Il faut déplorer une fois de plus la mort d’une des figures des plus singulières du cinéma français passée sous silence en 2003 – « Les gens du cinéma », version web n’existait pas alors -. Il fait parti de ces comédiens auquel on assimile volontiers le personnage à ses rôles.  C’était l’homme que vous aimerez haïr malgré une voix douce et souvent calme. Heureusement, on peut se référer au formidable livre de Jacques Mazeau & Didier Thouart « Les grands seconds rôles du cinéma français » (Pac, 1984), hélas épuisé, qui dresse son portrait tout en nuance, nous rappelant son rigoureux parcours théâtral. Ils nous apprennent que Michel Peyrelon, avait créé sa propre compagnie , en 1960 passant des classiques aux auteurs modernes. Ils le montrent d’une grande modestie : « Je n’ai encore rien fait », déclare cet acteur envahi par le doute et très exigeant vis à vis de lui-même. Dans le court-métrage « La bonne adresse » en 1999, il monte dans le taxi d’Olivier Broche – vedette du « Voyage à Paris », pour demander à aller à l’adresse où habite précisément son chauffeur, qui s’en étonne avec bonhomie. Le spectateur craint évidemment le pire, et il y a une chute subtile du scénario. Car l’on est habitué à fréquenter Michel Peyrelon dans des rôles de fous dangereux comme son rôle marquant dans « Les seins de glace » (1974) de Georges Lautner avec lequel il a beaucoup travaillé, où il était le jardinier cerbère de Mireille Darc. Il fallait le voir accueillir le jovial Claude Brasseur de manière abrupte, déclenchant les sarcasmes de ce dernier : « …Il tient bien sur ses pattes arrières pour son âge ». Séduit par la présence troublée de sa protégée, il parvient à faire une composition saisissante avec un minimum d’attitudes et de dialogues. Il aura peu de rôles sympathiques, mais on retiendra le rôle du frère mutique de Jacques Debary dans « Rude Journée pour la reine » (René Allio, 1973), subissant sa mauvaise humeur quand il lui rend visite. Il a fait frissonné d’inquiétude plusieurs générations de spectateurs ou de téléspectateurs. Même humilié par Lino Ventura dans Adieu Poulet (Pierre Granier-Deferre, 1975),– il est un truand éboueur -, on est pourtant pas rassuré pour l’inspecteur, son regard se révélant glaçant même dans une situation où il ne peut se défendre. Qu’il entre dans une assemblée de truands comme dans « L’affaire Crazy Capo », un malaise s’installe d’emblée… Qu’il recueille un jeune orphelin dans le mésestimé « Justinien Trouvé… » (Christian Fechner, 1992), c’est pour lui flanquer des baffes, comme le veut son ordre… Qu’il participe à un film sur l’occupation, c’est pour jouer un collaborateur (« Mon ami le traître, 1988)… Qu’il figure dans un film en Inde en 1925, s’est pour figurer en ignoble trafiquant d’ivoire, flanqué se son acolyte joué par le formidable Serge Merlin, ne dédaignant le meurtre pour arriver à ses fins, dans le méconnu « Tusk » (Alexandro Jodorowsky, 1978). La panique n’est jamais loin avec luiÀ l’image de son magistral Schumacher de « Dupont-Lajoie » dans son rôle de notaire cauteleux, il pousse ces compagnons de vacances dans l’ignominie.  Son côté respectable n’est qu’un masque dissimulant la bassesse et la crapulerie de son personnage. Il est donc à l’aise dans le côté froid, calculateur quand il organise ses basses œuvres. Toujours chez Yves Boisset, n’oublions pas l’autoritaire et opiomane Lieutenant Keller dans « R.A.S. », le truand manipulateur dans « Folle à tuer », et le fermier qui brûle évidemment ses terrains pour avoir une assurance dans « Radio Corbeau ». Comme il est toujours formidable dans ce type de rôles, les cinéastes le cantonnent aisément dans ces emplois. Bertrand Blier l’appréciait beaucoup lui confiant un rôle de médecin, devant soigner sous la menace Patrick Dewaere dans « Les valseuses » (1973), l’un des premiers misogynes suivant le tandem Rochefort-Marielle pour prendre le maquis ! « Calmos » (1976), et il est l’un des voisins de Nathalie Baye, « Notre histoire » (1984). 

