Annonce du décès du comédien Daniel Rialet, à l’âge de 46 ans, d’une crise cardiaque. Il était très populaire et très sympathique, avec son partenaire et ami Christian Rauth. à la télévision pour avoir été l’un des « mulets » de « Navarro », depuis sa première diffusion en 1989, l’un des moniteurs des « Monos » sur France 2 en 1998, et le curé de « Père et maire » sur TF1 depuis 2002, dont un épisode sera diffusé sur la semaine prochaine le 19 avril intitulé « Une seconde chance ». Il avait eu une attaque en avril dernier. Il était l’époux de la comédienne Carole Richert et père de deux enfants. Après avoir fait le conservatoire national supérieurs des arts dramatiques, de 1984 à 1987, il n’avait fait que très peu de cinéma : « Zone rouge » (Robert Enrico, 1985), « Le grand chemin » (Jean-Louis Hubert, 1986), « Fréquence meurtre » (Élisabeth Rappeneau, 1987), « Baxter » (Jérôme Boivin, 1988), « Cherokee » (Pascal Ortéga, 1990) et « Bonimenteurs » (Emmanuel Descombes, CM, 1995). On se souvient de son rôle dans l’astucieux court-métrage oscarisé de Sam Karmann « Omnibus » en 1993, Palme d’or à Cannes, où il était très drôle en passager de train, inquiet de perdre son travail suite à un changement d’horaires, ne pouvant que lui provoquer le retard de trop. On le retrouve aussi dans un autre court-métrage de qualité, « Requiems » (Stéphan Tillé-Guérin, 2001), prémisse du film « Edy » – où la situation était reprise sur mode plus comique avec Laurent Bateau -. Face à François Berléand, il jouait un quidam aux prises avec un tueur.  A la télévision on l’avait vu dans plusieurs téléfilms, tels « Pépita » (Dominique Baron, 1993), « Les allumettes suédoises » (Jacques Ertaud, 1995), « Une femme en blanc » (Aline Issermann, 1996), aux côtés de Sandrine Bonnaire, et dans sa suite « La maison des enfants » (Issermann, 2002), « La tribu » (Gérard Marx, 1996), « L’aubaine » (Aline Issermann, 2000) et dans le pilote de « Mademoiselle Joubert » (Vincenzo Marano, 2005). Il avait joué également au théâtre à ses débuts  – « Tête d’or » de Claudel, « La traversée de l’empire » d’Arrabal, etc…  -. Nos pensées vont à sa famille.

Parmi les autres décès récents, Christophe Bier me signale la mort du cinéphile et critique Michel Azzopardi, des suites d’un cancer. Déplorons le silence – à part l’hommage d’Albert Dupontel -, du cascadeur Jean-Louis Airola, l’un des meilleurs de sa profession, et celle, à 81 ans, du cinéaste suédois du culte « Je suis curieuse » (1967), Vigot Sjöman, des suites d’une hémorragie cérébrale