis Roy, diffusé sur CinéCinémaClassik le 30 octobre 2010.

(1) Libération du 17/02/1998. (2) Studio N°108 – Mars 1996, « Le K Emilfork… » par Thierry Valletoux.

Daniel Emilfork © François-Marie Banier

CV, établi avec Christophe Bier

Filmographie : 1954  Frou-Frou (Augusto Genina) – Futures vedettes (Marc Allégret) – 1955  Sophie et le crime (Pierre Gaspard-Huit) – 1956  Notre-dame de Paris (Jean Delannoy) – Saint on jamais ? (Roger Vadim) – 1957  Une Parisienne (Michel Boisrond) – Goha (Jacques Baratier) – Les espions (Henri-Georges Clouzot) – Maigret tend un piège (Jean Delannoy) – Sans famille (André Michel) – Le temps des œufs durs (Norbert Carbonnaux) – 1958  Le joueur (Claude Autant-Lara) – Les motards (Jean Laviron) – 1959  Du rififi chez les femmes (Alex Joffé ) – Pantalaskas (Paul Paviot) –1960  Le bal des espions (Michel Clément) – 1961 Le triomphe de Michel Strogoff (Victor Tourjansky) – Seul… à corps perdu (Jean Maley) – La poupée (Jacques Baratier) – Le rendez-vous de minuit (Roger Leenhardt) – 1962  Les bricoleurs (Jean Girault) – Ballade pour un voyou (Claude-Jean Bonnardot) – 1963  L’assassin viendra ce soir (Jean Maley) – OSS 117 se déchaîne (André Hunebelle) –  Château en Suède (Roger Vadim) – Des frissons partout (Raoul André ) – Voir Venise et crever (André Versini) –  1964  – Le commissaire mène l’enquête [épisode « Fermez votre porte »] (Fabien Collin & Jacques Delile) – What’s new Pussycat ? (Quoi de neuf Pussycat ?) – Lady L (Id) (Peter Ustinov) – 1965  L’or du duc (Jacques Baratier) – Dis-moi qui tuer (Étienne Périer) – The liquidator (Le liquidateur) (Jack Cardiff) – 1966  Trans-Europ-Express (Alain Robbe-Grillet) – Lotosblüten für Miss Quon (Coup de Gong à Hong Kong) (Jürgen Roland) – 1967  L’inconnu de Shandigor (Jean-Louis Roy) – 1969  Midi-Minuit (Pierre Philippe)1971 Kill (Id)Au service du diable / Le château du vice / La nuit des pétrifiés (Jean Brismée) – 1972 Travels with my aunt (Voyages avec ma tante) (Georges Cukor) –  1975  Il Casanova di Fellini (Le Casanova de Fellini) (Federico Fellini) – 1977  Who is killing the great chefs of Europe ? (La grande cuisine, ou l’art et la manière d’assaisonner les chefs) (Ted Kotcheff) – 1978  The thief of Bagdad (Le voleur de Bagdad) (Clive Donner) (Téléfilm diffusé en salles en Europe) – Subversion (Stanislav Stanojevic, inédit) – 1979  L’extraordinaire ascension de Maurice Bellange (Bruno Decharme, CM) – 1982  Meutres à domicile (Marc Lobert) – Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (Jean Yanne) – La belle captive (Alain Robbe-Grillet) – 1985  Pirates (Id) (Roman Polanski) – 1986  Le passage (René Manzor, silhouette de la mort seulement) – 1987  Niezwykla podróz Baltazara Kobera (Les tribulations de Balthazar Kober) (Wojciech J Has)  – 1990  Artcore oder Der Neger (Heinz Peter Schwerfel, film expérimental) – 1993  De Vliegende Hollander (Le Hollandais volant) (Jos Stelling) – L’écriture de Dieu / Die Inschrift des Gottes (Heinz-Peter Schewerfel, CM) – 1994  Lou n’a pas dit non (Anne-Marie Miéville, voix seulement) –  Taxandria (Raoul Servais) – 1996  La cité des enfants perdus (Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet) – 1997  Babel (Gérard Pullicino, voix seulement) – 1998  Les frères Sœur (Frédéric Jardin) – 2001  Pat (Harold Vasselin, CM) – 2006  L’homme de la lune ((Serge Elissalde, film d’animation, CM, voix) – Faut que ça danse (Noémie Lvovsky).