Michel Peyrelon dans « L’affaire Crazy Capoo »

Dans l’un de ses meilleurs films dans « La part du lion » (Jean Larriaga, 1971), où en sbire de Raymond Pellegrin, il note froidement dans un petit calepin tous mes faits et gestes de ses ennemis ou associés – le tandem  Robert Hossein et Charles Aznavour -. Mais il peut être un sympathique, mari dégénéré de Laura Antonelli dans « Docteur Popaul (Claude Chabrol, 1972), et il trouve un de ses rôles les plus truculents en truand « borsalinesque » dans « La scoumoune » (José Giovanni). Il y est « l’élégant », en compagnie de son âme damné « Fanfan » – excellent Philippe Brizard -, ses habitudes vestimentaires finissant d’ailleurs par lui jouer des tours… Dans « Le plus beau métier du monde » (Gérard Lauzier, 1996), il est un commissaire compréhensif, bien qu’impuissant face à un Gérard Depardieu dépassé par les événements, le jetant dehors, pour son bien, quand il veut passer une nuit en prison, et allant  même jusqu’à lui apporter des croissants. Il n’aura de cesses que de vouloir casser cette image, osant le burlesque ou les frontières du ridicule, dans « Le faux-cul » curiosité de 1975, signée Roger Hanin, il joue un espion travesti en une Mme Irma d’opérette hautement improbable, diseuse de bonne aventure pour berner un dictateur africain, qui rit sous cape à ce rocambolesque spectacle. Son personnage finit même déguisé en poule dans un cirque, un sacré festival… Dans l’attachant « Un nuage entre les dents » ‘Marco Pico, 1973), il est un travesti dans un spectacle minable. Il vole même la vedette, à un Jerry Lewis pas très à l’aise et doublé par Roger Carel, dans le cornichon « Retenez-moi où je fais un malheur » (Michel Gérard, 1984), où il est un trafiquant camouflé en agent amoureux transi d’une excentrique joué par une Laura Betti déchaînée. Il sombre dans le nanar pur et dur, comme dans les films de Philippe Clair, « Les réformés se portent bien » (1978), où il incarne un capitaine forcément sadique pour mettre au pas des sous-bidasses, tire-au-flanc, sous-doués. Evidemment rendu chèvre par les cloches, il sera éconduit par sa femme – Evelyne Buyle – et même par le caricatural Daniel Derval ! caricature homophobe du gros comique qui tâche, qui préfère partir avec une femme dont il a un enfant !  Dans « Le cowboy » (Georges Lautner, 1984), il nous livre une savoureuse parodie de Don Corleone, composition qu’il reprendra dans l’un des épisodes de « Sueurs froides », aimable série TV présentée par Claude Chabrol. Il était impressionnant dans un film belge « les sept péchés capitaux » où il était un riche achetant un enfant à des pauvres. Ca manière de prononcer « Ces gens là sont ignobles » est digne d’un Saturnin Fabre déclamant « Tiens ta bougie droite » dans « Marie-Martine ». Un très grand comédien mort dans la plus totale discrétion en juin 2003 avec un spectre assez large des films d’auteur à Philippe Clair. Précisons que Claude Lelouch et Mehdi Charef l’appréciaient  beaucoup. Il était capable des nous embarquer dans des dimensions fantastiques, comme son rôle de directeur de cirque dans « Le nain rouge » (Yves Le Moigne, 1997). À noter que Michel Peyrelon a souvent participé à des films de jeunes metteurs en scènes (« Un professeur d’Américain » tourné pour l’INA, l’expérimental « Xueiv », vieux à l’envers…), dans des films expérimentaux ou marginaux, et a eu même un premier rôle, selon Thouart et Mazeau, dans « Véronique ou l’été de mes treize ans » de Claude Guillemin, aux côtes d’Anouk Ferjac. Derrière ses compositions de monstres, on devinait une sensibilité certaine, reste à savoir si ce comédien cultivé avait souffert de ses rôles inquiétants.