Daniel Emilfork dans « Chéri-Bibi »

Télévision : 1955  Crime et châtiment (Stellio Lorenzi) – 1956  La chemise (René Lucot) – Le revizor (Marcel Bluwal) – Cece (Bernard Hecht) – 1959  Cristobal de Lugo (Jean-Paul Carrère) – 1960  Le fils du cirque (Bernard Hecht) – Un beau dimanche de septembre (Marcel Cravenne) – 1961  Youm et les longues moustaches (Yves-André Hubert) – Le massacre des innocents (Roland Bernard) – Le musée hanté – 1962  Magic Story – L’inspecteur Leclerc enquête : Feu monsieur Serley (Jean Lavrion) – L’esprit et la lettre : Candide ou l’optimisme (Pierre Cardinal) – 1963  Babaji et le roi Pataf (Anne-Marie Ullmann) – La caméra explore le temps : La conspiration du général Malet (Jean-Pierre Marchand) – 1964  Le héros et le soldat (Marcel Cravenne) – 1965  L’école de la médisance (François Gir) – La part du pauvre (Éric Le Hung) – 1967  Mars : mission accomplie (Edmond Tyborowski) – Signé Alouette (Jean Vernier) – 1968  Les bas-fonds (Jean-Paul Carrère) – La prunelle (Emond Tyborowski)- Graf Yoster gibt sich die Ehre (Le comte Yorster a bien l’honneur : Johann and co) (HW Schwarz) – 1970  Reportages sur un squelette ou Masques et bergamasques (Michel Mitrani) – Le dernier adieu d’Armstrong (Gilbert Pineau) – Allô police : La pantoufle de jade (Daniel Leconte) – Jumbo ein elefantenleben / Jumbo jet (Michael Phflegar) – Rendez-vous à Badenberg (Jean-Michel Meurice) – 1971  Romulus le grand (Marcel Cravenne) – 1972  La cantonade (Pierre Philippe) – 1973  Le canari (Peter Kassovitz, voix du récitant) – 1974  Chéri-Bibi (Jean Pignol) – Le comte Yoster a bien l’honneur : Un petit détail – 1977  Double détente (Claude-Jean Bonnardot) – Zwei himmlische Töchter : Ein Sarg nach Leech (Michael Phflegar) – 1980  Porporino (André Flédérik, captation) – 1981  Caméra une première : Square X (Jean Kerchbron) – 1986  Riviera (Alan Smithee [John Frankenheimer]) – 1987  Trakal (épisode N ° 4) (Gilles Bastianelli) – La poupée – Les mystères de l’agence K (Gérald Frydman) – La dernière fuite (Yves Turquier & François Verret, CM, + conception, [ captation spectacle dansé ]) – 1988  La fée Carabine (Yves Boisset) – M’as-tu vu : Le trésor des Cardeillac (Éric Le Hung) – Sueurs froides : Mort en copropriété (Arnaud de Sélignac) – 1990  Un film sur Georges Pérec [deux parties :  « Te souviens-tu de Gaspard Wincker ? » & « Vous souvenez-vous de Gaspard Wincker ? » (Catherine Binet, récitant présent à l’image) – 1991  The first circle (Le premier cercle) (Sheldon Larry) – 2001  Les archives de Jean-Pierre Jeunet (vidéo) – 2005  Les rois maudits (Josée Dayan).