Filmographie : 1962  Un mari à prix fixe (Claude de Givray) – 1963  Les vierges (Jean-Pierre Mocky, rôle coupé au montage ?) – 1969  Un condé (Yves Boisset) – 1970  Vertige pour un tueur (Jean-Pierre Desagnat) – Un beau monstre (Sergio Gobbi) – Valérie (Tadeusz Matuchevski, inédit) – 1971  La part des lions (Jean Larriaga) – Biribi (Daniel Moosmann) -1972  Docteur Popaul (Claude Chabrol) – Le fils (Pierre Granier-Deferre) – La scoumoune (José Giovanni) – R.A.S. (Yves Boisset) – 1973  L’affaire Crazy Capo (Patrick Jamain) – Rude journée pour la reine (René Allio) – Les valseuses (Bertrand Blier) – Un nuage entre les dents (Marco Pico) – Les seins de glace (Georges Lautner) – Dupont-Lajoie (Yves Boisset) – Véronique ou l’été de mes treize ans,(Claudine Guillemin) – 1975  Le chat et la souris (Claude Lelouch) – Adieu poulet (Pierre Granier-Deferre) – Folle à tuer (Yves Boisset) – Le faux-cul (Roger Hanin) – Le bon et les méchants (Claude Lelouch) – Calmos (Bertrand Blier) – Les oeufs brouillés (Joël Santoni) – 1976  Dora ou la lanterne magique (Pascal Kané ) – 1977  L’imprécateur (Jean-Louis Bertucelli) –  Un professeur d’américain (Patrick Jeudi, inédit en salles, mais diffusion TV [Caméra je]) – 1978  Ils sont fous ces sorciers (Georges Lautner) – One Two Two, 122 rue de Provence (Christian Gion) – Les réformés se portent bien (Philippe Clair) – Ces flics étranges… venus d’ailleurs (Philippe Clair) – Les égouts du paradis (José Giovanni) – Flic ou voyou (Georges Lautner) – 1979  Le gagnant (Christian Gion) – Gros câlin (Jean-Pierre Rawson) -Tusk (Alejandro Jodorowsky) – 1980  Rendez-moi ma peau (Patrick Schulmann) – 1981  Plus beau que moi tu meurs (Philippe Clair) – Xueiv (Patrick Brunie, inédit) – 1982  Transit (Takis Candilis, inédit) – Drôle de samedi / Samedi, samedi (Bay Okan) – Anton Muze (Philippe Setbon, CM) – La femme ivoire (Dominique Cheminal) – 1983  Flics de choc (Jean-Pierre Desagnat) – Retenez-moi… ou je fais un malheur ! (Michel Gérard) – 1984  Le voyage d’Antoine (Christian Richelme, CM) – Le cowboy (Georges Lautner) – 1985  Suivez mon regard (Jean Curtelin) – 1986    Miss Mona (Mehdi Charef) – La vie dissolue de Gérard Floque (Georges Lautner) – 1987  Camomille (Mehdi Charef) – 1988  Mon ami le traître (José Giovanni) – Radio corbeau (Yves Boisset) – 1989  Feu sur le candidat (Agnès Delarive) – 1990  Un vampire au paradis (Abdelkrim Bahloul) – 1991  Les sept péchés capitaux (Béatriz Florez Silva, Frédéric Fonteyne, Yvan Le Moine, Geneviève Mersch, Pierre Paul Renders, Olivier Smolders & Pascal Zabus)  – deux épisodes, dont « La pureté », d’Yan Le Moine) – 1992  Une journée chez ma mère (Dominique Cheminal) –  Les visiteurs (Jean-Marie Poiré) –  1994  Le grand blanc de Lambaréné  (Bassek Ba Kabhia) – 1996  Le plus beau métier du monde (Gérard Lauzier) – Monsieur Paul (Gérard Goldman, CM) – 1997  À fond la caisse (Vincent Rivier, CM) – Le nain rouge  (Yvan Le Moine) – 1999  La bonne adresse (Gérard Goldman, CM) – 2000  Trois petits monstres et puis s’en va (Vincent Weil, CM) – 2002  Merguez, panini, kebab, Jambon-beurre (Stéphanie Aubriot & Nicolas Acker, CM)  