 

Daniel Emilfork dans « Les amants puérils » (source, le documentaire « Gargouille de charme »)

Théâtre : 195?  Le petit chaperon rouge – Les méfaits du tabac, d’Anton Tcheckhov – L’autoclète, d’Alfred Jarry. Mise en scène de Pierre Alec Quains. Théâtre de la Huchette. 1951 La Tour de Nesle, d’après Alexandre Dumas fils. Mise en scène Pierre-Alec Quains – 1952 Doña Rosita de Federico Garcia Lorca. Mise en scène Claude Régy. Théâtre des Noctambules. – 1954 La matinée d’un homme de lettres. Théâtre de la Huchette- La peur de Georges Soria. Mise en scène Tania Balachova. Théâtre Monceau – Les Trois Sœurs de Tchekhov. Mise en scène Sacha Pitoëff. Théâtre de L’Oeuvre. – 1955  Homme pour homme. Théâtre de l’Oeuvre. – Les poissons d’or, de René Aubert. Mise en scène d’André Villiers. Théâtre en Rond. -1956 Les amants puérils de Crommelynck. Mise en scène Tania Balachova. Théâtre des Noctambules. – 1958 Ubu-Roi d’Alfred Jarry, au TNP – 1961 Dommage qu’elle soit une putain de John Ford. Mise en scène Lucchino Visconti.- Miracle en Alabama, de William Gibson. Mise en scène de François Maistre. Théâtre Hébertot. – 1965  L’autre royaume, de Marc Desclozeaux. Théâtre de Poche-Montparnasse. Mise en scène seulement. – Zoo story, d’Edward Albee. Mise en scène seulement. 1966 Hélas ! Pauvre Fred de James Sanders. Mise en scène Daniel Emilfork. Théâtre de Lutèce. – 1968 Le Manteau d’astrakan de Pauline Macauly. Mise en scène Daniel Emilfork. Comédie de Paris. – 1970 Richard II deWilliam Shakespeare. Mise en scène Patrice Chéreau. Théâtre de L’Odéon. – 1973 Toller, scènes d’une révolution allemande. Mise en scène Patrice Chéreau TNP Villeurbanne et Théâtre de L’Odéon – 1974 Zalmen ou la folie de Dieu d’Elie Wiesel. Mise en scène Daniel Emilfork. Nouvelle Comédie.- 1979 Kafka, Théâtre complet. Mise en scène André Engel. Théâtre National de Strasbourg. – 1980 Archéologie. Mise en scène Christiane Cohendy. Le Lucernaire – Porporino, de Domique Fernandez. Festival d’Aix en Provence. 1981  Les fiancés de Loches. Théâtre de Boulogne Billancourt. 1983. Lulu au Bataclan de Franck Wedekind. Mise en scène André Engel. – 1983 Minetti de Thomas Bernhard. Mise en scène Gilles Atlan. Festival d’Avignon.- 1986 Marat-Sade de Peter Weiss. Mise en scène Walter Le Moli. MC93 Bobigny. – 1987  Mindadoo Mistiru, mise en scène de François Verret. Festival de danse d’Aix en Provence – 1988 La Journée des chaussures de Denise Péron, Daniel Emilfork, Frédéric Leidgens. Festival d’Avignon et Nanterre-Amandiers. – 1991 Pas là de Samuel Beckett. Mise en scène Jean-Claude Fall. Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. – Voyage à Weimar, de Dominique Guilhard. Théâtre de la Bastille. – Le voyage, spectacle en 2 parties composé d’une reprise d' »Archéologie » et de la création de « Domus », de Daniel Emilfork & Frédéric Leidgens. Théâtre Paris-Villette. – 1997 Comment te dire de La Métaphore à Lille, puis au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis – 2000 Pueblo Horno de Daniel Emilfork. Théâtre Le Lucernaire. – 2003  Lettre ouverte à Renée Saurel de et mis en scène de Daniel Emilfork.

Mise à jour du 05/11/2010

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