Télévision : 1962  Hélène (Claude Dagues) – 1963  Fortune (Henri Colpi) – 1966  Au théâtre ce soir : Topaze (Pierre Sabbagh) – 1968  Les Burgraves (Maurice Cazeneuve) – 1973  Arsène Lupin : Herlock Sholmes lance un défi (Jean-Pierre Desagnat) – 1975  Plus amer que la mort (Michel Wyn) – Splendeurs et misères des courtisanes (Maurice Cazenave, mini-série) – 1976  La grande peur (Michel Favart) – 1977  Commissaire Moulin : Marée basse (Jacques Trébouta) – Le naufrage du « Monte Cristo » (Josée Dayan) – Les samedis de l’histoire : Un été Albigeois, la grève des ouvriers verriers de Carmaux (Jacques Trébouta) – Banlieue sud-est (Gilles Grangier, mini-série) – Les héritiers : Le codicille (Jacques Trébouta) – 1978  Jean-Christophe (François Villiers, mini-série) – Cinéma 16 : Le rabat-joie (Jean Larriaga) – Aurélien (Michel Favart, mini-série) – Messieurs les ronds de cuir (Daniel Ceccaldi) – Sam et Sally : Week-end à Deauville (Nicolas Ribowski) – Sam et Sally : Lili (Nicolas Ribowski) – 1979  L’orange amère (Roger Hanin) – Cinéma 16 : Deux femmes aujourd’hui (Daniel Moosmann) – L’éclaircie (Jacques Trébouta) – Une femme dans la ville (Joannick Desclercs) – 1980  Le noeud de vipères (Jacques Trébouta) – Le roman du samedi : Le coffre et le revenant (Roger Hanin) – Fantômas : L’étreinte du diable (Juan Luis Buñuel) – Fantômas : Le mort qui tue (Juan Luis Buñuel) – 1981  Le roman du samedi : Mémoires de deux jeunes mariés (Marcel Cravenne)  – Henri IV (Jeannette Hubert, captation) – Cinéma 16 : La jeune fille du premier rang (Pascal Lainé ) – 1982  Julien Fontanes : Une fine lame (François Dupont-Midy) – 1983  Trois morts à zéro (Jacques Renard) – La vie de Berlioz (Jacques Trébouta) – 1984  Disparitions : Double fond (Yves Elléna) – Dis, dis-moi que tu m’aimes (Yves Barbara, MM) – Rue Carnot (plusieurs réalisateurs) – Chateauvallon [épisode 12] (Serge Friedman) – 1985  Série noire : Pitié pour les rats (Jacques Ertaud) – Messieurs les jurés : L’affaire Gadet (Gérard Gozlan) – Le regard dans le miroir (Jean Chapot) – 1986  Madame et ses flics : Le corbeau informatique (Roland-Bernard) – Catherine (Marion Sarraut, série) – Cinéma 16 : Domicile adoré – Do-Mi-Si-La-Do-Ré (Philippe Condroyer) – L’heure Simenon : Un nouveau dans la ville (Fabrice Cazeneuve) – 1987  Marie Pervenche : La dernière patrouille (Claude Boissol) – Un nouveau dans la ville (Fabrice Cazeneuve) – Une occasion en or : Les mémés sanglantes (Bruno Gantillon) – Marc et Sophie : A star is bône (Georges Bensoussan, CM) – Le grand secret (Jacques Trébouta) – Nuit d’enfer (Philippe W. Guillaume) – Deux maîtres à la maison : Sentiments distingués (Philippe Galardi) – 1988  Marc et Sophie : Nous ne maigrirons pas ensemble (Georges Bensoussan, CM) – Marc et Sophie : Adam et chèvre (Ariane Adriani, CM) – Sueurs Froides : Black Mélo (Philippe Setbon, CM) – M’as-tu-vu ? : Maquillage (Éric Le Hung) – Le crépuscule des loups : Dans le labyrinthe (Jean Chapot) – Marie Pervenche : Boomerang (Serge Korber) – La comtesse de Charny (Marion Sarraut, série) – 1989  Blaues Blut : Der skandal (Robert Young) – La vie Nathalie (Pierre Goutas, série) – V comme vengeance : Un amour tardif (Patrick Jamain) – Le masque : La radio (Yves Barbara) – Le système Navarro : Strip show (Gérard Marx) – Panique aux Caraïbes : Quelques dollars de plus (Jean-Claude Charnay) – 1990  Sniper (Klaus Biedermann) – Deux flics à Belleville (Sylvain Madigan) – V comme vengeance : Plagiat et meurtre (Bernard Queysanne) – Les hordes (Jean-Claude Missiaen, mini-série) – 1991  Scoop : Années de plume, années de plomb (Nicolas Ribowski) – Lola : Lucette et le boucher (Laszlo Szabo, CM) – Piège pour femme seule (Gérard Marx) – 1992  Vacances au purgatoire (Marc Simenon) – 1993  Inspecteur Médeuze : Poulet fermier (Philppe Triboit) – Un comissario a Roma : Una chiave (Luca Manfredi) – Commissaire Dumas D’Orgheuil : John (Philippe Setbon) – Chute libre (Yves Boisset) – Le tunnel (Yves Boisset) – 1995  Quatre pour un loyer : Le baron se marie (Georges Barrier, CM) –  1999  L’enfant de la honte (Claudio Tonetti) – 2001  Médée (Don Kent, captation).

 Théâtre (source Arte) : Après une formation auprès de Jean Dasté et à l’école du TNS et débute dans La Mort de Danton de Buchner avec Jean Vilar. Pour sa compagnie – Théâtre 43 – il présente et interprête Sartre avec Huis-Clos, Beckett avec Fin de Partie, Maturin avec Bertram, Calderon avec La vie est un songe, Rosewitz avec Le Dossier, Marivaux avec Le petit Maître corrigé et Molière avec Le Bourgeois Gentilhomme. Il crée en France Fando et Lis d’Arrabal, Les deux Jumeaux de Benayoun, L’escalier de Silas de Geneviève Serreau. Il a travaillé également sous la direction de Stuart Seide dans Hôtel de l’Homme Sauvage de J.P Fargeau, Alain Françon dans L’Ordinaire de Michel Vinaver, Pierre Romans dans La Dame aux Camélias, Jean-Luc Boutté dans La Volupté de l’Honneur de Pirandello, Lluis Pascal dans Le Chevalier d’Olmedo de Lope de Vega, Jean Lacornerie dans Diabelli d’Hermann Burger, Saint Georges chez les Brocchi de Gadda, Come Adesso de Delgiudice, Kleist de Grosjean, Quand tombent les toits d’Henri Michaux et Eva Peron de Copi, Jean-Paul Lucet dans Un Faust Irlandais de Durrell, Michèle Marquais dans Don Carlos de Schiller, Jorge Lavelli dans Slaves de Tony Kushner et Jean-Christophe Sais dans Sallinger de Koltès. Pour Jacques Lassalle, il joue dans La Bonne Mère de Goldoni, Bérénice de Racine, Andromaque d’Euripide, L’Homme difficile d’Hofmannsthal, La vie de Galilée de Brecht et Tout comme il faut de Pirandello.